International
Gorbatchev: hommage en Occident, sobres "condoléances" à Moscou
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/08/le-message-du-president-russe-vladimir-poutine-a-droite-apres-le-deces-mardi-soir-de-mikhail-gorbatchev-a-g-a-ete-tres-sobre-1000x600.jpg&description=Gorbatchev: hommage en Occident, sobres "condoléances" à Moscou', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La mort à 91 ans de Mikhaïl Gorbatchev, dernier dirigeant de l'URSS, a suscité de vibrants hommages en Occident. Son rôle crucial pour mettre fin à la Guerre froide et son combat pour la paix ont été salués, prenant du relief après l'invasion russe en Ukraine.
L'émotion des réactions occidentales contraste avec la sobriété du président russe Vladimir Poutine pour qui "Mikhaïl Gorbatchev est un politicien et un homme d'Etat qui a eu une grande influence sur l'évolution de l'Histoire du monde". "Il a guidé notre pays à travers une période de changements complexes et dramatiques, et de grands défis de politique étrangère, économiques et sociaux", a-t-il déclaré dans un télégramme de condoléances publié par le Kremlin.
Dans un communiqué, le président américain Joe Biden a salué en Mikhaïl Gorbatchev un "leader rare". Ses actes furent ceux d'un dirigeant ayant assez d'"imagination pour voir qu'un autre avenir était possible et le courage de risquer toute sa carrière pour y parvenir. Le résultat fut un monde plus sûr et davantage de liberté pour des millions de personnes", a dit M. Biden.
"Un homme de paix" pour Cassis
"La Suisse se joint au monde entier pour pleurer un homme de paix", a tweeté le président de la Confédération Ignazio Cassis. Il a rendu hommage au dernier dirigeant de l'URSS, qui a "changé le cours du 20e siècle".
"On se souviendra de lui comme d'un dirigeant global qui représentait la liberté et l'espoir - deux valeurs dont le monde a crucialement besoin aujourd'hui", a poursuivi M. Cassis.
La présidente du Conseil national Irène Kälin (Vert-e-s/AG) et le président du Conseil des Etats Thomas Hefti (PLR/GL) ont également exprimé leurs condoléances sur le compte Twitter des Services du Parlement: "Avec courage et clairvoyance, il a grandement contribué à l'unification pacifique de l'Europe. En des temps actuels, son héritage est plus précieux que jamais."
"Vous allez nous manquer, à une période où le monde a besoin de dirigeants visionnaires comme vous", a tweeté de son côté l'ancien directeur de la Croix Verte internationale Adam Koniuszewski. "Il s'agit de s'attaquer de suite, comme vous l'aviez pointé justement, aux défis posés par la sécurité, le développement et l'environnement, qui sont interconnectés", a-t-il ajouté, en référence à une ancienne déclaration de M. Gorbatchev, qui avait fondé la Croix Verte, basée à Genève, en 1993 à Kyoto.
Pour le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, "le monde a perdu un immense dirigeant mondial, engagé envers le multilatéralisme, et défenseur infatigable de la paix", "un homme d'Etat unique qui a changé le cours de l'histoire" et fait "plus que n'importe qui pour provoquer de façon pacifique la fin de la Guerre froide".
"Un exemple"
La Chine a salué le rôle du dernier dirigeant soviétique au rapprochement entre Pékin et Moscou, après trois décennies de rupture. "M. Gorbatchev a contribué de manière positive à la normalisation des relations entre la Chine et l'Union soviétique", a indiqué devant la presse un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian.
"Les réformes historiques de Mikhaïl Gorbatchev ont conduit à la dissolution de l'Union soviétique, contribué à mettre fin à la guerre froide et ouvert la possibilité d'un partenariat entre la Russie et l'Otan", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg sur Twitter. "Sa vision d'un monde meilleur reste un exemple".
Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a rendu hommage au dernier dirigeant soviétique en le remerciant "pour sa contribution décisive à l'unité allemande" et son "courage pour l'ouverture démocratique et la construction de ponts entre l'Est et l'Ouest". Ce rêve est "en ruine, brisé par l'attaque brutale de la Russie contre l'Ukraine", a-t-il ajouté.
"Il est mort à une époque où non seulement la démocratie a échoué en Russie, mais où la Russie et le président russe (Vladimir) Poutine ont creusé de nouveaux fossés en Europe et ont lancé une terrible guerre contre un pays voisin, l'Ukraine", a renchéri le chancelier allemand Olaf Scholz.
"Il a montré par l'exemple comment un seul homme d'Etat peut changer le monde pour le mieux. Mikhaïl Gorbatchev a également changé ma vie de manière fondamentale. Je ne l'oublierai jamais", a témoigné l'ex-chancelière Angela Merkel qui a grandi dans ce qui était l'Allemagne de l'Est.
"Faire tomber le rideau de fer"
"J'ai toujours admiré le courage et l'intégrité dont il a fait preuve pour mettre fin à la Guerre froide", a également indiqué dans un tweet le Premier ministre britannique Boris Johnson. "A l'heure de l'agression de (Vladimir) Poutine en Ukraine, son engagement inlassable pour l'ouverture de la société soviétique reste un exemple pour nous tous", a-t-il insisté.
Pour le président français Emmanuel Macron, Mikhaïl Gorbatchev était un "homme de paix dont les choix ont ouvert un chemin de liberté aux Russes. Son engagement pour la paix en Europe a changé notre histoire commune".
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a salué sur Twitter "un dirigeant digne de confiance et respecté" qui "a joué un rôle crucial pour mettre fin à la guerre froide et faire tomber le rideau de fer. Il a ouvert la voie à une Europe libre", a-t-elle souligné.
"Les droits humains au-dessus de l'Etat"
"Mikhaïl Gorbachev est mort. Il a donné plus de liberté aux peuples asservis de l'Union soviétique qu'ils n'en avaient jamais eu, leur donnant l'espoir d'une vie plus digne", a jugé le chef de la diplomatie polonaise Zbigniew Rau.
Le ministre estonien des Affaires étrangères, Urmas Reinsalu, s'est montré plus critique. "C'est une bonne chose qu'il ait lancé le processus des réformes, mais c'est aussi une bonne chose que ce processus se soit poursuivi quand il voulait y mettre un terme", a-t-il souligné.
Pour le journaliste russe Dmitri Mouratov, co-lauréat du prix Nobel de la paix 2021, Mikhaïl Gorbatchev - qui a lui-même reçu ce Nobel en 1990 - "aimait sa femme plus que son travail, plaçait les droits humains au-dessus de l'Etat, accordait plus de valeur à un ciel paisible qu'au pouvoir personnel".
M. Gorbatchev "a quitté le pouvoir pacifiquement et volontairement, en respectant la volonté des électeurs. Rien que ça, c'est déjà un grand exploit selon les normes de l'ex-URSS", a déclaré Alexeï Navalny, dans un message publié par son équipe sur Twitter.
"C'est sous (M. Gorbatchev) que les derniers prisonniers politiques ont été libérés en URSS", a ajouté le principal détracteur du Kremlin, lui-même emprisonné depuis 2021, après avoir survécu à un empoisonnement qu'il impute aux autorités russes, ce que ces dernières démentent.
M. Navalny a aussi estimé que l'ancien dirigeant était "l'un des rares à n'avoir pas profité du pouvoir et des opportunités à des fins d'enrichissement personnel". Au fil des années, "mon attitude à l'égard de Gorbatchev a évolué d'un agacement débridé (...) à un respect teinté de tristesse", a-t-il encore déclaré.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Sur TikTok, le business lucratif des faux comptes d'actualités
Augmentation générale "de 220 euros", "taxe sur les retraits d'espèces": les fausses infos pullulent sur TikTok, relayées par une myriade de faux comptes d'actualités. A la clé: des millions de vues et des revenus parfois conséquents pour leurs créateurs.
Entre faits divers inventés et annonces "choc" sur le porte-monnaie, ces vidéos mêlant images d'illustration et voix off générée par IA suscitent des commentaires indignés ou enthousiastes.
Et sur les réseaux sociaux, commentaires, partages et réactions égalent engagement, et donc rémunération, quitte à attiser le chaos informationnel.
Comme en témoigne sous un prénom d'emprunt Victor, 29 ans, qui s'est lancé sur TikTok il y a un an et demi, après une perte d'emploi.
"Il fallait que je rebondisse. Du coup, j'ai cherché plusieurs niches pour faire de l'argent", raconte cet habitant de la région marseillaise actif sur "deux ou trois comptes", auxquels il consacre environ six heures par jour.
"Industrialisation des fausses infos"
Il affirme gagner entre 1500 et 4500 euros brut par mois en racontant des histoires insolites, qui font "de l'audience".
Pour Océane Herrero, journaliste et autrice du livre "Le système TikTok", ces formats vidéo pensés pour générer "une réaction émotionnelle", notamment lorsqu'ils portent sur le coût de la vie, participent d'une "industrialisation des fausses infos".
Succès assuré pour les faux faits divers avec force points d'exclamation et emojis horrifiés (rumeurs de kidnapping, de fauves errants...) mais aussi pour un prétendu couvre-feu pour les mineurs après 23 heures ou une amende de 35 euros pour les automobilistes écoutant de la musique...
Si Victor publie aussi de vraies infos pour éviter de voir ses comptes interdits par la plateforme, en revanche, pas de sujet lié au Moyen-Orient ou à l'Afrique, régions non éligibles au programme de monétisation de TikTok.
Pour contourner cette restriction depuis Dakar, Eric (nom d'emprunt), 28 ans, diffuse ses vidéos sur le compte d'un ami vivant en France. Ses revenus lui ont permis de financer une opération d'environ 1500 euros après un accident, raconte-t-il à l'AFP.
Ces vidéos séduisent des centaines de milliers d'internautes, comme Benjamin et Will, interrogés par l'AFP: ils font "confiance aux médias indépendants" plutôt qu'aux médias traditionnels, qu'ils accusent de "lavages de cerveaux".
L'attrait de la monétisation
Difficile de quantifier le phénomène, mais le mot "actualité" fait apparaître sur TikTok une multitude de comptes ("actualités du jour", "actu France"). Souvent, un seul créateur en gère plusieurs.
"Je fais tout ça pour la monétisation", revendique Maxime (prénom d'emprunt), 19 ans, qui souhaite se payer une formation aux outils IA de création de films.
Grâce au succès de certaines de ses vidéos, comme un deepfake de la dirigeante italienne Giorgia Meloni mi-novembre, son compte est devenu éligible à rémunération et lui a rapporté 60 euros. Un "premier gros cachet" dont il se réjouit, tout en se disant "très gêné" que des internautes y croient. TikTok a depuis supprimé son compte.
Ces contenus contreviennent aux conditions du système de monétisation de la plateforme, le "Creator Rewards Program", ouvert aux comptes à plus de 10'000 abonnés, cumulant 100'000 vues sur les 30 derniers jours et aux vidéos de plus d'une minute.
"L'aspect trompeur et la quête d'engagement de ces comptes relèvent d'usages que TikTok est censé décourager", confirme Océane Herrero, rappelant que le réseau peut les sanctionner, dès lors qu'ils ont selon lui causé un "préjudice" important.
"Perte de confiance"
Contactée par l'AFP la plateforme assure agir "contre la désinformation", qu'elle soit "intentionnelle" ou non.
Ces comptes contribuent "à la perte de confiance dans le système politique", parce qu'ils "évoquent des mesures fictives, qui soufflent le chaud et le froid (...) avec une impression d'arbitraire", conclut l'experte.
L'AFP, parmi plus d'une quinzaine d'organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Thaïlande accuse le Cambodge d'avoir "violé" leur cessez-le-feu
La Thaïlande a accusé lundi le Cambodge d'avoir "violé" le cessez-le-feu que les deux voisins d'Asie du Sud-Est ont conclu samedi après trois semaines d'affrontements frontaliers. Elle a recensé plus de 250 drones au-dessus de son territoire.
"Plus de 250 véhicules aériens sans pilote ont été détectés en provenance du côté cambodgien, pénétrant dans le territoire souverain de la Thaïlande" dans la nuit de dimanche à lundi, a indiqué l'armée thaïlandaise dans un communiqué.
"De telles actions constituent une provocation et une violation des mesures visant à réduire les tensions", a-t-elle ajouté.
Le ministre cambodgien des Affaires étrangères, Prak Sokhonn, a évoqué dans un entretien diffusé sur une chaîne de télévision publique un "petit problème lié à des drones aperçus par les deux parties le long de la ligne frontalière". "Nous en avons discuté et sommes convenus de l'examiner et de le résoudre immédiatement", a-t-il affirmé.
47 morts
La Thaïlande et le Cambodge ont annoncé samedi un cessez-le-feu immédiat dans leur conflit frontalier, qui a fait ces dernières semaines au moins 47 morts et près d'un million de déplacés.
Ils se sont notamment engagés dans une déclaration conjointe à geler leurs positions militaires et à coopérer dans les opérations de déminage des régions frontalières.
Les deux pays s'opposent de longue date sur le tracé de leur frontière de 800 kilomètres, décidé pendant la période coloniale française. Ils s'accusent mutuellement d'avoir déclenché cette nouvelle escalade meurtrière après un premier épisode de combats en juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le chinois BYD va détrôner Tesla en 2025 sur le tout-électrique
L'expansion rapide de BYD, conjuguée au contexte réglementaire et politique difficile pour Tesla aux Etats-Unis, vont permettre au constructeur chinois de revendiquer pour la première fois la pole position des ventes de véhicules tout électriques en 2025.
Les deux groupes doivent publier prochainement leurs ventes annuelles mais, au vu de leurs dernières publications, BYD a pris une telle avance qu'il paraît quasiment impossible que Tesla ait pu combler l'écart.
A fin novembre, le groupe de Shenzhen - qui fabrique aussi des hybrides - avait vendu 2.066.002 véhicules entièrement électriques, devenant le premier à franchir ce seuil. De son côté, Tesla cumulait 1.217.902 véhicules à fin septembre.
Le groupe américain a profité au troisième trimestre d'un appel d'air lié à l'arrêt d'un crédit d'impôt aux Etats-Unis, incitant de nombreux acheteurs à anticiper leur acquisition. Ses livraisons mondiales ont bondi de 7% sur un an (497.099 véhicules).
Mais les experts ont rapidement pronostiqué une contraction au trimestre suivant.
Le consensus des analystes de FactSet ressort à 449.000 au quatrième trimestre (-9,48% sur un an), et à 1,65 million pour 2025 (-7,66%).
Une prévision annuelle bien inférieure au niveau réel de BYD au 30 novembre.
Le fossé pourrait même être plus large puisque les analystes de Deutsche Bank tablent sur 405.000 véhicules Tesla livrés au quatrième trimestre et ceux d'UBS anticipent 415.000 véhicules. Des prévisions abaissées récemment.
Deutsche Bank a mis en avant les ventes plus faibles qu'attendu en Amérique du Nord (-33%), en Europe (-34%) et, dans une moindre mesure, en Chine (-10%).
TD Cowen montre davantage d'optimisme (429.000 véhicules) mais le trimestre a été "un peu délicat", avec l'expiration du crédit d'impôt, ce qui complique les modélisations, relève l'analyste Itay Michaeli, à l'AFP.
"Les livraisons de Tesla vont montrer des signes de faiblesse au quatrième trimestre", a indiqué à l'AFP Dan Ives, directeur chez Wedbush Securities.
"Un total de 420.000 (véhicules) devrait être un chiffre suffisant pour illustrer la stabilité de la demande tandis que les marchés sont focalisés sur le lancement de l'autonomie en 2026", a-t-il poursuivi.
Difficile transition
Les ventes du groupe d'Austin (Texas) ont également pâti d'une lenteur imprévue de la transition électrique, d'une concurrence croissante mais aussi de décisions du président Donald Trump, climatosceptique, depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.
Sans oublier la proximité d'Elon Musk, patron de Tesla, avec M. Trump, pendant la campagne et après son investiture, qui a terni l'image de la marque et provoqué manifestations, dégradations et appels au boycott. Les ventes ont plongé, et continuent de plonger, en particulier en Europe.
Dans le même temps, son principal rival chinois a maintenu sa trajectoire fulgurante même si la rentabilité sur ses terres a souffert de la prudence des consommateurs. Pour cette raison, il s'active à s'ancrer à l'international.
BYD "est l'un des pionniers dans l'installation à l'étranger de capacités de production et d'approvisionnement pour véhicules électriques", a expliqué à l'AFP Jing Yang, directrice pour l'Asie-Pacifique de Fitch Ratings.
Et "cette diversification géographique va probablement l'aider à naviguer dans un environnement de plus en plus compliqué en matière de droits de douane", a-t-elle ajouté.
Le président américain a instauré des droits de douane sur les importations du monde entier, avec des niveaux supérieurs pour les produits chinois, pouvant aller jusqu'à près de 150% pour les véhicules électriques (EV).
Les concurrents des constructeurs chinois dénoncent régulièrement un secteur hautement subventionné par Pékin, leur permettant d'atténuer leurs prix et de conquérir des parts de marché.
Pour M. Michaeli, l'année 2026 pour l'EV sera celle de la conduite autonome (FSD) et l'avenir de Tesla dépendra de sa capacité à effectuer ce virage avec succès.
Ses ventes devraient atteindre 1,98 million, estime TD Cowen. Mais le consensus atteint 1,86 million.
"S'ils réussissent (le FSD), cela va doper la demande pour leurs véhicules", souligne M. Michaeli, s'attendant aussi au lancement de nouveaux produits (semi-remorque Semi, une potentielle version SUV du pick-up Cybertruck).
Le Cybercab, pour son service de robotaxi en déploiement à Austin, doit entrer en production en avril, et la commercialisation des versions meilleur marché des Model 3 et Y - annoncées début octobre - devrait aussi stimuler les ventes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Prevc en favori, les Suisses en catimini
La Tournée des Quatre Tremplins débute lundi à Oberstdorf. Domen Prevc est le favori pour la victoire finale, mais la concurrence est rude. Les Suisses ne devraient se distinguer que ponctuellement.
Domen Prevc est le principal favori du premier grand rendez-vous de la saison. Le Slovène a marqué l'hiver jusqu'à présent, remportant cinq des six derniers concours en Coupe du monde. Le leader du général est constant, sûr de lui et étonnamment fort nerveusement.
Son challenger le plus redoutable s'appelle Ryoyu Kobayashi. Le Japonais est un spécialiste confirmé de la Tournée, il l'a déjà remportée à trois reprises et s'est imposé récemment en Coupe du monde à Engelberg.
Le Slovène Anze Lanisek fait également partie du cercle restreint des favoris, tandis que l'Autriche se présente avec un large éventail de candidats au podium: quatre Aigles font partie des dix premiers du classement général de la Coupe du monde. Stefan Kraft s'appuie sur une énorme expérience, et le vainqueur de l'année dernière Daniel Tschofenig veut et peut confirmer.
Côté allemand, Philipp Raimund et Felix Hoffmann ont récemment fait leur entrée dans l'élite mondiale. Raimund s'est montré constant tout au long de l'hiver et occupe la 4e place du général. Hoffmann a quant à lui fait sensation à Engelberg en montant deux fois sur le podium.
Des points comme objectif pour les Suisses
Les représentants de Swiss-Ski affichent des ambitions modérées. Le niveau moyen actuel ne permet pas de viser la victoire, ni même le podium. Les espoirs reposent sur les épaules de Gregor Deschwanden, dont la forme actuelle n'est toutefois pas optimale. Une place dans le top 10 du classement général de la Tournée constituerait déjà une performance de choix.
Simon Ammann est également au centre de l'attention. A 44 ans, il dispute sa 27e Tournée, dont il est forcément l'une des figures marquantes. Malgré toute son expérience, difficile d'espérer un exploit de la part du quadruple champion olympique. Pour lui comme pour Sandro Hauswirth et Juri Kesseli, il s'agit avant tout de marquer des points dans la lutte interne pour les tickets olympiques.
Ou alors une surprise ?
Si un sauteur parvient à trouver son rythme de croisière, ses concurrents risquent de s'incliner malgré des sauts de haut niveau. Ammann en avait fait la douloureuse expérience en janvier 2009: l'outsider autrichien Wolfgang Loitzl avait brûlé la politesse au favori saint-gallois, victorieux à Oberstdorf, en s'adjugeant les trois concours suivants à Garmisch, Innsbruck et Bischofshofen.
Alors que Loitzl faisait à son tour partie du cercle élargi des favoris en 2014/15, c'est l'Autrichien Thomas Diethart qui avait créé la sensation, sortant de nulle part pour devenir le vainqueur le plus surprenant de l'histoire de la Tournée. Troisième du général, Ammann avait laissé filer une nouvelle opportunité d'offrir enfin à la Suisse une victoire finale sur la Tournée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 1 jour
L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé
-
CultureIl y a 1 jour
Brigitte Bardot est morte à 91 ans
-
LausanneIl y a 3 jours
Plan Grand froid: Lausanne ouvre 50 lits supplémentaires
-
CultureIl y a 3 jours
"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure
-
InternationalIl y a 2 jours
Ukraine: large soutien à Zelensky avant sa rencontre avec Trump
-
SuisseIl y a 2 jours
Un cochon en goguette paralyse le trafic à Coire
-
SuisseIl y a 2 jours
Deux nouveaux millionnaires au tirage du Swiss Loto
-
SuisseIl y a 3 jours
La cagnotte de 50,2 millions est tombée à l’Euro Millions


