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Économie

Elon Musk propose à nouveau de racheter Twitter

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Selon la chaîne CNBC, un accord entre Twitter et Elon Musk pourrait être finalisé dès vendredi ou lundi (archives). (© KEYSTONE/AP/Eric Risberg)

Elon Musk a de nouveau changé d'avis : le patron de Tesla a finalement proposé à Twitter de racheter le réseau social au prix convenu en avril. Un procès entre les deux parties portant sur cette acquisition mouvementée est prévu dans deux semaines.

L'entrepreneur "entend conclure la transaction envisagée par l'accord de rachat du 25 avril 2022", selon les termes prévus, ont écrit ses avocats dans une lettre adressée au groupe californien lundi, et déposée mardi auprès du gendarme boursier américain, la SEC. Seule condition exprimée dans la lettre : la fin des procédures judiciaires en cours devant le tribunal spécialisé du Delaware.

Le titre de Twitter prenait plus de 22% à la Bourse de New York, après avoir été suspendu tout l'après-midi "en attendant des informations", après un article de l'agence Bloomberg qui a révélé ce rebondissement.

Elon Musk avait proposé au printemps d'acquérir la plateforme pour 54,20 dollars l'action, la valorisant donc à 44 milliards de dollars. Le conseil d'administration, d'abord très réticent, avait fini par accepter, mais l'homme le plus riche au monde était revenu unilatéralement sur cet accord en juillet.

Twitter avait alors lancé des poursuites pour le forcer à honorer son engagement, et tout indiquait qu'il était bien positionné pour l'emporter. Mardi, le groupe a confirmé dans un bref communiqué "avoir reçu la lettre" et avoir l'intention "de conclure cette transaction" au prix défini.

"Contrat blindé"

"C'est un signe clair que Musk reconnaît que ses chances de gagner contre le conseil d'administration devant la cour du Delaware sont très faibles et que le rachat à 44 milliards allait devoir avoir lieu d'une façon ou d'une autre", a réagi l'analyste Dan Ives de Wedbush Securities.

Elon Musk avait bombardé Twitter de critiques avant et après la signature du contrat, accusant notamment la plateforme de censurer les utilisateurs. Il avait justifié son retour en arrière en affirmant que la proportion de spams et de faux comptes sur la plateforme était largement supérieure à 5%, le chiffre avancé par l'entreprise de San Francisco.

Face à la plainte de Twitter, la présidente du tribunal spécialisé du Delaware devant traiter le dossier a accordé à l'entreprise un procès rapide, alors qu'Elon Musk voulait attendre l'année prochaine et demandait des quantités astronomiques de données. Il devait théoriquement se tenir du 17 au 21 octobre, mais il n'aura pas lieu si Twitter accepte cette nouvelle offre.

Musk mutique

"Twitter va vouloir un contrat blindé cette fois-ci, qui dira, en substance, 'donne-nous l'argent et on peut conclure'. Ils vont vouloir que Musk avance une bonne partie de la somme totale", a commenté Adam Badawi, professeur en droit des affaires à l'université de Berkeley. Le multimilliardaire n'a pas dit pourquoi il avait changé d'avis.

"Selon certaines spéculations, Musk aurait pu avoir à payer des intérêts substantiels s'il avait fait appel, et donc devoir débourser bien plus que les 54,20 dollars par action", note M. Badawi.

"Tempête d'inquiétudes"

Le clan Musk semblait avoir gagné un point lorsque Peiter Zatko, l'ex-chef de la sécurité de Twitter licencié en janvier, a accusé fin août le groupe d'importantes failles de sécurité, dans un rapport remis aux autorités américaines.

Mais lors d'audiences préliminaires avec la juge, les avocats du multimilliardaire semblaient peiner à étayer les accusations sur les comptes automatisés.

Un avocat de Twitter a ainsi fait état de deux rapports par des sociétés d'analyse de données engagées par l'homme d'affaires, Cyabra et CounterAction, qui ont évalué le taux de faux comptes à 11% et 5,3%, respectivement.

Moteur de radicalisation

Si la transaction a lieu, le risque que les régulateurs s'y opposent est faible, selon Dan Ives. Mais l'idée à nouveau d'actualité que le patron de Tesla et SpaceX devienne propriétaire de Twitter "va causer une tempête d'inquiétudes et de questions de la part des utilisateurs et des politiques", a ajouté l'analyste.

L'accord d'avril avait en effet été accueilli avec beaucoup d'émotions, des angoisses de la gauche à la joie de la droite à l'idée qu'Elon Musk assouplisse le règlement et la modération des contenus.

"La plateforme va devenir un moteur de radicalisation s'il applique ne serait-ce qu'une fraction de ce qu'il a promis", a déclaré Angelo Carusone, président de l'ONG Media Matters for America, dans un communiqué mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

UniCredit acquiert une participation de 9% dans Commerzbank

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UniCredit compte en outre demander l'autorisation de dépasser le cas échéant 9,9% du capital de Commerzbank "si et quand cela sera nécessaire" (archives). (© KEYSTONE/AP NY/ANTONIO CALANNI)

La deuxième banque italienne UniCredit a annoncé mercredi avoir acquis une participation de 9% dans Commerzbank, dont 4,49% dans le cadre d'une procédure accélérée pour le compte de l'Etat allemand.

Le reste de la participation a été acheté sur le marché, a indiqué UniCredit dans un communiqué. UniCredit compte en outre demander l'autorisation de dépasser le cas échéant 9,9% du capital de Commerzbank "si et quand cela sera nécessaire".

A la suite de cette annonce, l'action Commerzbank a fait un bond de plus de 15% dans les premiers échanges à la Bourse de Francfort.

Berlin avait annoncé mardi son intention de vendre une part de 4,5% dans Commerzbank, première étape de son désengagement du capital de la deuxième banque allemande après l'avoir sauvée de la faillite dans les années 2000.

UniCredit assure "soutenir" le conseil d'administration et le conseil de surveillance de Commerzbank et "les progrès qu'ils ont réalisés pour améliorer les performances de la banque".

La banque italienne compte étudier avec Commerzbank "les possibilités de créer de la valeur pour les parties prenantes des deux banques".

L'Etat réduira sa participation au capital de Commerzbank de 16,5% à 12%, avait indiqué mardi la Finanzagentur, l'Agence fédérale des finances.

Celle-ci avait annoncé début septembre la sortie du capital de Commerzbank, sauvée de la faillite lors de la crise financière de 2008-2009 quand l'Etat avait dû engager quelque 18 milliards d'euros pour entrer au capital et apporter des garanties à l'établissement.

"Même après la conclusion de la transaction, la République fédérale d'Allemagne restera le principal actionnaire de la Commerzbank", a souligné la Finanzagentur.

Pour les parts restantes, l'Etat a mis en place "une restriction de vente de 90 jours avec certaines exceptions", poursuit le communiqué.

En parallèle, le PDG de Commerzbank, Manfred Knof, a annoncé mardi son départ de l'entreprise fin 2025, au terme de son contrat actuel.

En poste depuis janvier 2021, il a engagé des plans d'économies et de restructuration, avec la suppression de plusieurs milliers de postes.

Aujourd'hui, Commerzbank "est à nouveau un établissement stable et rentable", se félicitait l'Agence fédérale des finances début septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Holcim rachète les affaires guatémaltèques de Cemex

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Les actifs cédés consistent notamment en une installation de broyage (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Holcim renforce sa présence en Amérique centrale. Le géant zougois des matériaux de construction a repris les affaires de son rival mexicain Cemex au Guatemala. Le montant de la transaction se chiffre à 200 millions de dollars (167,2 millions de francs).

Les actifs cédés consistent essentiellement en une installation de broyage d'une capacité de 600'000 tonnes par an, trois centrales de fabrication de béton prêt à l'emploi et cinq centres de distribution, a précisé mardi Cemex. La transaction a été signée et finalisée le jour de son annonce.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Amazon investit 9,5 milliards d'euros au Royaume-Uni

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L'investissement annoncé mercredi sera apporté par Amazon Web Services (AWS), la filiale du géant dédiée au cloud. (© KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN)

Le géant américain de la tech Amazon va investir 8 milliards de livres (9,5 milliards d'euros) dans le "cloud" au Royaume-Uni, une manne aussi colossale que bienvenue pour le nouveau gouvernement travailliste, pressé de faire ses preuves sur le plan économique.

Cette bonne nouvelle tombe au moment où le nouveau Premier ministre Keir Starmer fait face aux critiques, après l'annonce que son premier budget, attendu le 30 octobre, serait "douloureux" avec de probables réductions des dépenses publiques et augmentations d'impôts.

Cet investissement sur 5 ans, qui n'est pas le premier d'une telle ampleur sur le continent européen, doit permettre de "soutenir environ 14'000 emplois" par an, anticipe Amazon dans son communiqué.

Il doit aussi contribuer, toujours selon Amazon, à hauteur de 14 milliards de livres sterling au produit intérieur brut (PIB) du pays jusqu'en 2028.

Cette annonce "marque le début de la reprise économique et montre que la Grande-Bretagne est un pays où il fait bon faire des affaires", s'est félicitée la ministre des Finances Rachel Reeves dans un communiqué. Mais "je serai honnête avec le peuple britannique: le changement ne se fera pas du jour au lendemain", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement britannique, qui a fait de la relance de la croissance sa priorité, compte notamment sur la création d'un "fonds souverain national", qui sera abondé de 7,3 milliards de livres (8,7 milliards d'euros) sur cinq ans, pour doper l'investissement dans le pays.

Mais la majorité travailliste doit composer avec des finances publiques au plus mal: la dette publique flirte avec les 100% du produit intérieur brut (PIB), conséquence notamment des aides distribuées pendant la pandémie de Covid et la crise de l'énergie. Le déficit public dérape.

Et si l'exécutif blâme les précédents gouvernements conservateurs pour ce trou dans les caisses, il n'en subit pas moins la pression des syndicats et de ses propres rangs pour délier les cordons de la bourse et relever des services publics à genoux ou revenir sur sa décision de mettre fin à un chèque énergie pour quelque dix millions de retraités.

Retard dans l'IA

L'investissement annoncé mercredi sera apporté par Amazon Web Services (AWS), la filiale du géant dédiée au "cloud", pour construire, exploiter et gérer la maintenance de centres de données au Royaume-Uni.

Le groupe, qui emploie 75'000 personnes au dans le pays sur plus de 100 sites, précise dans son communiqué avoir investi 56 milliards de livres au Royaume-Uni entre 2010 et 2022.

AWS multiplie depuis plusieurs mois les annonces d'investissements massifs en Europe: près de 18 milliards d'euros en Allemagne, 15,7 milliards en Espagne ou encore 1,2 milliard en France.

Ces investissements surviennent en plein débat, au sein de l'UE, sur la question du "cloud souverain européen", devant permettre le stockage et le traitement de données en ligne sans passer par les géants technologiques américains.

Amazon investit aussi ailleurs dans le monde, comme à Singapour, où l'entreprise a annoncé en mai un investissement représentant l'équivalent de 8,3 milliards d'euros sur les quatre prochaines années.

Le groupe a annoncé le mois dernier avoir doublé ses bénéfices trimestriels, porté par le cloud, dont il est numéro un mondial et l'IA. Les revenus d'AWS, en particulier, ont progressé de 19% à 26,3 milliards de dollars au deuxième trimestre.

Si Amazon a pris du retard dans l'IA générative sur les deux autres géants du secteur, Microsoft et Google, le cloud est essentiel dans le déploiement de ces outils pour les entreprises et les particuliers, d'où des investissements massifs dans de nouveaux centres de données ad hoc.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Exportations vaudoises: recul de 6% en 2023

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Dans le canton de Vaud, le secteur de l'horlogerie a tiré son épingle du jeu avec une progression de 14% des exportations (archives). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Après le rebond de 2021 et 2022, les exportations vaudoises ont subi une baisse de 6% en 2023. La montée de l'inflation et le resserrement monétaire à l'échelle mondiale ont en effet pénalisé les exportations suisses et vaudoises, a indiqué mardi Statistique Vaud dans un communiqué.

Si la baisse la plus forte concerne les produits chimiques et pharmaceutiques (-13%), presque toutes les catégories de biens ont marqué le pas, mis à part l’horlogerie (+14%) qui a encore progressé, précise le Canton. Le recul touche principalement l'Europe (-10%), qui reste le principal débouché pour les produits vaudois (46% des exportations en 2023). Le recul est plus contenu sur le continent américain (-2%) et pratiquement stable pour l'Asie.

Les exportations vaudoises ont atteint 15,7 milliards de francs en 2023, soit 1 milliard de moins qu'en 2022, mais 330 millions de plus qu'en 2021. Les importations ont aussi reculé dans des proportions semblables (-8%), passant de 11,1 à 10,2 millions de francs.

Septième canton exportateur

"Septième canton exportateur en 2023 avec une part de 6%, Vaud se distingue par un niveau de diversification très élevé conférant davantage de solidité à son économie", note le Canton via Statistique Vaud. Ainsi, derrière les ventes de produits chimiques et pharmaceutiques (25% du total en 2023), l'horlogerie (19% du total) affiche une croissance positive pour la 3e année consécutive.

Viennent ensuite les aliments, boissons et tabac transformés industriellement (16% du total) et les articles et équipements à usage médical (13% du total). Vaud reste par ailleurs le principal canton exportateur pour ces deux dernières catégories, cumulant respectivement 27% et 18% des exportations suisses en 2023.

L'importance du commerce extérieur se mesure également par la balance commerciale - différence entre le total des exportations et des importations. Celle-ci est excédentaire pour le canton de Vaud. En 2023, avec 5,4 milliards de francs, elle a reculé de 1,7% par rapport à 2022 et se classe au 4e rang des cantons derrière Bâle-Ville, Neuchâtel et Genève. Plus de la moitié de la balance commerciale est réalisée par l'horlogerie (2,7 milliards de francs).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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