International
Le Parlement en partie détruit par un incendie, un suspect arrêté
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Des dizaines de pompiers ont lutté tout le jour mais dimanche à la nuit tombée, le violent incendie qui a ravagé une partie importante du Parlement sud-africain au Cap, n'était toujours pas maîtrisé. Un suspect a été arrêté.
Toute la journée, d'épais nuages de fumée noire ont enveloppé le bâtiment historique à l'imposante façade victorienne blanche et de briques rouges, connue de tous les Sud-Africains. D'immenses flammes se sont échappées des toits mais aucune victime n'a été signalée.
Les présidents des deux chambres du Parlement et des membres du gouvernement doivent se réunir lundi pour constater l'ampleur du désastre. Mais déjà l'Assemblée nationale a été entièrement détruite: "Le plafond s'est écroulé. Le feu était si intense dans cette partie du bâtiment que les pompiers ont dû évacuer pour éviter tout danger", a déclaré à l'AFP le porte-parole du Parlement, Moloto Mothapo.
Les députés de retour de vacances en cet été austral ne pourront pas débattre dans leurs habituels fauteuils en cuir sans doute partis en fumée "avant longtemps", a-t-il ajouté. Mais "le Parlement poursuivra son travail", a martelé le président Cyril Ramaphosa qui s'est rendu sur place dans l'après-midi. Lui-même devait y prononcer un discours à la nation en février.
Le feu a démarré vers 05h00 (04h00 en Suisse) dans l'aile la plus ancienne de l'édifice achevée en 1884, qui abritait auparavant les parlementaires dans ses salles aux murs recouverts de bois précieux. Les parties les plus récentes ont été construites en 1920 et 1980.
Dans cette partie historique, le toit est parti en fumée, "il n'en reste rien", selon le responsable des services de secours de la Ville, Jean-Pierre Smith. Et dans ces vieilles salles ornées de tapis et de rideaux, le feu continuait à se propager en fin de journée.
Trésors menacés
C'est là que le Parlement conservait ses trésors, quelque 4000 oeuvres d'art et du patrimoine, certaines remontant au 17e siècle. Parmi elles, la tapisserie Keiskamma, du nom d'une rivière du sud-est du pays. Longue de 120 mètres, la précieuse pièce retrace l'histoire de l'Afrique du Sud des premiers peuples autochtones, les San, aux élections démocratiques de 1994. Selon le maire du Cap, Geordin Hill-Lewis, la bibliothèque qui recèle une collection unique de livres n'a pas été touchée.
Encore plus de 70 pompiers étaient sur le pied de guerre en fin de journée. A l'intérieur des bâtiments, une fine pluie de cendres grises tombait des plafonds sur des sols jonchés de débris.
Un homme d'une cinquantaine d'années a été arrêté alors qu'il se trouvait dans le Parlement au moment de l'incendie, selon la police. Il doit être présenté à la justice mardi, les enquêteurs explorant la piste criminelle.
Selon les premiers éléments, le feu s'est déclenché dans deux foyers. Et une fermeture de l'arrivée d'eau a empêché le système automatique d'extinction de fonctionner correctement. Un rapport doit être remis au président dans les 24 heures.
Rues bouclées depuis l'aube
Dans le quartier huppé, les rues sont bouclées depuis l'aube. Le cordon de sécurité s'étend jusqu'aux fleurs encore étalées sur le parvis de la cathédrale Saint-Georges voisine, où ont eu lieu la veille les obsèques de Desmond Tutu, dernier héros de la lutte anti-apartheid mort le 26 décembre.
Le Cap est depuis 1910 le siège du Parlement composé de l'Assemblée nationale et d'une chambre haute nommée Conseil national des provinces, alors que le gouvernement est installé à Pretoria. En février 1990, le dernier président sud-africain blanc mort en novembre, FW de Klerk, y avait annoncé la fin du régime raciste d'apartheid.
Le bâtiment avait déjà été victime d'un incendie rapidement circonscrit en mars. Et en avril, un feu sur la montagne de la Table surplombant la cité côtière avait détruit des trésors de la bibliothèque de la prestigieuse Cape Town University.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Spotify affirme que des activistes ont piraté son catalogue
Le service de streaming musical Spotify a annoncé lundi avoir désactivé les comptes d'un groupe de pirates informatiques, qui affirmait avoir "sauvegardé" des millions de fichiers musicaux et de métadonnées de la plateforme.
Le groupe Anna's Archives avait déclaré sur un blog avoir sauvegardé 86 millions de titres Spotify et les métadonnées de 256 millions de titres, un processus appelé "scraping", afin de créer "des archives de préservation" musicales ouvertes.
Anna's Archives affirme que les 86 millions de titres musicaux représentaient plus de 99,6% des écoutes sur Spotify et que les copies de métadonnées représentaient 99,9% de tous les titres disponibles sur Spotify.
Archives musicales gratuites
Cette faille, qui n'a pas d'impact pour les utilisateurs de Spotify, signifie, en théorie, que n'importe qui peut utiliser ces informations pour constituer ses propres archives musicales gratuites, bien qu'en pratique, on puisse être rapidement poursuivi par les détenteurs des droits.
"Spotify a identifié et désactivé les comptes d'utilisateurs malveillants qui se livraient à un 'scraping' illégal", a indiqué la société suédoise dans un communiqué. "Nous avons mis en place de nouvelles mesures de sécurité contre ce type d'attaque contre les droits d'auteur et surveillons activement les activités suspectes", a assuré la société.
"Depuis le premier jour, nous sommes engagés au côté de la communauté artistique contre le piratage et travaillons activement avec nos partenaires de l'industrie de la musique pour protéger les créateurs et défendre leurs droits", a-t-elle souligné.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Affaire Epstein: des victimes dénoncent la publication partielle
Des victimes du criminel sexuel américain Jeffrey Epstein ont dénoncé lundi la publication partielle par le ministère américain de la justice de l'enquête sur le financier décédé en prison. L'homme était connu pour ses liens avec les célébrités, dont Donald Trump.
Une quinzaine de victimes s'est plaint dans un communiqué publié sur le réseau social X que seule une "partie" des documents a été rendue publique et a évoqué un caviardage "anormal et extrême" des éléments publiés vendredi sans "aucune explication".
Elles ont reproché aussi au ministère de la justice d'avoir "laissé les identités de nombreuses victimes apparentes, causant un préjudice immédiat et réel". Le ministère était contraint par une loi, promulguée à contre-coeur par le président américain Donald Trump, de publier l'ensemble du dossier avant la date limite du vendredi 19 décembre.
Mais seule une partie des documents était disponible sur le site du ministère de la justice vendredi soir et de nombreux fichiers ont été caviardés, comme par exemple les 119 pages de retranscription de délibérations du jury, dont la publication était pourtant "autorisée par un juge fédéral", ont déploré les victimes.
"Une opération de dissimulation"
Le ministère a répondu avoir besoin de davantage de temps pour publier avec précaution le reste des fichiers dans le but de protéger au mieux les victimes dont l'identité pourrait être dévoilée.
L'opposition démocrate voit cependant ce retard comme une manoeuvre politique destinée à éviter la publication d'informations supposées compromettantes pour le président Donald Trump, qui apparaît sur des images au côté de Jeffrey Esptein.
"C'est clairement une opération de dissimulation", a dénoncé lundi le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, en soumettant une proposition de loi pour accentuer la pression sur le ministère qui, estime le sénateur, a "enfreint la loi" en n'ayant pas tout publié vendredi.
La publication de ces documents, issus de l'enquête menée par les autorités américaines sur l'influent financier et criminel sexuel new-yorkais, mort en 2019 avant son procès, doit aider à faire la lumière sur ses liens passés avec des personnalités de premier plan, dont le président républicain.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Brésil: la droite appelle au boycott des tongs Havaianas
La célèbre marque brésilienne de tongs Havaianas fait l'objet d'un appel au boycott de personnalités politiques du pays sud-américain jugeant une publicité orientée contre la droite, alors que l'élection présidentielle se profile l'an prochain.
Dans cette vidéo publiée sur le compte officiel de la marque, Fernanda Torres, l'actrice principale du film brésilien "Je suis toujours là", lauréat de l'Oscar du meilleur film international en février, appelle le public à "ne pas commencer l'année 2026 du pied droit", mais "avec les deux pieds".
Au Brésil, actuellement dirigé par le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, "commencer l'année du pied droit" revient à dire "commencer l'année du bon pied".
Tollé dans le camp conservateur, avec des réactions parfois virulentes, comme celle d'un des fils de Jair Bolsonaro, ex-président d'extrême droite qui purge actuellement une peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat.
Dans une vidéo publiée sur Instagram, Eduardo Bolsonaro, installé aux Etats-Unis, jette à la poubelle une paire de claquettes noires Havaianas, reconnaissables aux lanières ornées d'un petit drapeau brésilien.
Havaianas "a déjà été un symbole national. J'ai vu beaucoup d'étrangers portant ce drapeau du Brésil aux pieds (...) Mais désolé, je jette le pied droit et le pied gauche à la poubelle", déclare celui qui vient de perdre son mandat de député pour avoir dépassé le nombre d'absences autorisées.
"Havaianas a choisi son camp. La DROITE a choisi le boycott", a publié pour sa part sur X le député conservateur Rodrigo Valadares.
Des influenceurs clairement marqués à droite ont également réagi, comme Thiago Asmar, suivi par plus de deux millions d'internautes sur Instagram, qui s'est filmé marchant pieds nus sur un trottoir brûlant.
"Je me brûle les pieds sur l'asphalte, mais Havaianas, plus jamais", lance-t-il dans la légende d'une vidéo.
De nombreux internautes suggèrent d'acheter des tongs d'une autre marque, tandis que d'autres apparaissent sur des vidéos en train de couper les lanières de leurs Havaianas.
Le groupe Alpargatas, dont la marque Havaianas fait partie, n'a pas répondu aux sollicitations de commentaire de l'AFP au sujet de ces critiques.
"Attaques idiotes"
La polémique a également suscité son lot de réactions à gauche, la députée Duda Salabert fustigeant des "attaques idiotes".
Selon elle, l'appel au boycott menace des emplois dans sa région du Minas Gerais (sud-est), où se trouve une des usines qui fabrique les tongs iconiques.
Actrice engagée à gauche, Fernanda Torres a remporté le Golden Globe de la meilleure actrice et a été nominée aux Oscars pour son rôle dans "Je suis toujours là".
Ce long-métrage de Walter Salles retrace les années de plomb de la dictature militaire (1964-1985), une époque souvent évoquée avec nostalgie par le camp Bolsonaro.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pays-Bas: une voiture fonce dans la foule, neuf blessés
Neuf personnes ont été blessées lundi, dont trois grièvement, quand une voiture a foncé dans la foule à Nunspeet, à environ 70 kilomètres à l'est d'Amsterdam, aux Pays-Bas, la police déclarant qu'elle ne soupçonnait pas une attaque délibérée.
"A la première vue, cela ne ressemble pas (à une attaque) délibérée, mais nous enquêtons toujours", a déclaré la police sur X.
"Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles", a déclaré sur X Rob Jetten, qui est en passe de devenir le prochain Premier ministre du pays.
"Une immense gratitude et un immense respect aux services d'urgence qui mettent tout en oeuvre pour fournir les meilleurs soins possibles", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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