International
Elections: le vote est prolongé, l'opposition craint des fraudes
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Le Zimbabwe a continué à voter jeudi dans certains bureaux, notamment dans la capitale, après des retards importants constatés la veille en raison de matériel de vote manquant. La situation est dénoncée par l'opposition qui craint des fraudes.
Le vote "se poursuit dans des circonscriptions" à Harare comme dans l'est du pays, a précisé la commission électorale (ZEC) Justin Manyau. "Nous collectons les informations" de manière "méticuleuse", a affirmé à l'AFP son vice-président Rodney Kiwa.
Dans des dizaines de bureaux, des foules d'électeurs furieux et épuisés ont attendu longtemps devant des tentes ou des écoles l'arrivée des bulletins de vote "en cours d'impression".
Ces retards ont contraint le président Emmerson Mnangagwa, 80 ans, qui brigue un second mandat, à publier dans la soirée une directive prolongeant le scrutin d'une journée.
La pagaille constatée dans certaines circonscriptions clés a suscité des accusations de "triche" et de "suppression d'électeurs" de la part de l'opposition.
Processus "fondamentalement défectueux"
Les élections présidentielle, législative et municipale opposent principalement la Zanu-PF, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, au principal parti d'opposition, la Coalition des citoyens pour le changement (CCC) menée par Nelson Chamisa, avocat et pasteur de 45 ans.
Le processus électoral est "fondamentalement défectueux" et "incapable de produire un résultat électoral libre et équitable", a commenté le porte-parole du CCC, Promise Mkwananzi. Mais le parti, qui mène un décompte parallèle, ne jette pas l'éponge.
Selon les premiers éléments dont il dispose, "nous sommes en tête de l'élection présidentielle et nous obtenons de bons résultats aux législatives", a-t-il affirmé lors d'un point-presse.
Par ailleurs, une quarantaine d'observateurs zimbabwéens ont été arrêtés dans un hôtel de Harare mercredi soir, soupçonnés par la police de "coordonner la publication présumée des résultats des élections".
"Il ne peut y avoir de signe plus clair de la profonde panique du parti au pouvoir", a déclaré à l'AFP Charles Kwaramba, un autre porte-parole de la CCC.
"Mon vote doit compter"
À Glen Norah, au sud-ouest de Harare, les bulletins ne sont arrivés que vers 2 heures du matin. Dans la matinée, des électeurs allaient et venaient, courroucés mais déterminés, dans cette école servant de bureau de vote, a constaté l'AFP.
Bouteilles d'eau et de jus de fruit vides de la veille sont éparpillées devant le mur d'enceinte. "Nous avons attendu toute la journée", plus de 16 heures, en vain, précise Lawrence Dzukutu, commerçant de 52 ans, revenu voter.
"Certains d'entre nous étaient censés aller travailler", s'agace-t-il, reconnaissant que la priorité est de voter, dans ce scrutin qui a semblé à plusieurs moments de la campagne gagné d'avance par le pouvoir en place.
Tafadzwa Chipfuva, médecin de 43 ans, se dit "déçu" des contretemps mais convaincu que son vote comptera. "Il doit compter, c'est pour ça que je suis là", dit-il avec candeur et conviction.
Le CCC surnommé "Triple C", fortement implanté dans les villes, a multiplié les messages sur les réseaux sociaux recensant les différents bureaux où le vote se poursuit.
Il a aussi réitéré les messages de mise en garde contre des risques de fraude, lors du vote lui-même ou des dépouillements, et d'intimidation, notamment de la part des Forever Associates Zimbabwe (FAZ), une organisation apparue il y a seulement quelques mois, soupçonnée d'agir pour le compte de la Zanu-PF au pouvoir.
Appel à la vigilance
"Nous invitons les citoyens de ces régions à rester vigilants et à protéger leur vote. Résistez à toute tentative des FAZ ou de faux électeurs de saper la volonté du peuple", a écrit le CCC sur X (ex-Twitter).
Mercredi, peu après l'ouverture des bureaux prévue à 07H00, la ZEC avait rapidement concédé que moins d'un quart des bureaux de la capitale avaient pu ouvrir à temps.
Pour Sara Dorman, spécialiste politique africaine à l'université d'Édimbourg, le "chaos" et la "confusion" de cette élection zimbabwéenne est "sans précédent".
"Comment un pays peut-il organiser régulièrement des élections depuis son indépendance et se retrouver avec une telle pagaille?", interroge-t-elle auprès de l'AFP.
Il est aussi "très clair" que les bureaux de vote manquant de bulletins "se trouvent tous dans des zones considérées comme des bastions de l'opposition", relève-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Brésil : l'ex-président Collor de Mello en prison pour corruption
Condamné en 2023 à près de neuf ans de réclusion pour corruption, l'ex-président brésilien Fernando Collor de Mello, le premier élu au suffrage universel direct après la dictature militaire, a été incarcéré vendredi.
Au pouvoir de 1990 à 1992, M. Collor de Mello, 75 ans, a été arrêté dans la matinée à Maceio (nord-est), a déclaré à l'AFP une source de la police fédérale sous couvert de l'anonymat, n'étant pas autorisée à s'exprimer publiquement.
Il a été transféré dans l'après-midi vers une prison locale.
Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a rejeté un ultime recours de la défense "et a ordonné l'arrestation immédiate de l'ex-président de la République et ex-sénateur Fernando Collor de Mello", a expliqué jeudi soir la plus haute juridiction du Brésil dans un communiqué.
Ce magistrat a ordonné vendredi que la peine commence à être purgée dans la prison Baldomero Cavalcanti de Oliveira, à Maceio, dans une "aile spéciale" où il bénéficiera d'une "cellule individuelle", en raison de "sa condition d'ex-président".
Maladie de Parkinson
Le juge Moraes a par ailleurs demandé au bureau du procureur général de la République de se prononcer sur une requête de la défense réclamant que l'ancien chef de l'Etat soit assigné à résidence pour raisons de santé. Selon ses avocats, ce dernier souffre notamment de la maladie de Parkinson.
Sa défense avait exprimé dès jeudi soir sa "surprise" et sa "préoccupation" après l'ordre d'incarcération, qui doit être prochainement soumis au vote des autres magistrats de la Cour suprême. En attendant, l'ex-président doit demeurer en détention.
Dans un pays à l'histoire marquée par des scandales de corruption qui ont touché tous les camps ces dernières années, suscitant un profond écoeurement dans l'opinion, la classe politique ne s'est pas bousculée pour réagir à l'incarcération de Fernando Collor de Mello.
Rare exception: la députée transgenre de gauche Erika Hilton a salué la nouvelle sur le réseau X d'un "AU REVOIR, CHERI!" sans équivoque.
"Lavage-express"
Premier président brésilien élu directement par le peuple après la dictature militaire (1964-1985), Fernando Collor de Mello avait démissionné à mi-mandat, en 1992, après avoir vu le Parlement ouvrir une procédure de destitution à son encontre pour corruption passive.
Il avait été condamné en 2023 à huit ans et dix mois de prison dans le cadre d'un méga-scandale révélé par l'enquête tentaculaire "Lavage-express", qui a ébranlé l'échiquier politique brésilien pendant la dernière décennie.
Sénateur de centre-droit entre 2006 et 2022, il a été reconnu coupable d'avoir reçu 20 millions de réais entre 2010 et 2014 (environ trois millions d'euros, au taux de change actuel) pour avoir facilité "de façon irrégulière" la signature de contrats entre une entreprise de BTP et une filiale de la compagnie pétrolière publique Petrobras.
Fernando Collor de Mello, dont l'élection avait suscité un immense espoir, n'est pas le premier ex-chef de l'Etat brésilien à avoir maille à partir avec la justice.
Procès Bolsonaro en vue
Depuis la fin de la dictature, quatre des sept occupants du palais présidentiel de Planalto ont été à un moment donné condamnés, emprisonnés ou destitués.
Quant à l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022), il sera prochainement jugé pour tentative de coup d'Etat, une première.
Il est accusé d'avoir voulu conjurer sa défaite à la présidentielle de 2022 et empêcher le retour au pouvoir de son rival de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, revenu aux affaires début 2023 après deux premiers mandats (2003-2010).
Egalement ciblé par l'enquête "Lavage-Express", Lula a été incarcéré 580 jours, d'avril 2018 à novembre 2019, après avoir été condamné pour corruption passive et blanchiment.
Sa condamnation a finalement été annulée par la Cour suprême, qui a considéré que le juge qui l'a condamné en première instance n'était pas impartial.
Cette annulation a permis à la figure emblématique de la gauche de disputer, puis de remporter, l'élection présidentielle de 2022 face à Jair Bolsonaro.
Vainqueur de Lula en 1989, M. Collor de Mello avait soutenu M. Bolsonaro au cours de la campagne de 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Russie et l'Ukraine "très proches d'un accord" affirme Trump
Donald Trump a affirmé vendredi que la Russie et l'Ukraine étaient "très proches d'un accord", et a exhorté les deux parties à se rencontrer pour le finaliser.
"Ils sont très proches d'un accord, et les deux parties devraient maintenant se rencontrer, au plus haut niveau, pour +le finaliser+", a écrit le président américain sur sa plateforme Truth Social peu après son arrivée à Rome, où il doit assister samedi aux funérailles du pape François.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Colombie reconnaît l'échec de sa politique de "paix totale"
Le ministre colombien de l'Intérieur a reconnu vendredi que la politique de "paix totale" du gouvernement n'avait "pas donné de bons résultats". Les négociations avec la plupart des groupes armés du pays sont rompues ou enlisées et les affrontements se multiplient.
Gustavo Petro, lui-même ancien guérillero, a été élu premier président de gauche du pays en 2022 sur une promesse de "paix totale" et une stratégie cherchant à désamorcer par le dialogue avec plusieurs groupes - guérilleros, paramilitaires, narcotrafiquants - un conflit armé vieux de six décennies.
Mais à un an de la fin de son mandat, son gouvernement ne mène plus des discussions qu'avec deux des cinq groupes dissidents de l'ex-guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), organisation qui a signé la paix en 2016, et avec un petit front de l'Armée de libération nationale (ELN).
"Un plan de paix totale a été conçu qui, disons-le franchement, n'a pas donné de bons résultats", a reconnu le ministre de l'Intérieur Armando Benedetti, proche de M. Petro, lors d'un sommet des gouverneurs dans la ville de Yopal (est).
Le gouvernement n'a pas réussi à mener à bien des négociations avec les groupes les plus puissants: la majeure partie de l'ELN, le cartel de drogue Clan del Golfo et l'État-Major Central (EMC), principale dissidence des Farc dirigée par un homme connu sous l'alias "Ivan Mordisco", le criminel le plus recherché du pays.
Projets sociaux
M. Benedetti a tenté de convaincre les gouverneurs, dont beaucoup sont très critiques vis-à-vis du gouvernement, que les opérations des forces de l'ordre ne sont pas l'unique solution au conflit et les a exhortés à privilégier l'investissement dans des projets sociaux.
Il a aussi soutenu que l'État devait acheter les récoltes de feuilles de coca - l'ingrédient principal de la cocaïne - aux agriculteurs, afin d'éviter qu'elles tombent entre les mains des trafiquants.
Gustavo Petro avait affiché son objectif d'en finir définitivement avec le conflit armé interne, qui n'a pas cessé malgré le désarmement des Farc en 2017.
Mais sous son mandat, les groupes armés se sont renforcés, selon l'aveu même de son ministre de la Défense, le général Pedro Sanchez.
En 2023, la Colombie a battu son propre record concernant la production de cocaïne et le nombre d'hectares cultivés de coca, selon les chiffres de l'ONU.
Malgré l'offensive des forces de sécurité, soutenues par les États-Unis, le pays reste le premier producteur mondial de cette drogue.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Ligue 1: première défaite de la saison pour le PSG
Le Paris Saint-Germain a subi sa première défaite de la saison en Ligue 1. Déjà assuré du titre, il s'est incliné 3-1 à domicile contre Nice.
Ce revers arrive à quatre jours de la demi-finale aller de Ligue des champions à Londres contre Arsenal. Malgré le but de Fabian Ruiz (41e), les hommes de Luis Enrique ne battront donc pas le record d'invincibilité en championnat sur une saison de Nantes en 1994-1995 (32 matches).
Ils ont encaissé un doublé de Morgan Sanson (34e, 46e) et un but de Youssouf Ndayishimiye (70e). Grâce à ce succès, Nice est provisoirement quatrième à un point de la deuxième place.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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