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International

Foxconn se retire d'un projet à 19,4 milliards en Inde

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Le mastodonte taïwanais de la sous-traitance électronique a préféré jeter l'éponge plutôt que d'accumuler du retard sur le sous-continent. (archive) (© KEYSTONE/AP/CHIANG YING-YING)

Le géant taïwanais de l'électronique Foxconn a annoncé mardi son retrait d'un projet d'usine de semi-conducteurs en Inde avec le groupe Vedanta, d'un montant de 19,4 milliards de dollars (17,1 milliards de francs), invoquant des problèmes trop compliqués à résoudre.

L'assembleur des iPhones dans le monde avait signé un accord en septembre avec le groupe minier indien Vedanta pour créer une usine de semi-conducteurs, qui aurait également fabriqué des écrans pour téléphones et tablettes, dans l'Etat indien du Gujarat, dans l'ouest du pays.

Ce projet aurait permis d'assurer à l'Inde une meilleure autonomie d'approvisionnement dans cette technologie essentielle à la production d'une multitude d'appareils électroniques, des machines à café aux voitures électriques.

Mais Foxconn a précisé mardi que les deux parties avaient préféré renoncer. "Il y a eu une reconnaissance de part et d'autre que le projet n'avançait pas assez vite, qu'il y avait des lacunes importantes que nous ne pouvions pas résoudre facilement, ainsi que des problèmes externes indépendants du projet", a assuré Hon Hai Technology Group, le nom officiel de Foxconn, dans un communiqué.

Selon cet accord, le géant minier indien, Vedanta, aurait participé à hauteur de 60% dans la future joint venture, qui aurait dû être opérationnelle en 2024, les 40% restants revenant à Foxconn.

Ce retrait n'aura aucune conséquence financière pour le géant taïwanais qui a affirmé n'avoir injecté "aucun capital ou avoir" dans cette joint venture.

Vedanta n'a pas confirmé ce retrait mais a assuré de son côté son "engagement total" à aller de l'avant, assurant que d'autres partenaires étaient sur les rangs pour constuire cette usine.

La très grande majorité des semi-conducteurs sont produits à Taïwan et en Corée du Sud par Samsung. Afin de rejoindre ce peloton de tête, l'Inde avait approuvé fin 2021 un projet d'un montant de 10 milliards de dollars visant à développer ce type d'industries en acceptant de prendre en charge la moitié des coûts d'investissement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Henri Giscard d'Estaing évincé du Club Med

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"Je suis contraint de mettre fin à mes fonctions de président du Club Med", a déclaré son président Henri Giscard d'Estaing, expliquant que cela faisait suite à la désignation par Fosun d'un nouveau président, "sans (son) accord". (archives) (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

Après plusieurs mois de tensions avec l'actionnaire principal, le chinois Fosun, Henri Giscard d'Estaing, 68 ans, président du Club Med depuis décembre 2002, a annoncé mercredi avoir été "révoqué de fait", mettant fin à 22 ans de présidence.

"Je suis contraint de mettre fin à mes fonctions de président du Club Med", a-t-il déclaré lors d'une visioconférence avec la presse, expliquant que cela faisait suite à la désignation par Fosun d'un nouveau président, "sans (son) accord" et dont il n'a pas donné le nom.

"J'ai informé Fosun que je prenais acte de la décision de nommer quelqu'un à ma place, sans transition et sans mon accord", a-t-il dit.

Henri Giscard d'Estaing avait réussi à maintenir sa position à la tête du Club Med en 2024 après un réaménagement de la direction du groupe de tourisme, sur fond de tensions avec Fosun, qui avait abouti au départ de Michel Wolfovski, directeur général adjoint et bras droit d'Henri Giscard d'Estaing.

"J'ai répété que je n'avais pas vocation à l'éternité, que mon ambition n'est pas de durer", a-t-il soutenu mercredi. "J'avais indiqué clairement aux dirigeants de Fosun que j'étais volontaire et désireux, si les conditions étaient réunies, d'assurer personnellement le succès de cette transition en accompagnant le futur dirigeant pendant six mois dans mon rôle de président".

Les tensions avaient toutefois persisté, notamment début juin, lorsqu'il avait plaidé pour un retour prochain du groupe à la Bourse de Paris. Fosun avait alors réagi, déclarant ne pas envisager "à ce stade" d'introduction en Bourse. Henri Giscard d'Estaing assurait le lendemain n'avoir "aucune divergence de vue" avec l'actionnaire chinois.

"Cotation nécessaire"

"J'avais soutenu ardemment depuis près de deux ans le projet de Fosun d'avoir des actionnaires minoritaires pour le Club Med. Ce projet n'ayant pas abouti (...), la clé du succès est donc désormais la +recotation+ du Club Med à Paris en 2026", a-t-il insisté mercredi.

"Aujourd'hui, cette cotation est plus nécessaire que jamais. Il faut une gouvernance internationale pour le Club Med, respectueuse de ses valeurs et de son ancrage français. Et ce n'est plus le cas aujourd'hui", a-t-il martelé.

Le groupe Club Med était sorti de la cote en mars 2015, après son rachat par Fosun au terme d'une longue offre publique d'achat (OPA).

"La grande majorité des administrateurs est basée à Shanghai, a peu d'expérience internationale et ne parle pas anglais. Ils ne connaissent pas ou peu le Club Med dans sa dimension mondiale et ses racines françaises", a dénoncé Henri Giscard d'Estaing.

Sous son impulsion, le Club Med a amorcé une montée en gamme il y a une vingtaine d'années, ce qui lui a permis en 2024 d'afficher des résultats record dépassant les 2 milliards de vente et multipliant sa marge opérationnelle par quatre en dix ans pour approcher les 10%.

"Cette transformation réussie est le résultat de la stratégie que j'ai décidée et qui a été mise en oeuvre avec résilience et courage par les équipes du Club Med", a déclaré mercredi Henri Giscard d'Estaing.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

L'UE propose un budget en nette hausse et 100 milliards pour Kiev

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C'est un "budget ambitieux", a souligné le commissaire européen au Budget Piotr Serafin devant les eurodéputés à Bruxelles. (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

L'Union européenne (UE) a dévoilé mercredi sa proposition de budget de 2028 à 2034, de 2000 milliards d'euros, en nette hausse par rapport à la période précédente. L'UE propose un fonds de 100 milliards d'euros pour l'Ukraine pour 2028-2034

C'est un "budget ambitieux", a souligné le commissaire européen au Budget Piotr Serafin devant les eurodéputés à Bruxelles. Le précédent budget, de 2021 à 2027, représentait 1200 milliards d'euros mais avait été complété par un plan de relance de 800 milliards pendant la crise Covid.

100 milliards pour l'Ukraine

L'Union propose aussi un fonds spécial doté de 100 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine, en marge du cadre financier pluri-annuel (CFP) pour la période 2028-2034, a indiqué Piotr Serafin.

"Nous réservons également jusqu'à 100 milliards d'euros en dehors des plafonds du CFP pour l'Ukraine, notre partenaire le plus stratégique", a-t-il déclaré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Huawei reprend la tête du marché chinois des smartphones

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Huawei a dominé au deuxième trimestre le marché des smartphones en Chine pour la première fois en plus de quatre ans, dépassant l'américain Apple et les concurrents locaux comme Xiaomi. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ANDRES MARTINEZ CASARES)

Le géant technologique Huawei a dominé au deuxième trimestre le marché des smartphones en Chine pour la première fois en plus de quatre ans, dépassant l'américain Apple et les concurrents locaux comme Xiaomi, selon le cabinet IDC basé aux Etats-Unis.

Basé à Shenzhen, Huawei a livré 12,5 millions de téléphones en Chine sur le trimestre, soit 18,1% du marché, indique un rapport d'IDC.

Le redressement de Huawei en Chine intervient après que l'entreprise a été confrontée à une série de contrôles à l'exportation imposés par les Etats-Unis, des interdictions dans des pays occidentaux et une enquête pour corruption en Belgique.

Après six trimestres de croissance, le marché chinois a reculé de 4% par rapport au deuxième trimestre de 2024, totalisant 69 millions d'unités expédiées.

"Malgré la récente trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine, l'environnement économique global présente des défis persistants, avec une confiance des consommateurs qui reste atone", a déclaré Arthur Guo, analyste principal chez IDC.

"Cela suggère qu'une augmentation significative de la demande de smartphones est peu probable à court terme, et le marché devra naviguer dans un paysage plus complexe au second semestre de l'année", a-t-il ajouté.

Soupçonné d'espionnage

L'économie chinoise a progressé de 5,2% au deuxième trimestre, selon les chiffres officiels malgré le bras de fer commercial engagé par le président américain Donald Trump.

Huawei a été au centre d'un intense affrontement entre les deux premières économies mondiales après que Washington a indiqué que ses équipements pourraient être utilisés à des fins d'espionnage par Pékin, une allégation que l'entreprise dément.

Depuis 2019, les sanctions ont limité l'accès de l'entreprise aux technologies fabriquées aux États-Unis, la forçant à développer ses propres composants.

Apple souffre d'une baisse des ventes d'iPhone en Chine et a cédé l'an dernier son statut de marque de smartphone la plus vendue dans le pays à deux rivaux locaux. Dans le rapport d'IDC, Apple est arrivé en cinquième position sur la liste, conservant 13,9% du marché des smartphones chinois et expédiant 9,6 millions d'unités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Goldman Sachs dépasse les attentes au 2e partiel

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La banque d'affaires américaine Goldman Sachs, ici son patron David Solomon, a dépassé les attentes au deuxième trimestre grâce au bond de ses activités de conseil et de courtage. (archives) (© KEYSTONE/AP/ALEX BRANDON)

La banque d'affaires américaine Goldman Sachs a dépassé les attentes au deuxième trimestre grâce au bond de ses activités de conseil et de courtage, tandis que celles de gestion d'actifs et de fortune ont reculé, a-t-elle annoncé mercredi dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires a progressé de 15% sur un an à 14,58 milliards de dollars (environ 11,72 milliards de francs), et son bénéfice net a bondi de 20%, à 3,47 milliards. Le consensus des analystes de FactSet anticipait respectivement 13,50 et 3,06 milliards.

Rapporté par action, le bénéfice net ressort à 11,03 dollars, soit une hausse de 26% par rapport à la même période de 2024. Le consensus tablait sur 9,65 dollars.

"Nos solides résultats trimestriels reflètent les bons niveaux d'activité de nos clients à travers tous nos produits", a commenté David Solomon, patron de la banque, cité dans le communiqué.

Gestion des risques

"En ce moment, l'économie et les marchés réagissent plutôt de manière positive au contexte d'évolution réglementaire. Mais comme les développements sont rarement linéaires, nous restons très concentrés sur la gestion des risques", a-t-il poursuivi.

Les revenus nets d'intérêts (NII) se sont envolés de 56%, à 3,10 milliards de dollars, restant sur la trajectoire engagée depuis plusieurs trimestres déjà.

Les revenus nets d'intérêt sont la différence entre les intérêts perçus sur les opérations des clients et les intérêts versés aux épargnants et aux créanciers.

Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action Goldman Sachs progressait de 1,39%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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