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Préparatifs à Rafah pour le passage de l'aide internationale à Gaza

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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est rendu sur place vendredi pour faciliter ce passage qu'il a souhaité le plus rapide possible: "Ces camions ne sont pas seulement des camions, (...), ils représentent la différence entre la vie et la mort pour tellement de monde à Gaza". (© KEYSTONE/EPA/KHALED ELFIQI)

Privés de tout au 14e jour de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien, les Gazaouis assiégés et bombardés attendent désespérément vendredi l'entrée de premiers convois d'aide internationale, une question pour eux "de vie ou de mort", selon les Nations unies.

Israël a par ailleurs confirmé dans la soirée l'arrivée sur son sol de deux otages américaines du Hamas, une mère et sa fille. Le mouvement islamiste avait plus tôt annoncé leur libération, une première, pour des "raisons humanitaires, suite à "une médiation du Qatar", pays dont il est réputé proche, qui les a ensuite remises à la Croix rouge.

Les deux femmes "ont été libérées des mains de l'organisation terroriste Hamas" et se "dirigent vers un point de rendez-vous" au centre du pays "où les attendent les membres de leur famille", a indiqué dans un communiqué le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.

Plus de 1400 personnes ont été tuées le 7 octobre en Israël par les hommes du Hamas, en majorité des civils fauchés par balles, brûlés vifs ou morts de mutilations le jour de l'attaque du mouvement islamiste palestinien, selon les autorités israéliennes. Environ 1500 combattants du Hamas ont été tués dans la contre-offensive ayant permis à Israël de reprendre le contrôle des zones attaquées, selon l'armée israélienne.

Le Hamas a enlevé 203 otages parmi lesquels des étrangers de plus d'une vingtaine de pays, selon l'armée israélienne, qui a estimé vendredi que "la majorité" d'entre eux étaient "vivants".

Côté palestinien, 4137 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, qui contrôle le territoire depuis 2007. Au milieu des décombres laissés par les bombardements, les 2,4 millions d'habitants y manquent d'eau, nourriture, médicaments et électricité, et plus d'un million d'entre eux ont été déplacés.

"Il faudrait 2000 camions"

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est rendu vendredi du côté égyptien du terminal de Rafah, demandant que l'aide puisse entrer au plus vite, car elle fera "la différence entre la vie et la mort pour tellement de monde à Gaza".

"La première cargaison est censée arriver demain (samedi) au plus tôt", a estimé Martin Griffiths, chargé des situations humanitaires d'urgence à l'ONU.

A Washington, le président américain Joe Biden a estimé vendredi que "les 20 premiers camions" d'aide entreraient "dans les prochaines 24 à 48 heures", après la nécessaire réparation de routes.

Israël, qui a imposé un strict siège au territoire palestinien, a autorisé, à la demande des Etats-Unis, l'entrée d'aide via le poste frontière de Rafah, seule issue de Gaza sur le monde qu'il ne contrôle pas. A condition qu'elle n'arrive qu'aux "civils".

Des files de dizaines de camions serpentent à la frontière égyptienne.

Mais l'accord conclu par le président américain, Joe Biden, et l'Egypte pour autoriser l'entrée de 20 camions n'est qu'une "goutte d'eau dans l'océan des besoins", a mis en garde à Genève, le directeur des urgences de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). "Il faudrait 2000 camions", a déclaré Michael Ryan.

"Tsahal prête à l'attaque"

Des dizaines de Palestiniens binationaux attendent aussi en vain du côté palestinien de Rafah de pouvoir sortir de Gaza.

"Il n'y a pas de nourriture, rien à boire. Qu'allons nous faire?", s'exaspère Mahmoud al-Attar, un Néerlandais de 70 ans qui attend avec sa femme et cinq enfants. Ghazal, une fillette de sept ans, veut rejoindre la Suède "parce que tous les enfants meurent ici".

Israël, qui a juré d'anéantir le Hamas, se prépare toujours à une offensive terrestre à Gaza après l'attaque la plus meurtrière de ses 75 ans d'histoire. Vêtu d'un gilet pare-balles, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rendu visite aux troupes massées près de Gaza, les exhortant à "se battre comme des lions".

A terme, Israël envisage parmi les scénarios possibles de "remettre les clés" de la bande de Gaza à une partie tierce qui pourrait être l'Egypte, sans aucune garantie que le Caire accepte ce scénario repoussé depuis des décennies, a affirmé une source au ministère des Affaires étrangères israélien à l'AFP.

Cette escalade militaire risque d'être "tout simplement catastrophique", a averti vendredi le haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.

Village évacué

Les craintes d'un embrasement régional mobilisent toujours la diplomatie internationale. Et les Etats-Unis ont déployé deux porte-avions en Méditerranée orientale, pour dissuader l'Iran ou le Hezbollah libanais, tous deux alliés du Hamas, de s'impliquer dans le conflit.

Un destroyer américain "opérant dans le nord de la mer Rouge" a abattu jeudi trois missiles sol-sol et plusieurs drones "se dirigeant potentiellement vers des cibles en Israël" et lancés par les rebelles Houthis au Yémen, a annoncé le Pentagone.

La Russie a elle demandé vendredi à ses citoyens de ne pas se rendre en Israël, au Liban, en Jordanie et dans les territoires palestiniens.

Dans le nord d'Israël, les soldats sont partout, se préparant à l'éventualité d'un second front, après la recrudescence des échanges de tirs à la frontière entre l'armée israélienne et le Hezbollah pro-iranien.

"Il y a une quantité de forces énormes déployées ici, que je n'ai jamais vue", affirme à l'AFP un réserviste sur place.

Mesure rarissime, les autorités ont annoncé vendredi l'évacuation des 25'000 habitants de Kiryat Shmona, ville limitrophe du Liban.

Jour de prière

La colère gronde toujours aussi dans les pays arabes, où vendredi, jour de prière pour les musulmans, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté d'Egypte à la Jordanie en passant par Tunis ou Bahreïn, pour soutenir les Palestiniens et dénoncer un soutien occidental à Israël.

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le roi Abdallah II de Jordanie, deux acteurs clés du Moyen-Orient, ont averti que le conflit pourrait s'étendre et condamné ce qu'ils ont qualifié de "punition collective" infligée aux Gazaouis.

L'ONG Human Rights Watch a appelé de son côté les pays occidentaux à condamner "le brutal mépris d'Israël pour la vie des civils à Gaza", en application des principes universels invoqués à l'encontre "des atrocités russes en Ukraine et des atrocités du Hamas en Israël".

L'Egypte sera hôte samedi d'un "sommet pour la paix", auquel participeront plusieurs chefs d'Etat ou de gouvernement, ainsi que le président du Conseil européen, Charles Michel.

Israël et le Hamas continuent aussi de se renvoyer la responsabilité de frappes meurtrières sur la bande de Gaza, la dernière en date ayant touché une église jeudi en fin de journée. Selon le ministère palestinien de l'Intérieur contrôlé par le Hamas, 16 personnes y ont été tuées.

L'armée israélienne a reconnu vendredi avoir mené la veille un raid aérien dans le secteur pour "attaquer le centre de commandement et de contrôle d'un terroriste du Hamas impliqué dans des tirs de roquettes et de mortiers vers Israël".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Le trafic d'animaux vivants a atteint de nouveaux records

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Interpol a mené une importante opération transfrontalière. (© KEYSTONE/EPA FILE/WALLACE WOON)

Le trafic d'animaux vivants a atteint des records en 2025. C'est ce qu'a indiqué jeudi l'organisation de coordination policière Interpol au terme d'une opération qui a permis la saisie de près de 30'000 bêtes et l'identification de 1100 suspects.

Entre septembre et octobre, 6160 oiseaux, 2040 tortues, 1150 reptiles, 208 primates, 46 pangolins et 10 grands félins ont été interceptés, ainsi que 19'415 autres animaux sauvages. Ce commerce est en augmentation en grande partie en raison de la demande d'animaux de compagnie exotiques, indique dans un communiqué Interpol, dont le siège est à Lyon.

L'opération a mobilisé les forces de l'ordre de 134 pays, dont la Belgique. Au Qatar, les autorités ont arrêté un individu qui tentait de vendre un primate menacé d'extinction pour 14'000 dollars sur les réseaux sociaux. De leur côté, les autorités brésiliennes ont identifié 145 suspects et sauvé plus de 200 animaux sauvages, démantelant notamment un réseau de trafic de tamarin-lion doré.

Ces réseaux "sont de plus en plus liés à tous les domaines de la criminalité, du trafic de drogue à l'exploitation humaine", a affirmé le secrétaire général d'Interpol Valdecy Urquiza, cité dans le communiqué.

Collaboration transfrontalière

Ces activités criminelles étant de plus en plus liées aux cryptomonnaies, la collaboration transfrontalière et le partage de renseignements entre les forces de l'ordre et les plateformes financières a été déterminante pour retracer les flux financiers illicites, a précisé l'organisme.

"Selon les estimations, les crimes contre les espèces sauvages représentent 20 milliards de dollars par an, mais la nature clandestine de ce commerce laisse penser que le chiffre réel est probablement beaucoup plus élevé", selon le document.

Les grands mammifères ne sont pas les seuls concernés : près de 10'500 papillons, araignées et insectes ont été saisis et le trafic d'animaux marins protégés est aussi en hausse.

Le volume le plus important du trafic concerne des restes ou des dérivés d'animaux destinés à la médecine traditionnelle ou à la consommation.

Commerce de "viande de brousse"

Interpol a ainsi relevé une escalade du commerce illicite de "viande de brousse", c'est-à-dire d'animaux sauvages (singes, girafes, zèbres, antilopes...), avec une augmentation notable de flux en provenance d'Afrique vers l'Europe. Durant l'opération, un total de 5,8 tonnes a été saisi.

Le commerce illégal de plantes a lui aussi atteint des niveaux records. Les forces de l'ordre ont également saisi 32'000 mètres cubes de bois, détaille le communiqué, qui indique que l'exploitation forestière illégale représenterait entre 15 et 30% de tout le bois commercialisé dans le monde.

En Belgique, le SPF Santé publique, les équipes des douanes, la police et l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) ont effectué plusieurs contrôles et actions de sensibilisation dans le cadre de cette opération mondiale visant à lutter contre le commerce illégal d'espèces animales et végétales protégées par la Convention Cites.

"Le commerce illégal des espèces menacées détruit silencieusement notre patrimoine naturel et alimente des réseaux criminels qui prospèrent sur la fragilité du vivant", a commenté Jean-Luc Crucke, ministre fédéral de la Mobilité, du Climat et de la Transition environnementale, chargé du Développement durable. "L'Opération Thunder montre que lorsque nous unissons nos moyens - policiers, douaniers et experts - nous pouvons réellement freiner cette destruction et protéger la biodiversité à la source", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / belga

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NBA: Les Spurs battent les Lakers et filent à Las Vegas

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Lebron James et les Lakers ont subi la loi des Spurs. (© KEYSTONE/AP/Jae C. Hong)

Les San Antonio Spurs se sont imposés sur le parquet des Los Angeles Lakers (132-119) mercredi en Coupe NBA. Les Texans sont ainsi qualifiés pour le Final Four disputé à Las Vegas.

Deuxièmes à l'Ouest avant la rencontre, les Lakers ont subi toute la partie la profondeur de l'effectif des Texans, dont le banc a inscrit 46 points (contre 28 pour les Lakers). Pour l'heure toujours sans leur superstar tricolore Victor Wembanyama, les Spurs affronteront samedi en demi-finale le Thunder d'Oklahoma City, champion NBA au printemps, à Las Vegas.

Le Magic d'Orlando et les New York Knicks se disputeront l'autre ticket pour la finale, prévue mardi dans la cité du jeu.

Pire défaite de l'histoire des Suns

Si les Spurs foncent à Vegas, ils n'ont pas tiré le jackpot pour leur futur adversaire avec un Thunder au sommet de son art. Les Phoenix Suns peuvent en témoigner, eux qui ont pris la foudre comme jamais en Oklahoma, fessés 138 à 89, plus large défaite de l'histoire de la franchise de l'Arizona.

Le MVP Shai Gilgeous-Alexander a inscrit 28 points en 26 minutes et mené les siens à un 24e succès en 25 rencontres cette saison, égalant ainsi le meilleur début de saison de l'histoire de la NBA après 25 rencontres, réussi par les Golden State Warriors il y a 10 ans, qui avaient toutefois attendu leur 25e match pour subir une défaite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Russie dit avoir abattu dans la nuit 287 drones ukrainiens

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32 drones interceptés se dirigeaient vers Moscou, selon la Russie (archives). (© KEYSTONE/EPA/MAXYM MARUSENKO)

La Russie a indiqué jeudi avoir abattu dans la nuit 287 drones ukrainiens. Il s'agit de l'une des attaques les plus massives de l'armée ukrainienne en bientôt quatre ans d'offensive russe.

Sur les drones "interceptés et abattus" par la défense antiaérienne russe, 32 se dirigeaient vers Moscou, a précisé le ministère russe de la défense dans un communiqué sur le réseau social Telegram.

En raison des attaques de drones visant la capitale russe, rarement prise pour cible, des restrictions temporaires ont été mises en place dans les quatre aéroports moscovites - Cheremetievo, Domodedovo, Vnoukovo et Joukovski -, selon l'agence fédérale du transport aérien Rosaviatsia. Des dizaines de vols y ont été annulés, reportés ou redirigés vers d'autres aéroports, selon les agences de presse russes.

Cette annonce intervient alors l'Ukraine a remis mercredi aux Etats-Unis sa version mise à jour du plan pour mettre fin à la guerre avec la Russie, selon de hauts responsables ukrainiens.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Combats Cambodge-Thaïlande: pas de répit avant l'appel de Trump

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La reprise des combats entre le Cambodge et la Thaïlande en début de semaine a fait au moins 15 morts. (© KEYSTONE/AP/Sakchai Lalit)

Les combats frontaliers entre la Thaïlande et le Cambodge faisaient toujours rage jeudi avant un appel attendu du président américain Donald Trump aux dirigeants des deux pays pour leur demander de cesser les hostilités. Les affrontements ont fait au moins 19 morts.

Le ministère thaïlandais de la défense a annoncé un nouveau bilan de neuf soldats tués au total, qui s'ajoutent aux dix victimes civiles, dont un enfant, rapportées par les autorités cambodgiennes.

Plus d'un demi-million de personnes ont été contraintes depuis le début de la semaine de fuir les régions proches de la frontière, où des tirs d'artillerie résonnaient en matinée autour des temples khmers contestés.

Les deux voisins d'Asie du Sud-Est, qui se disputent de longue date des morceaux de territoire et s'accusent mutuellement de la reprise des affrontements, ne montraient aucun signe d'apaisement alors que Donald Trump a promis de jouer à nouveau les médiateurs.

Le président américain doit s'entretenir dans la journée avec le premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul et son homologue cambodgien Hun Manet pour les convaincre de faire taire leurs armes. "J'ai trouvé qu'ils étaient deux grands dirigeants, deux personnes géniales et j'ai déjà réglé cela une fois", a-t-il rappelé mercredi.

"Nous devons expliquer"

Donald Trump était intervenu aux côtés de la Chine et de la Malaisie - pays assurant la présidence tournante de l'association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN) - lorsqu'un premier conflit ouvert avait éclaté en juillet, faisant 43 morts en cinq jours.

Le milliardaire, qui n'a jamais fait mystère de son envie de recevoir un jour le prix Nobel de la paix, avait également cosigné le 26 octobre un accord de cessez-le-feu avec les dirigeants thaïlandais et cambodgien.

Mais Bangkok l'a suspendu quelques semaines plus tard après l'explosion d'une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats et ne semble aujourd'hui pas encore ouvert à une trêve.

"Il [Donald Trump] souhaite sincèrement voir la paix, mais nous devons expliquer quels sont les problèmes et pourquoi la situation a évolué ainsi", a dit le premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul.

"Entre dirigeants, il ne s'agit pas seulement de passer un coup de téléphone. Il y aura un rendez-vous prévu et des sujets précis à aborder", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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