International
Interdiction maintenue pour le commerce des cornes de rhinocéros
Les Etats signataires de la Convention sur le commerce international d'espèces menacées (CITES) ont décidé dès lundi de maintenir l'interdiction totale du commerce de cornes de rhinocéros blancs (Ceratotherium simum simum). Ils ont rejeté une proposition du Eswatini.
L'ancien Swaziland, dont la proposition était parrainée par le Botswana et la Namibie, voulait assouplir le commerce de cornes de ses rhinocéros pour dégager des ressources afin de financer la protection de l'espèce. Le texte a été refusé par 85 voix contre 15 et 26 abstentions en dépit du soutien du Japon et de plusieurs pays africains. D'autres pays africains, l'Union européenne, Israël et le Panama avaient auparavant appelé à rejeter tout aménagement.
De même, les délégués ont refusé d'autoriser la reprise du commerce de l'ivoire, même régulé, à la satisfaction du Fonds international pour le bien-être animal (IFAW). Le "commerce légal d'ivoire ouvre des opportunités pour les trafiquants d'ivoire d'éléphants chassés par des braconniers", fait valoir le vice-président de l'ONG, Matthew Collis.
Reptiles et batraciens
Les délégués de plus de 180 pays et experts en protection d'espèces menacées doivent se porter durant la deuxième semaine de la conférence au secours d'une douzaine d'espèces de tortues d'eau douce et des grenouilles dites "de cristal" car leur peau transparente permet de voir leurs organes internes.
"Les tortues d'eau douce sont parmi les principales espèces victimes de trafic international", explique à l'AFP Yovana Murillo, de l'ONG Wildlife Conservation Society (WCS). Le Brésil, la Colombie, le Costa Rica et le Pérou proposent de mettre en Annexe II (commerce régulé) les tortues Matamatas Chelus fimbriaba, du bassin amazonien, et Chelus orinocensis de l'Orénoque.
"Les Matamatas sont en proie à beaucoup de menaces: destruction de leur habitat, pollution mais également le commerce illégal, la consommation de leur chair et de leurs oeufs, et maintenant (le trafic) pour en faire des animaux de compagnie (...) en raison de leurs caractéristiques", déplore Doris Rodriguez, du service des forêts et de la faune sauvage du Pérou (Serfor).
Ces tortues aux carapaces épineuses qui mesurent une cinquantaine de centimètres pour une quinzaine de kilos ont une allure de fossiles vivants qui attire particulièrement les collectionneurs.
C'est aussi la morphologie spectaculaire des "grenouilles de cristal" (Centrolenidae) qui en fait la proie privilégiée de trafiquants. L'Argentine, le Brésil, le Costa Rica, le Salvador, le Panama, le Pérou, la République Dominicaine, les Etats-Unis ainsi que cinq pays africains, se sont mis d'accord pour demander la protection dont sont dépourvues actuellement ces grenouilles nocturnes des forêts humides d'Amérique centrale et du Sud.
"Histoire positive"
Le président du Comité I, le Britannique Vincent Fleming, a salué lundi "une histoire positive de restauration d'une espèce". Prenant acte de l'amélioration de la situation de l'oie caquetante des Aléoutiennes (Branta canadensis leucopareia), le Comité a accepté par consensus, à la demande de Washington, de passer cette espèce de canard sauvage de l'Annexe I (interdiction totale de commercialisation) à l'Annexe II permettant une commercialisation régulée.
Par ailleurs, le Comité I du sommet a approuvé par consensus le passage de l'Annexe I à l'Annexe II pour un crocodile du Brésil (Caiman latirostris) et un autre des Philippines (Crocodylus porosus), mais a refusé faire de même avec une espèce de Thaïlande (Crocodylus siamensis). Ce passage permet de lever l'interdiction de commercaliser ces espèces lorsqu'elles vivent en captivité.
La COP-19 devrait aussi faire une importante incursion dans les mers, en décidant en plénière de protéger par leur inscription en Annexe II les requins Requiem et les requins-marteaux afin de freiner le commerce d'ailerons de requins et leur éviter de finir en soupe.
Le prix des ailerons de requin peut atteindre les mille dollars le kilo sur les marchés asiatiques, notamment à Hong Kong. Les requins-marteaux et les requins Requiem fournissent la moitié des ventes, estimées à un demi-milliard de dollars chaque année.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'interdiction des transgenres dans l'armée américaine suspendue
Une juge fédérale américaine a suspendu mardi l'interdiction ordonnée par le gouvernement américain des transgenres dans l'armée. Elle a invoqué le principe d'égalité.
Citant la déclaration d'indépendance des Etats-Unis selon laquelle "tous les êtres humains sont créés égaux", la juge fédérale de Washington a suspendu à partir du 21 mars un décret du président américain Donald Trump excluant les transgenres des forces armées.
"Pour nous assurer que nous disposons de la force combattante la plus létale au monde, nous allons débarrasser notre armée de l'idéologie transgenre", avait-il déclaré le 27 janvier en Floride, avant de préciser, dans l'avion du retour vers Washington, avoir signé un décret en ce sens.
"Exprimer une fausse 'identité de genre', divergente du sexe d'un individu ne peut satisfaire aux normes rigoureuses nécessaires au service militaire", peut-on notamment lire dans le décret. Un groupe de personnes transgenres, militaires ou souhaitant le devenir avaient alors contesté ce décret en justice.
15'000 transgenres dans l'armée
Le gouvernement américain pourrait avoir "défini une politique établissant un équilibre entre la nécessité pour le pays d'une armée préparée et le droit des Américains à l'égalité de protection devant la loi", écrit la juge.
Mais le décret contesté "n'est pas cette politique", estime-t-elle, lui reprochant d'être "empreint d'hostilité" envers les personnes transgenres, sans justification légale ou rationnelle à leur exclusion des forces armées.
En vertu de ce décret, le ministère américain de la défense a indiqué en février son intention non seulement d'arrêter le recrutement des transgenres dans les forces armées, mais aussi d'en expulser ceux qui en font déjà partie, sauf dérogation spéciale.
Le nombre de personnes transgenres dans l'armée américaine serait de 15'000 sur environ deux millions de militaires, d'après les estimations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le reste des archives sur l'assassinat de Kennedy rendu public
Le reste des archives du gouvernement américain sur l'assassinat du président américain John F. Kennedy en 1963 a été publié mardi. Cet événement, qui a bouleversé les Etats-Unis et le monde, a donné lieu à de nombreuses théories et spéculations.
La décision de les rendre publiques fait suite à un décret signé par l'actuel président américain Donald Trump en janvier, ordonnant la divulgation du reste des archives sur les assassinats de JFK, ainsi que de son frère Robert F. Kennedy et du chef des droits civiques Martin Luther King.
"Tous les documents non publiés pour des raisons de classification" sur l'assassinat du président Kennedy sont "rendus publics", ont annoncé les archives nationales des Etats-Unis dans un communiqué.
Des millions de pages de documents relatifs à cet événement majeur de l'histoire des Etats-Unis d'Amérique ont déjà été publiés au cours des dernières décennies. Des milliers d'autres avaient été interdits de publication par la CIA et le FBI, invoquant des raisons de sécurité nationale.
La commission Warren, qui a enquêté sur l'assassinat du président démocrate charismatique alors âgé de 46 ans, a conclu qu'il avait été perpétré par un ancien tireur d'élite des Marines, Lee Harvey Oswald, agissant seul.
Pas de révélations à attendre
Mais cette conclusion officielle n'a guère fait taire les spéculations selon lesquelles un complot plus sinistre serait à l'origine de l'assassinat du président Kennedy à Dallas, au Texas. Et la lenteur de la publication par l'Etat des dossiers concernant l'affaire a alimenté les diverses théories du complot.
Plusieurs experts estiment peu probable que les documents encore en possession des archives contiennent des révélations fracassantes ou mettent un terme aux théories conspirationnistes omniprésentes autour de l'assassinat du 35e président des Etats-Unis.
Lee Harvey Oswald a été abattu par le propriétaire d'un club de strip-tease, Jack Ruby, le 24 novembre 1963, deux jours après l'assassinat de Kennedy, alors qu'il était transféré vers une prison.
Jusqu'ici, une grande partie des documents déjà rendus publics contenaient des éléments purement factuels, notamment des dizaines de rapports d'agents du FBI ayant suivi des pistes qui n'ont mené nulle part.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: frappes russes sur des infrastructures civiles
La Russie menait mardi soir des bombardements aériens contre des "infrastructures civiles" en Ukraine, a écrit le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram. Un hôpital a notamment été touché à Soumy par une frappe directe de drone Shahed.
"Il y a malheureusement des frappes et précisément contre des infrastructures civiles", a écrit le président ukrainien. M. Zelensky n'a toutefois mentionné aucune attaque directe contre des infrastructures énergétiques, objet de la trêve de 30 jours accordée entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine mardi.
"Ce sont précisément ces attaques nocturnes de la Russie qui détruisent notre énergie, nos infrastructures et la vie normale des Ukrainiens. Et le fait que cette nuit n'ait pas été une exception montre que nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour le bien de la paix", a poursuivi M. Zelensky.
"Poutine a, en réalité, refusé aujourd'hui la proposition d'un cessez-le-feu complet, a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'ATP et la WTA attaquées en justice par des joueurs
Une vingtaine de joueurs de tennis et un syndicat professionnel ont intenté mardi une série d'actions en justice visant plusieurs instances de gouvernance du sport, dont l'ATP et la WTA.
Elles sont accusées de promouvoir un "système corrompu, illégal et abusif".
Cofondée par l'ex-no 1 mondial Novak Djokovic et le Canadien Vasek Pospisil, l'Association des joueurs de tennis professionnels (PTPA) et la vingtaine de joueurs en question "ont initié une série d'actions en justice aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et dans l'Union européenne contre les instances de gouvernance du sport", a fait savoir le syndicat dans un communiqué de presse.
L'ATP et la WTA, qui régissent respectivement les circuits masculin et féminin, ainsi que la Fédération internationale de tennis (ITF) et l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) sont visées par ces actions.
Pour le directeur exécutif de la PTPA Ahmad Nassar, "le tennis est cassé. Les joueurs sont piégés dans un système injuste qui exploite leur talent, supprime leurs revenus et met en danger leur santé et leur sécurité. Nous avons épuisé toutes les options pour réformer par le dialogue", assène-t-il.
L'Australien Nick Kyrgios, la Française Varvara Gracheva ou l'Américain Reilly Opelka se sont associés à la procédure intentée par la PTPA aux Etats-Unis, le Français Corentin Moutet et le Japonais Taro Daniel se joignant pour leur part à l'action initiée au Royaume-Uni.
Dans le détail, les plaignants dénoncent "un calendrier insoutenable", avec des tournois programmées onze mois sur douze, et un "mépris envers les joueurs", contraints de "subir des matches qui s'achèvent à 3h du matin".
Ces derniers doivent "jouer avec des balles différentes d'une semaine à l'autre", ce qui conduit à des blessures chroniques "au poignet, au coude et à l'épaule", déplorent-ils. En outre, "les joueurs sont soumis (...) à des contrôles antidopage aléatoires au beau milieu de la nuit et à des interrogatoires" sans avocat pour les défendre, accusent les plaignants.
Alors que certains joueurs ont dénoncé l'indulgence de l'Itia dans les affaires de dopage visant Jannik Sinner et Iga Swiatek, l'instance est accusée d'avoir "suspendu des joueurs sur la base de preuves légères ou fabriquées de toutes pièces".
Les plaignants reprochent enfin aux instances de gouvernance "d'exploiter financièrement les joueurs", bien que les mieux classés d'entre eux amassent des millions d'euros chaque année.
Citée dans le communiqué, la Roumaine Sorana Cirstea (101e au classement WTA) juge que "les conditions actuelles - calendrier exigeant, incertitude financière, soutien inapproprié - sont insoutenables. Les joueurs actuels et les prochaines générations méritent mieux. Nous n'abandonnerons pas avant qu'un réel changement advienne!", conclut-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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