International
Iran: les USA ont attaqué trois sites nucléaires
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2025/06/le-site-nucleaire-de-fordo-au-sud-de-teheran-a-ete-la-cible-dune-charge-complete-de-bombes-americaines-dans-la-nuit-de-samedi-a-dimanche-photo-darchives-1000x600.jpg&description=Iran: les USA ont attaqué trois sites nucléaires', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Donald Trump, qui a promis que l'Iran ne disposerait jamais de l'arme atomique, a assuré que les installations d'enrichissement nucléaire de Téhéran avaient été "totalement détruites" après une série de frappes américaines menées dimanche.
"Les installations essentielles d'enrichissement nucléaire de l'Iran ont été intégralement et totalement détruites. L'Iran, le caïd du Moyen-Orient, doit maintenant faire la paix", a affirmé le président américain lors d'une déclaration solennelle à la Maison Blanche.
"S'ils ne le font pas, les prochaines attaques seront bien plus importantes, et bien plus faciles", a-t-il ajouté sur un ton extrêmement ferme, menaçant de nouvelles frappes l'Iran, qui a le choix entre "la paix ou la tragédie".
Les Etats-Unis ont mené une attaque "très réussie" sur trois sites nucléaires iraniens, larguant une "charge complète de bombes" notamment sur celui de Fordo, avait annoncé peu auparavant Donald Trump, décidant ainsi de rejoindre l'offensive israélienne au dixième jour de la guerre entre Israël et l'Iran.
"Une pleine charge de bombes a été larguée sur le site principal, Fordo", une usine d'enrichissement d'uranium enfouie sous une montagne et au coeur du programme nucléaire de Téhéran, avait-il poursuivi. Les deux autres sites visés sont Natanz et Ispahan, ville historique du centre du pays près de laquelle un site de conversion d'uranium est installé.
Des médias iraniens ont confirmé les attaques sur ces trois sites nucléaires.
"Il y a quelques heures (....) une partie du site nucléaire de Fordo a été attaquée par des frappes aériennes ennemies", a indiqué Morteza Heydari, porte-parole du service de gestion des crises de la province de Qom, cité par l'agence Tasnim.
Les autorités iraniennes ont affirmé qu'il n'y avait "pas de danger" pour la population de Qom et des zones proches du site de Fordo, au sud de Téhéran.
Bombardiers B-2
Selon un responsable de la Maison Blanche, le président américain s'est entretenu après l'attaque américaine avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Dans un message vidéo, celui-ci a félicité son homologue américain, assurant que les Etats-Unis étaient "sans égal". Il a également affirmé que l'attaque américaine s'était faite "en parfaite coordination" avec Israël.
Les attaques américaines "n'arrêteront pas" les activités nucléaires de l'Iran, a cependant affirmé dimanche l'Organisation de l'énergie atomique du pays, qualifiant ces bombardements d'"acte barbare".
Les experts s'accordent sur le fait que seuls les Etats-Unis avaient la capacité de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies comme Fordo.
Des avions bombardiers B-2, qui avaient décollé dans la nuit d'une base aux Etats-Unis, ont participé à l'attaque, ont rapporté des médias américains citant des sources non identifiées.
Donald Trump avait dit vendredi donner au "maximum" deux semaines à l'Iran pour éviter d'éventuelles frappes américaines, mais il a finalement décidé d'aller de l'avant aux côtés de son allié israélien, fort du constat selon lui que l'Iran était "à quelques semaines, voire quelques mois" de l'arme atomique.
Jusqu'à présent, Washington s'était contenté d'apporter une aide défensive à Israël face aux missiles iraniens.
Plus tôt samedi, le président iranien Masoud Pezeshkian avait exclu tout arrêt du programme nucléaire de Téhéran.
Après l'attaque américaine, Israël a fermé son espace aérien et relevé son niveau d'alerte à l'échelle du territoire, où ne sont désormais plus autorisées jusqu'à nouvel ordre que les activités dites essentielles.
"Spirale de chaos"
Assurant que son ennemi juré était sur le point de l'acquérir, Israël a lancé le 13 juin une attaque massive contre des centaines de sites militaires et nucléaires, tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques de l'atome.
L'Iran, qui dément vouloir se doter de l'arme atomique et défend son droit à un programme nucléaire civil, a riposté par des vagues d'attaques de drones et de missiles balistiques sur le territoire israélien, la plupart interceptés par les systèmes de défense.
Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3056 blessés, en majorité des civils, a indiqué samedi le ministère de la Santé.
Les tirs iraniens sur Israël ont fait 25 morts, selon les autorités.
L'Iran a menacé de représailles contre les intérêts américains au Moyen-Orient si les Etats-Unis décidaient d'intervenir directement dans le conflit.
Mais les Etats-Unis répondront "avec une force bien plus grande que ce qui a été observé ce soir" à "toutes représailles de l'Iran" à leur encontre, a prévenu le président américain après les frappes.
"Les opérations militaires en Iran devraient rappeler clairement à nos adversaires et à nos alliés que le président Trump pense ce qu'il dit. Le président a donné au dirigeant iranien toutes les chances de conclure un accord, mais l'Iran a refusé de s'engager dans un accord de désarmement nucléaire", a déclaré le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson.
Un chef de file des démocrates à la Chambre des représentants a critiqué samedi la décision de Donald Trump de lancer des frappes contre l'Iran, l'accusant de pousser les Etats-Unis vers la guerre.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est également inquiété d'une "dangereuse escalade" et appelé à éviter d'entrer dans "une spirale de chaos".
Un débat a fait rage aux Etats-Unis y compris au sein de la coalition autour de Donald Trump sur l'opportunité d'engager les Etats-Unis dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient, de nombreux partisans du président américain s'opposant farouchement à ce que les Etats-Unis attaquent l'Iran.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Le Grec Pierrakakis élu président de l'Eurogroupe
Le ministre grec des finances Kyriakos Pierrakakis a été élu jeudi président de l'Eurogroupe, le cercle des 20 grands argentiers des pays qui partagent l'euro, aux dépens du ministre belge du budget Vincent Van Peteghem.
Le Grec de 42 ans succède à l'Irlandais Paschal Donohoe, qui avait démissionné en novembre pour rejoindre la Banque Mondiale. Il est ministre des Finances depuis mars, après avoir piloté la transformation de l'administration grecque depuis 2019 en tant que ministre de la Gouvernance numérique, puis de l'Éducation.
Dans sa candidature, il avait mis en avant "le pouvoir de la résilience" dont sa génération a fait preuve, après la tourmente des années 2010, lorsque la crise de la dette grecque a failli provoquer l'implosion de la zone euro. Une "crise existentielle" qui a démontré selon lui "le coût de la complaisance, la nécessité des réformes et l'importance de la solidarité européenne".
"La Grèce a parcouru un si long chemin au cours des 10 dernières années", a souligné le président du Conseil européen, Antonio Costa.
Kyriakos Pierrakakis et Vincent Van Peteghem, tous deux membres de partis de droite, s'étaient lancés après la démission surprise de l'Irlandais Paschal Donohoe, qui exerçait la fonction depuis 2020 et avait été réélu il y a quelques mois seulement.
Stature internationale
Cette instance, créée en 1997, coordonne les politiques économiques et budgétaires des 20 pays de la zone euro, bientôt au nombre de 21, la Bulgarie s'apprêtant à adopter la monnaie unique le 1er janvier prochain.
Le président de l'Eurogroupe est chargé de préparer les réunions mensuelles des ministres des Finances de la zone euro et la représente dans différents organismes internationaux (FMI, Banque mondiale, G7 Finances...), ce qui lui procure une stature internationale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / belga / afp
International
OpenAI va pouvoir utiliser les personnages de Disney
OpenAI et Disney ont annoncé jeudi avoir conclu un accord qui va permettre l'utilisation des personnages du groupe sur Sora, la plateforme de vidéo créées par intelligence artificielle (IA) générative, un signal fort pour l'écosystème des contenus IA.
Dans le cadre de ce partenariat, Disney va prendre une participation au capital d'OpenAI à hauteur d'un milliard de dollars et recevoir des produits financiers dérivés (warrants) lui permettant d'acquérir, ultérieurement, davantage d'actions du créateur de ChatGPT.
Lancé fin septembre, Sora se veut être un réseau social sur lequel il n'est possible de publier que des vidéos générées par IA.
La plateforme s'appuie sur le modèle vidéo d'IA générative d'OpenaAI, Sora 2, successeur de Sora, dont le nom générique a été repris pour cette application.
Dès les premières heures, Sora a été notamment nourri de contenus reprenant, sans autorisation, des marques, l'image de personnalités, ainsi que des univers graphiques inspirés de programmes existants, dessins animés, films ou séries.
De nombreuses vidéos incluaient ainsi des personnages directement inspirés de ceux du studio Pixar, filiale de Disney, ainsi que de plusieurs dessins animés propriété du géant du divertissement, comme "Family Guy".
Quelques jours après, Sam Altman avait indiqué qu'OpenAI entendait offrir davantage de contrôle aux ayants droit quant à l'utilisation d'éléments théoriquement protégés par la propriété intellectuelle.
Personnages de Disney, Marvel, Pixar et Star Wars
La collaboration dévoilée jeudi prévoit que les utilisateurs de Sora pourront désormais créer des vidéos en puisant dans un catalogue de plus de 200 personnages des univers Disney, Marvel, Pixar et Star Wars, selon un communiqué conjoint.
Il ne s'agit cependant que de personnages animés, masqués ou de créatures, mais pas de vrais acteurs à visage humain.
Le rapprochement entre les deux groupes va au-delà de Sora, car Disney va devenir un "client majeur" d'OpenAI.
L'entreprise de Burbank (Californie) va ainsi donner accès à ChatGPT à ses employés et utiliser les modèles d'IA d'OpenAI pour "créer de nouveaux produits, outils et expériences".
Le développement rapide de l'IA "est un moment important pour notre industrie", a déclaré le directeur général de Disney, Bob Iger, cité dans le communiqué.
Le partenariat avec OpenAI va offrir au groupe des "débouchés plus vastes à travers l'IA générative", a-t-il ajouté, "tout en respectant et en protégeant les créateurs et leur travail."
Pour Sam Altman, également cité dans le communiqué, cet accord "montre que les entreprises d'IA et les éditeurs de contenu peuvent travailler ensemble de manière responsable pour promouvoir l'innovation".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Fonds propres: la BCE ouvre la voie à une simplification du cadre
La Banque centrale européenne (BCE) a présenté jeudi ses propositions pour simplifier les règles de fonds propres bancaires et éviter des lourdeurs inutiles. L'institut de Francfort a écarté toute volonté d'affaiblir la solidité du secteur.
Ces propositions ont émané d'un groupe de travail piloté par Luis de Guindos, vice-président de la BCE, en réponse aux inquiétudes des banques européennes sur leur compétitivité face à leurs concurrentes américaines, en s'estimant freinées par une réglementation plus complexe. Après la crise financière de 2008, les banques ont dû renforcer leurs réserves de capital pour mieux couvrir leurs engagements risqués et résister aux chocs économiques.
Depuis 2014, la BCE supervise directement plus d'une centaine de grandes banques, dont Deutsche Bank, BNP Paribas et UniCredit, et peut leur imposer des coussins de capital supplémentaires selon leur profil de risque. À l'inverse, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les régulateurs avancent désormais vers un assouplissement de certaines règles.
Les banques européennes souhaiteraient libérer du capital pour distribuer du crédit et mieux rémunérer leurs actionnaires. Elles ont reçu récemment le soutien du chancelier allemand Friedrich Merz, qui juge la réglementation européenne "trop rigoureuse". "C'est un mythe", a rétorqué Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, assurant que "les exigences actuelles ont renforcé, plutôt qu'affaibli, la compétitivité des banques européennes".
Réduire le nombre de coussins de capitaux
Une recommandation phare du rapport vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils. "Nous avons plus de dix coussins différents", il s'agit "de passer à deux", a expliqué le banquier central lors d'une conférence téléphonique.
Un coussin dit "libérable" pourrait être utilisé en période de stress, afin d'absorber des pertes sans risquer une faillite. Le second coussin dit "non libérable" remplirait à tout moment les minimas réglementaires et les autorités pourraient le réduire pendant les périodes défavorables.
La BCE propose aussi de renforcer la capacité de certaines obligations bancaires à absorber les pertes, soit les obligations dites "AT1", très surveillées depuis l'effondrement de Credit Suisse en 2023. Lors du rachat de cette banque par sa rivale suisse UBS, la valeur de ces obligations a été réduite à zéro, suscitant la colère de leurs détenteurs.
Une autre recommandation porte sur un régime "dédié, prudent et sensiblement plus simple" pour les petites banques, au nom du principe de "proportionnalité" et en s'inspirant des modèles américain, britannique ou suisse. L'Allemagne y était favorable, compte tenu de son paysage bancaire fragmenté.
Le groupe de travail propose également de simplifier le "test de résistance" bancaire face à divers scénarios défavorables. Mené à l'échelle de l'UE, il doit suivre une méthodologie plus simple et ses résultats doivent davantage servir aux banques visées. Pour la somme de données à fournir régulièrement par les banques à diverses autorités européennes, celles-ci devront les partager entre elles plus largement, pour alléger le fardeau bureaucratique des banques.
La Commission européenne, destinataire de ce lot de recommandations, devra décider si elle les traduit en propositions législatives, en concertation avec le Parlement et le Conseil. Le chantier devrait s'ouvrir l'an prochain. La BCE s'est fixée au long de cet exercice long de près de sept mois des "lignes rouges", a rappelé M. de Guindos.
Les efforts de simplification visent à "préserver la résilience des banques", entendant par là "le niveau de capital des établissements", pour ne pas faire rimer simplification avec dérégulation. Les responsables de la zone euro veulent éviter une dérégulation excessive comme celle des années 1990-2000, qui a conduit à plusieurs crises avant le crash de 2008.
La crise des banques régionales américaines en 2023, attribuée à une supervision insuffisante, constitue pour eux un rappel des risques d'un assouplissement trop large.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Val Thorens: Succès de Näslund et Deromedis, les Suisses en retrait
La Suédoise Sandra Näslund et l'Italien Simone Deromedis ont remporté la première course de Coupe du monde à Val Thorens. Côté suisse, Smith et Fiva ont tous deux échoué en demi-finale.
Seule représentante helvétique en demies, la championne du monde en titre Fanny Smith a manqué une porte alors qu'elle était au coude à coude pour la 2e place qualificative. La Vaudoise a terminé à la 5e place finale, tandis que Näslund a décroché un 40e succès record en Coupe du monde.
Chez les hommes, les Suisses Alex Fiva et Thomas Baur se sont brillamment qualifiés en quart de finale, tandis que le champion olympique et du monde en titre bernois Ryan Regez ne s'est pas qualifié pour les 8es de finale pour . Baur a échoué en quarts, tandis que Fiva a fini 3e, échouant aux portes de la finale. Le Grison s'est ensuite adjugé la 7e place finale, laissant le champion du monde de 2023 Deromedis triompher en ouverture de saison.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 1 jour
Collision frontale mortelle mardi à Ballaigues
-
LausanneIl y a 2 jours
Un président du Tribunal correctionnel de Lausanne est récusé
-
LausanneIl y a 1 jour
Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux
-
SuisseIl y a 2 jours
Le réseau FM peut continuer d'émettre en Suisse, dit le Parlement
-
SuisseIl y a 2 jours
Les vélos cargos et "longtails" devraient avoir des plaques
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Valais: 16 loups tués en Valais en moins de deux mois et demi
-
SuisseIl y a 2 jours
Le National valide le budget après 13 heures de débats
-
LausanneIl y a 2 jours
Budget de l'Etat de Vaud: pas touche aux communes


