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International

Les Houthis menacent de s'en prendre aux intérêts américains

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L'attaque américano-britannique a été menée avec des missiles Tomahwak et des avions de combat (archives). (© KEYSTONE/AP U.S. Navy/ROBERT S. PRICE)

Les rebelles Houthis ont menacé de riposter aux frappes menées tôt vendredi par les Etats-Unis et le Royaume-Uni au Yémen, en s'en prenant aux intérêts de ces deux pays, considérés désormais comme des "cibles légitimes".

Ils ont d'ailleurs tiré après les frappes "au moins un missile" qui n'a cependant touché aucun navire, a indiqué le général Douglas Sims, de l'Etat-major américain. Les Houthis ne se sont pas exprimés à ce sujet.

Le président américain Joe Biden a ensuite répété qu'il "répondra" si les rebelles "poursuivent leur comportement inacceptable".

Dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, la tension est montée d'un cran en mer Rouge, théâtre depuis novembre de nombreuses attaques contre la marine marchande, menées par les rebelles yéménites soutenus par l'Iran, les Houthis affirmant viser des navires liés à Israël en solidarité avec la bande de Gaza.

Tôt vendredi, des frappes américaines et britanniques ont visé des sites militaires tenus par les Houthis, qui contrôlent de vastes régions du Yémen, dont la capitale Sanaa, relançant les craintes d'un débordement régional de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédents menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

"Tous les intérêts américano-britanniques sont devenus des cibles légitimes pour les forces armées yéménites après l'agression directe et déclarée" contre le Yémen, a prévenu vendredi le Conseil politique suprême des Houthis, une haute instance des rebelles dans un communiqué.

"Succès"

Les frappes américaines et britanniques, "73 raids", ont visé des sites militaires à Sanaa et dans les gouvernorats de Hodeida (ouest), Taëz (sud), Hajjah (nord-ouest) et Saada (nord), avait indiqué plus tôt le porte-parole militaire des Houthis.

Le mouvement des Houthis fait partie de "l'axe de la résistance" établi par l'Iran, qui réunit dans la région des groupes hostiles à Israël, notamment le Hezbollah libanais et des groupes armés en Irak et en Syrie.

"Cette agression (...) ne restera pas sans réponse", a encore dit le porte-parole des Houthis, indiquant que cinq personnes avaient été tuées et six blessées parmi les rebelles.

Le président américain, Joe Biden, a parlé de son côté d'une opération menée "avec succès" en réponse "directe aux attaques sans précédents des Houthis de navires internationaux en mer Rouge", évoquant une action "défensive" pour protéger notamment le commerce international.

Objectif désescalade

Leur reprochant d'avoir ignoré "les avertissements répétés de la communauté internationale", le premier ministre britannique, Rishi Sunak, a qualifié les frappes de mesures "nécessaires (...) en état de légitime défense".

Des avions de combat et missiles Tomahawk ont été utilisés pour l'opération, ont indiqué plusieurs médias américains. Dans une déclaration commune, Washington, Londres et huit de leurs alliés parmi lesquels l'Australie, le Canada et Bahreïn ont souligné que leur objectif était la "désescalade" en mer Rouge.

L'Otan a appelé les Houthis à cesser leurs attaques après ces frappes "défensives".

A Moscou, le Kremlin a condamné des frappes occidentales "illégitimes du point de vue du droit international", tout comme le président turc, Recep Tayyip Erdogan, parlant d'une réponse "disproportionnée". L'opération aura "des répercussions sur la sécurité régionale", a réagi pour sa part le Hamas.

Le sultanat d'Oman, médiateur entre Houthis et forces loyalistes dans la guerre civile au Yémen, a dénoncé le "recours de la part de pays amis à l'action militaire".

Appels à la retenue

La Chine a quant à elle appelé les parties "à faire preuve de retenue".

Un appel au calme a également été lancé par l'Arabie saoudite, à la tête d'une coalition militaire anti-Houthis intervenant depuis 2015 dans la guerre civile au Yémen aux côtés du gouvernement. La situation est relativement calme depuis une trêve négociée en avril 2022 par l'ONU.

A l'ONU, le secrétaire général Antonio Guterres a lui aussi appelé "toutes les parties concernées à éviter une escalade de la situation dans l'intérêt de la paix et de la stabilité en mer Rouge et dans l'ensemble de la région", selon son porte-parole Stéphane Dujarric.

Les attaques des Houthis, menées avec des missiles et des drones, ont poussé de nombreux armateurs à délaisser le couloir de la mer Rouge entre Europe et Asie, au prix d'une hausse des coûts et temps de transport, le dernier en date étant vendredi la compagnie de transport maritime danoise Torm.

Pour y faire face, les Etats-Unis ont mis en place en décembre une coalition multinationale pour protéger le trafic maritime dans cette zone par où transite 12% du commerce mondial.

Les Houthis ont lancé mardi 18 drones et trois missiles qui ont été abattus par trois destroyers américains, un navire britannique et des avions de combat. Le gouvernement britannique a parlé de la "plus importante attaque" des rebelles yéménites à ce jour.

En tournée cette semaine au Moyen-Orient, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, avait lancé un avertissement aux Houthis, et le Conseil de sécurité de l'ONU avait exigé l'arrêt "immédiat" de leurs attaques. Mais jeudi, les Houthis ont tiré un autre missile antinavire.

Les rebelles ont mené depuis le 19 novembre 27 attaques près du détroit de Bab el-Mandeb séparant la péninsule arabique de l'Afrique, selon l'armée américaine.

L'Iran a de son côté condamné une "violation flagrante de la souveraineté" du Yémen. Des centaines de manifestants se sont rassemblés vendredi à Téhéran en soutien aux rebelles et aux Palestiniens de Gaza.

A Sanaa, des centaines de milliers de personnes ont protesté contre les frappes américaines et britanniques. "Mort à l'Amérique, mort à Israël", ont scandé les manifestants.

Les Etats-Unis ont sanctionné vendredi deux transporteurs maritimes, l'un basé à Hong Kong et l'autre aux Emirats arabes unis, pour leur soutien financier aux Houthis.

Malgré les frappes américaines, Washington ne "cherche pas de conflit avec l'Iran", a assuré vendredi la Maison-Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le Honduras demande d'arrêter l'ex-président gracié par Trump

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L'ex-président du Honduras Juan Orlando Hernández, qui a dirigé le pays de 2014 à 2022, avait écopé en 2024 aux Etats-Unis de 45 ans de réclusion pour trafic de drogue, après avoir été extradé par le Honduras (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/GUSTAVO AMADOR)

Le parquet général du Honduras a demandé lundi à Interpol de faire arrêter l'ex-président hondurien Juan Orlando Hernández, gracié fin novembre par le président américain Donald Trump. Il avait été condamné à 45 ans de réclusion aux Etats-Unis pour trafic de drogue.

"J'exhorte [...] Interpol à exécuter le mandat d'arrêt international contre l'ancien président Juan Orlando Hernández, accusé de blanchiment d'argent et de fraude", a indiqué le procureur général sur le réseau social X.

L'ex-président de droite, qui a dirigé le pays de 2014 à 2022, avait écopé en 2024 aux Etats-Unis de 45 ans de réclusion pour trafic de drogue, après avoir été extradé par le Honduras.

Il avait été reconnu coupable d'avoir protégé des trafiquants de drogue et permis l'expédition de centaines de tonnes de cocaïne vers les Etats-Unis. Gracié par Donald Trump, il est sorti de prison le 1er décembre et a exclu tout retour dans son pays jusqu'à nouvel ordre.

Election présidentielle

Cette grâce ainsi que le soutien apporté par M. Trump au poulain de l'ancien chef d'Etat, Nasry Asfura, pour la présidentielle du 30 novembre, ont conduit le parti Libre de la présidente sortante Xiomara Castro à réclamer une "annulation totale" des élections, invoquant une "ingérence" des Etats-Unis.

Marqué par plusieurs suspensions, le dépouillement du scrutin n'est toujours pas achevé. Des résultats intermédiaires avaient montré M. Asfura au coude à coude avec le candidat libéral Salvador Nasralla.

Ce dernier a dénoncé lundi sur X un "vol" du scrutin en faveur de son rival Nasry Asfura, dénonçant une manipulation du système informatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Le Bayern et l'Inter à la relance

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Yann Sommer et l'Inter accueillent Liverpool mardi soir (© KEYSTONE/EPA/ENRICO MATTIA DEL PUNTA)

La 6e journée de la phase de ligue de la Ligue des champions se déroule mardi et mercredi.

Respectivement 3e et 4e du classement avec 12 points, le Bayern Munich et l'Inter du duo suisse Yann Sommer/Manuel Akanji espèrent se relancer mardi après avoir connu leur première défaite lors de leur précédente sortie.

La formation bavaroise accueillera le Sporting (dès 18h45), alors que le club milanais recevra à 21h une équipe de Liverpool à la peine dans son championnat national. Les Reds ont également besoin de points en C1: ils restent sur un cuisant échec à domicile face au PSV Eindhoven (1-4) et ne figurent qu'au 13e rang avec 9 points.

Seulement 18e avec 7 points, le FC Barcelone n'a pour sa part pas le droit à l'erreur à l'heure d'accueillir l'Eintracht Francfort d'Aurèle Amenda (21h). Les Catalans ont également connu la défaite lors de la 5e journée de cette phase de ligue (3-0 à Londres face à Chelsea), mais ils ont repris confiance en Liga espagnole.

La pression est également grande pour l'OM d'Ulisses Garcia et l'AS Monaco de Philipp Köhn et Denis Zakaria. Marseille et Monaco, respectivement 21e et 23e avec 6 points, doivent gagner pour garder l'espoir de disputer la phase à élimination directe (top 24). L'ASM accueille le Galatasaray, alors que l'OM se déplace en Belgique pour affronter l'Union St-Gilloise de l'espoir suisse Marc Giger.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Japon: au moins 30 blessés après un fort séisme et un tsunami

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Le séisme au Japon avait une magnitude de 7,6. (© KEYSTONE/AP)

Le fort séisme ayant frappé le nord du Japon lundi soir a fait au moins 30 blessés, a indiqué mardi la première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Plusieurs vagues de tsunami de 70 cm ont été enregistrées après le tremblement de terre.

L'agence météorologique japonaise (JMA) a prévenu la population que la secousse de magnitude 7,6 qui s'est produit en mer au large de la région septentrionale d'Aomori, à 23h15 locales (15h15 en Suisse) pourrait être suivie de répliques dans les jours à venir. Mme Takaichi a appelé la population à prendre des mesures pour se protéger en cas de nouvelles secousses.

Parmi les blessés figure une personne gravement touchée sur l'île d'Hokkaido, la plus au nord de l'archipel, selon l'agence japonaise de gestion des incendies et des catastrophes, qui a recommandé l'évacuation de 28'000 personnes.

À Sapporo, la principale ville d'Hokkaido, un journaliste de l'AFP a rapporté que le sol avait tremblé violemment pendant une trentaine de secondes, tandis que les alarmes des smartphones retentissaient pour alerter les habitants.

Environ 2700 foyers ont été privés d'électricité à Aomori, selon l'agence de presse Kyodo News, et de nombreux incendies ont été signalés.

Alerte au tsunami

La JMA avait initialement émis une alerte au tsunami en avertissant contre des vagues pouvant atteindre 3 mètres de haut et demandant à des milliers d'habitants de la région la plus proche de l'épicentre de se mettre à l'abri.

La circulation des trains à grande vitesse Shinkansen a été suspendue dans certaines zones le temps de vérifier l'état des voies. De son côté, la compagnie Tohoku Electric Power a indiqué qu'aucune anomalie n'avait été détectée dans les deux centrales nucléaires les plus proches, celle d'Higashidori, à Aomori, ni dans celle d'Onagawa, dans la région de Miyagi.

La région est toujours traumatisée par le terrible séisme de magnitude 9 de mars 2011, qui avait déclenché un tsunami, à l'origine de 18'500 morts ou disparus. La catastrophe avait également entraîné la fusion de trois des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima, pire désastre de ce type depuis la catastrophe de Tchernobyl.

Le Japon se situe à la jonction de quatre plaques tectoniques, sur la "ceinture de feu" de l'océan Pacifique. Le pays présente l'une des plus fortes activités sismiques au monde, avec environ 1500 tremblements de terre par an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Lynx et flamants roses vont mieux en France, selon le WWF

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Le lynx a fait son retour dans le Jura français après sa réintroduction en Suisse (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le lynx ou le flamant rose sont parmi les espèces animales protégées qui se "portent mieux" qu'au siècle dernier en France, indique l'organisation non gouvernementale WWF dans un rapport mardi. D'autres espèces restent cependant très menacées.

Dans le document intitulé "La biodiversité en France, entre déclins et espoirs", l'ONG de défense des animaux et de l'environnement s'est penchée sur 248 vertébrés de France métropolitaine, "l'un des pays les plus riches en biodiversité au monde", rappelle sa directrice générale Véronique Andrieux.

Les animaux que les pouvoirs publics tâchent de préserver peuvent se rétablir. "Nos données témoignent de réussites significatives pour ce petit nombre d'espèces véritablement protégées - environ 8% de notre échantillon", écrit Mme Andrieux.

Ainsi, "la taille des populations de vertébrés protégées a augmenté de 120% en moyenne depuis 1990 en France hexagonale". Pour les quelques espèces bénéficiant d'un plan national d'action, les populations ont même été multipliées par six.

Lynx en exemple

Le lynx est un exemple. "Chassé pour sa fourrure et comme trophée", il avait disparu il y a un siècle. Il est revenu dans le Jura après avoir été réintroduit en Suisse. La France compterait 150 à 200 de ces félins, qui cependant descendent tous des mêmes individus et manquent donc de diversité génétique.

"L'introduction régulière de quelques individus pourrait améliorer la dynamique locale, mais ne suffirait pas seule à éviter le risque d'extinction", plaide le Fonds mondial pour la nature (WWF).

Le flamant rose, qui dans les années 1960 "avait presque disparu de Camargue, faute d'habitats favorables", a connu "une reconquête spectaculaire" avec "la création de sites protégés et la restauration des zones humides". "Aujourd'hui, la Méditerranée française accueille plus de 70'000 flamants roses au printemps", se félicite l'organisation.

D'autres espèces n'ont pas pu profiter des mêmes efforts. Le requin griset par exemple, "prédateur discret" qui "joue un rôle essentiel dans l'équilibre des écosystèmes marins", en Méditerranée et dans le golfe de Gascogne, a vu sa population chuter de 99% en un quart de siècle.

Pour le moineau friquet, qui "niche dans les cavités des vieux arbres ou des bâtiments agricoles et se nourrit de graines de mauvaises herbes, d'insectes ou de céréales", la baisse est de 91% en une vingtaine d'années. Cet oiseau souffre de la disparition des haies et des vergers et de l'usage accru d'herbicides et insecticides.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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