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Climat

La Floride continue de compter ses morts après Ian

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L'ouragan devenu tempête a dévasté de nombreuses habitations en Floride. (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

La Floride continuait samedi de constater le lourd bilan, s'élevant déjà à plusieurs dizaines de morts, du passage de l'ouragan Ian, qui devrait se dissiper au cours de la nuit prochaine après avoir provoqué des inondations en Caroline du Sud.

Les autorités de Floride ont porté samedi le bilan provisoire à 24 victimes, la plupart par noyade et dans leur grande majorité des personnes âgées.

Certains médias américains ont cependant évoqué un bilan humain encore plus lourd, la chaîne CNN avançant le chiffre de 64 décès.

Dans le comté de Lee, la polémique enflait samedi autour de l'arrivée tardive de l'ordre d'évacuation des plus de 600'000 habitants de ce comté, qui compte la moitié des victimes confirmées.

L'ordre aurait ainsi été donné mardi matin, alors que les comtés avoisinant ont demandé à leurs habitants d'évacuer dès lundi, affirme le New York Times.

"J'ai senti qu'il n'y avait pas assez de temps" pour évacuer, a déclaré au quotidien Dana Ferguson, une assistance médicale de 33 ans.

Recherches en cours

Parallèlement, les recherches se poursuivaient pour retrouver 16 passagers d'un bateau de migrants qui a chaviré en raison du mauvais temps mercredi près de l'archipel des Keys.

Les gardes-côtes ont annoncé avoir retrouvé deux personnes de cette embarcation décédées dans l'eau, neuf autres ayant été secourues soit au large, soit après avoir nagé jusqu'au rivage.

Après avoir ravagé la Floride, Ian s'est dirigé vers la Caroline du Sud, où il a touché terre vendredi après-midi près de Georgetown en tant qu'ouragan de catégorie 1, accompagné de vents soufflant jusqu'à 140 km/h, selon le Centre national des ouragans (NHC) basé à Miami.

Sans précédent

Samedi après-midi, Ian charriait des vents allant jusqu'à 35 km/h avec toujours de "fortes pluies" sur le massif des Appalaches dans le sud-est des Etats-Unis, a indiqué le NHC dans son dernier bulletin.

Malgré son affaiblissement attendu, les autorités de plusieurs Etats du sud-est appelaient tout de même la population à la prudence en raison des fortes précipitations attendues.

Plus de 500'000 foyers et commerces étaient privés de courant samedi à la mi-journée en Caroline du Nord, en Caroline du Sud, et en Virginie, selon le site spécialisé poweroutage.us.

La Floride comptait elle toujours près de 1,2 million de foyers et commerces sans électricité.

Dans la péninsule, outre le lourd bilan humain, les dégâts matériels sont "historiques", le niveau atteint par la montée des eaux ayant été sans précédent, selon le gouverneur Ron DeSantis.

Des rues et des maisons ont été envahies par les eaux et des bateaux amarrés dans des marinas ont été projetés sur la terre ferme par la tempête. Vendredi, à Kissimmee, non loin d'Orlando, les autorités traversaient les zones inondées dans des embarcations pour secourir les résidents piégés chez eux.

Des années pour reconstruire

Dans cet Etat, "nous commençons tout juste à voir l'étendue des destructions", "susceptible de se classer parmi les pires" de l'histoire des Etats-Unis, a dit Joe Biden lors d'une allocution.

"Il va falloir des mois, des années pour reconstruire", a-t-il déploré.

Dans la ville côtière de Fort Myers, qualifiée d'"épicentre" par Ron DeSantis, une poignée de restaurants et de bars avaient rouvert et des dizaines de personnes étaient assises en terrasse, offrant un semblant de normalité aux habitants entre les arbres cassés et les façades détruites.

"C'était assez terrible, mais on a tenu le coup. Le toit de notre maison s'est envolé, un grand arbre s'est effondré sur nos voitures, notre jardin a été inondé, mais à part ça, ça va", dit Dylan Gamber, 23 ans, en se félicitant de la solidarité qui a régné entre voisins.

Selon de premières estimations, le passage de l'ouragan Ian pourrait coûter aux assureurs des dizaines de milliards de dollars et va peser sur la croissance américaine, en raison notamment des annulations de vols et des dégâts sur la production agricole.

"Plus humide"

Selon une première étude rapide de scientifiques américains rendue publique vendredi, les pluies liées à l'ouragan Ian ont été accrues d'au moins 10% en raison du changement climatique.

"Le changement climatique n'a pas causé l'ouragan, mais il l'a rendu plus humide," a expliqué un des scientifiques ayant participé à cette étude, Michael Wehner, du Laboratoire national Lawrence-Berkeley, dépendant du ministère de l'Energie, .

Avant la Floride, Ian avait frappé Cuba, y faisant trois morts et d'importants dégâts et laissant là aussi de nombreux foyers sans électricité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Climat

Plus de 62 degrés ressentis à Rio, un record

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Emblématiques de Rio, les plages d'Ipanema et Copacabana étaient noires de monde dimanche. (© KEYSTONE/EPA/ANTONIO LACERDA)

La vague de chaleur qui touche l'Amérique latine depuis le début de l'année a fait grimper la température ressentie à un niveau record de 62,3°C degrés Celsius à Rio de Janeiro au Brésil ce week-end, alors que la pluie menace dans le sud du pays.

"Evitez toute exposition prolongée au soleil. Hydratez vous!", a averti sur X le système d'alerte municipal de Rio, en annonçant une température ressentie de 62,3°C degrés Celsius à 09h55 locales à Guaratiba, un quartier de l'ouest, après 60,1°C la veille, un record depuis que ce type de mesure a commencé en 2014.

La zone ouest de Rio est composée de quartiers pauvres, excentrés et mal desservis, où vit plus de 40% de la population de cette ville de plus de six millions d'habitants.

Avec une température réelle maximale de 42°C dimanche, la température ressentie est montée au plus haut même dans le quartier résidentiel du Jardin botanique dans le sud de Rio, privilégié avec sa nombreuse végétation et où la température ressentie est montée à 57,7°C dimanche.

"Nous essayons de nous protéger, d'aller dans un endroit plus ouvert, avec la mer mais il faut faire quelque chose", a confié à l'AFP une habitante de Rio, Raquel Correia, 49 ans, dans un parc du centre.

"J'ai très peur que cela empire, car la population augmente beaucoup et la déforestation est très importante en raison de l'augmentation du nombre de logements", a-t-elle ajouté.

Emblématiques de Rio, les plages d'Ipanema et Copacabana étaient noires de monde dimanche. Beaucoup ont également trouvé refuge au parc de Tijuca, véritable poumon vert en pleine ville.

A Sao Paulo, plus importante ville d'Amérique du Sud avec le double d'habitants de Rio, plus de 12 millions, la journée de samedi a été la plus chaude de l'année avec un mercure qui a grimpé à 34,7°C.

C'est la température la plus élevée pour un mois de mars depuis que l'Institut national brésilien météorologique (Inmet) a commencé ses mesures en 1943.

La journée de dimanche a apporté un soulagement à peine perceptible: le thermomètre est redescendu à 34,3 oC, au niveau du précédent record pour un mois de mars enregistré en 2012.

Là encore, les parcs de la métropole la plus peuplée du Brésil, ont fait le plein. Beaucoup se sont aussi lancés à l'assaut du littoral, provoquant des embouteillages monstre aux portes de la ville, jusqu'à former une file de 20 kilomètres de voitures, selon les médias locaux.

"Avant nous n'avions pas une telle chaleur, ça a beaucoup changé depuis quelque temps", s'est plaint auprès de l'AFP Vanuza Maria Estevan, une habitante de 40 ans.

Inondations au sud

Dans le sud du Brésil, c'est au contraire la pluie qui menace. Des précipitations extrêmes devraient continuer cette semaine, ont mis en garde les autorités.

"La semaine sera à risque élevé de fortes pluies et d'orage dans le centre-sud du Brésil", a averti dimanche l'agence d'information météorologique MetSul. "Le système le plus préoccupant est un front froid très intense qui arrivera avec des pluies torrentielles et de possibles coups de vent", a-t-elle ajouté.

Certaines localité de l'Etat du Rio Grande do Sul enregistrent des volumes de précipitations "exceptionnellement élevés". A Uruguaiana, la ville la plus touchée de l'Etat, a diffusé des images de rues inondées et d'autobus à moitié dans l'eau.

Jusqu'à 500 millimètres d'eau pourraient tomber, selon MetSul, alors qu'en février l'Etat du Rio Grande do Sul suffoquait de chaleur en raison d'un "dôme de chaleur extrême" en provenance d'Argentine.

Les experts attribuent ces phénomènes extrêmes et l'instabilité météorologique au changement climatique et au phénomène El Niño qui touche le cône sud de l'Amérique latine, en pleine période estivale, provoquant des incendies de forêt au Chili.

Le climat actuel s'est déjà réchauffé d'environ 1,2°C par rapport à 1850-1900, causant une augmentation des épisodes de sécheresse, d'inondations et de vagues de chaleur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Deux autres personnes disparues en Valais, retrouvées mortes

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D'importants moyens ont été déployés en Valais dans deux cas de disparition (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Deux personnes, signalées disparues ce week-end en Valais, ont été retrouvées sans vie, indique la police cantonale valaisanne. Ces morts s'ajoutent à ceux retrouvés à Tête Blanche.

Vendredi soir, une Suissesse de 62 ans a été signalée disparue suite à une promenade dans la région du "Bois de Finges". Elle a été retrouvée sans vie le samedi, "après une recherche intensive menée par la police cantonale en collaboration avec l'Organisation cantonale valaisanne de sauvetage, l'Armée suisse et la police régionale de Loèche, détaillent les forces de l'ordre.

Parallèlement, un Suisse de 47 ans a été porté disparu dans la commune de Saint-Léonard. "L'homme, qui n'avait pas regagné son domicile après une randonnée à vélo, a été découvert sans vie samedi, à proximité du 'Bisse du Sillonin'", relève-t-on de même source.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Veillée à Vex (VS) après la mort de cinq randonneurs à ski

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Les participants ont formé un coeur avec des bougies. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Une veillée s'est tenue lundi soir à Vex (VS), après la mort de cinq des six randonneurs à ski, disparus dans la région de Tête Blanche. Environ 300 personnes se sont recueillies pour rendre hommage aux victimes.

Les participants se sont tout d'abord retrouvés devant le local de répétition "l'écho des glaciers" de la commune de Vex pour un concert de musique classique, a constaté une journaliste de Keystone-ATS sur place. La plupart tenaient des bougies dans la main.

Les personnes présentes se sont ensuite déplacées devant l'église pour un autre concert, où un coeur formé symboliquement par des bougies avait été disposé. Tout le monde a alors posé sa bougie pour agrandir le coeur, avant de rentrer dans l'édifice religieux.

Cinq des six randonneurs à ski portés disparus depuis samedi ont été retrouvés morts dimanche soir. La sixième personne n'a toujours pas été localisée, mais les secours continuent de ratisser la zone pour la retrouver.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Cinq des six randonneurs disparus en Valais retrouvés morts

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Jusqu'ici cinq personnes ont "malheureusement été retrouvées mortes. Les recherches se poursuivent pour localiser la sixième dans un secteur élargi" dans la région de Tête Blanche, a indiqué lundi le commandant de police Christian Varone à la presse. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Cinq des six randonneurs à ski portés disparus dans la région de Tête Blanche (VS) depuis samedi ont été retrouvés morts dimanche soir. La sixième personne n'a toujours pas été localisée, mais les secours continuent de ratisser la zone pour la retrouver.

Les disparus sont cinq membres d'une même famille valaisanne, ainsi qu'une Fribourgeoise, âgés entre 21 et 58 ans, a indiqué lundi en conférence de presse à Sion Christian Varone, commandant de la police cantonale valaisanne. Celui-ci n'a pas souhaité préciser l'identité des personnes, "l'identification formelle étant en cours". L'un des disparus était membre de l'exécutif de Vex (VS), a toutefois confirmé le président de cette commune.

"Tout a été mis en place, humainement et matériellement, pour sauver ces six personnes. Les sauveteurs, les policiers ont vraiment été jusqu'à l'extrême possibilité de leurs moyens. Parfois devant la nature, on doit s'incliner", a ajouté le commandant. Il note aussi qu'il y a une ligne rouge à ne pas franchir pour ne pas mettre les secours en danger.

Jusqu'ici cinq personnes ont "malheureusement été retrouvées mortes. Les recherches se poursuivent pour localiser la sixième dans un secteur élargi" dans la région de Tête Blanche, indique Christian Varone. Tant qu'elle n'aura pas été retrouvée, l'espoir est là, même s'il faut aussi être réaliste, relève encore le commandant. Il pointe notamment les conditions extrêmes, avec des températures très basses, dans lesquelles se trouve cette personne depuis samedi.

Le beau temps a permis lundi de mener des recherches, en partie visuellement, a précisé à Keystone-ATS Alexandre Briguet, chef du service opérationnel au sein de l'organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS). Des détecteurs de victimes d'avalanches, d'autres appareils de localisation et des perches de sondage ont aussi été utilisés.

Conditions météo "catastrophiques"

Le groupe était parti samedi matin de Zermatt pour rejoindre Arolla dans la même journée. Mais il n'est jamais arrivé à destination. Inquiet, un membre de la famille qui les y attendait a averti les secours vers 16h00.

Les randonneurs sont finalement localisés, environ une heure plus tard, grâce à un appel de l'un d'entre eux aux secours. Mais les conditions météorologiques "catastrophiques" perturbent les recherches qui mobiliseront environ 35 personnes et onze hélicoptères, selon un décompte de l'Organisation cantonale valaisanne des secours.

Samedi soir, une colonne de secours, partie depuis Zermatt, est contrainte de rebrousser chemin vers 3000 mètres d’altitude, puis les actions terrestres sont suspendues pour des raisons de sécurité. Durant la nuit de samedi à dimanche, une veille est mise en place afin d’évaluer chaque fenêtre météo "qui permettrait une intervention", note Christian Varone. Sans succès.

Tentatives de réanimation

En parallèle, les experts en informatique s'activent pour exploiter "l'ensemble des données (téléphones portables, réseaux sociaux, GPS) des six alpinistes". Une équipe de sauveteurs peut finalement être déposée dimanche vers 18h30 à proximité de la cabane de la Dent Blanche. Elle parvient aux alentours de 21h20 dans le secteur de Tête Blanche, où elle découvre les corps de cinq des six personnes portées disparues.

"Nous avons d'abord retrouvé deux personnes en état d'hypothermie sévère qui gisait sur la neige", raconte le chef des secours d'Air Zermatt, Anjan Truffer, dans une interview accordée à la NZZ. Les secouristes ont ensuite découvert deux autres personnes qui se trouvaient sous une couche de neige, puis une cinquième située à une trentaine de mètres.

Lorsque les personnes sont gelées ou en hypothermie, on ne voit pas immédiatement si elles ont survécu, poursuit-il. Les secouristes ont tenté de réanimer les personnes sur place et certaines ont été transportées par avion dans les hôpitaux.

Raisons du drame pas claires

Les personnes disparues "ont tout fait pour essayer de se protéger", relève Christian Varone, sans souhaiter indiquer de quelle manière, une instruction ayant été ouverte. "Nous voulons comprendre la chronologie des événements qui ont mené à ce drame", a aussi relevé la procureure générale Béatrice Pilloud. Pour le moment, les raisons du drame ne sont pas claires, a-t-elle ajouté.

Interrogé sur les conditions météorologiques à Zermatt samedi au moment du départ, Christian Varone a indiqué "qu'elles étaient relativement bonnes, avant de se dégrader rapidement. C'est la montagne qui décide", a-t-il ajouté. Le groupe évoluait sur le parcours de la Patrouille des Glaciers. Les autorités ne pouvaient pour l'heure pas confirmer si l'une ou plusieurs victimes s'entrainaient en vue de la course.

Selon le chef des secours d'Air Zermatt, Anjan Truffer, les prévisions météorologiques étaient mauvaises pour tout le week-end et les randonnées étaient déconseillées. "Sans vouloir juger qui que ce soit, on ne va pas en montagne par ce temps", dit-il.

D'autres drames

"Notre canton a connu de nombreux drames en montagne", souligne encore Christian Varone. En avril 2000, deux personnes qui s'entrainaient pour la Patrouille des Glaciers avaient perdu la vie dans le même secteur, tandis qu'en 2018, cinq randonneurs étaient décédés dans le secteur du Pigne d'Arolla, a-t-il rappelé.

Lors de sa session de mars qui débutait ce matin, le Grand Conseil valaisan a observé une minute de silence. Ce drame "nous rappelle à quel point la nature peut être forte et cruelle", a souligné le président du parlement cantonal Mathias Delaloye, après avoir invité ses collègues à se lever.

"Nos montagnes ont à nouveau montré combien elles pouvaient être dangereuses. Mes pensées vont aux personnes décédées dans la tragédie de la Tête Blanche et dans les autres accidents ainsi qu’à leurs familles. J’adresse ma reconnaissance et mes remerciements aux équipes de secours", a aussi partagé la présidente de la Confédération Viola Amherd sur le réseau social X.

Le village de Vex, et les sociétés dont la famille touchée était membre, ont par ailleurs prévu ce soir une cérémonie informelle pour "rendre hommage à nos amis envolés beaucoup trop tôt dans la montagne", selon un message relayé sur les réseaux sociaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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