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International

Frappes meurtrières à Gaza, un accord de trêve proche selon Biden

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Lundi, une série de frappes israéliennes ont fait plus de 50 morts dans la ville de Gaza, dans le nord du territoire palestinien, ont annoncé les secouristes locaux. (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

Les combats et les bombardements ont tué lundi des dizaines de Palestiniens dans la bande de Gaza. Cela au moment où la Maison Blanche annonçait qu'un accord sur une trêve entre Israël et le Hamas pourrait être conclu dès cette semaine.

Le président américain Joe Biden, qui passe la main dans une semaine à Donald Trump, a affirmé qu'un accord de trêve associé à une libération d'otages était "sur le point d'être conclu", basé sur une proposition américaine présentée il y a plusieurs mois.

"Des progrès significatifs sur les derniers points de blocage" ont été accomplis en vue d'un accord, a déclaré à l'AFP une source proche des négociations.

Pendant que les négociations indirectes menées sous l'égide du Qatar, des Etats-Unis et de l'Egypte s'intensifient, Israël multiplie les attaques sur la bande de Gaza.

Plus de 50 morts à Gaza-Ville

Lundi, l'armée israélienne a bombardé la ville de Gaza, dans le nord du territoire, tout au long de la journée, faisant plus de 50 morts selon les secours.

"Des écoles, des maisons et même des rassemblements" ont été visés, a affirmé à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

L'armée a déclaré enquêter sur ces informations. "Il n'y a pas de place dans les hôpitaux pour accueillir les blessés", a ajouté Mahmoud Bassal.

L'armée a elle annoncé avoir perdu cinq soldats au combat dans le nord du territoire, où elle mène depuis le 6 octobre une offensive terrestre, assurant vouloir empêcher que des combattants du Hamas ne s'y regroupent.

"A portée de main"

Après 15 mois de guerre, les négociations visant à libérer les 94 otages toujours retenus à Gaza, dont 34 sont morts selon l'armée, et à conclure un accord de trêve, se sont intensifiées ces derniers jours.

Une seule trêve d'une semaine avait été conclue fin novembre 2023, et avait permis la libération d'une centaine d'otages. Au total, 251 personnes avaient été enlevées lors de l'attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la présente guerre.

Lundi, l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a rencontré des émissaires de Joe Biden et de Donald Trump, ainsi qu'une délégation du Hamas pour discuter d'un accord de trêve.

La Maison Blanche a également indiqué que M. Biden s'était entretenu avec Cheikh Tamim. "Nous sommes proches d'un accord et nous pouvons y parvenir cette semaine", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan. "Je ne fais pas de promesse ou de prédiction, mais c'est à portée de main", a-t-il ajouté.

En cours de finalisation

Un haut responsable palestinien proche du Hamas ainsi que le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, ont eux aussi fait état de progrès.

"Israël souhaite réellement libérer les otages et travaille dur pour parvenir à un accord. Les négociations progressent", a déclaré M. Saar.

"Le cycle actuel de négociations est le plus sérieux et le plus approfondi et a permis de réaliser des progrès significatifs", a affirmé à l'AFP le responsable palestinien sous couvert d'anonymat.

Il a précisé que le projet d'accord était en cours de finalisation afin d'établir les détails du nombre d'otages qui seraient libérés en échange de prisonniers palestiniens incarcérés par Israël. Les discussions incluent aussi la question de l'aide humanitaire à destination de Gaza, a-t-il ajouté.

Smotrich opposé à un accord

Le ministre israélien d'extrême droite Bezalel Smotrich s'est en revanche fermement opposé, lundi, à tout accord qui mettrait fin à la guerre.

Il a affirmé qu'il ne soutiendrait pas un "accord de reddition qui inclurait la libération d'hyper-terroristes, l'arrêt de la guerre, et la perte de ce qui a été acquis au prix de beaucoup de sang versé et de l'abandon d'un grand nombre d'otages".

Selon les commentateurs israéliens, un accord serait désormais à portée de main, notamment en raison de la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu d'ignorer les pressions de ses ministres d'extrême-droite, renforcée début novembre par le ralliement du parti de centre-droit de Gideon Saar.

Trump promet "l'enfer"

Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a récemment promis "l'enfer" à la région si les otages n'étaient pas libérés avant son retour au pouvoir.

Au moins 46'584 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Hockey

Les Devils toujours intraitables sur leur glace

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La fête continue pour les Devils sur leur glace de Newark. (© KEYSTONE/AP/Heather Khalifa)

Septième match à domicile et septième victoire pour New Jersey ! Malgré un réel ascendant adverse, les Devils se sont imposés 2-1 devant Pittsburgh aux tirs au but.

Jesper Bratt et Paul Cotter ont battu le portier Artur Silovs dans le shootout. New Jersey avait ouvert le score par Arseny Gritsyuk à la 20e avant de concéder l’égalisation à la 33e sur une réussite de Ryan Graves. A la faveur de ce succès, les Devils se sont à nouveau emparés de la première place de la Metropolitan Division.

Jonas Siegenthaler a été crédité d’un bilan de +1. En attaque, Timo Meier et Nico Hischier ont rendu une copie neutre. Touché au visage par un puck lors de l’ultime période, Nico Hischier a raté quelques shifts avant de revenir sur la glace.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Une tornade fait six morts et 750 blessés dans le sud du Brésil

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La tornade, qui n'a duré que quelques minutes, a renversé des voitures et détruit des maisons entières vendredi à Rio Bonito do Iguaçu. (© KEYSTONE/AP/Jonathan Campos)

Au moins six personnes ont été tuées et 750 blessées par une tornade qui a dévasté une localité du sud du Brésil, dans l'État du Parana, ont annoncé samedi les autorités locales, qui ont décrété "l'état d'urgence".

La tornade, qui n'a duré que quelques minutes, a renversé des voitures et détruit des maisons entières vendredi à Rio Bonito do Iguaçu, une localité de 14'000 habitants.

Selon le dernier bilan des autorités régionales, le nombre de victimes est pour l'heure de six morts. Les pompiers et les services de secours de plusieurs communes voisines ont indiqué avoir pris en charge 750 blessés, dont neuf sont dans un état grave. Plusieurs ont dû être opérés.

Le phénomène météorologique, qui survient peu avant l'ouverture de la COP30 sur le climat lundi à Belém (nord), a entraîné des destructions sans précédent dans la région, à quelque 300 km des célèbres chutes d'Igaçu.

"Etat d'urgence"

Le gouvernement du Parana a décrété "l'état d'urgence" à Rio Bonito de Iguaçu. "Nous travaillons à des plans d'aide humanitaire, d'envoi de matériel et de soutien aux actions de reconstruction", a annoncé sur X le ministre de l'Intégration et du Développement régional, Waldez Góes.

"Tout a été détruit. La ville, les maisons, les écoles. Qu'est-ce qu'on va devenir?", a déclaré à une chaîne locale Roselei Dalcandon devant son magasin en ruines. Elle venait de sortir de son échoppe lorsque la tornade est arrivée, son fils étant resté seul à l'intérieur.

"Quand le vent s'est un peu calmé, mon mari est arrivé en courant. Mais il (son fils) allait bien. Le magasin avait disparu, mais il s'en est sorti (vivant), Dieu l'a sauvé", a-t-elle ajouté.

"Je tiens à exprimer mes sincères condoléances à toutes les familles qui ont perdu des êtres chers dans la tornade", a écrit sur X le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.

Selon la défense civile, 90% de la ville ont été touchés. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent de nombreuses maisons le toit arraché ou totalement détruites.

Les secours fouillent dans les décombres à la recherche de survivants ou de corps. Un refuge a été mis en place dans une ville voisine.

Alors que deux personnes étaient précédemment portées disparues, il n'y en a désormais plus qu'une, selon le gouvernement de l'État du Parana. Mais les équipes de secours continuent de recevoir des informations de la part des familles, ce qui pourrait faire augmenter ce nombre dans les prochaines heures, selon la même source.

"C'est une scène de guerre", a déclaré au portail G1 le colonel Fernando Schunig, directeur de la Défense civile du Parana.

Selon le Système de technologie et de surveillance environnementale du Parana, les vents ont atteint jusqu'à 250 km/h.

"Violentes tempêtes"

Les villes de Rio de Janeiro et Sao Paulo ont relevé leur niveau d'alerte en raison des vents violents et des pluies, et les autorités ont demandé à la population d'éviter tout déplacement.

De son côté, le gouverneur du Parana, Ratinho Junior, a précisé sur X que "les forces de sécurité (étaient) en alerte, mobilisées et (surveillaient) les villes touchées par les violentes tempêtes".

L'Institut national de météorologie maintient pour le weekend une alerte de "danger de tempêtes" dans tout le Parana, ainsi que dans les autres États méridionaux de Santa Catarina et Rio Grande do Sul, proches de l'Argentine et de l'Uruguay.

Depuis le début du mois de novembre, plusieurs villes du Parana font face à de fortes pluies, des orages, des vents violents et de la grêle.

En 2024, des inondations sans précédent ont frappé la même région du sud et fait plus de 200 morts et 2 millions de sinistrés dans l'État de Rio Grande do Sul, l'une des pires catastrophes naturelles de l'histoire récente du pays.

Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un 101e titre pour Novak Djokovic

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Novak Djokovic a remporté le tournoi organisé par son frère. (© KEYSTONE/AP/Yorgos Karahalis)

Après le 100e à Genève, le 101e à Athènes dans le tournoi organisé par son frère ! Novak Djokovic a cueilli en Grèce un titre qui ajoute encore une page de plus dans sa légende.

En finale, le Serbe a battu 4-6 6-3 7-5 Lorenzo Musetti. L’Italien a fini par craquer dans un troisième set bien improbable avec cinq breaks. Après avoir servi pour le match à 5-4, Novak Djokovic pouvait ravir une dernière fois le service de son adversaire pour garder la main.

A l'issue de cette finale, Novak Djokovic a annoncé son forfait pour le Masters de Turin. Il a invoqué une blessure à l'épaule pour justifier son forfait. Ce renoncement fait l'affaire de... Lorenzo Musetti qui aurait pu se qualifier directement en cas de succès lors de cette finale. Il complète le tableau du Masters avec Félix Auger-Aliassime. L'Italien et le Canadien entreront en lice face respectivement Taylor Fritz et Jannik Sinner.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le président Rodrigo Paz promet une Bolivie "plus jamais" isolée

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Le président bolivien Rodrigo Paz hérite d'un pays plongé dans sa pire crise économique en quarante ans. (© KEYSTONE/EPA/LUIS GANDARILLAS / POOL)

Le président bolivien de centre droit, Rodrigo Paz, a prêté serment samedi, en promettant que "plus jamais" la Bolivie ne serait "isolée" du monde, tournant la page de vingt ans de gouvernements socialistes dans un pays plongé dans une grave crise économique.

"Plus jamais une Bolivie isolée, soumise à des idéologies dépassées, et encore moins une Bolivie qui tourne le dos au monde. La Bolivie revient dans le monde, et le monde revient vers la Bolivie", a-t-il déclaré peu après avoir prêté serment, soulignant la présence de plus de 70 délégations internationales.

Parmi les principaux dirigeants présents, le vice-ministre des Affaires étrangères américain, Christopher Landau, et les présidents Gabriel Boric (Chili), Javier Milei (Argentine), Yamandú Orsi (Uruguay).

Rodrigo Paz avait déjà annoncé son intention d'ouvrir la Bolivie au monde, en rétablissant notamment les relations avec les Etats-Unis, rompues depuis 2008 par l'ex-président Evo Morales, allié de Cuba et du Venezuela.

Le nouveau chef de l'Etat de 58 ans a été ovationné à son entrée au palais législatif de La Paz, où étaient présents élus et invités étrangers. La place d'Armes, qui abrite le palais présidentiel et le Parlement, était placée sous haute surveillance policière.

Pire crise depuis 40 ans

Elu en octobre sous les couleurs du Parti démocrate-chrétien, Rodrigo Paz hérite d'un pays plongé dans sa pire crise économique en quarante ans, miné par une pénurie de dollars et de carburants.

Son prédécesseur, Luis Arce, a quasiment épuisé les réserves en devises du pays en finançant une politique massive de subventions des carburants. L'inflation annuelle atteignait encore 19% en octobre, après un pic de 25% en juillet.

Rodrigo Paz a promis de réduire de plus de moitié les subventions aux carburants et de lancer un programme de "capitalisme pour tous", centré sur la formalisation de l'économie, la simplification administrative et la baisse des impôts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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