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IBM fait un pas de plus vers "l'avantage quantique"

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IBM a présenté un nouveau processeur qui lui permet de progresser vers "l'avantage quantique", le moment où une machine quantique pourra résoudre des problèmes hors de portée d'un ordinateur classique. (archives) (© KEYSTONE/AP dapd/JOERG SARBACH)

Le groupe informatique américain IBM a présenté mercredi un nouveau processeur qui lui permet de progresser vers "l'avantage quantique", le moment où une machine quantique pourra résoudre des problèmes hors de portée d'un ordinateur classique.

Le nouveau processeur d'IBM, baptisé Osprey (aigle pêcheur), compte 433 qubits (brique élémentaire en informatique quantique), contre 127 pour le précédent processeur dévoilé par IBM l'an dernier.

Selon le constructeur américain, il sera peut-être le processeur qui permettra à IBM de démontrer "l'avantage quantique", c'est-à-dire la possibilité de battre un ordinateur classique pour une tâche utile dans le monde réel.

Aucun constructeur n'a réussi pour l'instant à franchir cette étape.

Google, l'un des grands rivaux d'IBM dans la course à l'ordinateur quantique, a déjà revendiqué une victoire de sa machine face à l'ordinateur classique en 2019. Mais il ne s'agissait que de résoudre un problème purement théorique, sans utilité dans le monde réel.

Selon le directeur technique d'IBM France, Pierre Jaeger, IBM espère bien avoir prouvé la supériorité d'une machine quantique pour une application réelle d'ici 2 ans.

"Dans l'état actuel de nos avancées technologiques, et de ce que l'on connait des applications quantiques en cours de développement avec nos clients, on envisage l'avantage quantique au plus tard fin 2024", a-t-il déclaré à l'AFP.

Cette avancée se fera soit avec le processeur Osprey dévoilé mercredi, soit avec un nouveau processeur Condor attendu pour l'année prochaine, a-t-il estimé.

L'annonce d'IBM a été saluée par deux experts français interrogés par l'AFP.

Encore deux ans

Le groupe américain "respecte les échéances" qu'il s'est fixé il y a deux ans dans sa feuille de route sur le quantique, a indiqué Olivier Ezratty, un spécialiste français du secteur.

"Ce n'est pas impossible" qu'effectivement IBM parvienne d'ici 2 ans à l'avantage quantique, a-t-il estimé.

L'annonce d'IBM "donne confiance dans l'avenir", s'est réjoui de son côté Robert Marino, qui dirige QuBits Pharmaceuticals, un spécialiste français de la conception numérique de médicaments. Si IBM réussit à obtenir l'avantage quantique, "ce sera le marqueur d'une vraie industrie qui passe en production" et quitte les laboratoires d'essai, a-t-il estimé.

Les processeurs quantiques développés par IBM sont utilisés sur des machines que le constructeur rend accessibles à distance à plus de 200 partenaires dans le monde, pour tester le développement d'applications quantiques.

Une vingtaine de ces machines sont aujourd'hui en service. En France, la banque Crédit Mutuel Alliance fédérale a annoncé mercredi qu'elle allait se joindre au programme pour développer des applications quantiques pour la banque et l'assurance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Israël frappe le site nucléaire de Fordo, au sud de Téhéran

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Le site iranien de Fordo à nouveau frappé par Israël. (© KEYSTONE/AP/Planet Labs PBC)

Israël a mené lundi une nouvelle attaque contre le site nucléaire iranien de Fordo, enfoui sous une montagne au sud de Téhéran, a rapporté un média local.

"L'agresseur a de nouveau attaqué le site nucléaire de Fordo", a rapporté l'agence de presse Tasnim, citant un porte-parole de l'autorité de gestion des crises de la province de Qom.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Iran menace les Etats-Unis de "lourdes conséquences"

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En Israël, des sirènes d'alerte ont retenti lundi à l'approche de missiles iraniens à Tel Aviv. (© KEYSTONE/AP/Bernat Armangue)

L'Iran a menacé lundi les Etats-Unis de "lourdes conséquences" après leurs frappes sans précédent contre les sites nucléaires iraniens et prévenu d'une possible "extension de la guerre" au Moyen-Orient.

Au 11e jour de la guerre entre Israël et l'Iran, l'armée israélienne a annoncé avoir mené de nouvelles frappes contre des sites d'infrastructures militaires à Kermanshah, dans l'ouest de l'Iran. En Israël, des sirènes d'alerte ont retenti à l'approche de missiles iraniens et des explosions ont été entendues à Jérusalem par des journalistes de l'AFP.

En plein conflit déclenché le 13 juin par une attaque israélienne inédite contre son ennemi juré iranien, le président américain Donald Trump a envoyé ses bombardiers frapper dimanche en Iran le site souterrain d'enrichissement d'uranium à Fordo, au sud de Téhéran, et les installations nucléaires à Ispahan et Natanz (centre).

Le Pentagone affirme avoir "dévasté le programme nucléaire iranien" mais le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui a annoncé une "réunion d'urgence" de l'organisation lundi, a jugé impossible à ce stade d'évaluer l'étendue des dégâts.

Après avoir affirmé que les Etats-Unis et Israël "ont franchi une ligne rouge majeure", le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, doit rencontrer à Moscou le président Vladimir Poutine.

"L'acte hostile (des Etats-Unis) élargira la portée des cibles légitimes des forces armées de l'Iran et ouvrira la voie à l'extension de la guerre dans la région", a averti un porte-parole des forces armées iraniennes, Ebrahim Zolfaghari.

"Les combattants de l'islam vous infligeront de lourdes conséquences imprévisibles avec des opérations (militaires) puissantes et ciblées", a-t-il ajouté dans une vidéo diffusée par la télévision d'Etat.

La veille, Akbar Velayati, un conseiller du guide suprême d'Iran Ali Khamenei, a affirmé que les Etats-Unis "n'avaient plus leur place" au Moyen-Orient, et menacé de s'en prendre aux bases militaires américaines au Moyen-Orient.

Le même jour, le secrétaire d'Etat Marco Rubio a appelé la Chine à contribuer à dissuader l'Iran de fermer le détroit d'Ormuz, par lequel passe un cinquième de la production mondiale de pétrole. Selon les analystes, l'Iran pourrait choisir de riposter à l'attaque de Washington en fermant ce détroit.

"Changera l'Histoire"

Affirmant que l'Iran était sur le point de se doter de la bombe atomique, Israël a frappé depuis le 13 juin des centaines de sites militaires et nucléaires en Iran, et tué les plus hauts gradés du pays et des scientifiques du nucléaire.

L'Iran, qui riposte avec des tirs de missiles et de drones vers Israël, dément vouloir fabriquer l'arme atomique mais défend son droit à développer un programme nucléaire civil.

Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, d'après les autorités israéliennes.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a demandé de l'aide dans sa guerre contre l'Iran, a remercié M. Trump, son allié. "Votre décision audacieuse (...) changera l'Histoire."

Evaluer les dégâts

"Des dommages monumentaux ont été causés à tous les sites nucléaires en Iran, comme le montrent les images satellite. Destruction totale est l'expression qui convient", a affirmé dimanche Donald Trump sur les réseaux sociaux.

Cependant, des responsables israélien et américain ont dit qu'ils cherchaient à évaluer les dégâts sur les sites nucléaires, alors que des experts estiment que le matériel nucléaire avait été déplacé avant l'attaque.

Ali Shamkhani, un autre conseiller du guide suprême iranien, a cependant affirmé sur X que l'Iran possédait toujours des stocks d'uranium enrichi.

L'Iran a enrichi de l'uranium au niveau élevé de 60%, selon l'AIEA, niveau proche du seuil de 90% requis pour la fabrication d'une bombe atomique. Mais l'agence onusienne dit n'avoir décelé jusque-là aucun indice sur l'existence d'un "programme systématique" iranien de production d'une arme nucléaire .

A Fordo, une usine d'enrichissement d'uranium enfouie sous une montagne au sud de Téhéran, le sol semble avoir été affecté par les frappes et la couleur de la montagne a changé par rapport au 19 juin, selon une analyse d'images satellites de l'AFP à partir des données de la société américaine Planet Labs PBC.

"Changement de régime"?

M. Trump a aussi semblé plaider pour un changement de régime à Téhéran, alors même que de hauts responsables de son administration ont affirmé que ce n'était pas l'objectif de l'intervention américaine. "Si le régime iranien actuel est incapable de RENDRE A L'IRAN SA GRANDEUR, pourquoi n'y aurait-il pas un changement de régime ???"

Après les frappes américaines, M. Trump appelé Téhéran à "faire la paix" sinon "les attaques seront bien plus importantes". Et il a aussi mis en garde l'Iran contre toute riposte à l'attaque américaine.

Face aux craintes de représailles, les Etats-Unis ont appelé leurs ressortissants dans le monde à une "vigilance accrue".

Avant la guerre, Téhéran et Washington menaient depuis avril des pourparlers via la médiation d'Oman pour un accord sur le nucléaire.

L'attaque américaine a été menée à l'aide de sept bombardiers furtifs B-2. Pour la première fois, Washington a eu recours à de puissantes bombes anti-bunker GBU-57, capable de s'enfoncer à des dizaines de mètres de profondeur avant d'exploser.

Israël, qui maintient l'ambiguïté sur sa propre possession de l'arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'armée israélienne a frappé des sites militaires en Iran

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Israël a frappé des sites de stockage de missiles iraniens vers Kermanshah (archives). (© KEYSTONE/AP/Planet Labs PBC)

L'armée israélienne a annoncé lundi avoir frappé des sites de lancement et de stockage de missiles sol-sol dans la zone de Kermanshah, dans l'ouest de l'Iran, au onzième jour de la guerre entre les deux pays.

"Plus de quinze avions de combat ont frappé dans la région de Kermanshah, en Iran, neutralisant un certain nombre de sites de lancement et de stockage de missiles sol-sol dirigés vers le territoire israélien", a indiqué l'armée dans un communiqué.

Plus tôt lundi matin, l'armée israélienne avait annoncé que ses avions étaient "en train de frapper des sites d'infrastructures militaires à Kermanshah en Iran".

Les frappes ont été décidées suite à des "renseignements précis" provenant des renseignements militaires israéliens (Aman), précise le communiqué.

"L'armée israélienne poursuit ses efforts en vue de réduire les capacités militaires du régime iranien", ajoute le texte.

Israël a lancé le 13 juin des attaques de grande envergure contre l'Iran, visant ses installations nucléaires et de missiles, ainsi que ses chefs militaires et de sécurité.

Après les frappes américaines sans précédent contre les sites nucléaires iraniens dans la nuit de samedi à dimanche, l'Iran a menacé de s'en prendre aux bases militaires des Etats-Unis au Moyen-Orient.

Dimanche soir, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé que son pays était "très proche" de ses objectifs de guerre contre l'Iran grâce aux frappes américaines, tout en laissant planer le doute sur la suite des opérations militaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le pétrole se ressaisit après les frappes américaines en Iran

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Le détroit d'Ormuz, voie maritime cruciale pour le pétrole du Golfe persique, cristallise les craintes de représailles iraniennes après l'attaque massive des Etats-Unis contre ses infrastructures nucléaires. (archive) (© KEYSTONE/SEPAHNEWS/SEPAHNEWS HANDOUT)

Les cours du pétrole se sont envolés de presque 6% lundi en début d'échanges en Asie avant de tempérer nettement leur hausse, tandis que les Bourses s'inclinaient, après les frappes américaines en Iran qui font redouter une escalade au Moyen-Orient.

Vers 08h45, le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 1,56% à 78,21 dollars, après avoir bondi de 5,7% à 81,40 dollars en début d'échanges, au plus haut depuis fin janvier.

Le baril de WTI américain grimpait de 1,6% à 75,02 dollars après s'être hissé jusqu'à 78,40 dollars quelques heures auparavant, également un sommet depuis cinq mois.

Téhéran a menacé clairement les Etats-Unis de représailles dimanche, avec le risque d'une escalade hors de contrôle au Moyen-Orient, après des frappes américaines qui ont permis selon Washington de détruire le programme nucléaire iranien.

Les développements du week-end ont ravivé la crainte d'une fermeture du détroit d'Ormuz, au large des côtes iraniennes, par lequel transite près de 20% du pétrole mondial et un tiers du trafic pétrolier du globe.

"L'ampleur de la hausse des prix dépendra de l'importance des perturbations de la production et de l'approvisionnement, le facteur clé étant le goulot d'étranglement d'Ormuz", résument lundi les experts de la banque MUFG.

"Nombreux sont ceux qui voient l'Iran se rapprocher d'une perturbation de la logistique et de la liberté de passage des navires traversant le détroit d'Ormuz", commente de son côté Chris Weston, du courtier Pepperstone.

Mais "l'Iran n'a même pas besoin de s'engager officiellement dans cette voie extrême pour infliger des dommages économiques au monde: en alimentant la conviction qu'il pourrait perturber cette voie logistique essentielle, les coûts maritimes (assurances et coût du fret) pourraient augmenter au point d'avoir un impact significatif sur l'approvisionnement en hydrocarbures", insiste-t-il.

Après une temporaire flambée suite aux premières frappes israéliennes, le marché pétrolier avait temporisé la semaine dernière, attentiste, le conflit n'ayant pas jusqu'alors affecté sérieusement les infrastructures pétrolières iraniennes et en l'absence, jusqu'à ce week-end, d'implication des Etats-Unis.

Or, selon les représailles iraniennes, les exportations d'or noir depuis le Moyen-Orient pourraient se voir affectées.

Avec une production d'environ 3,3 millions de barils par jour, l'Iran est le neuvième producteur au monde.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) "estime que des voies terrestres alternatives (au détroit d'Ormuz), telles que l'oléoduc Est-Ouest de l'Arabie saoudite vers la mer Rouge et un oléoduc émirati peuvent offrir une alternative mais leur capacité représente à peine un quart du volume quotidien typique transitant par Ormuz", poursuivent-ils.

En revanche, "les stocks mondiaux élevés de pétrole, les capacités de réserve disponibles de l'OPEP+ et la production de gaz de schiste américaine pourraient constituer une certaine protection" dans l'immédiat, tempèrent-ils.

Bourses sous pression, jaugeant les risques économiques en Asie

A la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a clôturé en repli 0,12% à 38.354,09 points et l'indice élargi Topix en baisse de 0,36% à 2.761,18 points.

La Bourse de Séoul a trébuché de 1,24%, Sydney a perdu 0,36% et Taipei 1,42%. En revanche, l'indice hongkongais Hang Seng résistait vers 06H30 GMT (+0,55%).

"L'Asie est un important importateur net de pétrole et d'énergie - en particulier la Thaïlande, la Corée du Sud, les Philippines et l'Inde. Un choc pétrolier aurait un impact négatif réel sur la plupart des économies asiatiques", pesant sur leurs déficits courants et poussant l'inflation, avertissent les experts de MUFG.

Autre inquiétude: l'approche de la date-butoir en juillet pour le relèvement des surtaxes douanières dites "réciproques" imposées par l'administration Trump, et qui visent nombre de pays asiatiques.

"On n'est plus qu'à 18 jours. Tandis que Donald Trump se concentrera principalement sur le Moyen-Orient, les gros titres sur les négociations commerciales pourraient réapparaître en Une et l'inquiétude des marchés pourrait s'intensifier", souligne Chris Weston.

Cependant, "si l'Iran attaque des bases militaires américaines et que le prix du brut atteint 100 dollars, on peut supposer que la probabilité d'une prolongation des délais (pour conclure des accords commerciaux) augmentera vraisemblablement", ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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