International
Huit personnes tuées dans l'attaque d'une boîte de nuit à Jerez
Huit personnes ont été tuées par balles lors d'une attaque armée dans une boîte de nuit à Jerez, une ville du centre-nord du Mexique, ont indiqué dimanche les autorités locales. La région est touchée par la violence des cartels de la drogue.
Des hommes lourdement armés ont ouvert le feu dans la nuit de vendredi à samedi dans cet établissement situé dans l'Etat du Zacatecas à environ 670 km au nord de Mexico, selon les mêmes sources. Six personnes sont mortes sur place, deux succombant à leurs blessures alors qu'elles recevaient des soins médicaux.
Des musiciens, des clients et des employés de la boîte de nuit figurent parmi les victimes, d'après les médias locaux. Cinq blessés par balles étaient toujours hospitalisés dimanche.
La violence dans l'Etat du Zacatecas a provoqué l'année dernière le déplacement de centaines de civils. Elle provient notamment d'une rivalité entre les deux cartels les plus puissants du pays, Jalisco Nueva Generacion et Sinaloa.
Le Mexique a enregistré plus de 340'000 assassinats et 100'000 disparus depuis le lancement en 2006 d'une offensive militarisée contre les trafiquants de drogue.
L'un des artisans de cette offensive, l'ancien ministre de la sécurité Genaro Garcia Luna, est actuellement jugé devant un tribunal à New York pour complicité avec le cartel de Sinaloa de Joaquin Guzman.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Accord conclu en Suisse pour un échange de 887 détenus au Yémen
Près de 900 détenus vont être relâchés dans les prochaines semaines par les parties au conflit yéménite. L'accord a été obtenu au terme d'une dizaine de jours de discussions à Berne, ont affirmé ces dernières lundi.
Dans un premier temps, les rebelles Houthis avaient annoncé un arrangement via leur chaîne de télévision. Celui-ci a ensuite été confirmé à l'agence de presse yéménite Saba par le ministère des Affaires étrangères.
Parmi les prisonniers concernés figurent plus de 180 personnes détenues par les Houthis et 706 rebelles. Depuis une dizaine de jours, les parties étaient réunies à Berne dans le plus grand secret, sous la supervision de l'ONU et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Cette septième rencontre depuis un accord en 2018 pour faciliter des échanges de détenus n'est pas la première à aboutir.
En 2020, le CICR avait facilité le plus important échange de détenus depuis la Guerre de Corée. Au total, 1056 personnes avaient retrouvé leurs proches au Yémen et en Arabie saoudite.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le gouvernement français sur les charbons ardents
Les manifestations de colère et de blocages se poursuivent lundi en France, peu avant le vote à l'Assemblée sur deux motions de censure visant le gouvernement. Celui-ci est vilipendé pour son passage en force sur la très contestée réforme des retraites.
Les députés vont voter sur deux motions, une "transpartisane" déposée par le groupe parlementaire indépendant centriste Liot, et l'autre par le Rassemblement national (RN), dans un contexte de vives tensions.
Ces motions sont consécutives au recours jeudi par le gouvernement à l'article 49.3 de la Constitution, qui permet une adoption d'un texte sans vote si aucune motion de censure n'aboutit.
Emmanuel Macron, véritable initiateur du "49.3" et qui était resté silencieux sur le sujet depuis jeudi, a, dans un message aux présidents du Sénat et de l'Assemblée transmis à l'AFP, exprimé "son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous".
Huit mobilisations
Après deux mois de concertations et une intense mobilisation syndicale et populaire contre le projet, le passage en force de l'exécutif a été vilipendé par l'opposition.
Depuis le 19 janvier, des centaines de milliers de Français ont manifesté à huit reprises pour dire leur refus de cette réforme, dont la mesure phare, le recul de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, cristallise la colère.
Les opposants à la réforme la jugent "injuste", notamment pour les femmes et les salariés aux métiers pénibles.
Mais cette opposition devra se montrer unie à l'Assemblée lundi, de l'extrême droite à la gauche radicale, et compter sur une trentaine de votes des députés Les Républicains (LR, droite traditionnelle) pour renverser le gouvernement, qui ne dispose que d'une majorité relative à l'Assemblée.
Un scénario improbable mais pas impossible pour autant, alors que la pression monte sur les parlementaires.
"Marqué au corps"
Lundi, des manifestations sur des échangeurs routiers ou sur les rocades de plusieurs villes ont entraîné des ralentissements ou des blocages de la circulation.
A Rennes (ouest), les blocages provoqués par des manifestants ont causé d'importantes perturbations du trafic puis ont été levés en fin de matinée. Ce type d'actions "permet de parler avec les gens, d'expliquer pourquoi on fait ça, et aussi de montrer le mécontentement de la rue en France et au niveau international", ont dit à l'AFP Erwann et Florian, deux étudiants en informatique présents sur un blocage.
A Paris, le ramassage des ordures est toujours perturbé malgré les réquisitions ordonnées par le préfet.
Si la réforme est votée, éboueurs et agents d'assainissement partiront à la retraite à 59 ans au lieu de 57.
"Chaque jour, je me lève à 4h45 pour aller porter, à deux, entre six et 16 tonnes d'ordures. J'ai des tendinites aux deux coudes. La douleur aux lombaires, on n'en parle même plus. On est marqué au corps par le travail", soupire Karim Kerkoudi, 53 ans, éboueur parisien et 21 ans de métier, interrogé près d'un site d'incinération en région parisienne où une trentaine de personnes - grévistes et leurs soutiens - sont rassemblés.
La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d'annuler mardi et mercredi 20% de leurs vols à Paris-Orly et à Marseille-Provence (sud-est).
De nombreuses stations-service étaient affectées lundi dans le sud-est du pays par des pénuries de carburants, sur fond de grèves des expéditions dans les raffineries.
Et des étudiants parisiens ont voté lundi l'occupation de la faculté de Tolbiac, site universitaire emblématique de la capitale.
Trace indélébile
La France est un des pays européens où l'âge légal de départ à la retraite est le plus bas, sans que les systèmes de retraite ne soient complètement comparables. Le gouvernement a fait le choix d'allonger la durée de travail pour répondre à la dégradation financière des caisses de retraite et au vieillissement de la population.
Nombre d'analystes estiment que cette réforme des retraites et la contestation qu'elle a entraînée laisseront d'ores et déjà une trace indélébile sur le second quinquennat d'Emmanuel Macron, qui avait fait de ce projet le symbole de sa volonté réformatrice.
Dans une note sur la France, l'agence de notation financière Moody's a estimé que l'usage très contesté de l'article 49.3 va "rendre difficile l'adoption de futures réformes".
Cette décision du gouvernement est "susceptible de compliquer les tentatives futures de légiférer et de mettre en oeuvre des réformes macroéconomiques structurelles pendant le reste du mandat" d'Emmanuel Macron.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'UE annonce une aide d'un milliard d'euros pour la Turquie
La Commission européenne a promis un milliard d'euros (environ le même montant en francs) d'aide pour la reconstruction en Turquie à la suite du séisme dévastateur du 6 février. C'est ce qu'a annoncé lundi la présidente de l'exécutif européen Ursula von der Leyen.
En outre, la Commission apportera une assistance humanitaire de 108 millions d'euros pour la Syrie, également touchée par ce tremblement de terre, a ajouté Mme von der Leyen, qui s'exprimait lors d'une conférence internationale des donateurs à Bruxelles.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Giec publie son "guide de survie pour l'humanité"
La synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat sonne lundi comme un rappel brutal de la nécessité pour l'humanité d'enfin agir radicalement au cours de cette décennie pour s'assurer "un futur vivable". Les risques associés au réchauffement sont énormes.
Cette synthèse, qui succède à celle de 2014 et n'aura pas d'équivalent dans la décennie en cours, est "un guide de survie pour l'humanité", a souligné le secrétaire général de l'ONU, António Guterres.
"Ce rapport est un message d'espoir", a insisté auprès de l'AFP le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), Hoesung Lee.
"Nous avons le savoir-faire, la technologie, les outils, les ressources financières et tout ce dont on a besoin pour surmonter les problèmes climatiques que nous avons identifiés" mais "ce qui manque pour l'instant, c'est une volonté politique forte afin de les résoudre une fois pour toutes", juge l'économiste coréen.
Rôle central des énergies fossiles
Ce "consensus scientifique du Giec" sera la base factuelle des intenses tractations politiques et économiques des prochaines années. A commencer par le sommet climat de l'ONU en décembre à Dubaï, la COP28, où un premier bilan des efforts de chaque pays dans le cadre de l'accord de Paris sera dévoilé et où l'avenir des énergies fossiles sera âprement négocié.
Au cours des longues sessions de discussions du Giec en Suisse durant le week-end, les négociateurs d'Arabie Saoudite se sont battus pour diluer les phrases sur le rôle central des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). La place accordée dans le "résumé pour les décideurs" de 36 pages à la légitimité des technologies de captage du CO2 porte leur marque, selon certains observateurs, qui y voient de potentiels "permis de brûler".
Réchauffement de 1,5°C dès 2030-2035
Le réchauffement climatique atteindra 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle dès les années 2030-2035, prévient le Giec, alors que la température a déjà grimpé de près de 1,2°C en moyenne.
Cette projection est valable dans presque tous les scénarios d'émissions de gaz à effet de serre de l'humanité à court terme, compte tenu de leur accumulation depuis un siècle et demi.
Les émissions de CO2 qui émaneraient des infrastructures fossiles existantes, si elles ne sont pas équipées de moyens de captage, suffiraient à elles seules à faire basculer le monde vers les 1,5°C.
Mais "des réductions profondes, rapides et prolongées des émissions (...) conduiraient à un ralentissement visible du réchauffement mondial en environ deux décennies", écrit aussi le groupe de scientifiques.
"Ce rapport souligne l'urgence à prendre des mesures plus ambitieuses et montre que, si nous agissons maintenant, nous pouvons toujours assurer un futur vivable pour tous", insiste le président du Giec, Hoesung Lee.
Les impacts plus graves qu'estimé auparavant
"Pour tout niveau de réchauffement futur, de nombreux risques associés au climat sont plus élevés que ce qui avait été estimé" dans le précédent rapport de synthèse de 2014, écrivent les scientifiques.
Ils s'appuient sur la multiplication observée récemment des événements météo extrêmes comme les canicules, et de nouvelles connaissances scientifiques, par exemple sur les coraux.
"En raison de la montée inévitable du niveau des océans, les risques pour les écosystème côtiers, les personnes et les infrastructures continueront à augmenter au-delà de 2100", soulignent-ils aussi.
La question des "pertes et dommages" causés par le réchauffement et déjà subis par certains pays, en particulier les plus pauvres, sera l'un des sujets de discussion à la COP28.
"La justice climatique est cruciale car ceux qui ont contribué le moins au changement climatique sont affectés de manière disproportionnée", souligne Aditi Mukherji, une des auteurs de la synthèse.
La chaleur d'aujourd'hui sera la fraîcheur de demain
"Les années les plus chaudes que nous avons vécues jusqu'à présent seront parmi les plus fraîches d'ici une génération", résume Friederike Otto, co-autrice de la synthèse.
Les huit dernières années ont déjà été les plus chaudes jamais enregistrées au niveau mondial. A l'avenir, elles compteront donc parmi les plus fraîches du siècle, quels que soient les niveaux d'émissions de gaz à effet de serre.
Ce constat souligne la nécessité de mener de front les efforts d'adaptation au changement climatique et ceux de réduction des émissions pour ne pas l'aggraver encore plus.
Moins cher d'investir que de subir
"Les bénéfices économiques et sociaux d'une limitation du réchauffement climatique à 2°C dépassent le coût des mesures à mettre en place", assurent encore les experts.
Mais toute procrastination supplémentaire élèverait la marche à franchir, note le Giec, alors que le monde bénéficie déjà des rapides progrès des énergies renouvelables.
"De 2010 à 2019, les coûts ont diminué durablement pour l'énergie solaire (85%), éolienne (55%) et les batteries au lithium (85%)", rappelle la synthèse.
A court terme, ajoute le Giec, "les actions à entreprendre impliquent des investissements de départ élevés et des changements potentiellement radicaux".
Suisse très impactée
"La Suisse est elle aussi déjà fortement touchée par le changement climatique", observe Erich Fischer, un des experts actifs en Suisse ayant participé au rapport du Giec.
La Suisse a eu ces dernières années "un avant-goût des phénomènes extrêmes qui pourraient s'aggraver et se généraliser dans un avenir proche: canicules, sécheresses, fortes précipitations, manque de neige", précise-t-il.
Les experts basés en Suisse invitent à agir plus fort, plus vite: "Plusieurs mesures de la stratégie suisse 2020-2025 d’adaptation aux changements climatiques ne consistent qu’en de petites adaptations de la situation actuelle. Or, des transformations fondamentales et systémiques sont nécessaires pour réduire les risques futurs", a expliqué Veruska Muccione, auteure principale du Giec aux Université de Genève et de Zurich.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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