Rejoignez-nous

International

Deux morts dans les violents incendies à Los Angeles

Publié

,

le

Les restes de maisons brûlées à Pacific Palisades. Plus d'un millier de bâtisses ont été la proie des flammes. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Deux personnes sont mortes dans les violents incendies alimentés par des vents puissants qui sévissent mercredi à Los Angeles, forçant des dizaines de milliers d'habitants à fuir et détruisant nombre de bâtiments.

Les pompiers luttent contre quatre incendies simultanés dans l'agglomération californienne (ouest des Etats-Unis), notamment à Pacific Palisades, un quartier huppé où résident des célébrités hollywoodiennes.

Le feu s'y est déclaré en fin de matinée mardi et avait parcouru près de 4800 hectares mercredi. Sur son passage, il a détruit quelque 1000 bâtiments, d'après le chef des pompiers du comté de Los Angeles, Anthony Marrone.

Cet incendie est actuellement hors de contrôle, selon le responsable, qui a dressé un premier bilan humain des sinistres: "deux décès de civils" et "de nombreux blessés graves".

"Nous n'avons pas assez de pompiers dans le comté de Los Angeles pour faire face à cette situation", a déploré M. Marrone, affirmant que ses équipes étaient dépassées par l'ampleur des feux.

Près de Pacific Palisades, Sarahlee Stevens-Shippen a expliqué mercredi à l'AFP qu'elle avait fui son domicile la veille au soir quand elle a vu "la lueur de l'incendie qui traversait la montagne" et des "palmiers prendre feu".

"Nous sommes en mode survie, alors nous prenons juste ce qui est nécessaire et nous partons", dit cette retraitée de 69 ans qui avoue sa peur "des cendres dans les poumons" et des dangereuses bourrasques de vents.

"Danger mortel"

D'imposants panaches de fumée noire s'élèvent au-dessus de Los Angeles, avec l'odeur âcre du brûlé dans l'air, et les habitants ont été invités par les autorités à économiser l'eau alors que trois réservoirs alimentant des bouches d'incendie ont déjà été complètement vidés pour combattre les flammes à Pacific Palisades.

La maire de Los Angeles Karen Bass a averti sur X que la tempête de vent devait "s'aggraver" au cours de la journée.

Ces vents chauds, typiques de l'hiver californien, doivent souffler jusqu'à 160 km/h dans la région mercredi, selon les services météorologiques américains (NWS). De quoi propager les flammes très rapidement et poser un "danger mortel".

Dans ce contexte très délicat, les pompiers luttent sur quatre fronts, parfois gênés par des carcasses de véhicules carbonisées, abandonnées sur la chaussée par des résidents cherchant à évacuer.

Près de Pasadena, au nord de Los Angeles, un incendie qui s'est déclaré mardi avait parcouru 4200 hectares mercredi à la mi-journée. Les flammes faisaient rage également autour de Santa Clarita et dans la vallée de San Fernando.

En déplacement en Californie, Joe Biden s'est rendu mercredi dans une caserne de pompiers de Santa Monica, près d'un des sinistres.

"Nous faisons tout ce que nous pouvons, aussi longtemps qu'il le faudra, pour contenir ces incendies", a-t-il assuré.

Sur sa plateforme Truth Social , le président élu Donald Trump s'en est pris au gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, l'une de ses bêtes noires.

Il l'a désigné comme "responsable" de cette "véritable catastrophe" en affirmant - faussement - que le manque d'eau dont souffre l'Etat était due à ses politiques environnementales, répétant sa thèse fantaisiste que l'eau de pluie était détournée pour protéger un "poisson inutile".

Cérémonie reportée

Dans la ville de l'industrie du cinéma et du divertissement, les incendies ont entraîné l'annulation d'événements et des fermetures de sites, comme celle du parc d'attractions Universal Studios Hollywood.

La cérémonie des Critics Choice Awards, l'un des rendez-vous de la saison des récompenses annuelles à Hollywood, qui devait avoir lieu dimanche, a été reportée par les organisateurs. Les nominations aux Screen Actors Guild Awards (SAG), les récompenses du syndicat des acteurs américains, ont dû être annoncées par communiqué de presse et non en public, comme prévu initialement.

Plusieurs célébrités hollywoodiennes figurent parmi les dizaines de milliers de personnes ayant reçu l'ordre d'évacuer.

Connu pour son rôle de Luke Skywalker dans la saga "Star Wars", Mark Hamill a annoncé sur Instagram qu'il avait dû quitter mardi sa maison à Malibu, ville prisée des stars.

L'acteur James Woods a, lui, posté une vidéo montrant des flammes engloutissant des arbres et des buissons près de son domicile, alors qu'il s'apprêtait à évacuer."C'est comme perdre un être cher", a-t-il écrit au sujet de sa maison.

Les gros incendies hivernaux sont très rares en Californie. La base des catastrophes de l'université de Louvain n'en recense que deux depuis 2000: le Thomas Fire en 2017 (1102 km2) et le Gavilan Fire de 2002, beaucoup moins étendu (23 km2) mais qui avait provoqué des évacuations et fait des blessés légers.

Les scientifiques rappellent régulièrement que le changement climatique augmente la fréquence des événements météorologiques extrêmes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Sarkozy met ses activités d'ancien président "entre parenthèses"

Publié

le

L'ancien président français Nicolas Sarkozy a un bracelet électronique à la cheville depuis un jour. Condamné pour corruption et trafic d'influence, il doit actuellement faire face à la justice dans une autre affaire liée à des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007 (Archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

L'ancien président français Nicolas Sarkozy a annoncé samedi mettre ses activités publiques "entre parenthèses" et ne plus s'exprimer dans les médias. Condamné pour corruption et trafic d'influence, il s'est vu poser un bracelet électronique vendredi.

"J'ai décidé de mettre entre parenthèses mes activités publiques d'ancien président, et de renoncer à toute expression médiatique (...). Pour le reste, je continuerai à exercer ma vie professionnelle comme j'en ai reçu le droit", a indiqué sur X M. Sarkozy, qui est avocat de profession.

Dans l'affaire dite des écoutes, l'ancien président (2007-2012) a été définitivement condamné à un an d'emprisonnement ferme aménagé sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d'influence.

Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable d'avoir tenté, avec son avocat Thierry Herzog, d'obtenir d'un haut magistrat, Gilbert Azibert, des informations couvertes par le secret, voire une influence, sur un pourvoi en cassation qu'il avait formé dans une autre affaire. En échange: la promesse d'un soutien pour un poste à Monaco.

Recours devant la CEDH

L'ex-chef d'Etat ne peut désormais quitter son domicile qu'entre 08h00 et 20h00 - jusqu'à 21h30 les jours d'audience du procès dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007, pour lequel il est prévenu devant le tribunal correctionnel de Paris jusqu'au 10 avril.

Un agent de surveillance électronique de l'administration pénitentiaire est venu vendredi à son domicile pour poser le bracelet à sa cheville, et paramétrer le dispositif.

Cette procédure avait été lancée après le rejet le 18 décembre de son pourvoi en cassation, dernier recours possible devant les juridictions françaises.

Dans son message sur X, le premier ancien président français condamné à de la prison ferme indique qu'il déposera "avant la fin du mois" un recours devant la Cour européenne des droits de l'Homme, "qui dira si j'ai été victime, comme je le crois, d'une injustice et en tirera toutes les conséquences". Celui-ci n'est toutefois pas suspensif de la peine prononcée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Première demande d'indemnisation d'une victime de l'abbé Pierre

Publié

le

Longtemps figure iconique de la défense des démunis, Henri Grouès était visé fin janvier par 33 accusations de violences sexuelles, certaines émanant de personnes qui étaient des enfants au moment des faits présumés. (© KEYSTONE/AP/Remy de la Mauviniere)

Une première victime d'agression sexuelle de l'abbé Pierre a fait une demande d'indemnisation auprès de l'Inirr, l'une des instances chargées des réparations face aux violences sexuelles au sein de l'Eglise, selon un communiqué samedi.

Confirmant une information de franceinfo, l'Inirr précise dans le texte "avoir reçu en janvier une première demande d'accompagnement d'un homme mineur au moment des faits, victime de l'abbé Pierre".

Selon la radio, la victime avait 13 ans au moment des faits, survenus au début des années 1980 à Esteville, fief normand d'Henri Grouès, le nom à l'état civil de l'abbé Pierre. L'adolescent aurait subi "des attouchements suivis d'un acte de pénétration", détaille la radio.

"Bilan complet" le 25 mars

"Même si les faits sont prescrits par la justice, toute personne victime de violences sexuelles au sein de l'Église, quand elle était mineure, peut s'adresser à l'Inirr", précise l'organisme.

L'Inirr (Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation) dit qu'elle présentera "un bilan complet de son travail des trois dernières années lors d'une conférence de presse le 25 mars et répondra à toutes les interrogations", en présence de "trois victimes" qui livreront leur témoignage.

Plus de 30 accusations contre le religieux

Longtemps figure iconique de la défense des démunis, Henri Grouès était visé fin janvier par 33 accusations de violences sexuelles, certaines émanant de personnes qui étaient des enfants au moment des faits présumés.

Aucune enquête pénale ne sera ouverte pour établir des responsabilités dans ces multiples accusations car le prêtre est décédé en 2007 et la non-dénonciation des faits - qui s'étalent des années 1950 aux années 2000 - est couverte par la prescription, a indiqué mardi le parquet de Paris.

Ces agressions sexuelles et viols ont été révélés dans trois rapports différents publiés depuis juillet 2024 par le cabinet Egaé, mandaté par le mouvement Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre pour faire la lumière sur les agissements du prêtre.

La Fondation Abbé Pierre, que le prêtre avait créée avec des proches en 1987, a officiellement changé de nom le 25 janvier pour devenir la "Fondation pour le Logement des Défavorisés".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

La CAE veut une réunion pour un cessez-le-feu en RDC

Publié

le

Les dirigeants de l'Afrique de l'Est et australe étaient réunis en sommet régional samedi à Dar es Salaam, en Tanzanie. Leur objectif était de trouver une issue au conflit dans l'est de la RDC, où le M23 et ses alliés rwandais gagnent du terrain. (© KEYSTONE/EPA/ANTHONY SIAME)

Le sommet des dirigeants africains réunis en Tanzanie pour faire face à la crise en République démocratique du Congo a appelé samedi les chefs militaires à mettre en place un "cessez-le-feu immédiat et inconditionnel" dans un délai de cinq jours.

"Le sommet conjoint a demandé aux chefs des forces de défense de la CAE et de la SADC de se réunir dans les cinq jours et de fournir des directives techniques sur un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et sur la cessation des hostilités", a déclaré un porte-parole à la fin du sommet en Tanzanie. Ce dernier a réuni les dirigeants de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE) et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).

Les dirigeants ont également appelé à "la fourniture d'une assistance humanitaire, y compris le rapatriement des personnes décédées et l'évacuation des blessés", ainsi qu'à l'ouverture de voies d'approvisionnement dans les zones touchées par le conflit dans l'Est de la RDC.

"Le sommet conjoint a réaffirmé la solidarité et l'engagement inébranlable de continuer à soutenir la RDC dans ses efforts en vue de la sauvegarde de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale", ajoute la déclaration.

Les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame ont participé à ce sommet régional visant à trouver une issue au conflit dans l'est de la RDC, où le M23 et ses alliés rwandais gagnent du terrain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Plus de 200'000 manifestants à Munich contre l'extrême droite

Publié

le

Des manifestations ont eu lieu à travers l'Allemagne samedi pour protester contre le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD). Dimanche dernier, ils avaient été 160'000 à protester pour les même motifs dans la capitale allemande (Archives). (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

De nouvelles manifestations massives contre l'extrême droite ont lieu samedi en Allemagne. Une très grosse mobilisation a réuni plus de 200'000 personnes à Munich, a indiqué la police de la capitale bavaroise.

"Nous estimons à plus de 200'000 le nombre de personnes", a déclaré la police de la capitale bavaroise sur son groupe whatsapp. Elle avait évoqué "plus de 100'000" manifestants lors du coup d'envoi de la manifestation à 14h00.

A deux semaines des législatives allemandes, les manifestants, réunis sous le mot d'ordre "la démocratie a besoin de toi", mettent en garde contre toute collaboration avec le parti d'extrême droite allemande Alternative pour l'Allemagne (AfD).

Les organisateurs de la manifestation "Munich est multicolore" veulent donner "un signal fort en faveur de la diversité, de la dignité humaine, de la cohésion et de la démocratie" avant les élections.

Rapprochement avec l'AfD

Pour la journée de samedi, "les grands-mères contre l'extrême droite", un mouvement créé en 2018 s'inspirant d'une initiative similaire en Autriche, ont appelé à des manifestations dans plusieurs villes d'Allemagne. A Hanovre, au nord du pays, 24'000 personnes sont descendues dans la rue, selon la police

Dimanche dernier, 160'000 personnes avaient manifesté à Berlin, dans la capitale allemande, pour les mêmes motifs.

Les manifestations ont été déclenchées la semaine dernière par le début de rapprochement du candidat conservateur (CDU) à la chancellerie, et favori des sondages, Friedrich Merz, avec l'AfD: il s'était appuyé sur ce parti pour faire adopter au Bundestag une motion non contraignante visant à bloquer tous les étrangers sans papiers à la frontière, y compris les demandeurs d'asile.

Jusqu'ici, au plan national, les partis traditionnels refusaient toute coopération avec l'extrême droite, au nom du "cordon sanitaire" ou "pare-feu" dressé contre la formation nationaliste et hostile aux migrants.

Réunis lundi en congrès, les conservateurs ont toutefois clamé haut et fort qu'ils excluaient tout gouvernement avec l'AfD, deuxième dans les sondages après les conservateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

Oublier perfectionnisme et critiques pour cultiver l’intuition, la compassion et le lâcher-prise. Joli programme pour cette journée de samedi !

Les Sujets à la Une

X