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International

Feux de forêt continus dans le Sud argentin, l'un depuis un mois

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Le feu actif depuis le 6 décembre a détruit 5900 hectares de forêt andine indigène. (© KEYSTONE/AP/Cristian Kovadloff)

Avec des températures avoisinant 40 degrés Celsius, des pompiers étaient cette fin de semaine mobilisés sur des feux de forêt dans neuf des 23 provinces d'Argentine. L'un d'entre eux, actif depuis plus d'un mois, a détruit près de 6000 hectares de végétation.

Près d'une centaine de pompiers et personnel de soutien, appuyés par cinq avions et quatre hélicoptères, combattaient le plus tenace de ces feux près du lac San-Martin, dans le parc national Nahuel Huapi, non loin de la ville touristique de Bariloche, selon le service national de gestion du feu (SNMF).

"C'est un des feux les plus graves que nous ayons eu dans la région", a indiqué la directrice des opérations du SNMF. Il est en cours depuis le 6 décembre suite à des impacts de foudre.

Le vent et les températures élevées, de 35 à 40 degrés avec des pointes au-dessus, "contribuent à la propagation continue du feu", avec des prévisions météorologiques "de précipitations qui pourraient ne pas suffire", selon la responsable.

Endémique

Environ 5900 hectares de "forêt andine indigène", avec un mélange de cyprès, bambou, ñire (hêtre austral), mayten (arbre de la famille des fusains), notro (arbuste des protéacées) ont été impactés par les flammes. Mais ni blessé ni évacuation n'ont été déplorés dans cette zone accidentée, à très faible densité de population.

Les incendies dans les zones forestières du sud et du centre de l'Argentine, un pays d'une superficie plus de cinq fois supérieure à la France, sont une occurrence endémique des étés austraux.

Le récent panorama "climatique est très défavorable, avec deux années consécutives de sécheresse [...] une vague de chaleur persistante", a expliqué le biologiste et vice-ministre de l'environnement Sergio Federovisky à la radio publique Radio Telam. Le bulletin de vendredi du SNMF faisait état d'une trentaine de foyers d'ampleur diverses dans neuf provinces distinctes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nadal de retour à la compétition à Brisbane

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Nadal fera son retour début janvier à Brisbane (© KEYSTONE/EPA EFE/CATI CLADERA)

Rafael Nadal a annoncé vendredi qu'il effectuerait son retour à la compétition début janvier à l'occasion du tournoi ATP de Brisbane, préparatoire à l'Open d'Australie.

L'ex-no 1 mondial est absent des courts depuis près d'un an. "Après une année sans compétition, il est temps de revenir. Ce sera à Brisbane dans la première semaine de janvier", a déclaré l'Espagnol de 37 ans dans une vidéo mise en ligne sur ses réseaux sociaux.

Sacré à 22 reprises en Grand Chelem, Rafael Nadal n'a plus joué depuis sa défaite au deuxième tour de l'Open d'Australie, en janvier dernier. Il avait déjà indiqué que la saison 2024 serait sa dernière sur le circuit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pierre et Vacances plombé par une cession en 2022/2023

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Le groupe, qui avait relevé ses objectifs financiers en avril, dépasse ses prévisions avec un chiffre d'affaires des activités touristiques à 1,74 milliard d'euros, en hausse de 12,8% par rapport à l'exercice précédent, pour un objectif de "plus de 1,7 milliard d'euros". (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le leader européen des résidences de loisirs Pierre et Vacances a enregistré une perte nette en 2022/2023, plombé par des charges exceptionnelles liées à la cession des résidences Senioriales, mais son activité a fortement progressé, a-t-il annoncé vendredi.

Du 1er octobre 2022 au 30 septembre 2023, le groupe affiche une perte nette de 20,6 millions d'euros, qui intègre "59 millions d'euros de charges opérationnelles non récurrentes, principalement relatives à Senioriales dans le cadre du processus engagé de cession".

"Retraité de cet élément, le résultat net aurait été largement bénéficiaire", indique le groupe, qui avait dégagé un bénéfice net de 325 millions d'euros lors de son exercice précédent, grâce notamment à l'apport d'argent frais par de nouveaux investisseurs.

Le groupe, qui avait relevé ses objectifs financiers en avril, dépasse ses prévisions avec un chiffre d'affaires des activités touristiques à 1,74 milliard d'euros, en hausse de 12,8% par rapport à l'exercice précédent, pour un objectif de "plus de 1,7 milliard d'euros".

Son excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté (hors IFRS et retraité des éléments non récurrents) atteint 137 millions d'euros, en hausse de 30% sur un an, pour un objectif de "plus de 130 millions".

"Fort de cette bonne dynamique, et au vu du portefeuille de réservations touristiques à date qui offre déjà une bonne visibilité sur le 1er semestre, le groupe prévoit pour l'exercice 2024 un Ebitda ajusté compris entre 145 millions d'euros et 150 millions d'euros", précise-t-il.

Sur l'exercice 2022/2023, le chiffre d'affaires hébergement s'élève à 1,35 milliard d'euros en hausse de 12,9% sur un an, et de 27,1% par rapport à 2019, avant la pandémie.

"Cette croissance est portée à la fois par la progression des prix moyens de vente (+8,8%), bénéficiant notamment de la montée en gamme des sites, et par une hausse du nombre de nuits vendues (+3,8%)", détaille le groupe.

Après des années de difficultés financières, Pierre et Vacances, qui possède les marques Pierre et Vacances, Center Parcs, Maeva et Adagio, avait été repris l'an dernier par un trio d'investisseurs et recapitalisé.

"Un an après sa restructuration financière et capitalistique, le groupe Pierre & Vacances-Center Parcs affiche des résultats record. Notre transformation continue de s'accélérer et sur l'exercice 2023/24, je demeure confiant dans la capacité du groupe à atteindre ses objectifs à moyen terme, tout en tenant compte des incertitudes macro-économiques", a déclaré Franck Gervais, directeur général du groupe, cité dans le communiqué.

Le groupe "communiquera ultérieurement" sur l'avancée du processus de cession des Senioriales, société toulousaine achetée en 2007, qui a dégagé un chiffre d'affaires de 61,7 millions sur l'exercice écoulé (-6% sur un an).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

L'Italie voit son PIB progresser de 0,1% au troisième trimestre

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L'Italie peut cependant compter sur les fonds du plan de relance européen, dont elle est la première bénéficiaire. EPA/GIUSEPPE LAMI (© KEYSTONE/EPA ANSA/GIUSEPPE LAMI)

L'Italie a vu son produit intérieur brut (PIB) augmenter de 0,1% au troisième trimestre par rapport au précédent, dans un contexte de hausse des taux d'intérêt qui a freiné les investissements, a annoncé vendredi l'Institut national des statistiques (Istat).

L'institut a révisé en légère hausse sa première estimation, qui avait fait état d'une croissance nulle. Après avoir subi un recul du PIB de 0,4% au deuxième trimestre, l'Italie échappe ainsi à la récession.

L'acquis de croissance pour l'année 2023 atteint 0,7%, précise l'Istat.

Si l'activité de l'agriculture, de la sylviculture et de la pêche a subi une baisse de 1,2%, l'industrie (+0,3%) et les services (+0,1%) ont connu une progression, explique l'Istat.

Les exportations ont augmenté de 0,6% par rapport au trimestre précédent, alors que les importations ont diminué de 2%. La consommation des ménages a progressé de 0,7% mais les investissements ont reculé de 0,1%.

Le moral des entreprises est en berne en Italie: leur indice de confiance a chuté en novembre pour le quatrième mois consécutif, atteignant son niveau le plus bas depuis avril 2021.

L'activité économique au ralenti a aussi des répercussions sur l'emploi. Le taux de chômage a continué à remonter en octobre, passant à 7,8%. Le taux de chômage des jeunes de 15-24 ans a atteint même 24,7%.

Lueur d'espoir, la hausse des prix à la consommation en Italie a connu un brusque coup d'arrêt en novembre, passant à 0,8% sur un an, contre 1,7% en octobre.

Le gouvernement Meloni a abaissé fin septembre sa prévision de croissance pour 2023, tablant désormais sur 0,8%, contre 1% auparavant.

L'Italie peut cependant compter sur les fonds du plan de relance européen, dont elle est la première bénéficiaire.

La Commission européenne a donné mardi son feu vert au paiement à l'Italie de la quatrième tranche de son plan de relance, soit 16,5 milliards d'euros.

Une fois cette tranche déboursée, l'Italie aura empoché 101,9 milliards d'euros, soit plus de la moitié des fonds totaux du plan, censé relancer l'activité économique après les affres de la pandémie de coronavirus.

Pour 2024, le gouvernement prévoit une hausse du PIB de 1,2% alors qu'il escomptait 1,5% dans ses prévisions d'avril.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

A la COP28, l'appel du roi Charles à un "tournant" sur le climat

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Plus de 140 chefs d'Etats se succéderont vendredi et samedi à la tribune de la COP28. (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

Le roi Charles III a appelé vendredi les dirigeants réunis à la COP28 à Dubaï à faire de cette 28e conférence de l'ONU sur le climat un tournant digne de l'accord de Paris sur le climat. Cela alors que débutent deux semaines de négociations féroces entre pays.

"Les records sont brisés si souvent que nous devenons insensibles à ce qu'ils nous disent", a déclaré Charles, dont c'est la première présence à une COP en tant que souverain, et qui a rappelé sa participation à la COP21, où naquit il y a huit ans l'accord de Paris qui peine encore à produire des résultats suffisants.

"Je prie de tout mon coeur pour que la COP28 soit un autre tournant décisif en faveur d'une transformation réelle", a-t-il dit. Il a énuméré les cyclones ayant dévasté les îles vulnérables dont Vanuatu, les inondations en Inde, au Bangladesh et au Pakistan, ou les incendies record des Etats-Unis à la Grèce.

"Nous menons une expérience effrayante de changement de l'ensemble des conditions écologiques en même temps, à un rythme qui dépasse les capacités de la nature", a-t-il ajouté, avant d'appeler à une réforme de la finance mondiale en faveur de la transition énergétique. "La Terre ne nous appartient pas, nous appartenons à la Terre", a conclu le roi.

Plus de 140 chefs d'Etat

Plus de 140 chefs d'Etats se succéderont vendredi et samedi à la tribune de la COP28, sommés d'annoncer comment ils entendent rehausser leurs engagements, emmenant pour l'instant la Terre à près de 3°C de réchauffement par rapport à la période pré-industrielle.

"La science est claire: la limite de 1,5°C est tenable uniquement si nous finissons par arrêter de brûler tous les combustibles fossiles", a lancé avant lui le secrétaire général de l'ONU António Guterres. "Les signaux vitaux de la planète sont défaillants: émissions record, feux féroces, sécheresses mortelles et l'année la plus chaude jamais enregistrée", a-t-il souligné.

L'ombre du conflit Israël-Hamas plane sur le rassemblement.

Le président israélien, Isaac Herzog, s'est déplacé à Dubaï pour y rencontrer d'autres dirigeants dans sa campagne diplomatique pour obtenir la libération des otages encore détenus dans la bande de Gaza. Le secrétaire d'Etat américain, Anthony Blinken, est arrivé vendredi.

Le président iranien Ebrahim Raïssi ne se rendra quant à lui pas à Dubaï parce qu'Israël a été invité à y participer, selon un media officiel. Vendredi après-midi s'exprimeront notamment le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie.

Premier jour réussi

La 28e conférence des Nations unies a réussi jeudi son coup d'envoi, avec la concrétisation historique d'un fonds de compensation des pertes et dommages climatiques dans les pays vulnérables.

Même si les premières promesses de financement - autour de 400 millions de dollars (349 millions de francs) - restent symboliques face aux besoins, chiffrés en centaines de milliards.

Derrière ce signal positif, indispensable pour apaiser les tensions entre le Nord et le Sud, tout reste à faire d'ici la fin de la COP28, le 12 décembre.

En premier lieu, il s'agit de revoir "le rôle des combustibles fossiles", comme l'a reconnu jeudi Sultan Al Jaber, président émirati de la COP28, très scruté vu son autre casquette de capitaine de l'industrie pétrogazière.

Les résultats du premier jour ont visiblement renforcé la confiance de l'Emirati, persuadé qu'il peut réussir ce qu'aucune COP n'avait fait auparavant.

Un premier projet d'accord publié vendredi matin, qui va maintenant être débattu par les négociateurs, propose aux pays de préparer une "réduction/sortie des énergies fossiles".

Pic des émissions ?

Dans ce contexte, la COP28 doit accoucher d'un premier bilan officiel de l'accord de Paris et d'un premier correctif. Le déclin des émissions doit atteindre -43% d'ici 2030 par rapport à 2019, selon les experts climat du Giec.

Or le pic des émissions de gaz à effet de serre, certes proche, n'est pas encore atteint, au terme d'une année 2023 sans plus aucun doute la plus chaude jamais enregistrée.

Il sera également question vendredi des forêts, qui stockent du carbone mais sont menacées.

Le président brésilien Lula plaidera pour la création d'un fonds permanent pour les trois grands bassins forestiers mondiaux (Amazonie, Congo et Bornéo-Mékong), disant vouloir "voir si les pays riches sont réellement prêts à investir pour que les pays dotés de forêts (tropicales) puissent les maintenir debout."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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