International
Plusieurs pays, dont la Suisse, évacuent leurs ressortissants
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La Suisse, la France, l'Allemagne, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et d'autres pays ont commencé dimanche à évacuer leurs ressortissants ou personnel diplomatique du Soudan. Les combats meurtriers entre armée et paramilitaires y font rage depuis plus d'une semaine.
Deux avions militaires français transportant 200 personnes de différentes nationalités ont atterri à Djibouti dimanche. L'Egypte, grand voisin du nord, a annoncé l'évacuation "par voie terrestre de 436 ressortissants" alors que tirs et explosions ont encore secoué dimanche la capitale soudanaise Khartoum, selon des témoins.
Le pape François a appelé au "dialogue" face à la "grave" situation dans le pays, où, depuis le 15 avril, les deux généraux au pouvoir depuis leur putsch de 2021 se sont lancés dans une guerre sans merci.
Les violences, principalement à Khartoum et au Darfour, dans l'ouest, ont fait selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) plus de 420 morts et 3700 blessés. Elles ont déplacé des dizaines de milliers de personnes vers d'autres Etats du Soudan, ou vers le Tchad et l'Egypte.
Opérations internationales
Le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont annoncé l'évacuation de leurs diplomates, avec leurs familles. L'Italie, la Turquie et d'autres pays ont aussi indiqué qu'ils allaient tenter d'évacuer leurs ressortissants.
Une "opération très complexe", selon le ministre néerlandais des Affaires étrangères Wopke Hoekstra qui a annoncé l'évacuation de deux groupes de Néerlandais: le premier à bord d'un avion français et l'autre a quitté Khartoum par la route dans un convoi de l'ONU.
L'ambassade de Suisse à Khartoum, au Soudan, pays africain en guerre, est fermée depuis dimanche. Les sept membres du personnel helvétique ainsi que cinq accompagnants ont pu être évacués en collaboration avec des pays tiers, a indiqué dimanche soir le Département fédéral des affaires étrangères. "L'exercice a été rendu possible grâce à une collaboration avec nos partenaires, notamment la France", a aussi écrit sur Twitter le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis.
Crainte de regain des violences
"Les acteurs internationaux auront moins de poids quand ils auront quitté le pays", estime Hamid Khalafallah, chercheur spécialiste du Soudan. "Ne laissez pas les Soudanais derrière sans protection", plaide-t-il.
A Khartoum, les cinq millions d'habitants craignent une intensification des violences après le départ des étrangers, dans leur ville privée d'eau courante et d'électricité, avec des réseaux téléphonique et internet souvent défaillants. Les raids aériens de l'armée et les tirs de canon des paramilitaires ont déjà détruit ou obligé à fermer "72% des hôpitaux" dans les zones de combat, selon le syndicat des médecins.
Dans les rues, des lampadaires gisent au sol, des magasins incendiés fument encore. Ici, une banque a été éventrée. Là, malgré tout, un mécanicien tente de garder son échoppe ouverte au cas où un des très rares passants aurait besoin de ses services.
Guerre de l'information
Le conflit a éclaté le 15 avril entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du Soudan, et son adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, qui commande les très redoutés paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).
Les deux généraux avaient pris le pouvoir avec un putsch en 2021 qui a brutalement interrompu la transition démocratique lancée à la chute du dictateur Omar el-Béchir en 2019. Mais ils se sont divisés sur la question de l'intégration des FSR aux troupes régulières, après des mois de négociations politiques sous égide internationale.
Alors que les deux camps se livrent aussi à une guerre de l'information, il est impossible de savoir qui contrôle les institutions du pays ou les aéroports et dans quel état ils se trouvent après avoir été le théâtre de violents combats.
Des prisonniers ont été libérés d'au moins une prison, ont indiqué des avocats alors que d'autres sources rapportent, sans que personne n'ait pu le vérifier, des attaques contre deux autres prisons, notamment celle de Kober qui accueille l'ensemble des détenus politique dont Béchir.
"Dans le noir"
Cette semaine, l'Aïd el-Fitr, qui marque la fin du ramadan, a eu un goût amer pour les habitants de Khartoum. "On vit dans le noir: d'abord, on nous a coupé l'eau courant, puis on n'a plus eu d'électricité", se lamente l'un d'eux, Awad Ahmed Chérif.
Les conditions de vie sont probablement pires au Darfour, théâtre déjà d'un terrible conflit dans les années 2000, où personne ne peut se rendre dans l'immédiat. Sur place, un docteur de Médecins sans frontières (MSF) évoque une "situation catastrophique".
Au Soudan, troisième producteur d'or d'Afrique et pourtant l'un des pays les plus pauvres au monde, les services de santé sont à genoux depuis des décennies et un tiers des 45 millions d'habitants souffre de la faim.
L'arrêt des opérations de la plupart des organisations humanitaires va aggraver la situation. Et le conflit menace désormais de gagner du terrain au-delà des frontières du Soudan, selon des experts.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Battue par la Turquie, la Suisse ne verra pas les quarts de finale
L'équipe de Suisse a enchaîné une deuxième défaite à l'Euro dames disputé au Pirée. Après leur revers contre la Grèce, mercredi, les filles de François Gomez ont perdu contre la Turquie 91-67 (51-34).
Comme lors de leur entrée dans la compétition, Evita Herminjard et ses coéquipières ont joué avec une évidente volonté de bien faire et d'apprendre face à un collectif turc qui alignait sept filles ayant participé au Final Six d'Euroligue, cette saison. Les Suissesses ont tenu la dragée haute à leurs adversaires, sauf lorsque celles-ci ont joué avec leur cinq de base.
Les filles de François Gomez ont subi d'emblée l'adresse de leurs adversaires, hypothéquant une bonne partie de leurs chances de réussir un bon résultat dans les minutes initiales (5-18 à la 6e). Au fil des tours de cadran, les Helvètes ont ensuite su davantage contenir les contre adverses, tout en continuant de subir le jeu de passes huilé des basketteuses du Bosphore et la mobilité des intérieures turques. Résultat: pas moins de 14 fautes concédées dans les 18 premières minutes.
De -25 à -10 points
Malgré ces limites, la Suisse s'est accrochée, sans complexe, dans le sillage de la Turquie: -14 à la 6e et... - 14, juste avant la pause. Preuve qu'au fil des actions, les Helvètes ont su trouver un jeu collectif qui a mis en difficulté une équipe du calibre de la Turquie.
Après la pause, les Suissesses ont à nouveau connu un début de seconde mi-temps en mode diesel (39-64 à la 25e). Largement menées au score, les filles de Gomez, emmenées par Lana Wenger (13 points, dont 3 tirs primés) et Viktoria Ranisavlejic (14 points également) ont alors connu leur meilleure période, réduisant leur passif jusqu'à dix unités (62-72 à la 33e, via un 23-8 du plus bel effet), obligeant le coach adverse à remettre toutes ses vedettes sur le parquet. Avec la géante Teaira McCowan (204 cm, 19 points) sur le terrain, les Turcs ont alors repris les rênes de la partie, pour ne plus les lâcher.
En affrontant la Grèce et la Turquie, la Suisse aura enchainé deux matches à un niveau jamais connu jusqu'ici. Une première qui a démontré les progrès réalisés et tout le chemin encore à parcourir pour bénéficier des ressources mentales et physiques nécessaires pour briller dans un Euro. Il s'agira du prochain palier à franchir pour la Suisse mais qui, l'espace de 80 minutes, a démontré que sa qualification n'avait rien d'usurpé.
D'ores et déjà éliminée dans la course aux quarts de finale, les Suissesses disputeront un ultime match dans la salle de l'Olympiakos, samedi après-midi (16h30) contre la France, vice-championne olympique en titre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Des propos déplacés de Depardieu visaient bien une fillette
Une expertise demandée par l'acteur français Gérard Depardieu, versée à une enquête pénale dans laquelle il est soupçonné de viols, établit que le comédien ciblait bien une fillette avec des propos sexuels lors d'un tournage en Corée du Nord.
L'AFP a appris jeudi cet élément de source proche du dossier, confirmant une information du journal Libération.
Selon ce document signé mi-mai par un expert informatique et dont l'AFP a eu connaissance, "l'analyse technique nous permet d'établir que des propos à connotation sexuelle ont été adressés à l'égard d'une fillette évoluant sur un poney".
Sollicité, l'avocat de Gérard Depardieu n'a pas répondu dans l'immédiat à l'AFP.
Une émission sur la chaîne de télévision publique France 2 avait révélé en décembre 2023 ces images tournées lors d'un voyage en Corée du Nord avec l'écrivain français Yann Moix en 2018, déclenchant un scandale.
On pouvait y voir Gérard Depardieu multiplier les commentaires misogynes et insultants dans le haras, notamment à un moment où, à l'écran, une fillette faisait du cheval.
L'émission avait précipité la chute de l'acteur, mis en cause par plusieurs femmes pour des viols et des violences sexuelles, et condamné mi-mai à 18 mois de prison avec sursis à Paris pour avoir agressé deux femmes sur un tournage en 2021 - une décision dont il a fait appel.
Selon Gérard Depardieu, le montage était trompeur
Gérard Depardieu affirmait que le montage était trompeur et que ses propos n'étaient pas destinés à la jeune fille mais à une autre femme, adulte, et prétendait aussi qu'il s'agissait d'une scène de fiction.
L'expert se fonde notamment sur un passage où des propos misogynes et sexuels visent une "petite dame (...) en mocassins", ce qui lui paraît compatible avec une cavalière enfant qui apparaît sur les images avec des "chaussures plates", tandis que la cavalière adulte avait elle des "chaussures à talon haut".
La question de savoir si les images ont été manipulées fera l'objet d'une audience correctionnelle le 2 octobre, après des plaintes croisées de Yann Moix et Gérard Depardieu d'un côté, et de journalistes de l'émission de l'autre.
Dans le cadre de cette procédure distincte, une autre expertise, civile cette fois, a été ordonnée, mais n'a pas été rendue.
Dans le dossier pénal auquel l'expertise du 15 mai a été versée, le parquet de Paris a requis un procès à l'encontre de M. Depardieu après sa mise en examen pour des viols dénoncés par l'actrice française Charlotte Arnould en août 2018.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Trump repousse à nouveau l'échéance pour la vente de TikTok
Donald Trump a annoncé jeudi avoir signé un décret qui repousse de 90 jours la date butoir pour la vente de TikTok, imposée par le Congrès américain qui souhaite que la maison mère chinoise ByteDance cède ce réseau social, très populaire aux Etats-Unis.
Alors que le président américain avait déjà reporté l'échéance à deux reprises, la nouvelle date butoir est fixée par le décret au 17 septembre, a-t-il annoncé sur sa plateforme Truth Social, pendant que Washington attend le feu vert de Pékin pour cette vente.
La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, avait déjà indiqué mardi que Donald Trump signerait ce nouveau décret, car il "ne veut pas voir TikTok disparaître".
En vertu d'une loi votée au Congrès en 2024, le réseau social reste en effet sous le coup d'une interdiction aux Etats-Unis si sa maison mère ByteDance n'en abandonne pas le contrôle.
Selon plusieurs médias américains, un protocole avait bien été trouvé début avril. Il prévoyait la séparation de TikTok US du groupe ByteDance, avec une recomposition du capital.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
D'Afrique du Sud au Mozambique: 10 rhinocéros menacés déplacés
Dix rhinocéros noirs ont été déplacés d'Afrique du Sud vers le Mozambique, pour y assurer la reproduction de ces animaux en danger critique de disparition, qui avaient déjà été exterminés localement il y a 50 ans, ont annoncé jeudi des défenseurs de l'environnement.
Les rhinocéros - cinq mâles et cinq femelles - ont été transférés au parc national de Zinave, au Mozambique. Le voyage par la route a duré 48 heures, selon la Peace Parks Foundation, organisation de restauration et de conservation des écosystèmes ayant participé à leur déplacement.
"Il était nécessaire d'introduire ces 10 (rhinocéros au Mozambique) pour rendre la population viable", a déclaré à l'AFP la directrice de la communication Lesa van Rooyen.
Ces nouvelles arrivées vont "assurer l'avenir de la première population fondatrice de rhinocéros noirs depuis leur extinction locale il y a cinq décennies", a estimé dans un communiqué le ministère de l'Environnement d'Afrique du Sud, qui était également impliqué.
Douze rhinocéros noirs avaient déjà été envoyés par l'Afrique du Sud dans le parc de Zinave, situé dans le centre du Mozambique, mais la population n'était pas suffisante pour la production, selon Mme van Rooyen.
Vingt-cinq rhinocéros blancs, moins menacés, avaient également été déplacés lors de plusieurs opérations.
La population mondiale de rhinocéros noirs s'est effondrée de 96% entre 1970 et 1993, date à laquelle seuls 2300 survivaient encore à l'état sauvage, d'après l'International Rhino Foundation.
Des décennies d'efforts
Des décennies d'efforts ont permis à l'espèce de se remettre lentement. Sa population est aujourd'hui estimée à 6421 individus.
Autrefois très répandus en Afrique subsaharienne, les rhinocéros ont quasi disparu à cause de la chasse par les colonisateurs européens et le braconnage à grande échelle. Leurs cornes sont très recherchées au marché noir, en particulier en Asie.
La population de rhinocéros au Mozambique a été réduite drastiquement pendant la guerre civile de 15 ans qui s'est achevée en 1992 et avait poussé de nombreuses personnes à prendre des mesures désespérées pour "survivre dans des conditions très difficiles", a expliqué Lesa van Rooyen.
Des années d'efforts de réensauvagement ont permis de faire de Zinave le seul parc du Mozambique dans lequel vivent les "big five", les cinq mammifères particulièrement convoités par les chasseurs: rhinocéros, éléphant, lion, léopard et buffle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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