Climat
Effondrement d'une décharge en Ouganda: le bilan monte à 30 morts
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Le bilan de l'effondrement samedi d'une décharge dans la capitale ougandaise Kampala est monté à 30 morts et des dizaines de personnes restent portées disparues, a annoncé mercredi la police.
"Aujourd'hui, l'équipe avait retrouvé six cadavres à 17h30 (16h30 suisse). Cela donne un total de 30 corps retrouvés jusqu'ici", a écrit la police ougandaise sur X. Parmi ces corps figuraient un garçonnet de trois ans et une fillette de six ans, selon une liste de victimes publiée par la police.
Plus tôt, le porte-parole de la police métropolitaine de Kampala, Patrick Onyango, avait donné un bilan de 26 morts et 39 disparus.
La décharge de Kiteezi, un site de 14 hectares situé dans un quartier du nord de la capitale, s'est effondrée samedi à la suite de fortes pluies. Des habitants, des habitations et des animaux d'élevage ont été ensevelis sous des montagnes de déchets.
Parmi les 39 disparus figurent 35 résidents locaux et quatre employés de la décharge, a ajouté M. Onyango.
Un responsable avait annoncé précédemment qu'au moins cinq enfants se trouvaient parmi les personnes décédées.
Recherches toujours en cours
Des pelleteuses sont utilisées pour dégager les déchets. La recherche des personnes disparues se poursuit dans les montagnes d'ordures, souvent sous des pluies torrentielles.
Selon la police ougandaise, 120 personnes ont trouvé refuge dans une école proche, et 33 habitations auraient été englouties par l'effondrement d'ordures, provoqué par de fortes précipitations.
Le drame a été qualifié de "désastre national" par le maire de la capitale, Erias Lukwago, qui a accusé des fonctionnaires corrompus d'avoir détourné l'argent qui aurait dû être utilisé pour gérer la décharge. Il y a plusieurs mois déjà, il avait souligné la dangerosité de la décharge, créée en 1996, qui reçoit quasiment toutes les ordures de Kampala.
Le président Yoweri Museveni a demandé aux forces spéciales de l'armée de participer aux opérations de secours et annoncé avoir ordonné de verser aux familles des victimes cinq millions de shillings ougandais (1.230 euros) pour chaque tué et un million de shillings (246 euros) pour chaque blessé.
Il a aussi demandé une enquête pour savoir comment des gens ont pu être autorisés à vivre si près du site et ordonné le déplacement de tous ceux vivant dans la "zone dangereuse".
Les habitants du quartier ont exprimé leur colère contre les autorités, affirmant qu'elles étaient au courant des dangers mais n'ont rien fait.
"Le gouvernement aurait dû déplacer les gens d'ici et les dédommager s'il voulait établir une décharge, et pas attendre que le désastre se produise", a déclaré à l'AFP un leader communautaire local, Abubaker Semuwemba Lwanyaga.
Diverses régions d'Afrique de l'Est ont subi de fortes pluies récemment, dont l'Ouganda et l'Ethiopie, le deuxième pays le plus peuplé du continent.
Le mois dernier, 250 personnes ont été tuées à la suite de coulées de boue dévastatrices dans une région montagneuse isolée du sud de l'Éthiopie.
En février 2010, des coulées de boue dans la région du mont Elgon, dans l'est de l'Ouganda, avaient tué plus de 350 personnes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Le décret en faveur de Blatten et du Lötschental va entrer en force
Les députés valaisans ont accepté jeudi, en une seule lecture, le décret urgent lié à la gestion des conséquences des événements naturels ayant frappé le Lötschental en mai. Au vote, le texte final a été accepté par 112 voix contre 0 et 16 abstentions vertes et PLR.
L'analyse des 43 amendements proposés n'a débouché que sur une modification significative du projet du Conseil d'Etat. Les deux tiers du Parlement ont accepté une proposition de l'UDC du Valais romand de doter les services de la mobilité, du développement territorial et des dangers naturels d'un poste à durée déterminée supplémentaire chacun, dès 2026.
Le décret d’une durée maximale de cinq ans vise à alléger, à simplifier et à accélérer les procédures liées à la reconstruction de Blatten, afin d’aboutir à un rétablissement de la situation d’ici à 2030. Les coûts de reconstruction sont estimés pour l'Etat du Valais à quelque 100 millions de francs.
Les travaux ne seront pas soumis à l'accord intercantonal sur les marchés publics. Le délai des mises à l'enquête sera de 20 jours au maximum.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Indonésie: les inondations ont fait plus d'un millier de morts
Le bilan des inondations et glissements de terrain qui ont frappé l'Indonésie il y a deux semaines dépasse désormais le millier de morts. Il s'établit à 1003 morts et 218 disparus, a annoncé samedi l'Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB).
Les inondations qui ont touché les provinces de Sumatra nord et ouest et d'Aceh ont également fait plus de 5400 blessés tandis que 1,2 million d'habitants sont toujours hébergés dans des abris temporaires, a ajouté l'agence.
Des tempêtes tropicales et des pluies de mousson ont frappé l'Asie du Sud-Est (Indonésie, Malaisie et Thaïlande) et l'Asie du Sud (Sri Lanka), ce mois-ci, provoquant des glissements de terrain et des crues éclair.
C'est l'une des pires catastrophes qui ait touché récemment Sumatra et notamment Aceh, à son extrémité occidentale, également balayée par le tsunami de 2004. Le coût de la reconstruction pourrait s'élever à 51'820 milliards de roupies (2,5 milliards de francs).
Le gouvernement indonésien est critiqué pour ne pas avoir décrété l'état de catastrophe naturelle, ce qui aurait pu permettre d'accélérer les secours et une meilleure coordination. Jakarta n'a pas non plus fait appel à l'aide internationale, contrairement au Sri Lanka.
Samedi, le président Prabowo Subianto s'est de nouveau rendu dans les provinces sinistrées. "Ici et là, en raison des conditions naturelles et physiques, il y a eu de légers retards, mais j'ai inspecté tous les sites d'évacuation: leurs conditions sont bonnes, les services fournis sont adéquats et les provisions alimentaires sont suffisantes", a-t-il dit à l'issue d'une visite à Langkat, dans la province de Sumatra nord.
"Dans les zones les plus isolées, comme Takengon, nous continuons de travailler sans relâche pour rouvrir les routes d'accès. A Bener Meriah également, je crois que le pont est déjà opérationnel", a ajouté le chef de l'Etat indonésien, depuis la base aérienne de Soewondo, gérée par l'armée de l'air.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Shell poursuivi par des survivants d'un typhon aux Philippines
Des survivants du typhon Rai, qui a fait plus de 400 morts en 2021 aux Philippines, ont déposé une plainte à Londres contre le géant britannique des hydrocarbures Shell. Ils l'accusent de n'avoir pas pris ses responsabilités face aux impacts du changement climatique.
Cette plainte constitue "une contribution essentielle au mouvement mondial grandissant visant à remettre en cause l'impunité des compagnies pétrolières", ont indiqué jeudi des ONG, dont Greenpeace, qui soutiennent les plaignants.
La démarche s'inscrit dans la continuité de la reconnaissance en mai par la justice allemande d'une responsabilité mondiale des entreprises productrices d'électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l'endroit où ils se produisent. Les affaires de ce genre se multiplient dans le monde entier.
Il s'agit d'"une étape décisive pour tenir le géant pétrolier Shell responsable des morts, blessures et destructions causées par cette tempête", est-il souligné dans le communiqué des ONG.
"Allégation infondée"
Un porte-parole de Shell a dénoncé "une allégation infondée, qui n'aidera pas à lutter contre le changement climatique, ni à réduire les émissions" de CO2. "Chez Shell, nous réduisons les émissions de nos opérations et aidons nos clients à réduire les leurs", a-t-il ajouté.
Les Philippines, classées parmi les pays les plus exposés au changement climatique, sont balayées par près de 20 tempêtes tropicales ou typhons chaque année. Le typhon Rai avait ravagé des régions très pauvres du pays en décembre 2021, faisant plus de 400 morts et des centaines de milliers de sans-abris.
La plainte, qui s'appuie sur le droit philippin, a été déposée au nom de 103 survivants qui demandent "réparation pour les vies perdues, les blessures subies et les maisons détruites", selon le communiqué.
"Les survivants soutiennent que Shell, responsable de plus de 41 milliards de tonnes d'équivalent CO2, soit plus de 2% des émissions mondiales de combustibles fossiles, ne peut pas invoquer l'ignorance", est-il souligné dans le communiqué des ONG.
L'entreprise a fait machine arrière ces dernières années sur certains de ses objectifs climatiques pour se recentrer sur les hydrocarbures, dans l'espoir de doper ses bénéfices.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
L'axe routier Martigny - Chamonix touché par un éboulement
Il n'est plus possible de rejoindre Chamonix, par la route, depuis Martigny. Un éboulement s'est produit mardi vers 23h45 entre Trient et Tête-Noire, coupant le trafic international. La fermeture devrait durer une journée.
Une dizaine de blocs, certains jusqu'à 0,8 mètre cube, sont tombés sur la chaussée, provoquant des déformations d'une profondeur de 30 centimètres environ.
"Un vol de reconnaissance, effectué tôt mercredi matin, a permis d'évaluer la stabilité du versant", précise le chef du Service de la mobilité, Sylvain Dumoulin, contacté par Keystone-ATS. L'opération s'est déroulée en présence d'un géologue du Service des dangers naturels (SDANA).
Quelques blocs pourraient encore tomber
"Au vu de la situation, la route sera fermée pour la journée", poursuit le Saviésan. "Pour rejoindre Chamonix, il faudra soit prendre le train, soit passer par Genève." Le moment précis de la réouverture de la route reste, pour l'heure, indéterminé.
Comme certains blocs menacent encore de tomber, la falaise va être purgée par les services de l'état et la chaussée réparée dans le courant de la journée. "Au total, ce sont environ 7 à 8 mètres cubes qui sont tombés", conclut Sylvain Dumoulin.
Le lieu où s'est produit l'éboulement était connu et monitoré.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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