International
Israël déploie des chars à Rafah, négociations sur une trêve
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L'armée israélienne a déployé des chars mardi dans Rafah et pris le contrôle du passage frontalier avec l'Egypte, dans le sud de la bande de Gaza, coupant l'accès pour l'aide humanitaire au territoire palestinien assiégé. Une fermeture "inacceptable" pour Washington.
Sept mois après le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, toutes les parties ont dit être d'accord pour de nouvelles discussions au Caire en vue d'une trêve, selon une chaîne égyptienne.
Dans le même temps, l'armée israélienne a affirmé mener une opération de "contreterrorisme" dans "des zones spécifiques" de l'est de Rafah, après un appel la veille à évacuer des dizaines de milliers de familles de ce même secteur de la ville qui abrite 1,4 million de Palestiniens, selon l'ONU.
Cette évacuation a été annoncée en prévision d'une offensive terrestre promise par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour éliminer les derniers bataillons du Hamas.
Les Etats-Unis, l'ONU et l'Union européenne avaient appelé Israël à ne pas mettre à exécution sa menace, redoutant un bain de sang et une aggravation de la crise humanitaire.
"Arrêter l'escalade"
L'ONU a annoncé mardi que l'accès depuis l'Egypte au point de passage de Rafah, principale porte d'entrée de l'aide humanitaire, vitale pour la population de Gaza, lui était interdit par l'armée.
En Egypte, "des centaines de camions chargés de carburant et d'aide humanitaire sont bloqués", selon des sources égyptiennes, après la fermeture du passage de Rafah et de celui de Kerem Shalom, entre Israël et Gaza, visé par des tirs.
L'ONU a en outre affirmé ne plus disposer que d'un jour de réserves de fuel pour les opérations humanitaires à Gaza.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a exhorté Israël à rouvrir "immédiatement" les deux points de passage, appelant le gouvernement israélien à "arrêter l'escalade".
"Les points de passage fermés doivent rouvrir, il est inacceptable qu'ils soient fermés", a déclaré la Maison Blanche, en précisant que le point d'entrée de Kerem Shalom devrait rouvrir mercredi.
"Dernière chance"
Au Caire, de nouvelles discussions se tiennent au lendemain de l'acceptation par le Hamas d'une proposition de cessez-le-feu soumise par l'Egypte et le Qatar.
"L'ensemble des parties", dont Israël, "sont d'accord pour retourner à la table des négociations", a indiqué le média égyptien Al-Qahera News, proche des services de renseignements, citant un "haut responsable".
M. Netanyahu a indiqué avoir donné pour consigne à la délégation israélienne de "continuer à se montrer ferme sur les conditions nécessaires à la libération" des otages, ainsi que sur les conditions "essentielles" pour garantir la sécurité d'Israël.
Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a prévenu que l'armée était prête à "intensifier" ses opérations militaires "dans toute la bande" de Gaza s'il n'y avait pas d'avancées sur la libération des otages. Un correspondant de l'AFP a fait état de frappes aériennes sur Rafah en soirée.
Un dirigeant du Hamas a indiqué que ces pourparlers "pourraient être la dernière chance de récupérer les captifs israéliens vivants".
Selon le numéro deux de la branche politique du Hamas à Gaza, Khalil al-Hayya, la proposition acceptée par son mouvement comprend trois phases, chacune d'une durée de 42 jours, et inclut un retrait israélien du territoire, le retour des déplacés et un échange d'otages retenus à Gaza et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, dans le but d'un "cessez-le-feu permanent".
Israël s'oppose jusqu'à présent à un cessez-le-feu tant que le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, n'aura pas été vaincu.
Le mouvement islamiste, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne, exige de son côté un cessez-le feu définitif et un retrait israélien de la bande de Gaza.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a dit espérer qu'un accord final soit trouvé "très bientôt" au Caire.
"Terrifiés"
L'armée israélienne a annoncé mardi avoir pris "le contrôle opérationnel" de la partie palestinienne du point de passage avec l'Egypte et annoncé que des troupes au sol avaient commencé une "opération ciblée de contreterrorisme" dans l'est de Rafah.
"Nous avions des indices (...) que la partie gazaouie du point de passage (...) était utilisée par le Hamas à des fins terroristes", a expliqué l'armée.
Israël a assuré aux Etats-Unis que son opération militaire à Rafah était "limitée" dans son ampleur et sa durée, selon la Maison Blanche.
Lundi, sommés d'évacuer par l'armée israélienne, des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, pour beaucoup déjà déplacés par la guerre, avaient emballé à la hâte quelques affaires, sans trop savoir où aller.
"Nous sommes terrifiés. On va partir vers l'ouest de Rafah, mais on ne sait pas exactement où", a confié à l'AFP Hanah Saleh, un homme de 40 ans déplacé du nord de la bande de Gaza.
"Actuellemement une moyenne de 200 personnes quittent Rafah chaque heure vers Khan Younès (sud) et d'autres secteurs", a déclaré le patron de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés (Unrwa) Philippe Lazzarini.
Le Pentagone a en outre annoncé que la construction du port américain artificiel et temporaire à Gaza, destiné à faciliter la livraison d'aide humanitaire, était terminée.
Le feu vert donné lundi par le Hamas au projet de trêve a redonné un moment espoir aux Palestiniens de Gaza. Mais mardi, des rescapés racontaient une nouvelle nuit d'angoisse sous les bombardements.
Des bombardements pendant la nuit ont fait au moins 27 morts, selon deux hôpitaux de Rafah. L'Egypte a mis en garde Israël mardi "contre les dangers d'une escalade", selon le média égyptien Al-Qahera News.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Combats Cambodge-Thaïlande: plus de 500'000 personnes évacuées
Plus d'un demi-million de personnes ont été évacuées des régions frontalières de la Thaïlande et du Cambodge depuis la reprise des affrontements dimanche entre les deux voisins d'Asie du Sud-Est. Le bilan des combats est de 11 morts.
"Au total, 20'105 familles, soit 101'229 personnes, ont été évacuées vers des abris et chez des proches dans cinq provinces", a déclaré mercredi la porte-parole du ministère cambodgien de la défense.
En Thaïlande, "plus de 400'000 personnes ont été déplacées vers des abris", a déclaré le porte-parole du ministère de la défense. "Les civils ont dû évacuer massivement en raison de ce que nous avons évalué comme une menace imminente pour leur sécurité".
Les deux pays s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des hostilités, qui ont fait au moins 11 morts: sept civils cambodgiens et quatre soldats thaïlandais, selon les derniers bilans des autorités.
Le Cambodge et la Thaïlande, qui se disputent de longue date des morceaux de territoire, s'étaient déjà affrontés en juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Ligue des champions: un choc Real Madrid - Man City mercredi
Le Real Madrid et Manchester City s'affrontent mercredi (21h00) lors de la 6e journée de Ligue des champions. Le vainqueur prendra une option sérieuse sur la qualification directe pour les 8es.
Après cinq matches, le Real figure à la 5e place, avec deux points d'avance sur City, 9e. Pour rappel, seules les huit meilleures équipes de la phase de ligue obtiennent un billet direct pour les 8es de finale. Les clubs classés de la 9e à la 24e place doivent disputer un barrage aller-retour.
Les Merengue avaient d'ailleurs éliminé les Cityzens dans un tel barrage en février dernier (6-3 sur les deux matches). Mais ils n'abordent pas ce remake en confiance, trois jours après l'humiliation subie à domicile face au Celta Vigo en championnat (défaite 2-0).
De son côté, Manchester City a repris du poil de la bête après un début de saison en dents de scie. Les hommes de Pep Guardiola ont certes perdu leur dernier match de C1 - une défaite 2-0 contre Leverkusen, avec de nombreux titulaires au repos -, mais ils sont revenus à deux longueurs du leader Arsenal en Premier League.
Arsenal pour le 6/6
Les Gunners chercheront eux à poursuivre leur campagne parfaite sur le terrain du Club Bruges. Le club du nord de Londres, qui a dominé le Bayern Munich lors de la précédente journée, vise une sixième victoire en six matches sur la scène européenne.
Champion en titre, le Paris Saint-Germain (2e) se rend sur la pelouse de l'Athletic Bilbao avec l'objectif de conserver sa place dans le top 8. Même ambition pour le Borussia Dortmund (6e) de Gregor Kobel, qui reçoit les Norvégiens de Bodö/Glimt.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump assure que les prix baissent "énormément" aux Etats-Unis
Pendant une réunion visant à raviver l'élan de sa campagne électorale, le président américain Donald Trump a assuré mardi que les prix baissaient "énormément" grâce à lui. Selon les dernières statistiques, l'inflation a accéléré aux Etats-Unis, remontant à septembre.
"Les prix baissent de manière assez substantielle. Il faut toujours qu'ils [ndlr: les démocrates] trouvent une supercherie. [Leur] nouveau mot est 'coût de la vie'", a critiqué le dirigeant républicain pendant la réunion en Pennsylvanie. "Les démocrates qui parlent de 'coût de la vie', c'est comme si Bonnie et Clyde parlaient d'ordre public", a-t-il ironisé.
Délaissant les questions économiques, le milliardaire de 79 ans s'en est par ailleurs pris violemment à ses adversaires politiques, aux journalistes et surtout aux immigrés, en particulier somaliens, ses cibles de prédilection dernièrement. La salle s'est alors mise à crier: "Renvoyez-les! Renvoyez-les!"
Donald Trump, qui a suspendu les demandes d'immigration de 19 pays parmi les plus pauvres de la planète, a aussi repris une expression qui avait beaucoup choqué pendant son premier mandat en disant que les Etats-Unis laissaient entrer des personnes venant de "pays de merde".
"Connard endormi"
Le président américain a traité son prédécesseur Joe Biden de "connard endormi" en étrillant le bilan, selon lui, désastreux laissé par l'ancien chef d'Etat démocrate, un argument qui porte au moins auprès de ses plus fervents partisans.
"Oui, les prix sont élevés en ce moment, mais les choses doivent empirer avant de s'améliorer", a dit à l'AFP Brianna Shay, 26 ans, administratrice dans l'éducation publique, venue assister à la réunion. "Malheureusement, le président précédent nous a vraiment entubés", a-t-elle ajouté.
La cote de popularité du président a chuté à son plus bas niveau depuis son retour au pouvoir en janvier, notamment en raison du coût de la vie que les Américains imputent en partie aux droits de douane. Les sondages indiquent toutefois que la cote de popularité de Donald Trump a chuté sous le poids des mauvaises performances de sa politique économique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Interdiction des réseaux sociaux: l'Australie "reprend le contrôle"
Les Australiens âgés de moins de 16 ans sont officiellement interdits d'accès à de nombreux réseaux sociaux depuis mercredi matin, une première mondiale. Cette mesure doit permettre de "reprendre le contrôle", a lancé le premier ministre australien.
Des centaines de milliers d'adolescents se sont réveillés déconnectés des applications sur lesquelles ils pouvaient passer plusieurs heures par jour.
Sans mesures "raisonnables" prises pour faire respecter la loi, les plateformes concernées risquent des amendes pouvant atteindre jusqu'à 50 millions de dollars australiens (27 millions de francs suisses) en vertu de cette obligation, dont l'application sera scrutée par de nombreux pays.
"C'est une première mondiale", a clamé mercredi le premier ministre australien Anthony Albanese, ajoutant qu'il s'agissait d'"un des plus grands changements sociaux et culturels que notre nation ait connu [...] Nous reprendrons le contrôle".
Liste évolutive
Addiction aux écrans, harcèlement en ligne, violence, contenus sexuels: la mesure est accueillie avec soulagement par certains parents mais laisse les premiers concernés sceptiques.
"Je ne pense pas que le gouvernement sache vraiment ce qu'il fait et je ne pense pas que cela aura un impact sur les enfants australiens", estime Layton Lewis, 15 ans, interrogé avant son exclusion des plateformes.
Les téléchargements d'applications encore accessibles aux adolescents, comme Lemon8 et yobe, ont déjà grimpé en flèche dans le pays.
Les géants du numérique Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Snapchat ou encore Reddit ont désormais obligation de bannir les utilisateurs australiens âgés de moins de 16 ans. Les plateformes de streaming Kick et Twitch, ainsi que les réseaux sociaux Threads et X, sont aussi concernés.
Pour l'heure, la plateforme de jeux en ligne Roblox, le réseau Pinterest ou encore la messagerie WhatsApp sont épargnés par le dispositif. Mais cette liste pourra évoluer, a averti le gouvernement.
Vérification
Meta, YouTube et d'autres géants de la technologie ont condamné l'interdiction. Tous ont cependant accepté de s'y plier, à l'instar de Meta (Facebook, Instagram, Threads) qui a annoncé dès jeudi avoir commencé à supprimer les comptes des utilisateurs concernés.
"Nous respecterons nos obligations légales, mais nous restons préoccupés par le fait que cette loi affaiblira la sécurité des adolescents", a affirmé Meta mercredi dans un communiqué.
Selon l'entreprise, de nombreuses applications n'offrent pas les mêmes fonctionnalités de sécurité que les siennes, comme les comptes dédiés aux adolescents.
"Nous avons constamment fait part de nos inquiétudes quant au fait que cette loi mal conçue pourrait pousser les adolescents vers des plateformes ou des applications moins réglementées. Nous voyons maintenant ces inquiétudes devenir réalité", s'est alarmée l'entreprise.
Recours déposé
La justice a également été saisie: un groupe de défense des droits des internautes a dit avoir engagé une procédure auprès de la haute cour d'Australie.
Le succès ou non de la décision australienne sera scruté de près. La Nouvelle-Zélande voisine mais aussi la Malaisie réfléchissent à des restrictions similaires.
Le gouvernement australien a admis que l'interdiction serait imparfaite à ses débuts et que des adolescents trouveraient un moyen de continuer à utiliser les plateformes.
D'après le texte, les réseaux sociaux visés ont seulement à vérifier que leurs utilisateurs sont âgés de 16 ans ou plus. Plusieurs plateformes ont annoncé qu'elles recourraient à l'intelligence artificielle (IA) pour estimer l'âge des internautes à partir de leurs photographies. Ceux-ci pourraient aussi avoir à transmettre un document d'identité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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