Économie
France: le déficit commercial se creuse au premier semestre
Le déficit commercial français sur les biens s'est creusé à 71 milliards d'euros (70 milliards de francs) sur les six premiers mois de l'année, nettement dégradé par la facture énergétique liée à la guerre en Ukraine, ont indiqué vendredi les douanes.
Sur le seul mois de juin le déficit commercial s'est creusé de 13,3 milliards d'euros, ce qui représente un nouveau record mensuel.
La facture énergétique "record" a plombé les chiffres semestriels, souligne le ministère du Commerce extérieur dans un communiqué diffusé vendredi. Celle-ci est passée de 27 milliards d'euros au deuxième semestre 2021 à 48 milliards d'euros sur les six premiers mois de l'année.
Elle "explique à elle seule la dégradation de notre déficit commercial", a estimé le ministre délégué chargé du Commerce extérieur Olivier Becht au cours d'une conférence téléphonique.
M. Becht, qui a remplacé Franck Riester le mois dernier à ce poste, a reconnu "une dégradation très sensible" du solde commercial français sur la première moitié de l'année.
La barre symbolique des 100 milliards d'euros de déficit annuel devrait logiquement être franchie à la fin 2022. Sur douze mois glissants, la France affiche déjà un déficit commercial de 121,9 milliards d'euros.
La guerre en Ukraine a entrainé une flambée des prix des hydrocarbures, aggravée sur le solde commercial français par la dépréciation récente de l'euro face au dollar qui a renchéri les importations de pétrole libellées en devise américaine.
Hors énergie et matériel militaire, le déficit commercial est de 36 milliards d'euros, proche de son niveau de l'an dernier, a précisé le ministère vendredi.
Le déficit commercial très important sur les biens est toutefois contrebalancé par une très bonne tenue des services, a souligné le ministère du Commerce extérieur, mettant en avant un excédent record de 34 milliards d'euros dans ce secteur, contre 23 milliards au semestre précédent.
Celui-ci a été porté par les services de transports, de voyages et les services financiers.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Séance noire à la Bourse de Tokyo après les explosions en Iran
L'indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a lâché vendredi 1.011,35 points, sa pire chute en points depuis plus de trois ans, après les explosions qui ont retenti en Iran, sur fond de possibles frappes de représailles israéliennes.
Le Nikkei, qui a perdu jusqu'à 3,5% en séance, a chuté de 2,66% à la fin des échanges à 37.068,35 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 9 février. Et il a dévissé de 6,2% sur l'ensemble de la semaine écoulée.
L'indice élargi Topix a dérapé de 1,91% à 2.626,32 points vendredi. Les pertes étaient moindres à la Bourse de Hong Kong (-0,88% vers 06H50 GMT) et encore plus modérées à Shanghai (-0,26%).
L'Iran a fait état de trois fortes explosions près d'une base militaire dans le centre du pays vendredi à l'aube et a activé sa défense aérienne dans plusieurs régions.
Cependant "aucun dégât majeur" n'a été signalé, selon l'agence officielle iranienne Irna et les sites nucléaires du pays sont indemnes, a confirmé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
La cause de ces explosions n'était pas encore clairement établie, mais des médias américains citant de hauts responsables des Etats-Unis ont évoqué une attaque israélienne, en riposte aux tirs de drones et de missiles par l'Iran contre l'Etat hébreu le week-end dernier.
"Les événements sont encore très obscurs. Et l'incertitude est ce que les marchés détestent le plus", a commenté dans une note Chihiro Ota de SMBC Nikko Securities. Dans un tel contexte, "la première réaction" des investisseurs est de "réduire leurs positions", a ajouté cet analyste.
Avant même ces événements, la Bourse de Tokyo avait démarré la séance en net repli, face à de nouveaux signes de report probable des baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de vives inquiétudes sur les perspectives pour l'industrie mondiale des semi-conducteurs après que TSMC, le géant mondial du secteur, a abaissé jeudi ses prévisions.
L'action TSMC a plongé de 6,72% vendredi à la Bourse de Taïwan, entraînant dans sa chute d'autres valeurs technologiques en Asie, comme Tokyo Electron (-8,73%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le patron de Swiss Life gagne un peu moins que l'année dernière
Le patron sortant de Swiss Life, Patrick Frost, a gagné un peu moins en 2023 que l'année précédente. Au total, il a perçu une rémunération de 4,04 millions de francs, selon le rapport annuel publié vendredi.
En 2022, Patrick Frost avait gagné 4,28 millions. Malgré cette légère baisse, sa rémunération reste la plus élevée des membres de la direction de l'assureur-vie zurichois, qui a reçu une enveloppe totale de 16,72 millions de francs l'année, dernière contre 17,15 millions en 2022.
En outre, le président du conseil d'administration Rolf Dörig a perçu l'année dernière 1,20 million de francs pour ses services, un montant identique à celui de l'année précédente. L'ensemble du conseil d'administration, composé de douze membres, a reçu 3,52 millions de francs, contre 3,16 millions l'année précédente.
Démissionnaire, Patrick Frost va céder sa place à l'actuel directeur financier Matthias Aellig lors de l'assemblée générale du 15 mai. Le sortant devrait quant à lui intégrer le conseil d'administration en 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Netflix dépasse encore les attentes de bénéfice trimestriel
Netflix a annoncé jeudi gagner 9,3 millions d'abonnés supplémentaires au cours du premier trimestre 2024, alors que le marché s'attendait à un ralentissement de la croissance du géant du streaming. Il porte son total d'abonnés à près de 270 millions.
L'entreprise américaine a réalisé 9,37 milliards de dollars de revenus (8,55 milliards de francs au cours actuel) et 2,3 milliards de dollars de bénéfice net au premier trimestre, d'après son communiqué. Les résultats sont en hausse sur un an et supérieurs aux prévisions.
"Nous avons construit une formule gagnante difficile à reproduire", s'est félicité le groupe californien, citant "une offre solide, un système de recommandations supérieur et une base de fans divers et passionnés".
La plateforme avait déjà démarré 2024 en grande pompe avec 13 millions d'abonnés supplémentaires gagnés pendant la saison des fêtes, grâce notamment à sa politique plus stricte en matière de partage des comptes entre utilisateurs et à son abonnement moins cher avec de la publicité.
"Esprit d'innovation"
"Netflix continue de faire la nique à ses concurrents. Il a gagné plus d'abonnés que ne le prévoyaient de nombreux analystes, dont moi-même", a réagi Ross Benes, d'Emarketer.
"Cela indique que le partage de mots de passe était encore plus courant qu'on ne le pensait, car Netflix continue de convertir les spectateurs parasites en utilisateurs payants", a-t-il ajouté.
L'analyste avertit cependant que le service de streaming "risque de perdre son esprit d'innovation" s'il devient plus sélectif dans la production de contenus, afin de faire des économies.
Netflix ne doit plus seulement se battre pour attirer et retenir l'attention des spectateurs, il doit aussi séduire les annonceurs, note Mike Proulx, vice-président de Forrester.
En janvier, l'entreprise a passé un accord de diffusion sur dix ans avec la ligue professionnelle américaine de catch WWE, moyennant 5 milliards de dollars. En mars, elle a annoncé un partenariat avec Most Valuable Promotions pour un match entre le YouTubeur et apprenti boxeur Jake Paul et la légende des rings Mike Tyson, qui sera diffusé en direct sur la plateforme à la fin juillet.
"Les événements de ce type attirent les annonceurs, car ils suscitent beaucoup d'attention et permettent aux marques de s'associer avec des formats publicitaires plus personnalisés", explique Mike Proulx.
A Wall Street, le titre de Netflix perdait plus de 4% lors des échanges électroniques après la clôture de la bourse jeudi, une baisse attribuée à une prévision de chiffre d'affaires moins haute qu'escompté pour le trimestre en cours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Affaire Piller: recours de Migros rejeté par le Tribunal fédéral
L'homme d'affaires fribourgeois Damien Piller signe une victoire définitive dans le volet pénal du conflit l'opposant à Migros Neuchâtel-Fribourg (MNF), dont il a été président de 1996 à 2020. Le Tribunal fédéral (TF) a rejeté un recours de la coopérative régionale.
"Le recours doit être rejeté dans la faible mesure où il est recevable", a noté la 2e Cour de droit pénal. La décision vient confirmer un arrêt de la Chambre pénale du Tribunal cantonal fribourgeois (TC) du 5 janvier, suite à la contestation d'une ordonnance de classement du 9 janvier 2023 du Ministère public.
Les frais judiciaires de 3000 francs sont mis à la charge de la recourante, à savoir MNF, selon l'arrêt du 26 mars. La coopérative n'a pas la qualité pour recourir, sachant qu'elle a cédé à la Fédération des coopératives Migros (FCM) les prétentions civiles relatives aux versements litigieux du dossier, estiment les juges.
La partie plaignante n'est pas habilitée en conséquence à recourir en matière pénale lorsque ces prétentions sont traitées dans une procédure civile parallèle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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