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International

Gabriel Attal devient le plus jeune premier ministre français

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Gabriel Attal est le nouveau Premier ministre français (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Gabriel Attal, devenu mardi à 34 ans le plus jeune chef du gouvernement de l'histoire de la République française, a présenté sa nomination, censée relancer le quinquennat d'Emmanuel Macron, comme un symbole d'"audace" et de "mouvement".

"J'aurai l'objectif de garder le contrôle de notre destin et libérer notre potentiel français", a-t-il déclaré lors de la passation de pouvoir avec Elisabeth Borne qui l'a précédé dans la fonction, en indiquant qu'il réunirait les "forces vives du pays" cette semaine.

Arrivé à pied à l'hôtel de Matignon, siège du bureau et de la résidence des premiers ministres, où il a embrassé Mme Borne, Gabriel Attal, visiblement à l'aise dans ses nouveaux habits, a annoncé son intention de conserver l'Education nationale, dont il avait jusqu'alors la charge, au coeur de son action, en affirmant que "la cause de l'école" demeurait la "mère des batailles" françaises.

Souriante, Mme Borne, qui a remis sa démission lundi soir après 20 mois houleux à la tête du gouvernement, a défendu son bilan : "j'ai tenu sans trembler le cap fixé par le président de la République", a déclaré l'ex-première ministre qui a fait adopter des réformes difficiles et affronté une trentaine de motions de censure.

Deuxième femme seulement à occuper le poste de chef de gouvernement dans la Ve République, elle a lancé à l'adresse des femmes: "l'avenir vous appartient", avant de quitter la scène.

Relancer le quinquennat

A trois ans de la fin de son second mandat, le président Emmanuel Macron se trouve dans une situation délicate face à la percée continue de l'extrême droite dans le pays et en l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Depuis sa réélection en 2022, il est aussi confronté à un mécontentement croissant qui s'est manifesté lors de l'adoption de la réforme des retraites et, plus récemment, d'une loi très controversée sur l'immigration qui a fracturé le camp présidentiel.

"Cher Gabriel Attal, je sais pouvoir compter sur votre énergie et votre engagement pour mettre en oeuvre le projet de réarmement et de régénération que j'ai annoncé", dans un esprit de "dépassement et (d')audace", a loué le chef de l'Etat français sur X.

L'ambitieux nouveau premier ministre, qui fut porte-parole du gouvernement lors du premier quinquennat, est parfois vu comme un clone du président, en raison de sa jeunesse et de son ascension spectaculaire.

M. Attal a exprimé des remerciements appuyés au chef de l'Etat dans sa première prise de parole à Matignon.

Décrit comme un "bon élève", Gabriel Attal, entré au gouvernement en 2018, est un macroniste de la première heure.

Cet homme, qui ne fait pas mystère de son homosexualité, était devenu la personnalité la plus populaire du gouvernement et de la majorité, convainquant un Français sur deux.

Le chancelier allemand Olaf Scholz l'a félicité mardi sur X: "je me réjouis de poursuivre et de renforcer notre coopération", a-t-il écrit.

"Ambition"

En France, le président fixe en principe les grandes orientations du quinquennat. Le Premier ministre, responsable de la mise en oeuvre du programme et de la gestion quotidienne du gouvernement, paie généralement les pots cassés en cas de turbulences.

Après deux mandats, Emmanuel Macron ne pourra pas se représenter en 2027 et un enjeu crucial sera d'empêcher la figure de proue de l'extrême droite, Marine Le Pen, d'accéder à la présidence.

Pour le constitutionnaliste Benjamin Morel, le choix de cette personnalité symbolise aussi une "stratégie très offensive en vue des élections européennes" de juin, où l'extrême droite est donnée gagnante en France.

Gabriel Attal incarne "la jeunesse, l'ambition, ça évoque un peu en toile de fond le Macron du départ, un briseur de code", selon le politologue Bruno Cautrès, même si sa nomination "ne réglera pas le problème de la majorité", ni celui du "cap principal du mandat".

A la tête de l'Education nationale depuis juillet 2023, le ministre, omniprésent, a séduit les populations âgées qui constituent le coeur de l'électorat de la majorité présidentielle avec ses prises de position en faveur de l'uniforme ou l'interdiction de l'abaya à l'école.

Gabriel Attal est le quatrième premier ministre nommé depuis 2017 par Emmanuel Macron, régulièrement accusé par ses détracteurs de concentrer les pouvoirs et faire de la micro-gestion.

"Les Français ne peuvent rien espérer" du nouveau premier ministre, a réagi mardi Marine Le Pen, en évoquant sur X un "ballet puéril des ambitions et des égos".

"La fonction de Premier ministre disparaît. Le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour", a de son côté dénoncé Jean-Luc Mélenchon, le leader de la gauche radicale, sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Washington suspend une livraison de bombes à Israël

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L'armée israélienne a déployé des chars mardi dans Rafah et pris le contrôle du passage frontalier avec l'Egypte, dans le sud de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/AP/Ramez Habboub)

Les Etats-Unis ont suspendu la livraison d'une cargaison de bombes la semaine dernière après l'absence de réponse d'Israël face aux "inquiétudes" de Washington concernant une offensive annoncée sur Rafah. C'est ce qu'a déclaré mardi un haut responsable américain.

"Nous avons suspendu la livraison d'une cargaison d'armes la semaine dernière. Elle se compose de 1800 bombes de 2000 livres (907 kg) et de 1700 bombes de 500 livres (226 kg)", a déclaré ce haut responsable de l'administration de Joe Biden sous couvert de l'anonymat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mort de Kim Ki Nam, ancien maître de la propagande de Corée du Nord

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Kim Ki Nam "est l'équivalent nord-coréen de Paul Joseph Goebbels, le chef de la propagande nazie", a affirmé le chef de l'Institut mondial pour les études nord-coréennes à Séoul (archives). (© KEYSTONE/AP/Ahn Young-joon)

L'ancien chef de la propagande de la Corée du Nord, Kim Ki Nam, considéré comme le maître d'oeuvre du culte de la personnalité autour de la dynastie Kim, est décédé mardi à l'âge de 94 ans. C'est ce qu'a annoncé mercredi l'agence officielle KCNA.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un s'est recueilli en silence tôt mercredi matin devant le cercueil "avec une amère douleur face à la perte d'un révolutionnaire vétéran qui est resté d'une loyauté sans faille" au régime, a rapporté KCNA. Kim Ki Nam, hospitalisé depuis 2022, est mort en raison de son grand âge et d'un "dysfonctionnement de plusieurs organes", a précisé l'agence.

Kim Ki Nam est surtout connu pour avoir dirigé le Département d'agitation et de propagande de la Corée du Nord de 1989 à 2017, après avoir été le rédacteur en chef du journal d'Etat Rodong Sinmun dans les années 1970. Il a également été vice-président du Parti des travailleurs de Corée (PTC, au pouvoir), et ambassadeur à Pékin dans les années 1950.

Après des études en Union soviétique, il avait commencé sa carrière sous Kim Il Sung, au pouvoir à Pyongyang depuis la fin de l'occupation japonaise en 1948 jusqu'à sa mort en 1994, et était considéré comme un proche ami de son fils et successeur Kim Jong Il (1994-2011), le père de Kim Jong Un.

"Goebbels nord-coréen"

Il était l'auteur des principaux slogans du régime et des discours de ses dirigeants. Il est aussi considéré comme l'architecte du culte de la personnalité instauré autour de la dynastie Kim, qui dirige la Corée du Nord d'une main de fer depuis trois générations. Il avait activement soutenu la transmission héréditaire du pouvoir de Kim Il Sung vers Kim Jong Il, puis vers Kim Jong Un.

La famille Kim est vénérée quasi-religieusement en Corée du Nord comme la "Lignée Paektu", du nom de la plus haute montagne du pays, officiellement le lieu de naissance de Kim Jong Il.

Kim Ki Nam "est l'équivalent nord-coréen de Paul Joseph Goebbels", le chef de la propagande nazie, a affirmé à l'AFP Ahn Chan-il, chef de l'Institut mondial pour les études nord-coréennes à Séoul. "On peut dire avec certitude que toutes les stratégies de propagande et d'agitation de la dynastie Kim ont germé dans son cerveau", a ajouté ce chercheur, ancien transfuge nord-coréen.

"Vétéran de la révolution"

KCNA l'a décrit mercredi comme "un vétéran de notre parti et de la révolution, un théoricien prestigieux et un activiste politique de premier plan". En 2015, des images diffusées par les médias d'Etat avaient montré le défunt haut-fonctionnaire, octogénaire à l'époque, prenant des notes avec diligence devant Kim Jong Un, d'une cinquantaine d'années son cadet.

Une image publiée mercredi par le Rodong Sinmun montre Kim Jong Un, vêtu d'un costume sombre, se recueillant aux côtés de hauts responsables du parti et de l'armée devant un cercueil décoré de fleurs, tandis qu'un orchestre militaire joue au fond de la pièce. Après le départ à la retraite de Kim Ki Nam, le rôle de grand chef de la propagande du régime avait finalement été dévolu à la puissante soeur de Kim Jong Un, Kim Yo Jong, en 2018.

En 2009, Kim Ki Nam avait conduit une délégation nord-coréenne en Corée du Sud pour assister aux funérailles de l'ancien président Kim Dae-jung, partisan du dialogue avec le Nord et qui avait effectué une visite historique à Pyongyang en 2000. Il avait, à cette occasion, rencontré le président en fonctions à Séoul Lee Myung-bak.

Il était depuis 2016 sous le coup de sanctions du département du Trésor des Etats-Unis, en même temps que Kim Jong Un et d'autres dirigeants, "pour leurs liens avec les violations notoires des droits humains en Corée du Nord".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La course contre le temps de Nadal et Djokovic

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Djokovic et Nadal sont en quête de repères à Rome (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

A moins de trois semaines de son probable ultime Roland-Garros, Rafael Nadal n'a plus que Rome pour retrouver ses repères. Novak Djokovic espère lui tourner la page de son décevant début d'année.

C'est peut-être la dernière fois que "Rafa" et "Djoko" sont les deux attractions d'un Masters 1000. C'est peut-être la première fois qu'une telle affiche avec deux joueurs qui ont remporté à eux deux 46 tournois du Grand Chelem, laisse quelques regrets aux organisateurs et spectateurs.

Signe supplémentaire que le tennis entre dans une nouvelle ère, les 87e Internationaux d'Italie sont d'abord l'édition d'un rendez-vous manqué. Attendu avec impatience depuis son sacre à l'Open d'Australie, son premier titre majeur, Jannik Sinner, nouvelle star du sport italien à 22 ans, a dû faire une croix sur le rendez-vous romain à cause de douleurs à la hanche droite.

Au forfait de l'Italien s'est ajouté celui du nouveau phénomène de la terre battue, Carlos Alcaraz, perturbé lui par son avant-bras droit.

Des progrès à consolider

Il faudra donc se contenter des vétérans Nadal et Djokovic. Et rien ne dit qu'ils resteront dans la capitale italienne jusqu'à la finale programmée le 19 mai. Nadal, bientôt 38 ans, est venu à Rome pour "consolider les progrès" montrés entre Barcelone, son tournoi de reprise après une pause forcée de trois mois, et Madrid où il a chuté en 8e de finale.

Le tournoi romain qu'il a remporté à dix reprises, la dernière en 2021, doit lui permettre de décider s'il se présentera ou non dans son jardin de Roland-Garros (26 mai-9 juin) où il ne jouera que s'il se sent "suffisamment prêt".

"Je ne suis certain de rien, je ne sais pas ce qui peut arriver", avait-il résumé après son élimination à Madrid, échaudé par les galères physiques qu'il enchaîne depuis deux ans. S'il débutera contre un joueur issu des qualifications, "Rafa" aura fort à faire dès le 2e tour avec le Polonais Hubert Hurkacz, 9e au classement ATP.

Djokovic dans une position inhabituelle

Djokovic se retrouve lui dans une position inhabituelle. Le Serbe est toujours no 1 mondial, mais il n'a pas encore remporté de titre à ce stade de la saison, ce qui ne lui est arrivé depuis son explosion au plus haut-niveau qu'une fois, en 2022.

Après avoir capitulé en demi-finale à Monte-Carlo face au Norvégien Casper Ruud, "Djoko", 36 ans, a fait l'impasse sur Madrid pour s'entraîner à Belgrade. A Rome, il disputera seulement son cinquième tournoi de la saison, mais son objectif est d'être performant à Roland-Garros, avant d'enchaîner sur Wimbledon, les JO 2024 et le retour sur dur aux Etats-Unis.

"Cette année a été un peu différente pour moi, je n'ai pas encore retrouvé mon meilleur niveau de tennis et j'espère que je le ferai à Roland-Garros" a analysé la semaine dernière le sextuple vainqueur du Masters 1000 romain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Nouveau record en avril, la planète toujours en surchauffe

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Tous les mois ont battu leur propre record mensuel de chaleur depuis juin l'an dernier (image prétexte). (© KEYSTONE/AP/HENG SINITH)

Le monde a encore connu des températures "remarquables" en avril, marqué par un nouveau record mensuel de chaleur sur terre comme à la surface des océans. C'est ce que montre le dernier bilan de l'observatoire européen Copenicus publié mercredi.

Le phénomène climatique naturel El Niño "a continué de s'affaiblir", laissant entrevoir un possible répit plus tard dans l'année, mais sans rien changer à la tendance de fond d'un réchauffement alimenté par la combustion massive du pétrole, du charbon et du gaz fossile.

Encore au-dessus de 1,5 degré

Depuis juin l'an dernier, tous les mois ont battu leur propre record mensuel de chaleur. Avril 2024 ne fait pas exception à la règle avec une température moyenne de 15,03°C, soit 1,58°C plus élevée qu'un mois d'avril normal dans le climat de l'ère pré-industrielle (1850-1900).

"Bien qu'inhabituelle, une telle série de records mensuels avait déjà été observée en 2015/2016", précise Copernicus. Sur les 12 derniers mois, la température du globe a été en moyenne 1,61°C plus élevée qu'à l'ère pré-industrielle, dépassant la limite de 1,5°C fixée par l'accord de Paris de 2015. Cette anomalie devrait toutefois être relevée en moyenne sur plusieurs décennies pour considérer que le climat a atteint ce seuil critique.

Néanmoins, ces chiffres montrent "à quel point les conditions de température globale que nous connaissons à l'heure actuelle sont remarquables", souligne Julien Nicolas, climatologue au service du changement climatique de Copernicus (C3S), lors d'un entretien avec l'AFP. Le mois dernier a d'ailleurs été le deuxième mois d'avril le plus chaud jamais enregistré en Europe, tout comme l'avait été mars et l'ensemble de la période hivernale.

Contrastes sur les intempéries

"Chaque degré supplémentaire de réchauffement du climat s'accompagne d'événements climatiques extrêmes, à la fois plus intenses et plus probables", rappelle Julien Nicolas, alors que les dernières semaines ont été marquées par des vagues de chaleur extrêmes en Asie, de l'Inde au Vietnam, tandis que le sud du Brésil subissait des inondations meurtrières.

Néanmoins, concernant les précipitations, Copernicus ne dégage pas de tendances claires pour avril: le mois a été plus humide que la normale dans une large partie de l'Europe, mais plus sec sur le sud du continent.

Même contraste hors Europe: dans une large partie de l'Amérique du Nord, en Asie centrale et de l'Est, dans le Golfe ou le sud du Brésil, des pluies extrêmes ont provoqué des inondations. Mais dans le nord du Mexique, autour de la mer Caspienne et dans une large partie de l'Australie, la sécheresse a dominé.

Océans: petite inflexion

La température de surface des océans a de nouveau battu un record mensuel en avril, à 21,04°C en moyenne hors zones proches des pôles, marquant un 13e record mensuel d'affilée. Cette surchauffe menace la vie marine, entraîne plus d'humidité dans l'atmosphère et menace la capacité des océans à assurer leur rôle crucial d'absorption des émissions des gaz à effet de serre d'origine humaine.

Toutefois, la température a marqué une petite inflexion par rapport à mars et son record absolu, tous mois confondus (21,07°C).

El Niño se calme

Le phénomène climatique naturel El Niño "a continué de s'affaiblir" en avril pour aller vers des "conditions neutres", estime Copernicus. Cette variation naturelle concerne la zone équatoriale de l'océan Pacifique et induit un réchauffement planétaire.

El Niño "a atteint son pic en début d'année", remarque Julien Nicolas, ce qui peut expliquer une légère inflexion des températures moyennes en avril par rapport à mars. "Les projections de modèles indiquent une possible transition vers des conditions La Niña dans la deuxième moitié de l'année mais les conditions sont assez incertaines encore", poursuit le climatologue.

La Niña est le pendant d'El Niño, qui produit des effets opposés. Mais la sortie d'El Niño ne changera rien à la tendance de fond du réchauffement. "Ce phénomène se superpose à des tendances de long terme qui perdurent et sont liées directement au réchauffement lié à l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et aux quantités de chaleur qui sont absorbées et stockées en particulier dans les océans", souligne M. Nicolas.

2024, vers de nouveaux records?

Ces tendances continueront "à pousser la température mondiale vers de nouveaux records", prédit Carlo Buontempo, directeur du C3S. Fin mars, l'ONU avait déjà averti qu'il y avait une "probabilité élevée" que 2024 affiche à son tour des températures inégalées, alors que 2023 vient conclure une décennie de chaleur record, poussant la planète "au bord du gouffre".

Pour Julien Nicolas, il est toutefois "encore un peu tôt" pour prédire si de nouveaux records seront battus, dans la mesure où 2023 a été exceptionnelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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