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International

Israël pleure 3 otages tués par son armée - 18'800 morts à Gaza

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Les journalistes à Gaza continuent de payer un très lourd tribut: un journaliste d'Al Jazeera, Samer Abu Daqqa, a été tué vendredi. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Des proches d'otages ont exhorté samedi Tel Aviv à agir pour obtenir leur libération, après la mort de 3 captifs tués "par erreur" par l'armée. Mais Netanyahu veut "maintenir la pression". Le bilan des attaques israéliennes dans l'enclave approche les 19'000 morts.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé en soirée qu'il avait eu "le coeur brisé" à l'annonce de la mort de trois otages tués par l'armée israélienne dans la bande de Gaza, mais qu'il fallait y maintenir "la pression militaire".

"Cela m'a brisé le coeur. Cela a brisé le coeur de la nation toute entière", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "Malgré tout le profond chagrin, je veux préciser une chose: la pression militaire est nécessaire tant pour le retour des otages que pour assurer la victoire sur nos ennemis".

Pour un plan de négociation

Des familles d'otages ont auparavant exhorté le gouvernement israélien à présenter rapidement un nouveau plan de négociation en vue de leur libération, plus de deux mois après le début de la guerre avec le Hamas, dernier épisode du conflit israélo-palestinien.

"L'armée sioniste connaît très bien nos conditions pour libérer (les otages), aucun ne sera libéré si nos conditions ne sont pas acceptées", a déclaré Abou Obeida, porte-parole de la branche armée du Hamas.

Drapeau blanc et appel en hébreu

Selon l'armée, les trois otages que ses soldats ont tués avaient brandi un drapeau blanc et appelé à l'aide en hébreu. Les victimes, âgées de 28, 25 et 26 ans, auraient été tuées au cours d'opérations dans un quartier de la ville de Gaza.

Tous trois faisaient partie des quelque 250 personnes prises en otage lors de l'attaque lancée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien. A ce jour, 129 otages seraient toujours retenus à Gaza.

Femmes et enfants tués

En représailles, Israël a promis de "détruire" le Hamas et bombarde sans relâche le petit territoire palestinien surpeuplé. L'armée mène depuis le 27 octobre une offensive terrestre contre le mouvement islamiste dans tout le territoire, y compris au sud où se sont massés des centaines de milliers de civils déplacés par la guerre.

Selon un dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir à Gaza, 18'800 personnes, à 70% des femmes, des enfants et adolescents, ont été tuées par les bombardements israéliens.

"A l'encontre de nos règles"

Selon les premiers éléments de l'enquête ouverte par l'armée israélienne, les trois otages étaient apparus dans un secteur où les troupes subissent de nombreuses embuscades. Ils ont agité un drapeau blanc improvisé et parlé en hébreu.

Un des soldats s'est senti malgré tout "menacé", craignant un piège, et a tiré, tuant deux otages, a relaté un responsable militaire à des journalistes. Le troisième otage, "blessé", a tenté de s'abriter dans un bâtiment, et les soldats ont ensuite "entendu un appel à l'aide en hébreu".

Malgré un ordre de cesser les tirs du commandant du bataillon, des soldats ont de nouveau tiré, tuant la troisième personne, a précisé ce responsable, qui assure que l'incident va "à l'encontre de nos règles".

Seconde trêve ?

Plusieurs médias affirment qu'après ce fiasco pour l'armée, les autorités israéliennes reprennent le chemin des négociations.

Le site d'informations américain Axios affirme que David Barnea, le chef du Mossad, les services secrets extérieurs israéliens, doit rencontrer ce week-end le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, en Europe pour discuter d'une seconde trêve en vue de la libération d'otages.

Samedi, le site du quotidien israélien Haaretz va plus loin et affirme, citant une source politique israélienne, que la rencontre a eu lieu, sans plus de détails.

Habitants de Gaza acculés

Dans la bande de Gaza, tôt samedi, le Hamas a fait état de "combats acharnés" dans le secteur de Jabaliya (nord), de frappes aériennes et de tirs d'artillerie intenses à Khan Younès, épicentre des affrontements dans le sud du territoire palestinien.

Pour les civils, dont beaucoup acculés dans un périmètre de plus en plus réduit tout au sud, autour de Rafah dans l'espoir d'échapper aux combats, les conditions de vie sont décrites comme cauchemardesques par l'ONU et les ONG.

Quelque 1,9 million d'habitants, soit 85% de sa population, ont été déplacés, selon l'ONU, dont beaucoup ont dû fuir plusieurs fois, et souffrent à présent de pénuries de nourriture, eau, médicaments, sanitaires, tandis que les épidémies se propagent.

Face aux pressions internationales, notamment de son allié américain, Israël a autorisé vendredi l'ouverture "temporaire" d'un nouveau point d'entrée pour l'aide humanitaire dans la bande de Gaza via le terminal de Kerem Shalom, mais sans préciser quand.

Journaliste tué

En Cisjordanie occupée, où la violence s'est intensifiée après le déclenchement de la guerre à Gaza, le ministère de la Santé du Hamas a annoncé la mort de deux Palestiniens âgés d'une vingtaine d'années samedi après un autre âgé de 30 ans tué par balle au sud de Naplouse vendredi soir.

Les journalistes à Gaza continuent par ailleurs de payer un très lourd tribut: un journaliste d'Al Jazeera a été tué vendredi. Son enterrement a eu lieu samedi, au milieu d'une vaste foule se recueillant sur son cercueil, où étaient posés son casque et son gilet pare-balles.

Le chef de bureau d'Al Jazeera à Gaza, Waël Dahdouh, qui avait perdu son épouse et deux de ses enfants au début de la guerre, a lui été blessé au bras par des éclats d'obus et transféré dans un hôpital de Khan Younès.

Photographe turc roué de coups

Un journaliste de l'agence de presse turque Anadolu a lui aussi été blessé à Jérusalem-est, annexée et occupée par Israël. Dans des images récupérées par l'AFP, on voit ce photographe, Mustafa Alkharuf, d'abord frappé au visage puis roué de coups de pieds.

Un porte-parole de la police israélienne a assuré que les officiers observés dans la vidéo avaient été suspendus.

Plus de 60 journalistes et employés de médias sont morts depuis le début de la guerre, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).

Les tensions croissent dans la région

La guerre à Gaza continue d'accroître les tensions dans la région. Un drone a été abattu par les forces aériennes égyptiennes samedi dans le Sinaï égyptien, frontalier d'Israël et un autre a été abattu par un navire de guerre britannique en mer Rouge, où les rebelles Houthis, proches de l'Iran, mènent des attaques quasi-quotidiennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Burberry divise ses pertes par trois au premier semestre

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Burberry voit les premiers signes d'un rebond après ses difficultés. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Burberry, symbole du luxe britannique, a annoncé jeudi une perte nette divisée par trois pour son premier semestre décalé, à 26 millions de livres (29 millions d'euros), et voit les premiers signes d'un rebond après le recentrage stratégique amorcé il y a un an.

"Bien qu'il soit encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives et qu'il reste du travail à accomplir, nous disposons désormais d'éléments probants démontrant" que cette nouvelle stratégie "est la bonne voie", a fait valoir le directeur général Joshua Schulman dans un communiqué.

Confronté comme l'ensemble du secteur du luxe à un ralentissement de la demande et à l'offensive protectionniste des Etats-Unis, Burberry pâtit en outre de choix stratégiques malheureux, notamment d'un pari (raté) de monter encore davantage en gamme, ce qui avait fait tomber dans le rouge son dernier résultat annuel.

Le groupe a amorcé ces derniers mois un recentrage d'urgence sur ses grands classiques, comme son trench coat et ses écharpes, pour enrayer le plongeon de ses résultats, avec des prix plus en rapport avec sa marque: le luxe, mais pas l'ultra luxe.

Si le groupe voit encore son chiffre d'affaires reculer sur un an au cours des six mois achevés fin septembre (-5% à 1,03 milliard de livres), il signale une progression de ses "ventes à périmètre comparable" (c'est à dire notamment hors effet des ouvertures et fermetures de magasins) au deuxième trimestre de son exercice, pour la première fois en deux ans.

Burberry met aussi en oeuvre un plan drastique de réduction de coûts qui "est en bonne voie pour générer 80 millions de livres sterling d'économies annualisées d'ici la fin de l'exercice", indique l'entreprise, tout en avertissant qu'elle évolue dans un marché qui "demeure incertain".

Pour autant, plusieurs groupes de luxe tels que Kering, L'Oréal ou encore Prada, ont eux aussi publié récemment des résultats encourageants.

Et en dépit de ses difficultés, l'entreprise fondée en 1856 à Basingstoke (sud de l'Angleterre) par un apprenti drapier, peut toujours compter sur sa renommée.

La Reine d'Angleterre elle-même avait décerné un "mandat royal" à l'entreprise dès 1955, faisant de Burberry un fournisseur régulier de la famille royale.

Le groupe a par ailleurs fait en septembre un retour parmi les valeurs de l'indice vedette FTSE 100 de la Bourse de Londres, un an après en avoir été délogé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Royaume-Uni: la croissance s'essouffle au 3e trimestre, à 0,1%

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Le Premier ministre britannique Keir Starmer doit présenter le nouveau budget dans deux semaines. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La croissance de l'économie britannique a encore ralenti au troisième trimestre, le PIB ne progressant que de 0,1%, ce qui constitue un nouvel accroc pour le gouvernement travailliste à deux semaines de son budget.

Ce chiffre, publié par jeudi par l'Office national des statistiques (ONS), fait suite à une croissance inattendue de 0,7% au premier trimestre, puis à un fort ralentissement, à 0,3%, sur les trois mois suivants.

Cette croissance, inférieure aux attentes des analystes interrogés par Bloomberg, qui tablaient sur 0,2%, accroît un peu plus la pression sur la ministre des Finances Rachel Reeves, qui a promis d'équilibrer les comptes publics sans étouffer une économie à la peine et présente son projet de budget le 26 novembre.

"Cela brosse le tableau d'une économie qui a démarré l'année 2025 en force, mais qui perd aujourd'hui beaucoup de son élan", souligne Lindsay James, analyste chez Quilter, pour qui le budget sera "crucial pour la suite".

"L'incertitude quant à d'éventuelles hausses d'impôts et les rumeurs persistantes selon lesquelles les employeurs seraient à nouveau visés (...) risquent d'étouffer la fragile confiance des entreprises et de faire grimper le chômage", estime-t-elle.

La presse britannique spécule aussi depuis des semaines sur une possible hausse de l'impôt sur le revenu, qui viendrait compromettre une promesse formulée par les travaillistes avant leur retour au pouvoir en juillet 2024.

Mme Reeves a longtemps balayé l'hypothèse, avant d'évoluer peu à peu dans sa rhétorique, jusqu'à laisser entendre que cette hausse était possible, sans quoi il serait nécessaire de faire des "coupes profondes" dans les investissements publics, compromettant les espoirs de croissance à long terme.

Le gouvernement doit, outre une croissance faible, composer avec une inflation élevée, à 3,8% sur un an en septembre, et un chômage au plus haut depuis la pandémie, avec un taux de 5% au troisième trimestre.

La présentation du nouveau budget constitue une échéance décisive pour l'équipe du Premier ministre Keir Starmer, au plus bas dans les sondages et contesté jusque dans son camp, au moment où le parti d'extrême droite Reform UK caracole en tête des intentions de vote.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Generali avec un bénéfice net ajusté en hausse de 14% sur neuf mois

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Le numéro un italien de l'assurance Generali a vu sa rentabilité nettement progresser sur les neuf premiers mois de 2025. (archive) (© KEYSTONE/EPA ANSA/MATTEO CORNER)

Le numéro un italien de l'assurance Generali a vu sa rentabilité nettement progresser, notamment dans ses activités traditionnelles, selon les résultats des neuf premiers mois 2025 publiés jeudi.

Le bénéfice net ajusté (hors éléments exceptionnels), indicateur souvent utilisé pour les comparaisons, est en hausse de 14% sur les neuf premiers mois de 2025, à 3,3 milliards d'euros (3,1 milliards de francs), dépassant le chiffre du consensus cité par les analystes d'Equita, de 3,2 milliards.

Les revenus du groupe ont enregistré une hausse de 3,7% à 73,1 milliards d'euros grâce à une nette croissance de ses activités dans l'assurance-dommages et dans l'assurance-vie.

Generali a dégagé un bénéfice opérationnel en hausse de 10,1% à 5,9 milliards d'euros, poussé par ses activités d'assurance dans la branche dommages et responsabilité (P&C), au résultat en hausse de 23,9%. Ses activités dans l'assurance-vie et la banque progressent moins rapidement.

Le bénéfice ajusté par action atteint 2,16 euros sur la période janvier-septembre, en hausse de 16%.

"Tous les segments d'activité ont contribué positivement à la croissance à deux chiffres du résultat opérationnel", a commenté dans un communiqué le directeur financier du groupe, Cristiano Borean. "Les neuf premiers mois de 2025 confirment le début très prometteur du nouveau cycle stratégique du Groupe".

Sous l'égide du Français Philippe Donnet, en poste depuis mars 2016, Generali a commencé à se concentrer davantage sur la gestion d'actifs pour diversifier ses sources de revenus, face au poids croissant des catastrophes naturelles.

Generali a parallèlement annoncé mercredi la nomination d'un directeur général (après sept ans de vacance), dans le contexte difficile du rachat de Mediobanca (actionnaire de Generali à hauteur de 13,2%) par la banque Monte dei Paschi.

Giulio Terzariol, 53 ans, directeur de la branche assurances de Generali depuis janvier 2024, a été promu numéro 2 du groupe.

Generali assure ainsi "renforcer son orientation stratégique" pour son plan de 2027 ainsi que "la gouvernance de ses activités principales".

Selon la presse italienne, le directeur général Philippe Donnet indique aussi un successeur, alors qu'il a été confirmé en mai pour un quatrième mandat de trois ans à la tête de Generali.

Des actionnaires hostiles à sa politique se sont renforcés dans le groupe via leur position dans Monte dei Paschi. Ils se sont abstenus mercredi lors de la nomination de M. Terzariol.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Nouveau bénéfice record pour Siemens, qui se prépare à accélérer

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Le conglomérat industriel allemand Siemens a fait état d'un bénéfice net record pour la troisième année d'affilée. (archive) (© KEYSTONE/DPA/FELIX HÖRHAGER)

Le conglomérat industriel allemand Siemens a fait état jeudi d'un bénéfice net record pour la troisième année d'affilée, porté par sa transformation numérique "malgré un environnement mondial difficile", et a relevé ses prévisions pour l'exercice suivant.

Sur son exercice décalé 2024/2025, le groupe de Munich a dégagé un bénéfice net de 10,4 milliards d'euros (9,6 milliards de francs), en hausse de 16%, soit près de 600 millions d'euros de plus que ce qu'attendaient les analystes de la plateforme Factset.

"Malgré un environnement mondial difficile, l'entreprise a poursuivi sa trajectoire de croissance rentable et a respecté ses prévisions", détaille un communiqué.

Corrigé des effets de change et de portefeuille, le chiffre d'affaires a grimpé de 5 % à 78,9 milliards d'euros, le milieu de la fourchette de croissance attendue entre 3 et 7%.

La branche mobilité (+10%) et celle d'infrastructures connectées (+9%) ont tiré Siemens, et les déboires de l'industrie numérique (-4%) ont moins pesé qu'en 2023/2024.

Pour l'exercice suivant, "nous entrons dans la prochaine étape de croissance", déclare le patron Roland Busch dans le communiqué, avec une hausse des revenus attendue entre 6 à 9%.

Car Siemens "suppose que l'environnement économique mondial se stabilisera" d'après le communiqué, après les troubles provoquées par l'avalanche des droits de douane de Donald Trump.

Et ses activités numériques, au coeur de la stratégie du conglomérat qui produit aussi bien des trains, des turbines, des machines à IRM que des logiciels, vont croître près de deux fois plus rapidement que les autres lors des prochaines années.

Sur l'année, les commandes à Siemens ont augmenté de 6%, à 88,4 milliards d'euros, tirées dans tous ses segments, après une nette chute lors de l'exercice précédent.

Les commandes du segment "industries numériques", qui avaient souffert en Chine à cause du déstockage de ses clients liés au Covid, se sont notamment redressées de 8%, à 18,4 milliards d'euros, sans retrouver le niveau de 2022/2023.

A l'avenir, l'entreprise se concentrera sur "l'automatisation, la numérisation, électrification, durabilité et l'IA", tout en s'éloignant de sa filiale Siemens Healthineers.

Siemens a annoncé mercredi soir réduire sa participation dans cette activité de technologies médicales, première source de revenus du groupe, et préparer sa scission.

Une décision prise pour que le groupe "opère avec une complexité réduite, une gouvernance simplifiée et une part plus élevée d'activité numérique en forte croissance".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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