Climat
Espagne: les secours craignent de découvrir de nouvelles victimes
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Les opérations de recherche ont repris lundi en Espagne, six jours après les terribles inondations qui ont fait au moins 217 morts. Les autorités craignent la découverte de nouvelles victimes, notamment dans le parking d'un centre commercial de la banlieue de Valence.
"Au début, il y avait une morgue mise en place pour environ 100 victimes, mais nous avons rapidement compris que ce ne serait pas suffisant", a expliqué au cours d'une conférence de presse le général Javier Marcos, responsable de l'Unité militaire d'urgence (UME). "Nous avons prévu une morgue qui peut accueillir aujourd'hui 400 morts", a-t-il poursuivi.
Les tribunaux ont déjà autorisé la remise de "près de cinquante corps" de défunts à leurs familles, a indiqué le tribunal supérieur de justice de Valence sur le réseau social X.
Au lendemain d'une journée chaotique, durant laquelle une foule en colère a accueilli par des insultes et jets de boue la visite du Premier ministre Pedro Sánchez et du roi Felipe VI dans l'une des localités les plus touchées par les inondations, la priorité reste en effet la localisation des disparus.
Lundi matin, l'agence météorologique espagnole (Aemet) a assuré que la situation de "crise météorologique" avait pris fin dans la région de Valence. Elle a en revanche placé en alerte rouge Barcelone et son agglomération, à 350 kilomètres plus au nord.
Pluies torrentielles, vols déroutés
Des pluies torrentielles y ont entraîné l'annulation de 153 vols, a précisé le ministre des Transports, Oscar Puente. Dix-huit autres vols ont aussi dû être déroutés.
La circulation des trains à grande vitesse entre Barcelone et Madrid a également été perturbée.
D'impressionnantes images, largement relayées sur les réseaux sociaux, ont également montré des véhicules bloqués sur une voie d'autoroute près de la capitale catalane ou des rues inondées dans des localités voisines. L'alerte rouge de l'Aemet a pris fin à 14h00.
Au moins 217 morts
Selon un dernier bilan, au moins 217 personnes ont péri dans les inondations survenues la semaine dernière: 213 dans la seule région de Valence, trois en Castille-la-Manche et une en Andalousie.
Mais le nombre final de victimes pourrait être plus lourd: un nombre non précisé d'habitants manquent encore à l'appel et de nombreux parking souterrains, totalement inondés, n'ont pas encore été totalement inspectés.
"Cela peut être terrible"
Les autorités sont particulièrement préoccupées par la situation du parking souterrain de Bonaire, un vaste centre commercial d'Aldaia, une commune de 31'000 habitants de la banlieue de Valence. D'une capacité de 5700 places, dont près de la moitié en sous-sol, ce dernier est totalement inondé.
"Le centre commercial est dévasté dans sa partie supérieure. Et en bas, c'est une terrible inconnue. Nous ne sommes pas sûrs de ce que nous allons trouver", a déclaré le maire d'Aldaia Guillermo Lujan sur la télévision publique TVE. "Nous voulons être prudents" mais "cela peut être terrible".
Ces derniers jours, les effectifs de l'Unité militaire d'Urgence (UME), qui interviennent lors de catastrophes naturelles, ont installé de nombreuses pompes pour commencer à évacuer l'eau. Des plongeurs ont réussi à pénétrer dans le souterrain, sans repérer de corps pour l'instant.
Dans les localités les plus touchées par les inondations, la colère et la détresse prédominent encore, six jours après la tragédie. De nombreuses rues restent obstruées par des piles de voitures, de boue et de déchets, et des foyers privés de téléphone ou d'électricité.
"Je suis née ici, et j'ai tout perdu", a confié à l'AFP Teresa Gisbert, une habitante de Sedavi, autre localité sinistrée de la banlieue de Valence.
Dans sa maison, une ligne sombre d'un mètre d'eau boue est visible, là où l'eau a pénétré. "Ils nous ont dit 'alerte pluie' mais ils auraient dû nous parler d''inondation'", déplore cette femme de 62 ans.
"Erreur"
Dimanche, ce sentiment d'impuissance s'est transformé en flot de colère lorsque le roi Felipe VI et la reine Letizia se sont rendus avec Pedro Sánchez et le président conservateur de la région de Valence Carlos Mazón à Paiporta, commune considérée comme l'épicentre de la tragédie.
"Assassins! Assassins!", ont hurlé des habitants excédés. Certaines personnes ont jeté de la boue et divers objets sur le cortège, alors que fusaient les insultes à l'encontre du Premier ministre et de M. Mazón, rapidement évacués par les services de sécurité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Vietnam: au moins six morts dans des glissements de terrain
Des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies dans le sud-est du Vietnam ont fait au moins six morts et plus d'une douzaine de blessés, ont indiqué lundi des responsables. Un bus a été écrasé dimanche par des éboulements sur le col de Khanh Le.
Cinq personnes au moins ont péri dans la catastrophe et 18 autres ont été blessées, a précisé l'agence chargée des catastrophes naturelles. Dans la même région, une personne est morte et une autre a disparu dimanche dans un glissement de terrain sur un refuge pour travailleurs dans le col de Khanh Son.
Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.
Au Vietnam, les catastrophes naturelles ont déjà fait au moins 279 morts ou disparus cette année et causé plus de deux milliards de dollars de dégâts, selon l'office national des statistiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Un modèle permet de simuler en 3D des éboulements en montagne
Mis au point par des chercheurs suisses, un nouveau modèle en 3D prédit les éboulements en montagne. L'effondrement destructeur à Blatten (VS) a été correctement anticipé par cet outil. Des simulations ont été faites sur une dizaine d'autres sites en Suisse.
Les conséquences d'un effondrement du Spitzen Stein, au-dessus de Kandersteg (BE), ont ainsi été analysées, a indiqué Johan Gaume à Keystone-ATS. Le scientifique travaille à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich et à l'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches (SFL). Il a participé au développement de ce modèle 3D.
L'instrument a fait ses preuves une première fois en 2023, à Brienz (GR). Après l'évacuation du village, le modèle a correctement décrit comment la masse rocheuse s'immobiliserait juste avant les premières maisons. Les chercheurs avaient partagé leurs conclusions avec les autorités cantonales avant la survenance de l'éboulement.
Au printemps, alors que le village de Blatten était menacé par l'effondrement d'un pan de montagne, des simulations ont été faites par les chercheurs à cet endroit. Le but était de tester ce modèle en trois dimensions unique, avec un scénario encore plus complexe que celui de Brienz.
A Blatten, il n'y avait en effet pas seulement de la roche et des débris qui menaçaient de dévaler sur le village, mais aussi de la glace. Par ailleurs, la physionomie du terrain dans ce coin du Valais s'avérait beaucoup plus complexe que celle étudiée dans les Grisons.
Fiable
La simulation réalisée à l'aide du modèle 3D a montré que l'éboulement allait presque atteindre le hameau de Weissenried. A priori, "cela semblait peu réaliste", a relevé M. Gaume. Les chercheurs, dubitatifs, ont alors voulu discuter de ces résultats avec d'autres collègues avant d'en faire part aux autorités.
Entretemps, la catastrophe s'est produite à Blatten et la simulation qui avait été effectuée avant l'effondrement s'est finalement avérée exacte. "Maintenant, nous savons que nous disposons d'un instrument digne de confiance et nous pouvons nous préparer aux prochains événements", a déclaré M. Gaume.
Contrairement à ses prédécesseurs, le nouvel outil de simulation a l'avantage de travailler en trois dimensions. "Les éboulements sont des processus 3D complexes que notre modèle est capable de reproduire", a souligné le chercheur. L'instrument peut notamment prévoir comment une masse rocheuse se comportera face à un obstacle.
Avec leur modèle, les chercheurs simulent les pires catastrophes envisageables. Il est désormais possible de simuler les effets d'un éboulement sur un plan d'eau. La chute d'un important volume rocheux dans un lac peut, par exemple, entraîner un raz-de-marée qui pourrait submerger certaines infrastructures.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
COP30: grande marche pour le climat, les négociations au point mort
Dans une ambiance de fête, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont marché samedi à Belém, au Brésil, pour "faire pression" sur les négociateurs de la conférence de l'ONU sur le climat COP30. Aucune percée n'est en vue après une semaine de consultations.
Sous un soleil brûlant, les militants sont descendus dans les rues au son du brega - une musique pop locale - aux côtés d'indigènes en tenue traditionnelle et parfois munis de lances, d'arcs et de flèches. La société civile a voulu se faire entendre à mi-parcours de la conférence de l'ONU sur le climat, ouverte lundi.
"On est ici pour essayer de faire pression", a dit à l'AFP Txai Surui, 28 ans, l'une des cheffe indigènes les plus en vue du Brésil. Pour la jeune femme portant une coiffe de plumes, il s'agit que les "promesses" déjà prises soient tenues et d'éviter tout "recul" dans cette toute première COP en Amazonie.
Entre chants et danses, et parfois dans des effluves d'encens, la "marche mondiale pour le climat" a traversé la dense ville de 1,4 million d'habitants sur environ 4,5 kilomètres.
Funérailles des énergies fossiles
La manifestation, qui selon les organisateurs a rassemblé 50'000 personnes, s'est terminée dans le calme à quelques pâtés de maisons du site de la COP30, protégé par des dizaines de militaires et des barrières parfois surmontées de barbelés.
Pour la première fois depuis la COP26 à Glasgow en 2021, la société civile mondiale a pu s'exprimer sans crainte d'arrestations arbitraires. Les trois dernières conférences climatiques de l'ONU se sont déroulées dans des pays, Egypte, Emirats arabes unis et Azerbaïdjan, où aucune ONG ne jugeait sûr de manifester en dehors du site de la conférence, qui est protégé et régi par l'ONU.
Samedi, des funérailles symboliques ont été organisées en l'honneur des énergies fossiles. Autour de trois cercueils frappés des mots "charbon", "pétrole" et "gaz", des manifestantes fardées et vêtues de noir ont joué les veuves éplorées.
Dans le sillage du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, sa ministre de l'environnement Marina Silva a d'ailleurs souhaité sur place que de cette COP sorte une "feuille de route" pour "une transition vers la fin de l'utilisation des combustibles fossiles".
Tractations dans l'ornière
Un sujet que certains pays comme le Danemark ou le Kenya cherchent à pousser, même s'il n'est pas au menu officiel des discussions, et malgré l'opposition de certains pays producteurs de pétrole comme l'Arabie saoudite. "Nous aimerions voir un résultat sur ce sujet", a déclaré la secrétaire d'Etat au climat britannique, Katie White, se disant prête à soutenir l'initiative.
A l'intérieur de la COP, une semaine de consultations de la présidence brésilienne avec les pays n'ont produit aucune percée pour rapprocher des positions encore opposées sur trois sujets: l'ambition climatique, la finance et les barrières commerciales.
"Les enjeux sont trop élevés pour permettre que des tactiques procédurales ou des discussions bloquées entravent les progrès", a mis en garde le président de la COP30, le diplomate brésilien André Correa do Lago, reconnaissant le peu de progrès réalisés depuis lundi.
Il s'est résigné à annoncer pour dimanche la publication d'une "note" qui ne fera que résumer les positions de chacun, dans le but de "structurer nos conversations": une sorte de liste de devoirs pour les ministres qui arriveront à Belém lundi, pour les cinq derniers jours de pourparlers. Les pays "décideront comment avancer", a dit le diplomate.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Les émissions de CO2 liées aux fossiles vers un record en 2025
Les émissions de dioxyde de carbone issues des énergies fossiles devraient atteindre un nouveau record en 2025, indique jeudi une étude scientifique de référence. Elle confirme qu'il sera quasiment impossible de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
Selon le Global Carbon Project, mené par 130 scientifiques internationaux et publié comme chaque année alors que les nations sont réunies pour la conférence de l'ONU sur le climat (COP30), les émissions de CO2 issues du charbon, du pétrole et du gaz fossile seront supérieures en 2025 de 1,1% à celles de l'année précédente, pour atteindre 38,1 milliards de tonnes (GtCO2).
"C'est plus que la moyenne de progression annuelle de ces dix dernières années, qui était de 0,8%", note l'étude, indiquant que ces émissions sont maintenant 10% plus élevées qu'elles ne l'étaient en 2015, année de l'accord de Paris, qui ambitionnait de limiter le réchauffement à 2 degrés Celsius, voire 1,5 degré, par rapport à la période préindustrielle.
Même si les émissions ont baissé dans plusieurs pays, notamment sous l'effet du développement des énergies renouvelables, de l'électrification des véhicules ou de la baisse de la déforestation, "collectivement, le monde n'est pas à la hauteur", a souligné auprès de l'AFP Glen Peters du centre pour la recherche internationale sur le climat. "Chacun doit faire sa part et tous doivent faire davantage".
Encore quatre années
L'étude, attendue comme aux COP précédentes pour une première estimation du dérapage climatique mondial pour l'année en cours, estime que la quantité de CO2 restante pour tenir la limite de 1,5 degré Celsius est de 170 milliards de tonnes (GtCO2).
"Cela équivaut à quatre années d'émissions au rythme actuel avant que le budget alloué à la limitation du réchauffement à 1,5 degré ne soit épuisé. C'est donc, en pratique, impossible", conclut Pierre Friedlingstein, de l'université d'Exeter, qui a dirigé l'étude.
Ce constat d'échec s'est imposé tout au long de l'année 2025, reconnu désormais par l'ONU, des climatologues, le président du GIEC et les participants de cette COP. L'objectif est désormais de faire en sorte que le dépassement soit temporaire, mais cela pourrait se compter en décennies.
Sur la trajectoire actuelle, le monde se réchauffera de 2,3 à 2,5 degrés d'ici à la fin du siècle si les pays tiennent leurs engagements, a estimé l'ONU juste avant le rendez-vous de Belém. L'ordre de grandeur est similaire (2,6 degrés d'ici à 2100) dans les calculs publiés jeudi aussi par le Climate Action Tracker.
Les dernières annonces des pays "ne changent rien", conclut le groupe.
Nouveau record pour le charbon
En 2025, les émissions liées spécifiquement à la combustion de charbon atteindront un nouveau record, progressant de 0,8% au niveau mondial, portées notamment par les hausses enregistrées aux Etats-Unis et en Inde.
Les rejets liés au pétrole et au gaz progressent également, de respectivement 1 et 1,3%. Sur le gaz, les émissions "semblent revenir à la tendance de croissance persistante qui prévalait avant l'invasion russe de l'Ukraine", signale l'étude.
Par régions, les États-Unis et l'Union européenne ont inversé la tendance à la baisse observée ces dernières années, enregistrant une hausse de leurs émissions, de respectivement 1,9% et 0,4%, en partie liée à des hivers plus frais qui ont stimulé la demande de chauffage.
Les émissions de la Chine, pays le plus pollueur, semblent se stabiliser (+0,4%), mais, selon M. Peters, l'incertitude quant aux politiques menées par le pays rend prématurée l'affirmation selon laquelle un pic aurait été atteint.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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