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International

Huit médailles, un bilan "solide" pour Ralph Stöckli

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Les huit médailles helvétiques: Chiara Leone, Zoé Claessens, Tanja Hüberli et Nina Brunner, Steve Guerdat, Julie Derron, Roman Mityukov, Audrey Gogniat, Roman Röösli et Andrin Gulich. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON, ANTHONY ANEX, PATRICK B. KRAEMER)

Swiss Olympic tire forcément un bilan positif des JO de Paris. Avec huit médailles, l'objectif minimal est atteint. Mais les neuf quatrièmes places laissent comme un goût de chocolat amer.

Chef de mission, Ralph Stöckli avait prévenu depuis longtemps que les 13 médailles de Tokyo 2021 (3 d'or, 4 d'argent, 6 de bronze) ne pouvaient faire office de valeur-étalon. "Nous avons cumulé neuf médailles lors des derniers championnats du monde dans les disciplines olympiques", a rappelé le St-Gallois.

"Nous en sommes plus ou moins là. Ces huit médailles constituent un résultat d'ensemble solide", a poursuivi l'ex-curleur dimanche lors de la conférence de presse bilan de Swiss Olympic. "Tout comme les 32 diplômes (top 8) qui démontrent tout le potentiel du sport suisse" et qui sont l'une des clés de la répartition de la manne financière entre les différentes fédérations affiliées.

N'empêche que les quatrièmes places accumulées depuis le 27 juillet laissent à penser qu'il y avait bien moyen de faire mieux. Certes, pour Annik Kälin, 4e de l'heptathlon, le quatre de couple féminin en aviron ou la navigatrice Maud Jayet, 4e en catégorie ILCA 6, ce rang constitue une source de satisfaction.

"Très haute valeur"

"Annik Kälin a réalisé une performance exceptionnelle", a même tenu à souligner Ralph Stöckli à propos de la Grisonne, qui a amélioré son record de Suisse de l'heptathlon au Stade de France. "Les 4es places d'Angelica Moser, de Simon Ehammer ou de Noè Ponti ont aussi une très haute valeur dans des disciplines universelles comme l’athlétisme et la natation."

Difficile toutefois de ne pas nuancer les propos du St-Gallois. Angelica Moser, 4e à la perche, Simon Ehammer, 4e à la longueur, et Noè Ponti, 4e du 100 m papillon, faisaient tous partie des trois meilleurs performeurs mondiaux de l'année à l'heure de débarquer dans la Ville lumière. Comme pour le deux de couple poids léger Ahumada/Schäuble, une 4e place représente un échec, certes relatif.

La formule magique

Au final, le cavalier de saut d'obstacles Steve Guerdat, en argent en individuel, le nageur Roman Mityukov, en bronze sur 200 m dos, et la spécialiste de BMX Racing Zoé Claessens sont les seuls médaillés à avoir répondu aux attentes. "On a besoin de trois athlètes ayant un potentiel de médaille pour en gagner une", a rappelé Ralph Stöckil, apôtre de cette "formule magique".

"Cela montre qu'il est très très difficile d'arriver au top niveau sur la scène olympique. Ce ne sont pas toujours les meilleurs ou les athlètes les plus connus qui gagnent des médailles", a-t-il souligné. "Une 4e place constitue toujours une déception. Mais je suis persuadé que cela constitue aussi une source de motivation pour le futur", a-t-il assuré.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le Mercosur et l'UE annoncent un accord de libre-échange

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Ursula von der Leyen avec les dirigeants des quatre pays fondateurs du Mercosur (Argentine, Uruguay, Brésil et Paraguay). (© KEYSTONE/EPA/SOFIA TORRES)

Le Mercosur et l'Union européenne ont conclu "les négociations en vue d'un accord" de libre-échange, a annoncé vendredi à Montevideo la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Selon elle, "c'est le début d'une nouvelle histoire".

"Je me réjouis maintenant d'en discuter avec les pays européens", a ajouté Mme von der Leyen sur X, pendant une conférence de presse conjointe avec les présidents de l'Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l'Uruguay pour annoncer l'accord conclu après 25 ans de discussions.

"Aujourd'hui marque un véritable jalon historique", s'est réjouie Ursula von der Leyen, parlant d'un accord "ambitieux et équilibré". L'accord de libre-échange, très controversé, permettra de créer "un marché de plus de 700 millions de consommateurs", a souligné l'Allemande.

Elle s'est félicitée d'un accord "qui bénéficiera aux deux" parties et "apportera des bénéfices significatifs aux consommateurs et aux entreprises" s'il est approuvé. "Nous écoutons les préoccupations de nos agriculteurs et nous agissons en conséquence. Cet accord inclut des garanties solides pour protéger nos moyens de subsistance", a-t-elle dit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Cour constitutionnelle annule l'élection présidentielle roumaine

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Le candidat nationaliste Calin Georgescu était, à la surprise générale, arrivé en tête au premier tour. (© KEYSTONE/AP/Vadim Ghirda)

La Cour constitutionnelle roumaine a annoncé vendredi dans un communiqué l'annulation de l'élection présidentielle. Le deuxième tour était prévu dimanche sur fond de suspicions d'ingérence russe.

La cour "annule la totalité du processus pour élire le président roumain" pour "s'assurer de la validité et de la légalité" du scrutin et demande à ce que "l'intégralité du processus électoral" recommence. Au premier tour, le candidat nationaliste Calin Georgescu était arrivé en tête à la surprise générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Russie: Sberbank alerte sur "le ralentissement" de l'économie

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En Russie, le coût élevé des emprunts, et donc des investissements, va freiner l'économie et pourrait entraîner à terme des faillites, a averti le patron de Sberbank. (archives) (© KEYSTONE/EPA/YURI KOCHETKOV)

German Gref, PDG de la première banque russe Sberbank, a tiré vendredi la sonnette d'alarme sur l'état de l'économie russe, minée par l'inflation, des taux d'intérêts très élevés et les sanctions occidentales.

"La situation est difficile. Toute une série d'emprunteurs vont se retrouver dans une situation difficile, les banques seront dans une situation difficile", a-t-il dit, selon l'agences russe Interfax, lors d'un forum sur l'investissement.

"Tout dépend de la durée de la différence entre l'inflation réelle et les taux d'intérêt du marché. Il n'y a jamais eu un écart aussi important, nous ne pouvons pas survivre comme ça longtemps", a-t-il lâché.

Cette prise de parole d'un acteur très écouté en Russie tranche fortement avec le ton voulu rassurant par Vladimir Poutine voici une semaine, assurant qu'il n'y avait "aucune raison de paniquer", que la situation étant "sous contrôle", malgré le nouvel affaiblissement du rouble notamment à cause de nouvelles sanctions américaines.

L'inflation reste autour de 8,5%, érodant le pouvoir d'achat et poussant la Banque centrale (BCR) à relever fin octobre son taux directeur à 21%, un niveau jamais vu depuis 2003, qui inquiète nombre d'investisseurs.

D'après eux, le coût élevé des emprunts, et donc des investissements, va freiner l'économie et pourrait entraîner à terme des faillites.

Danger de stagflation

Vendredi, German Gref, ancien ministre du Développement économique entre 2000 et 2007, a donc déploré "une situation compliquée" et "des signes importants de ralentissement de l'économie, en particulier dans le logement et les investissements immobiliers".

"Les marchés sont en surchauffe", a-t-il encore ajouté, "comme à Moscou, Krasnodar, Saint-Pétersbourg", trois régions russes parmi les plus dynamiques.

Le patron de Sberbank a ajouté qu'à ses yeux, il y a aussi "le danger de la stagflation", quand l'économie souffre simultanément d'une forte inflation et d'une croissance très faible.

La patronne de la BCR, Elvira Nabioullina, critiquée par une partie du patronat pour sa politique monétaire stricte pour juguler l'inflation élevée, a répété ces derniers jours qu'elle ne voyait pas encore de "risque" de stagflation.

Enfin, la BCR "envisage" de relever encore son taux directeur lors de sa prochaine réunion sur le sujet prévue le 20 décembre.

La BCR prévoit une hausse du PIB comprise entre 3,5 et 4% en fin d'année, avant une décélération prononcée en 2025 (+0,5-1,5%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Pharmacie: Teva va céder son entreprise au Japon

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Teva-Takeda est une coentreprise qui se concentre principalement sur les médicaments génériques (archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Le groupe pharmaceutique israélien Teva, plus grand fabricant de génériques au monde, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'il allait céder son entreprise au Japon.

"La cession prévue de Teva-Takeda, l'entreprise commerciale de Teva au Japon, qui comprend des produits génériques et des produits traditionnels, permettra à Teva de se concentrer sur l'introduction de ses médicaments innovants sur le marché japonais", indique le groupe dans un communiqué.

Teva-Takeda est une coentreprise créée en 2016 par le fabricant japonais de médicaments Takeda et Teva, qui se concentre principalement sur les médicaments génériques.

Un accord a été conclu avec JKI, établi par un fonds géré par la société d'investissements japonaise J-Will, pour lui transférer toutes les actions de Teva Takeda et de sa filiale à 100%, Teva Takeda Yakuhin, détaille le communiqué.

Teva prévoit que cette cession soit finalisée d'ici au 1er avril 2025.

Le groupe est avant tout un géant des médicaments génériques mais il investit dans la recherche de médicaments innovants et biopharmaceutiques, notamment dans des traitements pour les troubles respiratoires et du mouvement, la douleur, la migraine et l'oncologie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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