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Frappe dans la banlieue sud de Beyrouth après un ordre d'évacuation

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Le bombardement a visé la banlieue sud de Beyrouth (archives). (© KEYSTONE/AP/Bilal Hussein)

Une frappe a visé la banlieue sud de Beyrouth, après un ordre d'évacuation donné par l'armée israélienne à la population. Des images de l'AFPTV ont montré un feu et de la fumée dans cette zone.

L'ordre d'évacuation a été posté sur le réseau social X (ex-Twitter) par le porte-parole de l'armée israélienne Avichay Adrae, précisant aux populations concernées qu'elles se trouvaient près de bâtiments "liés au Hezbollah" que l'armée israélienne a décidé de frapper "avec force très prochainement".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La résidence d'Assad à Damas pillée, palais présidentiel incendié

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Des opposants célèbrent la prise de pouvoir des rebelles à Damas (© KEYSTONE/AP/Hussein Malla)

Des dizaines de Syriens sont entrés dimanche dans la luxueuse résidence du président Bachar al-Assad, après qu'elle a été pillée, tandis que la salle de réception du palais présidentiel dans un autre quartier a été incendiée, selon les journalistes de l'AFP.

Hommes, femmes et enfants déambulaient dans les pièces et sur les escaliers de la résidence du président, qui a fui Damas, dans le quartier huppé de Malki.

"Je suis venu pour la vengeance, car ils nous a opprimés d'une façon incroyable", dit Abou Omar, 44 ans, qui refuse de donner son nom de famille. "Je prends des photos car je suis tellement heureux de me retrouver en plein coeur de sa maison".

La résidence, formée de trois immeubles de six étages chacune, a été pillée plus tôt, après la chute de Damas aux mains des rebelles.

Des documents étaient éparpillés sur les escaliers. Une peinture représentant Assad gisait au sol à l'entrée du rez-de-chaussée, entouré d'un vaste jardin orné d'une fontaine, selon les journaliste.

Au palais présidentiel, situé deux kilomètres plus loin, où le président Assad recevait ses hôtes, une salle de réception a été entièrement incendiée, selon les journalistes de l'AFP.

La résidence d'Assad et le palais présidentiel étaient interdits d'accès au commun des Syriens sous le règne d'Assad.

Le pouvoir de Bachar al-Assad s'est effondré dimanche en Syrie face à l'offensive fulgurante de groupes rebelles menés par des islamistes radicaux, qui a mis fin à un demi-siècle de règne sans partage du clan Assad et plonge le pays dans l'incertitude.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le candidat de l'opposition John Mahama président du Ghana

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Les Ghanéens ont élu leur nouveau président dans l'allégresse et le calme. (© KEYSTONE/AP/Jerome Delay)

Fidèle à sa tradition d'alternance politique pacifique, le Ghana a élu dans le calme le candidat de l'opposition John Mahama comme nouveau président. Le candidat du parti au pouvoir a reconnu sa défaite dans ce pays d'Afrique de l'ouest aux 34 millions d'habitants.

Le vice-président ghanéen Mahamudu Bawumia, candidat du New Patriotic Party (NPP) au pouvoir, a déclaré dimanche qu'il reconnaissait sa défaite lors de l'élection présidentielle de la veille, précisant qu'il avait appelé M. Mahama pour le féliciter.

"Le peuple ghanéen s'est exprimé, il a voté pour le changement et nous le respectons en toute humilité", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse dimanche matin à Accra, la capitale, dont les rues commençaient à se remplir de partisans de M. Mahama laissant éclater leur joie.

Sur son compte X, M. Mahama a confirmé avoir reçu l'appel de félicitations de M. Bawumia. Il succèdera à Nana Akufo-Addo qui achève son second mandat.

Lors du scrutin présidentiel de samedi, les électeurs ghanéens, qui élisaient également leurs députés, avaient le choix entre M. Mahama, du National Democratic Congress (NDC), et M. Mahamudu Bawumia, candidat du parti au pouvoir New Patriotic Party (NPP), et vice-président depuis 2017.

Les difficultés économiques du Ghana ont dominé les élections: le pays est confronté à une inflation et un endettement élevés, et a dû recourir à un prêt de trois milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI).

Premier producteur d'or du continent et grand exportateur de cacao, cet Etat d'Afrique de l'ouest est considéré comme un investisseur privilégié sur le continent, et comme un modèle de stabilité dans une région secouée par de récents coups d'Etats, des défis constitutionnels et des insurrections.

Le porte-parole du NDC, Sammy Gyamfi, a déclaré aux journalistes que l'examen interne des résultats du parti montrait que Mahama avait obtenu 56,3% des voix contre 41,3% pour Bawumia.

"Il est très clair que le peuple de ce pays a voté pour le changement", a déclaré M. Gyamfi.

La chaîne de télévision locale ChannelOneTV a déclaré que son comptage des résultats de 42 des 276 circonscriptions du Ghana montrait que M. Mahama était en tête.

Plus tôt, le commissaire adjoint de la Commission électorale, Bossman Asare, a déclaré aux journalistes que le comptage était toujours en cours et que les résultats régionaux n'étaient pas encore parvenus au centre national.

La commission avait déclaré que les résultats officiels seraient probablement disponibles d'ici mardi.

Alternance

Le scrutin s'est déroulé dans le calme. Toutefois, une personne a été tuée par balle dans le nord du pays, tandis qu'une autre a été tuée par balle dans la région centrale, selon la police ghanéenne.

Les deux principaux partis du Ghana, le NPP et le NDC, ont alterné au pouvoir de manière égale depuis le retour au multipartisme en 1992.

Président du Ghana de 2013 à 2017, M. Mahama, 66 ans, a promis de relancer l'économie et de mettre en place des réformes anti-corruption.

La victoire de John Mahama marque un retour historique, faisant de lui le premier président de la Quatrième république du Ghana à reprendre la présidence après en avoir été chassé par les urnes.

Sa vice-présidente sera l'ancienne ministre de l'Éducation, Jane Naana Opoku-Agyemang, première femme du pays à accéder à ce poste.

En utilisant le slogan "Break the 8", qui fait référence aux deux mandats au pouvoir, M. Bawumia a cherché à mener le NPP à un troisième mandat sans précédent, mais il n'a pas réussi à se détacher des critiques sur le bilan économique de Nana Akufo-Addo.

Bien que l'inflation ait été ramenée de plus de 50% à environ 23% et que d'autres indicateurs macroéconomiques se soient stabilisés, les difficultés économiques sont restées pour beaucoup un enjeu électoral majeur.

Cette frustration a ouvert la voie à un retour de M. Mahama, qui a été président de 2012 à 2017, mais qui a depuis échoué à deux reprises dans sa candidature à l'élection présidentielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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En Roumanie, des électeurs aux bureaux de vote malgré l'annulation

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Le candidat nationaliste a dénoncé un "coup d'Etat". (© KEYSTONE/AP/Andreea Alexandru)

"Calin Georgescu président", "voleurs!", "ouvrez les bureaux de vote": plus d'une centaine de Roumains se sont déplacés dimanche matin aux urnes aux côtés du candidat d'extrême droite pour protester contre l'annulation du second tour de la présidentielle.

Des millions d'électeurs étaient appelés à voter ce dimanche pour choisir entre M. Georgescu, accusé de sympathies prorusses, et sa rivale pro-européenne Elena Lasconi. Mais vendredi, dans un nouveau rebondissement, la Cour Constitutionnelle a décidé de faire table rase du scrutin et de recommencer de zéro. Une mesure sans précédent dans le pays d'Europe orientale et extrêmement rare en Europe.

En cause, de "multiples irrégularités et violations de la loi électorale ayant faussé" le vote sur fond de suspicions d'interférence russe.

Un "coup d'Etat, selon le candidat nationaliste, qui avait créé la surprise en arrivant en tête du premier tour le 24 novembre et faisait figure de favori dans les sondages.

"Je suis ici au nom de la démocratie (...). C'est juste un symbole, un moment de silence", a-t-il déclaré devant une école de la commune de Mogosoaia, près de Bucarest, où il aurait dû voter. "C'est la journée de la Constitution, mais il n'y rien de constitutionnel en Roumanie", a ajouté le sexagénaire, accusant les autorités d'avoir agi par peur de sa victoire.

"Un patriote"

Il a annoncé avoir contesté l'annulation devant la justice roumaine et devant la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH).

Vêtu d'un manteau sombre et d'une écharpe bleue, Calin Georgescu a dit ne pas appeler ses partisans à "faire quoi que ce soit", alors qu'ailleurs dans le pays aucun rassemblement de taille n'a été constaté.

Dans la petite foule réunie dans une atmosphère tendue, Adriana Iercau, professeure de 60 ans, s'est indignée de la décision de la justice.

"Rien, rien n'est prouvé", a-t-elle réagi. "Maintenant c'est comme ça, si tu as une opinion qui est contraire à l'opinion des télévisions qui sont asservies, tu es poutiniste". Pour elle, Calin Georgescu est simplement "un patriote, un souverain qui aime son pays et le peuple".

"Tout allait bien jusqu'à ce qu'ils décident de tuer la démocratie instaurée en 1989", à la chute du communisme, a renchéri un autre protestataire, Sorin Scuratovschi, 46 ans, invoquant Dieu et le président élu américain Donald Trump, deux références constantes du candidat.

Habitué des discours nationalistes et mystiques, M. Georgescu a affiché par le passé son admiration pour Vladimir Poutine mais affirme désormais "ne pas être un fan" et nie tout lien avec la Russie. Il est opposé à l'aide à l'Ukraine et prône avant tout la recherche de la "paix".

"Campagne guérilla"

Sa possible victoire suscitait à Bruxelles et Washington les craintes d'une réorientation stratégique dans ce pays de l'UE, devenu un pilier de l'Otan depuis le début de la guerre en Ukraine voisine.

D'après les autorités roumaines, le candidat a bénéficié d'une "campagne guérilla coordonnée" sur la plateforme d'origine chinoise TikTok, qui a démenti les allégations mais a été placée sous surveillance renforcée de l'UE.

Les services secrets ont dressé des parallèles avec de précédents efforts d'ingérence électorale russe en Europe et recensé "25'000 comptes TikTok" directement associés à sa campagne.

Ils font aussi état d'un compte appartenant à Bogdan Peschir, qui a versé des paiements de 381'000 dollars entre le 24 octobre et le 24 novembre aux internautes contribuant à promouvoir M. Georgescu. Anonyme jusqu'à peu, il a comparé son soutien à celui d'Elon Musk pour Donald Trump.

Lié à l'univers des cryptomonnaies, il est au coeur de l'enquête selon les médias et des perquisitions ont été menées samedi dans le centre du pays. M. Georgescu a assuré dimanche ne pas le connaître.

Un autre responsable d'extrême droite, George Simion, qui a également contesté la décision, a appelé à allumer une bougie devant les bureaux de vote - dans l'espoir "de surmonter cet obstacle inédit en 35 ans de démocratie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Ukraine: Trump veut un "cessez-le-feu immédiat" et des négociations

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Donald Trump qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a assuré que le président ukrainien Volodymyr Zelensky "aimerait conclure un accord" pour mettre fin à la guerre. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Le président américain élu Donald Trump a appelé dimanche à un "cessez-le-feu immédiat" et des négociations pour mettre fin au conflit en Ukraine, dans lequel des centaines de milliers de personnes sont mortes "inutilement" selon lui.

"Il devrait y avoir un cessez-le-feu immédiat et des négociations devraient commencer. Trop de vies ont été perdues en vain, trop de familles ont été détruites, et si ça continue, cela pourrait se transformer en quelque chose de plus gros, et bien pire", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.

Selon lui, l'Ukraine a perdu "inutilement" 400'000 soldats et "bien plus de civils" tandis que "600'000 soldats russes sont blessés ou morts, dans une guerre qui n'aurait jamais dû commencer et qui pourrait durer éternellement".

Drones abattus

Dimanche, le ministère russe de la Défense a annoncé que Moscou avait abattu 46 drones ukrainiens pendant la nuit dans les régions frontalières et sud de la Russie.

Par ailleurs, Moscou a également annoncé dimanche la prise du village de Blahodatne dans l'est de l'Ukraine, confirmant l'avance progressive des troupes russes ces derniers mois sur le front est.

Dans son message, Donald Trump qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a également assuré que le président ukrainien Volodymyr Zelensky "aimerait conclure un accord" pour mettre fin à la guerre.

"Zelensky et l'Ukraine aimeraient conclure un accord et mettre fin à la folie", a-t-il écrit à la suite de sa rencontre à Paris samedi, pour la première fois depuis son élection, avec M. Zelensky, sous les auspices du président français Emmanuel Macron.

"Temps d'agir"

"Je connais bien Vladimir (Poutine, ndlr). Il est temps d'agir. La Chine peut aider. Le monde attend!", a ajouté M. Trump.

La victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine de novembre a jeté le doute sur l'avenir du soutien des Etats-Unis à l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie, alors qu'il ne reste que quelques semaines pour fournir des milliards de dollars d'aide déjà budgétisés avant l'investiture du républicain.

Samedi, le ministère américain de la Défense a annoncé une nouvelle aide militaire à l'Ukraine estimée à 988 millions de dollars.

Donald Trump s'est montré très critique au cours des derniers mois des milliards de dollars débloqués par les Etats-Unis pour l'Ukraine. Le président élu a affirmé à plusieurs reprises qu'il comptait se démarquer fortement de la politique d'appui massif à Kiev menée par Joe Biden dans la guerre provoquée par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.

Et il a promis de régler la guerre, sans jamais expliquer comment.

Craintes européennes

Les alliés européens de l'Ukraine craignent eux un désengagement des Etats-Unis dans ce conflit voire des pressions américaines pour un accord au détriment de Kiev.

Volodymyr Zelensky, qui de son côté veut aborder une éventuelle négociation de paix avec la Russie en position de force et avec des garanties de sécurité suffisantes, a insisté samedi lors de sa rencontre avec M. Trump sur la nécessité de conclure une "paix juste".

"Nous voulons tous que cette guerre se finisse aussi tôt que possible et d'une manière juste", a-t-il commenté sur les réseaux sociaux à l'issue de la réunion tripartite, précisant que les trois dirigeants étaient "convenus de continuer à travailler ensemble".

"Poursuivons l'action commune pour la paix et la sécurité", a quant à lui réagi Emmanuel Macron sur X.

Alors que l'Ukraine se bat depuis près de trois ans contre l'invasion russe avec l'aide des pays occidentaux, cette rencontre revêtait une importance cruciale pour Volodymyr Zelensky, qui n'avait eu avec Donald Trump qu'une brève discussion téléphonique depuis l'élection de ce dernier le 5 novembre.

Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a souligné samedi que la tâche de l'administration Biden "a consisté à essayer de mettre l'Ukraine dans la position la plus forte possible sur le champ de bataille afin qu'elle soit dans la position la plus forte possible à la table des négociations".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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