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International

Ukraine, armes, sécurité: pourparlers en vue le 10 janvier entre Moscou et Washington

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Une rencontre russo-américaine sous haute surveillance avait déjà eu lieu en juin à Genève. Elle avait réuni les présidents Joe Biden et Vladimir Poutine. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Russie et les Etats-Unis sont convenus d'organiser à Genève des pourparlers le 10 janvier sur l'Ukraine et la sécurité en Europe. Moscou exclut d'avance toute "concession" sur ses exigences visant à limiter l'influence occidentale à ses frontières.

En tête des revendications russes, formulées dans des projets de traités remis aux Etats-Unis et à l'Otan, figure l'interdiction de toute expansion future de l'Alliance atlantique et de toute coopération militaire dans ce que la Russie considère comme sa zone d'influence.

"Le 10 janvier sera le jour principal des consultations bilatérales russo-américaines" prévues à Genève, a déclaré mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov à l'agence Tass, estimant qu'un accord ne sera pas trouvé en "un seul jour".

Peu auparavant, un porte-parole du Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis avait indiqué à l'AFP que les négociations du 10 seraient suivies le 12 janvier d'un rendez-vous Otan-Russie.

Enfin, selon cette source, le 13 janvier est prévu un tour de discussions au sein de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), fondée durant la Guerre froide pour favoriser le dialogue Est-Ouest. "La première réunion en 2022 du Conseil permanent de l'OSCE aura lieu le 13 janvier", a ensuite précisé un porte-parole de l'OSCE.

Le ministre polonais des Affaires étrangères Zbigniew Rau, nouveau président en exercice de l'OSCE, va s'adresser au "Conseil qui se réunit chaque semaine et compte les 57 Etats participants de l'OSCE, y compris les Etats-Unis et la Russie", a-t-il ajouté.

"Position ferme"

"Quand on va s'asseoir pour discuter, la Russie pourra mettre ses inquiétudes sur la table et nous mettrons les nôtres sur la table, notamment les activités de la Russie", a ajouté le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis.

Signe que ces discussions seront âpres, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a d'ores et déjà exclu toute "concession", affirmant que Moscou était "dans une position de fermeté pour ce qui concerne la défense de (ses) intérêts".

L'ambassadeur adjoint russe aux Nations unies, Dmitri Polianski, a prévenu que la Russie ne se contenterait pas de "bla bla bla". "Nous voulons vraiment quelque chose de sérieux cette fois-ci", a-t-il déclaré mardi à la presse. "Ce n'est pas un ultimatum", a-t-il ajouté. "C'est une proposition constructive, (...) qui est dans l'intérêt de tous".

Désescalade

Ces pourparlers visent à permettre une désescalade des tensions autour de l'Ukraine, Kiev et ses alliés occidentaux accusant Moscou d'avoir massé des dizaines de milliers de militaires à sa frontière en prévision d'une possible invasion.

Moscou dément toute velléité belliqueuse et se présente au contraire comme la cible de "provocations" des Occidentaux qui soutiennent politiquement et militairement l'Ukraine.

Le Kremlin réclame des "garanties de sécurité", en particulier l'engagement de l'Otan à ne pas s'élargir en ex-URSS, notamment à l'Ukraine.

Le président russe Vladimir Poutine a brandi la semaine dernière la menace de mesures "militaires et techniques" si ses revendications n'étaient pas entendues.

En réaction à une révolution pro-occidentale, la Russie a déjà annexé en 2014 une partie du territoire ukrainien, la Crimée. Elle est aussi largement considérée comme le parrain des séparatistes prorusses dans le conflit qui déchire l'Est du pays depuis bientôt huit ans.

Les pourparlers bilatéraux du 10 janvier se tiendront dans le cadre du dialogue stratégique de sécurité lancé par les présidents Joe Biden et Vladimir Poutine lors de leur sommet de Genève, en juin dernier.

Des demandes "inacceptables"

Dans un geste qui rompt avec le caractère généralement confidentiel des discussions diplomatiques, la Russie a récemment présenté deux projets de traités pour empêcher tout élargissement de l'Alliance atlantique, notamment à l'Ukraine, et mettre fin aux activités militaires occidentales à proximité des frontières russes.

Washington s'était dit "prêt à discuter" de ces documents, tout en soulignant qu'ils comprenaient "certaines choses que les Russes savent inacceptables".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

L'Arizona inculpe des collaborateurs de Trump

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L'ancien avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani, figure parmi les personnes inculpées (archives). (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

L'Etat américain de l'Arizona a inculpé 18 personnes dans le cadre d'une tentative d'inverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020 en faveur de Donald Trump. C'est ce qu'a déclaré mercredi le procureur général de l'Etat.

Parmi les personnes inculpées, les médias américains citent Rudy Giuliani, l'ancien avocat personnel de l'ex-président Donald Trump. Les accusations font état d'un complot visant à attribuer des grands électeurs - dont un certain nombre permettent tous les quatre ans d'élire un nouveau président - à Donald Trump dans cet Etat remporté de peu par Joe Biden en 2020.

Le procureur général de l'Arizona, un Etat clé pour l'élection de novembre, a fait savoir que 11 républicains locaux étaient concernés par les inculpations, ainsi que sept autres personnes en dehors de l'Etat.

Selon le Washington Post, parmi ces sept personnes figurent l'ancien chef de cabinet de la Maison Blanche de Donald Trump, Mark Meadows, les avocats Jenna Ellis et John Eastman, le conseiller de campagne Boris Epshteyn, ainsi que Rudy Giuliani, ancien avocat personnel de Donald Trump.

L'ancien président n'a pas été inculpé mais a été désigné comme co-conspirateur non inculpé, selon le Washington Post. Joe Biden avait gagné cet Etat du sud-ouest avec un peu plus de 10'000 voix d'avance sur le milliardaire mais de nombreux responsables du parti républicain ont considéré, sans preuve, qu'il y avait eu fraude et que Donald Trump avait gagné l'Arizona.

Malgré la défaite de Trump dans cet Etat aux paysages désertiques, ses représentants ont néanmoins signé des documents attestant de sa victoire. Après le Michigan, la Géorgie et le Nevada, l'Arizona est le quatrième État à engager des poursuites contre des personnes ayant tenté de former une liste alternative de grands électeurs.

M. Meadows, M. Giuliani, Mme Ellis et M. Eastman ont tous été inculpés en Géorgie, aux côtés de Donald Trump dans ce qui est probablement le plus explosif des quatre procès au pénal auxquels il est confronté. Ces nouvelles inculpations tombent alors que Donald Trump est à nouveau candidat à la Maison Blanche face au président Joe Biden et qu'il continue d'affirmer sans fondement qu'il a gagné en 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Xavi sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone

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Xavi reste à la barre du FC Barcelone. (© KEYSTONE/EPA/JUANJO MARTIN)

Après avoir annoncé fin janvier qu'il quitterait son poste à la fin de la saison, Xavi Hernandez sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone. Le Barça a officialisé cette nouvelle mercredi.

Comme l'affirmaient ces dernières heures les médias espagnols, le technicien catalan, qui avait prolongé jusqu'en 2025 à l'automne dernier, a accepté d'honorer son contrat, au terme d'une journée de réunions avec son président Joan Laporta et le directeur sportif Deco. L'élimination en quart de finale de la Ligue des Champions et la défaite dimanche à Madrid lors du Clasico face au Real n'ont apparemment refroidi le Champion du monde 2010...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Cour suprême examine l'interdiction de l'avortement dans l'Idaho

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L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (archives). (© KEYSTONE/AP/Darin Oswald)

Une Cour suprême divisée s'est penchée mercredi sur l'interdiction quasi-totale de l'avortement par l'Etat de l'Idaho, dans le nord-ouest des Etats-Unis. Elle doit déterminer si elle entre en conflit avec une législation fédérale sur les urgences médicales.

C'est cette même institution dominée par les conservateurs qui a pulvérisé, en juin 2022, la garantie fédérale du droit à l'avortement, cassant une jurisprudence de plusieurs décennies.

La dernière affaire est particulièrement suivie car elle pourrait avoir un impact sur des hôpitaux à travers le pays. L'avortement est aussi l'un des thèmes au coeur de la campagne pour la présidentielle du 5 novembre.

L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG): l'avortement y est interdit sauf rares exceptions, comme en cas d'inceste ou de danger de mort imminent pour la femme enceinte.

En dehors de ce cadre, toute personne pratiquant un avortement risque jusqu'à cinq ans de prison.

L'administration du président démocrate Joe Biden a demandé à la justice de bloquer cette législation, arguant qu'elle viole une loi fédérale sur les urgences médicales puisqu'elle ne prévoit pas d'exception en cas de "danger grave pour la santé" de la femme enceinte.

"Situation impossible"

Mercredi, les trois juges progressistes de la Cour, Elena Kagan, Ketanji Brown Jackson et Sonia Sotomayor, ont pressé de questions le représentant de l'Etat de l'Idaho, en le recadrant parfois sèchement et en prenant pour exemple des cas éprouvants de femmes dont la santé serait menacée mais pas forcément la vie.

Chez les juges conservateurs, certains se sont montrés sceptiques sur les arguments du gouvernement.

"Comment pouvez-vous imposer des restrictions à ce que l'Idaho peut criminaliser, simplement parce que des hôpitaux dans l'Idaho ont choisi d'accepter" des fonds fédéraux? a ainsi demandé l'un d'eux, Samuel Alito.

Le même magistrat s'est par ailleurs interrogé sur l'usage de l'expression "enfant non né" dans la législation fédérale, laissant entendre que cela signifiait que "l'hôpital doit essayer d'éliminer toute menace immédiate pour l'enfant", et que par conséquent "pratiquer un avortement est contraire à ce devoir".

D'autres juges conservateurs, comme Amy Coney Barrett, ont toutefois laissé entrevoir des doutes, cette dernière se disant même "choquée" par une partie de l'argumentaire du représentant de l'Idaho, Josh Turner.

Elizabeth Prelogar, la représentante de l'Etat fédéral, a affirmé qu'"aujourd'hui, les médecins et les femmes dans l'Idaho se trouvent dans une situation impossible".

"Si une femme arrive aux urgences et que sa santé est gravement menacée, mais qu'elle n'est pas encore en danger de mort, alors les médecins doivent soit retarder le traitement et laisser son état se détériorer, soit la transporter par avion hors de l'Etat pour qu'elle puisse recevoir les soins d'urgence dont elle a besoin", a-t-elle lancé.

Manifestations

La loi fédérale, baptisée EMTALA, exige des hôpitaux affiliés à l'assurance maladie gouvernementale Medicare de fournir des soins d'urgence aux personnes le nécessitant. Pour l'Idaho, état rural et conservateur, ces soins n'incluent pas nécessairement l'avortement, ce que conteste le gouvernement fédéral.

Un juge fédéral à Boise, la capitale de l'Idaho, avait émis une injonction préliminaire en août 2022 qui suspendait en partie la loi de cet Etat, estimant qu'elle mettait les médecins dans une position délicate.

Mais en janvier, la Cour suprême des Etats-Unis a accepté de la remettre temporairement en place en attendant d'examiner une demande d'appel contre la mesure.

Mercredi, devant la Cour suprême à Washington, quelques centaines de manifestants pro-IVG brandissaient des pancartes proclamant "L'avortement sauve des vies". Une dizaine de militants anti-avortement leur ont un temps fait face.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Dembélé et Mbappé trop forts pour Mvogo

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Ousmane Dembélé arme sa frappe face à Yvon Mvogo. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Yvon Mvogo n’a rien pu faire ! Malgré toute sa bravoure, le portier de Lorient a été désarmé devant la verve d’Ousmane Dembélé et de Kylian Mbappé qui ont mené le PSG à la victoire 4-1.

En Bretagne, les deux attaquants ont joué au chat et à la souris avec la défense adverse. Ils ont signé chacun un doublé pour signer la victoire qui peut offrir le titre à leurs couleurs. Le PSG sera, en effet, sacré ce mercredi si Monaco ne bat pas Lille en Principauté.

Avant-dernier donc relégable, Lorient n’a pas vraiment existé lors de cette rencontre. Yvon Mvogo n’endosse aucune responsabilité sur les quatre buts encaissés. Le Fribourgeois a empêché que l’addition soit plus lourde encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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