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International

Echange de mises en garde entre Biden et Poutine sur l'Ukraine

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Joe Biden au téléphone jeudi soir avec Vladimir Poutine: les deux dirigeants tentent la désescalade autour de l'Ukraine. (© KEYSTONE/AP/Adam Schultz)

Joe Biden a menacé Vladimir Poutine d'une réponse ferme à toute invasion russe en Ukraine, lors d'un échange téléphonique jeudi. De son côté, le président russe a affirmé que de nouvelles sanctions contre Moscou seraient "une erreur colossale".

M. Poutine s'est dit "satisfait" de cette conversation d'une cinquantaine de minutes, "sérieuse et concrète" selon un responsable de l'administration américaine.

Les deux leaders ont fait l'éloge de la voie diplomatique pour sortir de la crise générée par la menace d'une invasion russe. Mais tout progrès diplomatique passera avant tout par une "désescalade" en Ukraine, a prévenu le dirigeant américain.

Joe Biden a participé à cet échange téléphonique - son deuxième en moins d'un mois avec l'homme fort du Kremlin - depuis Wilmington, son fief du Delaware où il passe les fêtes de fin d'année. Durant l'appel, la Maison Blanche a diffusé une photo du dirigeant américain, téléphone en main, dans une pièce aux murs lambrissés.

Les Etats-Unis répondront de "façon résolue" à toute invasion russe en Ukraine, a-t-il déclaré à son homologue russe, a fait savoir la porte-parole de Maison Blanche, Jen Psaki, sans d'autres précisions.

Selon un communiqué du Kremlin publié après l'appel, Joe Biden a souligné que Washington ne déploierait pas "d'armes offensives" en Ukraine. La Maison Blanche a minimisé ces propos, assurant qu'il ne s'agissait là que d'une simple confirmation de la politique en cours.

"Il ne s'agissait pas d'un nouvel engagement", a balayé auprès de l'AFP un responsable américain.

De son côté, le Kremlin a exigé des "résultats" sur ses demandes de "garanties" de sécurité: la négociation de deux traités redéfinissant l'équilibre et l'architecture sécuritaires de l'Europe qui seront prochainement évoqués lors de pourparlers russo-américains le 10 janvier à Genève.

"Plein soutien américain"

Pour Moscou, la sécurité de la Russie passe par l'interdiction de tout élargissement de l'Otan, perçue comme une menace existentielle, et la fin des activités militaires occidentales à proximité des frontières russes, zone qu'elle considère comme relevant de son aire d'influence.

Répondre à ces exigences est la seule façon de contenir l'aggravation des tensions, estime Moscou. La Russie considère tout particulièrement le soutien des Etats-Unis, de l'Otan et de l'Union européenne à l'Ukraine comme une menace directe à sa sécurité et ses intérêts.

Les Etats-Unis, accusés de mener certains dossiers internationaux sans trop d'égards pour leurs alliés, insistent justement sur une étroite coordination avec les Européens et les Ukrainiens.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a d'ailleurs pris soin de s'entretenir mercredi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky d'une part, et ses homologues français, allemand et britannique d'autre part. Le président ukrainien a dit avoir reçu l'assurance d'un "plein soutien américain" pour "contrer une attaque russe".

Pas de concession

Les Occidentaux ont jusqu'ici exclu une réponse militaire à une éventuelle invasion russe. Mais le président russe a aussi mis en garde contre des sanctions massives contre Moscou liées à l'Ukraine qui seraient une "erreur colossale", a indiqué le Kremlin.

La Russie et son élite font déjà l'objet de multiples représailles économiques à cause du dossier ukrainien et de la répression dans le pays, mais aucune de ces mesures n'a fait changer le Kremlin de ligne, bien au contraire.

Moscou dément en outre menacer l'Ukraine, dont elle a pourtant déjà annexé une partie du territoire, la Crimée, en 2014. La Russie affirme devoir se protéger face à l'hostilité des Occidentaux qui soutiennent Kiev, notamment dans son conflit avec des séparatistes pro-russes.

Ces derniers, malgré les dénégations russes, sont largement considérés comme étant sous les ordres du Kremlin.

Signe que les pourparlers du 10 janvier à Genève sur l'Ukraine mais aussi la stabilité stratégique seront âpres, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a exclu toute "concession". Les Etats-Unis avaient auparavant prévenu que certaines requêtes russes étaient "inacceptables".

Ces discussions, menées par la vice-secrétaire d'Etat américaine Wendy Sherman et son homologue russe Sergueï Riabkov, seront suivies le 12 janvier d'une rencontre Russie-Otan, puis le 13 janvier d'une réunion dans le cadre de l'OSCE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Iran: le feu "maîtrisé", trois jours après l'explosion dans un port

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Selon le service des douanes du port, un incendie dans le dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques pourrait être à l'origine de l'explosion. (© KEYSTONE/AP/Meysam Mirzadeh)

Les pompiers sont parvenus tard lundi à "maîtriser" l'incendie qui ravageait depuis samedi le principal port d'Iran après une explosion meurtrière, selon des responsables iraniens. La déflagration a été attribuée à une "négligence".

Mardi matin, des images en direct à la télévision montraient toujours une épaisse fumée se dégager de conteneurs empilés au port Shahid Rajaï, dans le sud de l'Iran, où l'explosion a fait au moins 70 morts et des centaines de blessés.

"L'incendie a été maîtrisé et il ne reste plus qu'à nettoyer la zone touchée", a déclaré lundi soir à la télévision d'Etat un responsable local du Croissant-Rouge iranien, Mokhtar Salahshour.

Le port stratégique de Shahid Rajaï est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d'Ormuz, à un millier de kilomètres de Téhéran. La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s'est produite samedi sur un des quais du port.

"La thèse d'un sabotage est dénuée de fondement", a indiqué lundi soir à la télévision Mohammad Ashouri, le gouverneur de la province d'Hormozgan (sud), où se trouve le port Shahid Rajaï. Le service des douanes du port a indiqué qu'un incendie dans le dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques pourrait en être la raison.

"De la fumée s'est d'abord dégagée de l'endroit puis s'est progressivement transformée en incendie", ce qui a provoqué une "puissante explosion", a argué M. Ashouri. "Il y a eu des manquements, notamment le non-respect des mesures de sécurité et de la négligence", a pour sa part déclaré lundi le ministre de l'Intérieur, Eskandar Momeni.

Les autorités iraniennes ont annoncé mardi que opérations douanières avaient repris. L'explosion a provoqué des dégâts matériels considérables, avec notamment des véhicules réduits en carcasses par la puissance de la déflagration, selon des images diffusées par les médias d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Adidas maintient ses prévisions, freinées par les droits de douane

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"Dans un monde normal, nous aurions relevé nos objectifs, mais les incertitudes douanières nous freinent", a déclaré le groupe dans un communiqué. (© KEYSTONE/DPA/DANIEL KARMANN)

L'équipementier sportif Adidas a publié mardi un bénéfice net part du groupe de 428 millions d'euros au premier trimestre, multiplié par 2,5 sur un an, mais s'est abstenu de relever ses objectifs en raison de l'incertitude liée aux droits de douane américains.

Les analystes sondés par Factset attendaient un résultat net légèrement inférieur, à 383 millions d'euros.

Malgré ce bon départ, le groupe a préféré maintenir ses prévisions, invoquant l'incertitude liée aux tensions commerciales.

"Dans un monde normal, nous aurions relevé nos objectifs, mais les incertitudes douanières nous freinent", a déclaré le groupe dans un communiqué.

Bien qu'Adidas ait réduit au minimum ses exportations de Chine vers les États-Unis, il reste exposé aux tarifs douaniers très élevés, car une large part de la production destinée à l'exportation, en particulier vers les États-Unis, provient de pays clés comme le Vietnam, l'Indonésie et le Bangladesh, fortement exposés à ces tarifs élevés.

Le groupe prévient que ces hausses de coûts devraient mener à des augmentations de prix, sans pouvoir en estimer l'impact sur la demande.

Pour 2025, Adidas vise toujours une croissance du chiffre d'affaires dans le haut de la fourchette à un chiffre.

Le résultat opérationnel doit être compris entre 1,7 et 1,8 milliard d'euros, contre 1,3 milliard l'an dernier, alors qu'un plan de réduction d'effectifs touchant environ 500 salariés est en cours à son siège bavarois de Herzogenaurach.

Adidas avait déjà publié le 23 avril des résultats préliminaires meilleurs que prévu.

Les ventes de janvier à mars, à 6,15 milliards d'euros, en hausse de 8 % à taux de change constants, ont été tirées par l'Europe (+14 %) et la Chine (+13 %), a-il précisé mardi.

En Amérique du Nord, la croissance a été limitée à 3% en raison de l'arrêt de la marque de chaussures Yeezy, mais elle aurait atteint 13% hors effet Yeezy.

Adidas n'engrange plus aucun revenu lié à Yeezy depuis début 2025, après avoir cessé sa collaboration avec le rappeur Ye fin 2022 après la tenue de propos antisémites.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Volvo Cars lance un plan d'économies après une chute du bénéfice

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"Des suppressions d'emplois auront lieu dans les activités à travers le monde, mais la société communiquera plus de détails dès que possible", a ajouté le groupe. (© KEYSTONE/AP/JAE C. HONG)

Le constructeur automobile suédois Volvo Cars a annoncé mardi le lancement d'un plan d'économies de 18 milliards de couronnes (1,5 milliard de francs) incluant des suppressions de postes, pour faire face à la chute de ses bénéfices et à la dégradation du secteur.

Le bénéfice net du groupe, propriété du chinois Geely, a reculé de 73% à 1 milliard de couronnes au premier trimestre pour des ventes en recul de 12% à 82,9 milliards, selon le communiqué du groupe.

"L'industrie automobile traverse une période très difficile, avec des défis sans précédent", a déclaré Håkan Samuelsson, directeur général de Volvo Cars cité dans le communiqué qui a qualifié les résultats trimestriels de "décevants".

Pour redresser sa rentabilité, Volvo Cars lance ce plan d'économies de 18 milliards dont l'essentiel de l'effet se fera sentir en 2026.

"Des suppressions d'emplois auront lieu dans les activités à travers le monde, mais la société communiquera plus de détails dès que possible", a ajouté le groupe.

"Volvo Cars doit s'adapter à un monde plus régionalisé", a-t-il précisé en référence à la guerre commerciale en cours notamment entre Etats-Unis et Chine.

Sur le territoire américain, le groupe suédois est confronté à la hausse des droits de douane sur les voitures fabriquées en dehors des Etats-Unis qui sont soumises à une surtaxe de 25% depuis début avril.

"Aux États-Unis, le groupe va affiner la gamme de produits dont elle a besoin pour croître et la manière dont elle peut mieux utiliser son outil de production existant dans les années à venir, en produisant davantage de voitures là où elles sont vendues", a indiqué Volvo Cars.

Dès début avril, le directeur général du groupe avait annoncé qu'il augmenterait le nombre de voitures fabriquées aux Etats-Unis et certainement transférer la production d'un nouveau modèle dans son usine américaine de Caroline du Sud.

Il a inauguré fin avril dans son usine de Gand, en Belgique, une nouvelle ligne de production dédiée à son petit SUV électrique EX30.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Deutsche Bank entame bien l'année 2025 et confirme ses objectifs

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La banque d'investissement a amélioré son résultat imposable de 22% sur un an, à 1,5 milliard, de même que la banque des entreprises (+3%) malgré un léger recul des recettes et celle de détail (+43%), enfin la gestion d'actifs (+67%). (© KEYSTONE/AP/Matthias Schrader)

Le groupe bancaire allemand Deutsche Bank a fait état mardi d'un bénéfice net part du groupe de 1,8 milliard d'euros (à peine moins en francs) au premier trimestre 2025, en progression de 39% sur un an, meilleur qu'attendu grâce à la progression des recettes.

Tous les segments d'activité ont contribué à la hausse du résultat, permettant à la banque de dégager son "meilleur bénéfice trimestriel depuis 14 ans", a souligné le président du directoire, Christian Sewing, dans un communiqué. Les analystes sondés par Facstet anticipaient un résultat de 1,69 milliard.

Dans un contexte de baisse des taux d'intérêts, les recettes globales ont néanmoins progressé de 10% par rapport au premier trimestre de l'année précédente, atteignant 8,5 milliards, tirées par les activités de marchés dans la banque d'investissement.

Après une chute de ses bénéfices l'an dernier, due notamment à d'importants frais de litiges, Deutsche Bank s'est fixée des objectifs plus ambitieux pour 2025, qui sont "en bonne voie" d'être atteints au terme du premier trimestre, a ajouté le patron de la banque.

Le ratio rapportant le résultat net aux capitaux propres tangibles s'est élevé à 11,9% sur le trimestre, dépassant l'objectif annuel fixé à plus 10%. Il avait à peine atteint 5% sur l'année passée.

Autre indicateur clé, le coefficient de charges s'est établi à 61,2% de janvier à mars, conformément à l'objectif annuel de moins de 65%.

La banque d'investissement a amélioré son résultat imposable de 22% sur un an, à 1,5 milliard, de même que la banque des entreprises (+3%) malgré un léger recul des recettes et celle de détail (+43%), enfin la gestion d'actifs (+67%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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