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International

Nouvelle journée de manifestations, incendie à la prison d'Evine

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Des images partagées samedi sur Twitter par l'ONG Iran Human Rights, basée à Oslo, ont montré d'immenses flammes se dégager de la prison d'Evine à Téhéran. (© National Council of Resistance of Iran (NCRI))

Un incendie a éclaté samedi soir à la prison d'Evine à Téhéran, où des coups de feu ont été entendus selon des ONG, au terme d'une nouvelle journée de manifestations contre le pouvoir et un mois après le début de la contestation déclenché par la mort de Mahsa Amini.

"Des troubles et des affrontements ont été observés samedi soir", a confirmé un haut responsable de sécurité cité par l'agence officielle Irna. Mais "en ce moment, la situation est complètement sous contrôle et le calme est revenu dans la prison", a-t-il ajouté, imputant le départ de feu à des "voyous".

Selon un pompier sur place, cité par Irna, "huit personnes ont été blessées dans cet incendie".

Des images partagées sur Twitter par l'organisation non gouvernementale Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, avaient montré d'immenses flammes et une épaisse fumée se dégager de la prison, où sont détenus des prisonniers d'opinion, alors que des coups de feu étaient entendus.

Des cris de "Mort au dictateur" étaient également audibles en arrière-plan d'une vidéo postée par le média en ligne 1500tasvir, qui recense les violations des droits humains.

"Les mollahs doivent déguerpir!"

Il s'agit de l'un des slogans les plus scandés dans les manifestations consécutives à la mort de Mahsa Amini il y a un mois.

Cette Kurde iranienne de 22 ans est décédée le 16 septembre, trois jours après son arrestation pour avoir, selon la police des moeurs à Téhéran, enfreint le strict code vestimentaire de la République islamique.

Depuis, les Iraniennes ont été le fer de lance des manifestations, criant des slogans antigouvernementaux, enlevant et brûlant leur foulard, et tenant tête aux forces de sécurité dans les rues.

"Les mollahs doivent déguerpir!", scandaient samedi des femmes sans hijab au Collège technique et professionnel Shariati de Téhéran, dans une vidéo largement partagée en ligne, alors que des Iraniens étaient une nouvelle fois descendus dans la rue.

À l'ouest de Téhéran, des manifestants ont lancé des projectiles sur les forces de sécurité dans la ville de Hamedan, selon des images vérifiées par l'AFP.

Etudiants mobilisés

Malgré les fortes perturbations de l'Internet, des rassemblements ont également eu lieu à Ardabil (nord-ouest), selon des vidéos partagées sur Twitter.

Des commerçants se sont mis en grève à Saghez, la ville natale de Mahsa Amini dans la province du Kurdistan (nord-ouest), et à Mahabad (nord), selon 1500tasvir.

"Des écolières dans le village de Ney à Marivan (ouest) ont provoqué des feux dans la rue et crié des chants antigouvernementaux", a indiqué Hengaw, un groupe de défense des droits des Kurdes d'Iran basé en Norvège.

Des jeunes ont également manifesté dans les universités de Téhéran, d'Ispahan (sud) et de Kermanshah (nord-ouest), selon des images partagées en ligne.

Les manifestants répondaient à un appel de militants à des protestations massives sous le slogan "Le début de la fin!" du pouvoir.

Ces militants ont encouragé les Iraniens à manifester dans des endroits où les forces de sécurité ne sont pas présentes et à scander "Mort au dictateur", en référence au guide suprême Ali Khamenei.

Solidarité à l'étranger

Lors d'un rassemblement samedi de "retraités" des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique, un commandant des Gardiens a déclaré que trois membres de sa milice paramilitaire Bassidj avaient été tués et 850 blessés à Téhéran depuis le début de la "sédition", a rapporté l'agence Irna.

La contestation, entrée dans sa cinquième semaine, a suscité des rassemblements de solidarité à l'étranger, y compris en Suisse, et la répression, qui a fait plus de 100 morts selon des ONG, a été condamnée par la communauté internationale.

Au moins 108 personnes ont été tuées dans la répression, selon l'ONG Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo. Amnesty International a affirmé qu'au moins 23 enfants de 11 à 17 ans avaient été "tués par les forces de sécurité". Et des centaines de personnes ont été arrêtées.

"Courageuses femmes"

Vendredi, le président américain Joe Biden, dont le pays est ennemi juré de l'Iran, a affirmé se tenir "aux côtés des courageuses femmes d'Iran", appelant le pouvoir à "mettre fin à la violence contre ses citoyens".

Les dirigeants iraniens accusent les États-Unis de déstabiliser leur pays en fomentant des "émeutes".

Alors que l'Union européenne s'apprête à imposer lundi des sanctions à l'Iran, le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian a appelé l'UE à adopter une "approche réaliste".

Il a également fustigé vendredi une politique de deux poids, deux mesures: "Qui aurait cru que la mort d'une seule fille serait aussi importante pour les Occidentaux ? Qu'ont-ils fait concernant les centaines de milliers de martyrs et de morts en Irak, en Afghanistan, en Syrie et au Liban ?".

Les manifestations en Iran sont les plus importantes depuis celles de 2019 contre la hausse du prix de l'essence dans ce pays riche en pétrole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Chimie: Dow va fermer des sites en Allemagne et au Royaume-Uni

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Selon son directeur général Jim Fitterling, le groupe Dow fait face en Europe à "des dynamiques de marché diffciles". (archive) (© )

Dow a annoncé lundi la fermeture de trois sites européens, deux en Allemagne et un au Royaume-Uni. Les mesures entraîneront la suppression de pas moins de 800 emplois, le groupe pétrochimique américain les justifiant par un environnement complexe dans la région.

"Notre industrie en Europe continue de faire face à des dynamiques de marché difficiles", a expliqué dans un communiqué Jim Fitterling, le PDG de Dow, mentionnant notamment des coûts de production élevés en Europe. En Allemagne, l'usine de production d'éthylène de Böhlen (Saxe) devrait être fermée au 4e trimestre 2027, précise le communiqué, tout comme un site de production de vinyle et chlore à Schkopau (Saxe-Anhalt).

La fermeture du site de production de silicones de Barry (Pays de Galles), au Royaume-Uni, devrait, elle, être finalisée mi-2026. Environ 800 postes seront concernés par ces mesures, précise le groupe, qui fait état de "défis structurels dans la région". Dow - qui emploie 36'000 personnes dans le monde - avait annoncé des mesures d'économies en avril pour s'ajuster à une conjoncture défavorable, notamment en repoussant un projet colossal d'usine au Canada, à Fort Saskatchewan, en banlieue d'Edmonton.

Le groupe avait alors évoqué la fermeture de sites européens, mais sans préciser le nombre de postes concernés. Très sensible au cycle économique, Dow est pris en étau entre un mouvement de baisses de prix, sur fond de ralentissement de l'activité, et une hausse de ses coûts d'approvisionnement.

En janvier, il avait déjà annoncé un plan prévoyant de réduire ses effectifs d'environ 1.500 personnes dans le monde. En 2023, 2.000 postes avaient été supprimés. Bruxelles doit annoncer dans la semaine un plan de soutien pour la chimie dans l'Union européenne, fragilisée notamment par les coûts de l'énergie plus élevés en Europe et les surcapacités mondiales, selon les acteurs du secteur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

France: le député LR Olivier Marleix a mis fin à ses jours

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Olivier Marleix avait soutenu ce printemps la candidature de Bruno Retailleau à la présidence des Républicains face à Laurent Wauquiez (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Le député LR d'Eure-et-Loir Olivier Marleix, qui avait présidé le groupe des députés de droite de 2022 à 2024, a mis fin à ses jours lundi. Les circonstances n'ont pas été précisées, ont indiqué à l'AFP des sources parlementaires concordantes.

Agé de 54 ans et proche de l'ex-Premier ministre Michel Barnier, Olivier Marleix avait soutenu ce printemps la candidature de Bruno Retailleau à la présidence des Républicains face à Laurent Wauquiez qui lui avait succédé l'an dernier à la présidence des députés LR.

Le député d'Eure-et-Loire a été retrouvé sans vie à son domicile d'Anet, selon le procureur de la République de Chartres Frédéric Chevallier. Olivier Marleix a été "retrouvé dans une pièce du haut, pendu", a-t-il dit.

A l'annonce de son décès, plusieurs personnalités politiques ont rendu hommage au député.

"Homme de conviction"

"Nous n'oublierons pas l'homme de conviction, défenseur inlassable de l'intérêt général dont la vision tirait vers le haut le débat public", a dit le président du groupe LR à l'Assemblée nationale Laurent Wauquiez.

Le maire de Nice Christian Estrosi a salué "un homme courageux, engagé, éclairé. Un vrai gaulliste".

"Il fut un élu de terrain, rigoureux, engagé au service de ses idées", a réagi sur X Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale.

"Il était un adversaire politique toujours respectueux, une voix singulière, attachée à défendre la souveraineté industrielle de la France", a salué de son côté Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise.

En fin d'après-midi l'Assemblée nationale a suspendu brièvement ses travaux en apprenant la nouvelle, avant d'observer une minute de silence.

Olivier Marleix, fils de l'ancien ministre Alain Marleix, était père de deux filles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le sommet annuel des Brics sous tension après les menaces de Trump

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En réponse à la menace de Donald Trump visant les Brics, Pékin a affirmé lundi que le bloc ne cherchait pas "la confrontation" au sujet des droits de douane. (© KEYSTONE/AP/Silvia Izquierdo)

Le sommet annuel des Brics a repris sous tension lundi à Rio de Janeiro, après les menaces de Donald Trump d'imposer des droits de douane supplémentaires aux pays qui "s'alignent avec les politiques anti-américaines" prônées selon lui par ce bloc de pays émergents.

Sans citer nommément les Etats-Unis, ce groupe qui comprend notamment le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud avait exprimé dimanche ses "sérieuses préoccupations" face à l'"augmentation de mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce".

De telles mesures "affectent les perspectives de développement économique mondial", avaient insisté les Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète, dans leur déclaration conjointe.

La réaction du président américain ne s'est pas fait attendre.

"Tout pays s'alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n'y aura pas d'exception à cette politique", a-t-il écrit quelques heures plus tard sur sa plateforme Truth Social.

Lettres envoyées

M. Trump a également annoncé que les premières lettres menaçant de droits de douane exorbitants les pays récalcitrants à conclure un accord commercial avec Washington seront envoyées lundi.

Le ministre américain du Trésor Scott Bessent avait auparavant affirmé que faute d'accord dans les prochains jours, les surtaxes - pouvant atteindre 50% - entreraient en vigueur le 1er août.

Les droits de douane annoncés début avril avaient été rapidement suspendus par les Etats-Unis, le temps de négocier avec leurs partenaires commerciaux.

Pékin refuse la "confrontation"

En réponse à la menace de Donald Trump visant les Brics, Pékin a affirmé lundi que le bloc ne cherchait pas "la confrontation" au sujet des droits de douane.

La Chine est la puissance dominante des Brics et son président Xi Jinping est le grand absent du sommet à Rio.

"La Chine a toujours affirmé sa position selon laquelle les guerres commerciales et tarifaires ne font pas de gagnants et que le protectionnisme ne permet pas d'avancer", a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Les Brics "prônent l'ouverture, l'inclusion et la coopération gagnant-gagnant", a-t-elle ajouté.

La Chine est engagée dans des négociations avec Washington pour parvenir à un accord commercial. À ce jour, seuls le Royaume-Uni et le Vietnam ont réussi à conclure un pacte commercial avec les États-Unis.

Créé pour rééquilibrer l'ordre mondial au bénéfice du "Sud global" face à l'Occident, le groupe des Brics s'est élargi depuis 2023 avec l'Arabie saoudite, l'Egypte, les Émirats arabes unis, l'Éthiopie, l'Iran puis l'Indonésie.

Visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, le président Vladimir Poutine n'a pas fait le déplacement à Rio, mais a célébré en visioconférence "l'autorité et l'influence" du groupe des pays émergents.

À Rio, les débats du deuxième et dernier jour du sommet des Brics portent notamment sur le changement climatique, un sujet essentiel pour le Brésil, qui accueillera la Conférence de l'ONU sur le climat COP30 en novembre, dans la ville amazonienne de Belem.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Tour de France: abandon du maillot vert sur une chute

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Jasper Philipsen: son Tour de France est terminé (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Le Belge Jasper Philipsen a abandonné le Tour de France après une chute dans un sprint intermédiaire à environ 60 km de l'arrivée. Il portait le maillot vert du classement par points.

Philipsen s'était imposé samedi lors de la 1re étape. Lundi, il a été accroché par le Français Bryan Coquard et est lourdement tombé. Il semble avoir été touché à la clavicule. C'est son premier abandon sur la Grande Boucle à l'occasion de sa sixième participation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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