International
Evacuation de touristes du Machu Picchu, tensions à Lima
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Quelque 400 touristes bloqués au pied du Machu Picchu à cause des troubles au Pérou ont été évacués samedi par les autorités qui ont fermé le célèbre site inca. Pas moins de 46 personnes sont mortes depuis le début des troubles en décembre.
"Cet après-midi, 418 touristes nationaux (péruviens) et étrangers ont été transférés du village de Machu Picchu vers Cuzco", la capitale impériale inca et touristique du Pérou, a annoncé le ministère du Tourisme sur twitter.
Le ministère a publié une photo du train qui relie les deux villes et une autre des touristes à l'intérieur de celui-ci. Hormis la marche, le train est l'unique moyen de rejoindre le joyau touristique. Piscacucho est le village le plus proche relié au réseau routier.
Les touristes étaient bloqués depuis plusieurs jours, des protestataires ayant endommagé les voies. Les touristes, de toutes nationalités, s'étaient inscrits sur des listes vendredi à Aguas Calientes pour se faire évacuer.
Il n'y a apparemment pas de Suisse parmi eux. Contacté par Keystone-ATS, le Département fédéral des affaires étrangères a indiqué dimanche qu'il "n’a pas connaissance de ressortissants suisses concernés par la situation au Machu Picchu".
Touristes bloqués en décembre
Samedi matin, les autorités ont annoncé "la fermeture du réseau de sentiers incas (accès terrestres, Chemin de l'Inca) et de la Llaqta (citadelle) du Machu Picchu (...) en raison de la situation sociale et pour préserver la sécurité des visiteurs", selon un communiqué du ministère de la Culture.
En décembre, quelque 300 touristes avaient déjà été bloqués au Machu Picchu avant d'être évacués par un train spécial avec des cheminots pour réparer la voie, encadrée par des forces de l'ordre. Le tourisme, vital pour l'économie, représente entre 3 et 4% du PIB et donne de l'emploi à toutes les strates de la population.
La matinée avait été endeuillée par un nouveau mort, un manifestant décédé des suites de ses blessures reçues vendredi lors de heurts entre policiers et protestataires à Ilave dans la région du Puno (sud, près de la Bolivie). Cela porte à 46 le nombre de morts depuis le 7 décembre et le début des protestations demandant la démission de la présidente Dina Boluarte, la dissolution du Parlement et la constitution d'une Assemblée constituante.
"Usage disproportionné" de la force
Les troubles ont commencé après la destitution et l'arrestation du président de gauche Pedro Castillo, accusé d'avoir tenté un coup d'Etat en voulant dissoudre le Parlement qui s'apprêtait à le chasser du pouvoir.
L'Union européenne a condamné samedi les violences et l'usage "disproportionné" de la force par la police. "L'UE appelle le gouvernement (...) à garantir un dialogue inclusif avec la participation de la société civile et des communautés concernées", selon le communiqué.
La crise est aussi le reflet de l'énorme fossé entre la capitale et les provinces pauvres qui soutenaient le président Castillo, d'origine amérindienne, et voyaient son élection comme une revanche sur ce qu'ils considèrent comme le mépris de la capitale.
A Lima, au lendemain de deux journées de mobilisation, avec l'arrivée dans la capitale de manifestants venus des régions andines pauvres, la situation restait tendue. Les forces de l'ordre ont investi dans la matinée l'université San Marcos au centre ville, pour en expulser de nombreux manifestants qui y logeaient depuis plusieurs jours.
"Abus"
Elles ont abattu le portail avec un véhicule blindé, puis ont fouillé les occupants des lieux, les obligeant parfois à se coucher sur le sol devant l'université, ont constaté des journalistes de l'AFP, avant d'en arrêter certains.
"J'ai des proches qui sont là. Je suis inquiète. On ne sait pas ce qui peut se passer. Je ne sais pas de quoi on les accuse", a affirmé Luz Maria Ramirez, 62 ans, venue depuis Andahuaylsas (sud), épicentre des manifestations en décembre. Plusieurs centaines de personnes se sont réunies dans l'après-midi près de la police pour obtenir leur libération, certains brandissant des pancartes "Dina assassine".
"C'est un abus (de pouvoir) ce qu'ils font. Ils les traitent de 'terroristes' mais ce sont des paysans qui revendiquent. Nous sommes venus les soutenir pour qu'ils soient libérés", affirme Dalila Sanchez, 64 ans, sans emploi. La police les a dispersés en début de soirée, avec des tirs de gaz lacrymogène. D'autres petits groupes ont manifesté dans la capitale avec les mêmes revendications.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Masters 1000 de Rome: Sinner en 8es de finale
Jannik Sinner (ATP 1), de retour sur le circuit après une suspension de trois mois, a signé une deuxième victoire de rang au Masters 1000 de Rome. L'Italien s'est ainsi hissé en 8es de finale.
Le triple lauréat de tournois du Grand Chelem l'a emporté 6-4 6-2 contre le Néerlandais Jesper de Jong (ATP 93). Il affrontera au prochain tour l'Argentin Francisco Cerundolo (ATP 18), qui est le joueur qui compte le plus de victoires (18) sur terre battue depuis le début de la saison.
Sinner a lui aligné lundi sur le Central du Foro Italico un 23e succès d'affilée, la plus longue série de victoires de sa carrière. Le no 1 mondial n'a cependant participé à aucun tournoi entre l'Open d'Australie (qu'il a remporté fin janvier) et le Masters 1000 de Rome, en vertu d'un accord signé en février avec l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Testé positif au clostebol (un anabolisant) en mars 2024, une contamination qu'il a présentée comme accidentelle et que l'AMA a reconnue comme telle, Sinner a été banni pour trois mois du circuit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Premières salves de l'accusation au procès de P. Diddy
Le rappeur et producteur P. Diddy a été dépeint en chef brutal d'un trafic sexuel sans pitié par l'accusation lundi à son procès à New York. Elle a insisté sur la "face cachée" d'un artiste et homme d'affaires à succès qui a régné sur trois décennies de hip-hop.
Face à cette présentation sombre, détaillant de nombreuses violences et sévices sexuels, notamment sur son ancienne compagne, la star du R&B Cassie, les avocats de Diddy, 55 ans, ont tenté de ramener le dossier à une "affaire d'amour, de jalousie, d'infidélité et d'argent".
Devant douze jurés et six suppléants méticuleusement sélectionnés par les deux camps tout au long de la semaine dernière, le procès d'une des figures les plus importantes du rap américain, aujourd'hui derrière les barreaux, est entré dans le vif du sujet lundi devant le tribunal fédéral de Manhattan.
Ces citoyens, qui vont rester anonymes, devront dire après environ deux mois de procès très médiatisé si l'artiste aux multiples Grammys et producteur à succès, qui a aussi fait fortune dans la mode et les alcools, a mis depuis au moins 2004 sa notoriété, sa richesse financière et son influence redoutée dans le milieu du hip-hop au service de ce trafic sexuel.
"Icône culturelle"
"C'était une icône culturelle, un homme d'affaires hors normes, mais il avait une 'face cachée', celle d'un homme qui dirige une entreprise criminelle", a déclaré d'emblée la procureure Emily Johnson à propos de celui qui a fait émerger des artistes comme la reine du hip-hop soul Mary J. Blige ou le rappeur The Notorious B.I.G. - assassiné en 1997.
Elle a affirmé que Combs battait "brutalement" son ancienne petite amie, la chanteuse Casandra "Cassie" Ventura, et qu'il menaçait de diffuser des vidéos d'elle participant sous sa contrainte à des marathons sexuels avec des travailleurs du sexe, des épisodes baptisés "freak-offs" dans le dossier.
P. Diddy, dont la réputation a toujours été entourée d'un parfum de soufre, était capable de mettre le feu à la voiture d'un homme, ou de suspendre une femme dans le vide, depuis un balcon, a poursuivi la procureure.
"Cette affaire n'a rien à voir avec les préférences sexuelles privées d'une célébrité", a insisté la procureure. "Il s'agit d'actes coercitifs et criminels par nature", a-t-elle ajouté sous le regard attentif de Sean Combs, assis entre ses avocats, les cheveux blanchis après huit mois de détention.
"Toxique"
Sean Combs, dont la fortune avait été évaluée à plus de 700 millions de dollars par Forbes, est jugé pour trafic à des fins d'exploitation sexuelle, transport de personnes à des fins de prostitution, ainsi que des actes d'enlèvement, corruption et de violences regroupés sous l'inculpation d'entreprise criminelle. Il risque la prison à vie.
D'après l'accusation, il obligeait ses employés à distribuer des drogues aux victimes lors de marathons sexuels parfois enregistrés en vidéo. Ils auraient aussi eu pour tâche de les faire taire ensuite.
Mais la défense a dépeint une toute autre réalité. Les accusatrices ? Des "femmes adultes, fortes, en pleine capacité". Sa relation avec Cassie ? "Une histoire toxique entre deux personnes qui s'aimaient", a plaidé Teny Geragos, l'une des avocates de la star.
"Ce n'est pas du trafic sexuel", a-t-elle insisté en décrivant la relation de P. Diddy et la chanteuse. Selon l'avocate, la défense admet qu'il y a eu des violences conjugales, mais l'accusé n'est pas jugé pour de tels faits.
Dizaines de plaintes
Figure bling-bling, qui affichait ostensiblement sa fortune dans des fêtes somptueuses où se pressait le gratin du show-biz, P. Diddy, aussi appelé Diddy, ou Puff Daddy, est tombé de haut depuis les accusations, immédiatement réglées à l'amiable, de Cassie à l'automne 2023.
Par la suite, plusieurs dizaines de plaintes au civil pour violences sexuelles, émanant de femmes et d'hommes, ont été déposées.
P. Diddy clame son innocence et assure n'avoir eu que des rapports sexuels consentis. Il a refusé un accord de plaider-coupable proposé par l'accusation, dont les détails n'ont pas été révélés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Philippines: Duterte, détenu à la CPI, gagne une élection
L'ancien président philippin Rodrigo Duterte a largement remporté lundi la mairie de la ville de Davao, un bastion familial, selon des résultats partiels. L'ex-chef d'Etat est détenu à la Cour pénale internationale (CPI) pour de présumés crimes contre l'humanité.
Avec plus de 60% des résultats comptabilisés, l'ancien président philippin a largement pris les devants avec 405'000 voix contre 49'000 pour son concurrent le plus proche, selon les résultats de la Commission électorale (Comelec) publiés par les médias locaux.
Mais le rôle que M. Duterte jouera, le cas échéant, à la mairie de cette ville de près de 1,8 million d'habitants depuis sa cellule aux Pays-Bas reste incertain.
Sa fille, la vice-présidente destituée Sara Duterte, a déclaré aux journalistes après avoir voté plus tôt dans la journée que des démarches étaient déjà en cours pour qu'il devienne officiellement maire.
"Ses avocats à la CPI et ses avocats philippins discutent actuellement des modalités de sa prestation de serment en tant que vainqueur de l'élection municipale ici à Davao", a-t-elle déclaré, précisant qu'ils avaient jusqu'au 30 juin pour le faire.
Campagne contre la drogue
Agé de 80 ans, l'ancien chef de l'Etat (2016-2022) a été arrêté et acheminé en mars vers le tribunal de La Haye aux Pays-Bas. Il est accusé de crimes contre l'humanité en raison de sa campagne meurtrière contre la drogue durant son mandat.
Depuis, ses communications se font de manière sporadique et par l'intermédiaire de personnes de confiance, principalement sa fille Sara.
"Je ne pense pas qu'il puisse un jour assumer ses fonctions s'il est toujours à La Haye", a de son côté estimé lundi Michael Henry Yusingco, chercheur principal à l'Ateneo School of Government.
Un précédent
Il existe un précédent de gouvernement depuis une cellule de prison aux Philippines. Ce fut le cas de l'ancienne sénatrice Leila de Lima - emprisonnée par Duterte pour des accusations de trafic de drogue que les groupes de défense des droits de l'homme qualifient de forgées de toutes pièces. Pendant six ans derrière les barreaux, de Lima a continué de consulter régulièrement ses alliés et a même voté par procuration.
La capacité de Rodrigo Duterte à prendre les décisions à distance de Davao pourrait toutefois être compromise compte tenu de l'éloignement et des potentielles restrictions de communication imposées par La Haye, pense Michael Henrya Yusingco.
Le plus jeune fils de Rodrigo Duterte, Sebastian, qui a cédé la candidature de maire à son père après avoir été lui-même maire de Davao pendant trois ans, semblait bien parti pour occuper le poste de vice-maire de la ville lundi. Mais si les habitants de Davao connaissent bien Sebastian, 37 ans, son père ne peut être remplacé aussi facilement, a poursuivi le chercheur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Bayer réorganise sa branche agrochimie, centaines d'emplois touchés
Le groupe Bayer a annoncé lundi une réorganisation impactant plusieurs centaines de postes dans sa division d'agrochimie en Allemagne, mise sous pression par les surcapacités mondiales et la concurrence asiatique.
D'après un communiqué, cette réorganisation serait nécessaire pour que la branche en difficulté puisse "maintenir des installations de production en Allemagne [...] de manière compétitive".
Le groupe de Leverkusen va fermer après la fin 2028 son site de Francfort (ouest), où travaillent 500 personnes, mais promet que "tous les emplois ne seront pas perdus".
Bayer envisage de vendre une partie des activités de production d'ingrédients pour herbicides réalisées à Francfort et de déplacer la recherche et développement sur le site de Monheim-am-Rhein (ouest).
Juste à côté, à Dormagen, Bayer va supprimer 200 des 1200 emplois d'ici fin 2028, afin de se réaxer sur des technologies "innovantes" et abandonner les actifs "génériques".
"Ces étapes sont urgentes pour contrer la surcapacité significative et une concurrence de prix exacerbée avec les fabricants asiatiques de (produits phytosanitaires) génériques", a déclaré Frank Terhorst, un des responsables de "Crop Science".
Celui-ci évoque aussi "l'augmentation des restrictions réglementaires" et les "barrières nationale à l'exportation".
Vers 14H00 GMT, l'action Bayer réagissait peu à l'annonce, en hausse de 0,60% à 24,21 euros.
En mars, Bayer a présenté un plan sur cinq ans pour redresser la division agrochimie, la plus importante en termes de chiffre d'affaires mais dont les bénéfices ne cessent de s'éroder.
L'an dernier, la branche a particulièrement déçu, avec un recul de 2,0% des ventes, la baisse de ses prix et d'importantes dépréciations.
Pour 2025, le groupe qui emploie 93'000 personnes s'attend à une lente reprise de l'agrochimie, et prévoit une fourchette d'évolution des ventes entre -2% et +2%.
Cette division est aussi celle de l'herbicide controversé à base de glyphosate Roundup, accusé d'être cancérigène et source sans fin de procès aux Etats-Unis.
Dans un secteur allemand de la chimie en grande difficulté, Bayer a lancé une importante restructuration en 2023 afin de générer deux milliards d'euros d'économies annuels à partir de 2026.
Depuis, environ 7000 postes ont été supprimés, la plupart dans le management.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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