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L'Iran exécute un Irano-Britannique pour espionnage

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Ancien haut responsable de la défense iranienne, Alireza Akbari, 61 ans, a été condamné pour "corruption sur Terre et pour atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays pour avoir transmis des renseignements" au Royaume-Uni, selon l'agence de l'Autorité judiciaire iranienne Mizan Online. (© KEYSTONE/AP)

L'Iran a annoncé samedi l'exécution d'un Irano-Britannique condamné à mort pour espionnage pour le compte des services de renseignements britanniques. Cela a provoqué l'indignation de pays occidentaux et d'ONG.

Ancien haut responsable au ministère de la Défense iranien, Alireza Akbari, 61 ans, a été pendu après avoir été condamné à la peine capitale pour "corruption sur Terre et atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays pour avoir transmis des renseignements" au Royaume-Uni, selon l'agence de l'Autorité judiciaire Mizan Online.

Il y a trois jours Mizan Online avait annoncé la condamnation à mort d'Alireza Akbari présenté par l'agence iranienne comme ayant été un "espion clé" pour le "Secret intelligence service" britannique (SIS), connu aussi comme MI6. Le Royaume-Uni, comme les Etats-Unis, avait exhorté l'Iran à ne pas procéder à l'exécution de cet Irano-Britannique, qui était détenu depuis plus de deux ans.

Dans un tweet, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak a dénoncé une condamnation "impitoyable et lâche". Son chef de la diplomatie James Cleverly a indiqué que Londres allait convoquer le chargé d'affaires iranien et que cet "acte barbare" ne restera "pas sans réponse". Il a ensuite annoncé des sanctions contre le procureur général d'Iran, Mohammad Jafar Montazeri.

Les Etats-Unis ont dit être "horrifiés" par cette exécution. Les "détentions arbitraires, aveux forcés et exécutions politiquement motivées sont complétement inacceptables et doivent s'arrêter", a indiqué le département d'Etat. "L'exécution d'Alireza Akbari est un acte odieux et barbare (...)", a tweeté de son côté le président français Emmanuel Macron.

A Téhéran, le ministère des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur de Royaume-Uni, en soulignant que "le gouvernement britannique doit être tenu pour responsable d'avoir établi des contacts non conventionnels" ayant représenté "une atteinte à la sécurité nationale" du pays.

Accusé de collaborer avec l'étranger

Ancien combattant de la guerre Iran-Irak (1980-1988), Alireza Akbari a été notamment vice-ministre de la Défense pour les Affaires étrangères, chef d'une unité dans un centre de recherche ministériel et conseiller pour le commandant de la Marine, selon l'agence officielle Irna.

Il a été arrêté entre mars 2019 et mars 2020, d'après Irna. Mizan Online l'a accusé d'avoir reçu des paiements de plus de deux millions de dollars pour ses services.

L'Iran annonce régulièrement l'arrestation de personnes présentées comme travaillant pour des services de renseignements étrangers. Quatre Iraniens accusés de coopérer avec les services de renseignement israéliens ont été exécutés début décembre. Selon Amnesty International, l'Iran est le pays qui exécute le plus, hormis la Chine.

"Faux aveux"

Vendredi, le diplomate américain Vedant Patel avait fait part de "fortes préoccupations" de son pays après des informations selon lesquelles Akbari aurait été "drogué, torturé pendant sa garde à vue, interrogé pendant des milliers d'heures et contraint de faire de faux aveux".

Des médias iraniens ont récemment diffusé une vidéo montrant ce qu'ils présentent être des aveux d'Alireza Akbari sur la façon dont il a été approché par le MI6. Mais des militants des droits humains accusent régulièrement l'Iran de forcer des détenus à faire de faux aveux.

Sur Twitter, Amnesty International a dénoncé l'exécution et appelé le gouvernement britannique à "enquêter pleinement" sur les accusations de torture dont aurait été victime Alireza Akbari.

Sanctionner les Gardiens?

Sur Twitter, l'avocat iranien connu Saeid Dehghan a affirmé que cette exécution était "politique", en mentionnant de possibles mesures de Londres et l'Union européenne (UE) pour sanctionner les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique d'Iran, pour leur rôle dans la répression des manifestations déclenchées par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini.

Cette Kurde iranienne de 22 ans avait été arrêtée trois jours auparavant à Téhéran par la police des moeurs pour avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique pour les femmes.

Selon le directeur du groupe Iran Human Rights basé à Oslo, Mahmood Amiry-Moghaddam, "le fait que l'Iran ait procédé à cette exécution alors que le Royaume-Uni et l'UE envisagent d'inscrire les Gardiens de la Révolution sur des listes terroristes montre qu'elle fait partie de la politique de prise d'otages de l'Iran".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'évolution des religions depuis 2010 documentée

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Pour la première fois, le christianisme est revendiqué par moins de la moitié de la population dans plusieurs pays: France, Royaume-Uni, Australie et Uruguay. (photo symbolique) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le christianisme reste la première religion dans le monde, mais l'islam est en croissance et les non-croyants de plus en plus nombreux, selon une vaste étude du Pew Research Center sur l'évolution du paysage religieux entre 2010 et 2020.

Avec 2,3 milliards de personnes (+122 millions), "les chrétiens restent le plus important groupe religieux dans le monde" et ils représentent 28,8% de la population, souligne cette méta-analyse réalisée sur la base de plus de 2700 études et recensements et publiée le 9 juin.

Le christianisme n'a toutefois pas réussi à progresser au rythme de la population mondiale, et son poids a reculé de 1,8 point.

Deuxième religion du monde avec 2 milliards de personnes (+347 millions), l'islam a connu "la croissance la plus rapide de la décennie". Il représente 25,6% de la population mondiale (+1,8 point).

Sans religion en progression

Les non-croyants sont eux aussi de plus en plus nombreux (1,9 milliard de personnes) soit près d'un quart (24,2%) de la population mondiale.

En effet, "de nombreux croyants dans le monde, essentiellement des chrétiens, 'sortent' de la religion", explique l'étude qui parle de progression "frappante".

En dix ans, les Etats-Unis (où le christianisme a reculé de 14 points sur la période) ont ainsi vu le nombre de non-croyants quasiment doubler à 101 millions de personnes: ce sont 30% de la population qui se définissent comme athées, agnostiques ou "rien de particulier".

Les sans-religions représentent également plus de la moitié de la population aux Pays-Bas, en Uruguay et en Nouvelle-Zélande.

Le monde comptait aussi 1,2 milliard d'hindous, 300'000 bouddhistes et 14,8 millions de juifs en 2020.

Géographiquement, la région abritant le plus de chrétiens (30,7%) est désormais l'Afrique sub-saharienne, et non plus l'Europe (22,3%): une tendance que l'étude explique par la démographie et "la désaffiliation chrétienne généralisée en Europe occidentale".

Le christianisme reste majoritaire dans 120 pays, contre 124 dix ans auparavant. Mais pour la première fois il est revendiqué par moins de la moitié de la population dans plusieurs pays: France, Royaume-Uni, Australie et Uruguay.

Dans chacun de ces pays "les non-croyants représentent désormais 40% ou plus de la population", tandis que les autres croyants (musulmans, hindous, juifs...) pèsent ensemble "11% ou moins".

Deux mécanismes

Pourquoi ces changements ? L'étude invoque "deux mécanismes primordiaux": la désaffection religieuse, "principal moteur du déclin de la proportion de chrétiens dans la population mondiale" et l'augmentation démographique.

La progression de l'islam s'explique donc largement par la croissance générale de la population dans les pays musulmans, du fait "d'une pyramide des âges relativement jeune et d'un taux de natalité relativement élevé".

L'étude note aussi que "les habitants des pays les plus riches sont en moyenne moins croyants que ceux des économies moins avancées".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Rebeka Masarova déclasse Sofia Kenin à Berlin

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Rebeka Masarova n'a pas laissé de chances à Sofia Kenin (© KEYSTONE/EPA EFE/RAUL CARO)

Rebeka Masarova (WTA 112) s'est hissée en huitièmes de finale à Berlin. La Bâloise de 25 ans a battu l'Américaine Sofia Kenin (WTA 29) en 67 minutes 6-3 6-2.

Sofia Kenin a autrefois occupé la 4e place du classement WTA et a remporté l'Open d'Australie en 2020 avant d'atteindre la finale de Roland-Garros quatre mois plus tard. Depuis, Kenin n'a plus jamais atteint les huitièmes de finale d'un tournoi du Grand Chelem.

Rebeka Masarova a toujours mené la danse, réussissant le break pour mener 5-3 dans le premier set. Elle a ravi l'engagement de l'Américaine à deux reprises durant le deuxième set.

En huitièmes de finale, Masarova affrontera la numéro un mondiale Aryna Sabalenka.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'ONU accuse le M23 de possibles crimes de guerre en RDC

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Les rebelles du M23 sont accusés de possibles crimes de guerre au moment notamment de la prise de Goma dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) et l'ONU va poursuivre ses investigations (archives). (© KEYSTONE/AP/BRIAN INGANGA)

Les parties au conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont perpétré des violations des droits humains et du droit international humanitaire (DIH), selon l'ONU. Elle accuse le M23 de possibles crimes de guerre.

"La situation est encore plus grave et alarmante", a affirmé lundi le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk à Genève devant le Conseil des droits de l'homme. Les violences ont fait des milliers de victimes et environ un million de déplacés.

En avril, le Haut-Commissariat avait parlé de plus de 600 victimes d'exécutions sommaires et extrajudiciaires dans le Nord et Sud-Kivu. Selon ses indications préliminaires, la Mission d'établissement des faits pilotée par l'agence onusienne affirme désormais que ces exactions du M23, rebelles soutenus par le Rwanda, pourraient constituer des crimes de guerre.

Le Haut-Commissariat avait relayé en avril une augmentation de plus de 270% des violences sexuelles de janvier à février. Toutes les parties sont en cause, ajoute encore la mission.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Meta introduit la publicité sur WhatsApp

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WhatsApp diffusera désormais de la publicité. (archive) (© KEYSTONE/DPA/FABIAN SOMMER)

WhatsApp a annoncé lundi l'introduction prochaine de nouveaux espaces publicitaires, un tournant important pour la messagerie qui avait jusqu'ici largement échappé à la publicité.

Contrairement à Facebook, Instagram ou d'autres plateformes du groupe Meta, WhatsApp a conservé un modèle économique quasiment sans annonces depuis son rachat par le géant des réseaux sociaux en 2014.

L'application est notamment plébiscitée pour sa facilité d'utilisation et ses fonctionnalités (appels audio et vidéo, messages vocaux, etc), ses messages chiffrés et son apparente neutralité commerciale.

Jusqu'à présent, les seuls formats publicitaires consistaient en des messages promotionnels envoyés via l'outil WhatsApp Business à des utilisateurs ayant donné leur accord, ainsi que quelques expérimentations sur certains marchés.

L'entreprise précise que les nouveaux espaces publicitaires apparaîtront exclusivement dans l'onglet "Actus", qui regroupe les "Statuts" et les "Chaînes", et est utilisé quotidiennement par environ 1,5 milliard de personnes dans le monde.

Les nouvelles fonctionnalités incluent des abonnements payants à certaines Chaînes, la promotion de Chaînes dans l'annuaire de découverte et des publicités intégrées dans les Statuts, équivalents des Stories d'Instagram.

"Nous parlons depuis des années de notre intention de créer une activité qui n'interrompt pas vos conversations personnelles et nous pensons que l'onglet Actus est le bon endroit pour ces nouveaux outils", a déclaré la filiale de Meta.

Les utilisateurs qui se servent de WhatsApp uniquement pour discuter avec leurs proches ne verront aucun changement, cet onglet pouvant par ailleurs être désactivé dans les paramètres.

"Je veux être très claire: vos messages personnels, vos appels et vos statuts resteront chiffrés de bout en bout. Cela signifie que personne, pas même nous, ne peut les voir ou les écouter. Ils ne seront jamais utilisés pour de la publicité", a souligné Nikila Srinivasan, une vice-présidente de Meta, lors d'un appel à la presse.

L'entreprise s'est engagé à ne jamais vendre ou partager les numéros de téléphone avec des annonceurs, et a assuré que les informations issues des discussions personnelles, des appels ou des groupes ne serviront pas au ciblage publicitaire.

Les publicités diffusées dans l'onglet Actus reposeront uniquement sur des données basiques comme la localisation approximative, la langue du téléphone ou l'activité dans cet espace de la messagerie.

Meta cherche à tirer des revenus de l'énorme base d'utilisateurs de WhatsApp, qui compte plus de deux milliards d'utilisateurs actifs mensuels.

Les analystes du secteur spéculent depuis longtemps sur le fait que le groupe californien finira par ajouter de la publicité sur la messagerie, compte tenu de sa taille et de ses taux d'engagement.

Le calendrier de déploiement des nouvelles fonctionnalités n'a pas été précisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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