International
Erdogan lance sa campagne pour "panser les plaies" après le séisme
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, candidat à sa succession, a lancé vendredi la campagne en vue des élections présidentielle et législatives du 14 mai qu'il veut consacrer à "panser les plaies" du pays, après le séisme du 6 février.
Le chef de l'Etat a d'ailleurs précisé qu'en raison des circonstances et des plus de 46'000 morts enregistrés dans ce désastre qui a dévasté le sud et le sud-est du pays, il s'agirait d'une "campagne sans musique".
M. Erdogan, 69 ans dont 20 ans au pouvoir, qui s'exprimait depuis le palais présidentiel à Ankara, a justifié le maintien des élections au 14 mai par le pays que "la Turquie n'a pas de temps à perdre ni ne peut se laisser distraire ou dépenser son énergie en vain".
"Nous voulons faire du 14 mai une date qui effacera l'impact des destructions du 6 février", a fait valoir le chef de l'Etat, en lançant ce qui doit devenir le slogan de sa campagne: "Maintenant, pour la Turquie!"
Il affrontera cette fois un candidat désigné lundi par une plateforme de six partis d'opposition: Kemal Kiliçdaroglu, 74 ans patron du parti social-démocrate CHP créé par le fondateur et premier président de la République turque, Mustafa Kemal Atatürk (1923-1938).
"La Turquie a besoin de cela. Elle a besoin des élections, elle a besoin du changement", a réagi M. Kiliçdaroglu à l'annonce du lancement du calendrier électoral.
Les enquêtes d'opinion prédisent une élection serrée pour le chef de l'Etat turc, la plus périlleuse depuis son arrivée au pouvoir en 2003.
"L'ordre du jour de notre campagne sera centré pour l'essentiel sur les efforts (à conduire) pour panser les plaies et compenser le préjudice économique et social dus au tremblement de terre", a-t-il annoncé.
"La Turquie ne peut pas envisager son avenir avec confiance sans surmonter les destructions causées par le tremblement de terre du 6 février et compenser ses pertes économiques, sociales et psychologiques", a-t-il insisté.
Reconstruction au pas de charge
M. Erdogan a promis une reconstruction au pas de charge, "en un an", alors que la secousse d'une magnitude de 7,8 a dévasté près de 278'000 bâtiments et, outre les morts, déplacé plus de 3 millions de personnes.
Il a également commencé à distribuer 10'000 livres turques (un peu moins de 500 euros) aux familles sinistrées.
Le président a d'ailleurs annoncé que tout candidat au parlement issu de son parti, l'AKP, devra annoncer la somme qu'il entend donner en faveur des victimes.
Des centaines de milliers de personnes qui ont tout perdu ont trouvé abri dans des habitats de fortune (tentes, gymnases, conteneurs) dépendent désormais de l'aide du gouvernement et des ONG pour se nourrir et se loger.
L'opposition n'a pas manqué de dénoncer la lenteur des secours des trois premiers jours - pour laquelle le président Erdogan a demandé pardon - ni de relever les graves manquements au code de construction anti-sismique, qui ont vu des milliers d'immeubles s'effondrer sur leurs habitants en quelques minutes sans leur laisser la moindre chance de s'échapper.
"Le processus (électoral) ne peut se transformer en plateforme de luttes politiques vicieuses, de campagnes basées sur le mensonge et la diffamation, comme nous l'avons vécu lors des précédentes élections", a mis en garde M. Erdogan.
"C'est pourquoi en disant 'Maintenant, la Turquie', nous voulons transformer la date du 14 mai en une campagne bénéfique pour effacer l'impact des destructions du 6 février".
L'alliance de l'opposition a désormais dix semaines pour s'imposer face au "reis", ce qu'elle échoue à faire depuis deux décennies.
Kemal Kiliçdaroglu, ancien haut-fonctionnaire et économiste de formation, a promis une rupture totale avec l'ère Erdogan: "Nous sommes très proches aujourd'hui de renverser le trône des tyrans", a-t-il lancé cette semaine.
Beaucoup dépendra cependant de l'attitude du parti pro-kurde, le HDP, troisième formation du pays restée jusqu'ici à l'écart de l'alliance de l'opposition.
Le HDP avait recueilli près de 12% des suffrages aux élections législatives de 2018.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
TikTok annonce qu'elle fermera dimanche aux Etats-Unis
"TikTok sera malheureusement contraint de fermer le 19 janvier", a annoncé l'application sur X vendredi soir, sauf si "le gouvernement Biden garantit la non-application de la loi" qui l'interdit aux Etats-Unis.
TikTok se bat depuis des mois contre cette loi adoptée en mars dernier par le Congrès au nom de la sécurité nationale, mais la Cour suprême américaine a refusé vendredi de la suspendre, scellant le sort du réseau social dans le pays, sauf intervention de dernière minute.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
sécurité renforcée à la frontière mexicaine
Des agents de la police des frontières des Etats-Unis ont installé vendredi des fils barbelés entre la ville américaine d'El Paso (Texas) et sa voisine mexicaine de Ciudad Juarez, a constaté une journaliste de l'AFP.
Les agents des douanes et de la protection des frontières (CBP) ont également réalisé des exercices de sécurité près du pont international reliant les deux villes, a-t-il été observé à trois jours de l'investiture de Donald Trump, qui revient lundi à la Maison Blanche.
Le passage des voitures a été interrompu pendant 40 minutes. "C'est la deuxième fermeture que je vois en une semaine", a remarqué à l'AFP Yadira Martínez, utilisatrice du pont international.
Ciudad Juarez est l'un des points habilités par les Etats-Unis pour que les migrants déposent une demande d'asile à travers l'application CBP One. Ce mécanisme, que Donald Trump a promis d'éliminer, a contribué à réduire le nombre de passages clandestins.
Donald Trump a dit après sa victoire vouloir déclarer l'état d'urgence national pour appliquer son projet d'expulsion en masse de migrants, et qu'il comptait utiliser les forces armées en ce sens.
"La menace numéro 1 pour notre sécurité intérieure, c'est la frontière sud" avec le Mexique, a encore déclaré vendredi Kristi Noem, désignée par Donald Trump pour prendre la tête du ministère américain de la Sécurité intérieure, chargé notamment du contrôle de l'immigration.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: Israël a approuvé l'accord de trêve avec le Hamas
Le gouvernement israélien a approuvé samedi après minuit le plan de trêve avec le Hamas prévoyant la libération d'otages détenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens, selon un bref communiqué officiel. "Le plan entrera en vigueur dimanche 19 janvier 2025".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
USA: plafond de la dette atteint, "mesures extraordinaires"
Le ministère américain des Finances va prendre des "mesures extraordinaires" à compter du 21 janvier afin de continuer à faire face à ses obligations concernant ses échéances de dette, a annoncé vendredi la secrétaire d'Etat au Trésor sortante, Janet Yellen.
Dans un courrier adressé aux principaux responsables du Congrès, Mme Yellen indique que le plafond de la dette, actuellement situé légèrement au-dessus de 36'000 milliards de dollars, "n'autorise pas de nouvelle dépense".
Des "mesures extraordinaires" seront donc prises à compter du 21 janvier, le lendemain de l'investiture du président élu Donald Trump. Ces mesures concernent l'arrêt de versements à plusieurs fonds de retraites et de prestations de santé ou d'invalidité des agents publics, des ajustements techniques "qui ne sont pas immédiatement nécessaires au paiement des pensions".
"Les retraités et employés de la fonction publique ne seront pas affectés par ces actions", est-il encore écrit. Ce genre de mesures permet d'éviter de prendre du retard sur le paiement des factures, ce qui pénaliserait les fournisseurs de l'Etat et plus globalement l'économie. Elles ne peuvent être que temporaires, le temps que le Congrès relève ou suspende le plafond de la dette.
Si les parlementaires ne parvenaient pas à se mettre d'accord, les Etats-Unis pourraient se retrouver à terme en situation de défaut de paiement.
La hausse, ou la suspension, du plafond d'endettement est un sujet récurrent dans le pays, avec 78 évolutions depuis 1960 - 49 fois sous un président républicain et 29 fois sous un président démocrate, selon le site internet du département du Trésor.
Un rapport officiel publié vendredi anticipe que la dette publique représentera 118% du PIB des Etats-Unis en 2035, contre 100% en 2025.
Donald Trump, qui doit entrer en fonctions le 20 janvier, a répété vouloir continuer à réduire les impôts tout en sabrant dans les dépenses de l'Etat fédéral. Il assure que les rentrées fiscales issues des droits de douane additionnels qu'il veut mettre en place permettront de rééquilibrer les comptes.
"Les Etats-Unis ne vont pas faire défaut sur leur dette si je suis confirmé" comme nouveau secrétaire au Trésor, a affirmé jeudi devant les sénateurs Scott Bessent, le choix de Donald Trump à ce poste.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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