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International

Explosions dans le centre de l'Iran: réactions prudentes

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En Israël, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, faucon du gouvernement de Benjamin Netanyahu, s'est vu accusé de nuire à la stratégie d'Israël face à Téhéran en lui attribuant implicitement la responsabilité des explosions en Iran. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Plusieurs explosions ont été rapportées tôt vendredi dans le centre de l'Iran, de hauts responsables américains faisant état d'une attaque israélienne. La plupart des responsables politiques du monde ont appelé à "éviter une escalade".

De hauts responsables américains ont fait état d'une attaque israélienne en représailles aux tirs de drones et de missiles contre Israël le week-end dernier, eux-mêmes consécutifs à une attaque attribuée à Israël contre le consulat iranien à Damas.

L'agence de presse iranienne Tasnim a toutefois indiqué, en citant des "sources bien informées", qu'il n'y avait "aucune information faisant état d'une attaque de l'étranger".

Dans de premières réactions, encore très prudentes, des responsables politiques ont appelé à "éviter une escalade".

Israël: ministre accusé

En Israël, le ministre de la Sécurité nationale, faucon du gouvernement de Benjamin Netanyahu, s'est vu accusé de nuire à la stratégie d'Israël face à Téhéran en lui attribuant implicitement la responsabilité des explosions en Iran. Contactés par l'AFP, ni l'armée ni le gouvernement n'ont souhaité commenter les explosions rapportées en Iran.

Partisan de la ligne dure dans la confrontation entre Israël et son ennemi juré, Itamar Ben Gvir, qui est un membre du cabinet de sécurité de M. Netanyahu, a publié sur son compte X un message aussi lapidaire qu'ironique: "Dardaleh!", adjectif de l'hébreu familier pouvant se traduire par "nul" ou "minable".

Outre qu'il en critique la modération, ce dirigeant d'extrême droite semble accréditer l'hypothèse d'une frappe israélienne.

Washington "pas impliqué"

Le secrétaire d'Etat Antony Blinken a assuré que les Etats-Unis "n'ont pas été impliqués dans une opération offensive".

"Je ne vais pas parler de ces événements rapportés par les médias (...) Tout ce que je peux dire de notre côté et de celui de tous les membres du G7 est que notre objectif est la désescalade", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des chefs de la diplomatie du G7.

Les chaînes américaines NBC et CNN, citant respectivement des sources au fait de la question et un responsable américain, ont rapporté qu'Israël avait prévenu Washington à l'avance de la frappe, sans que les Etats-Unis n'approuvent l'opération ni ne participent à son exécution.

"Appel aux Etats qui ont de l'influence"

"Nous exhortons toutes les parties à prendre des mesures de désescalade de la situation et appelons des Etats tiers, en particulier ceux qui ont de l'influence, de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour s'assurer qu'il n'y ait pas de nouvelle détérioration dans une situation déjà extrêmement précaire", a déclaré le porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme Jeremy Laurence

Les chefs de la diplomatie des pays du G7 ont eux appelé "toutes les parties" à "empêcher une nouvelle escalade". "Le G7 continuera à travailler dans cette direction", ont-ils affirmé dans le communiqué final publié à l'issue de leur réunion.

UE: "s'abstenir de toute nouvelle action"

"Il est absolument nécessaire que la région reste stable et que toutes les parties s'abstiennent de toute nouvelle action", a dit la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d'un déplacement en Finlande.

"Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que toutes les parties s'abstiennent de toute escalade dans cette région", a-t-elle ajouté.

Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani, qui préside à Capri une réunion de ses homologues du G7, a lui appelé "à la prudence et à éviter l'escalade". "Le G7 veut une désescalade absolue dans une région en proie à une grave tension", a-t-il ajouté à la télévision publique RAI.

Pékin veut "jouer un rôle constructif"

"La Chine s'oppose à toute action susceptible d'entraîner une escalade des tensions et continuera à jouer un rôle constructif pour une désescalade", a assuré un porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian.

Oman, pays du Golfe qui a longtemps joué les médiateurs entre Téhéran et les Occidentaux, a pour sa part condamné "l'attaque israélienne de ce matin contre Ispahan, ainsi que les agressions militaires répétées d'Israël dans la région", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères sur X.

"L'Iran ne veut pas d'escalade"

"Nous continuons à encourager les parties à la retenue et à s'abstenir de toute action susceptible de provoquer une nouvelle escalade dans une région aussi sensible", a pour sa part estimé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

"Des contacts ont eu lieu entre les dirigeants de la Russie et de l'Iran, et entre nos représentants et les Israéliens. Nous avons été très clairs lors de ces échanges, nous avons dit aux Israéliens que l'Iran ne veut pas d'escalade", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans un entretien à des médias russes.

Jordanie: "arrêter l'agression contre Gaza"

Même son de cloche dans les Emirats. Ceux-ci ont exprimé "leur profonde inquiétude face à la tension persistante dans la région et ont appelé à ne pas prendre de mesures susceptibles d'exacerber l'escalade", selon un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères.

Nous mettons en garde contre le danger d'escalade régionale. (...) Les représailles israélo-iraniennes doivent s'arrêter", a écrit sur X le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi, ajoutant que "le monde doit continuer à se concentrer sur la façon d'arrêter l'agression catastrophique contre Gaza".

Le ministère turc des Affaires étrangères met lui en garde contre le risque d'un "conflit permanent". Le président Recep Tayyip Erodgan a lui refusé d'attribuer une quelconque responsabilité dans ces explosions.

AIEA: sites nucléaires pas touchés

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) appelle elle dans un message sur X "chacun à une extrême retenue", signalant qu'"aucun dégât" sur des sites nucléaires n'avait été constaté. Elle "répète que jamais aucune installation nucléaire ne devrait être ciblée lors de conflits militaires".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ukraine: Kiev subit une attaque russe "massive", alerte son maire

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Les infrastructures civiles ukrainiennes sont régulièrement bombardées par la Russie (archives). (© KEYSTONE/AP Ukrainian Emergency Service)

La capitale de l'Ukraine Kiev a subi une attaque "massive" tôt vendredi, a alerté son maire Vitali Klitschko. Il a appelé les habitants à rejoindre des abris, tandis que des journalistes de l'AFP ont entendu de fortes explosions.

"Les forces de défense aérienne opèrent à Kiev", a déclaré Vitali Klitschko sur le réseau social Telegram. L'attaque a fait au moins deux blessés dans le district de Dniprovsky à l'est, dont une hospitalisée. Dans ce district "selon les informations préliminaires, des débris ont frappé un immeuble résidentiel de cinq étages", a-t-il précisé.

Des incendies se sont déclenchés dans plusieurs quartiers après les frappes, et les secours ont été mobilisés, ajoute-t-il.

De fortes explosions ont été entendues dans le centre-ville, ont indiqué des journalistes de l'AFP, qui ont vu des systèmes de défense aérienne activés contre des drones et des missiles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Blue Origin parvient à récupérer le propulseur de sa grande fusée

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Le premier étage, ou propulseur, de la fusée New Glenn de Blue Origin s'est posé de manière contrôlée sur une barge en mer. (© KEYSTONE/AP/John Raoux)

Blue Origin, l'entreprise spatiale du fondateur d'Amazon Jeff Bezos, a réussi jeudi à récupérer le propulseur de sa fusée New Glenn après son lancement. Il s'agit d'une avancée majeure pour la société américaine qui ambitionne de rivaliser avec SpaceX d'Elon Musk.

"C'est un jour historique pour Blue Origin", s'est émue sa vice-présidente Ariane Cornell lors d'une retransmission vidéo.

Après le décollage de la fusée de Cap Canaveral en Floride, l'entreprise a réussi à faire atterrir le premier étage, ou propulseur, de manière contrôlée sur une barge en mer, sous un tonnerre d'applaudissements et de cris de joie de ses employés.

La manoeuvre, extrêmement complexe pour une fusée de cette taille, n'était tentée que pour la deuxième fois par l'entreprise et n'avait été jusqu'ici réussie que par sa grande rivale SpaceX.

"Bon sang, c'était formidable!", s'est empressé de saluer sur le réseau social X Jared Isaacman, un proche d'Elon Musk que le président américain Donald Trump souhaite voir à la tête de la NASA. "Félicitations à Jeff Bezos et à l'équipe de Blue Origin", a réagi Elon Musk sur la même plateforme.

Avec cette réussite, Jeff Bezos, qui veut rattraper son retard sur Elon Musk, devrait parvenir à accélérer la cadence de ses lancements et en réduire les coûts.

Objectif Lune

Les deux multimilliardaires ont chacun fondé au début des années 2000 leur entreprise spatiale, mais Blue Origin a progressé à un rythme beaucoup plus lent que SpaceX, qui domine aujourd'hui le secteur, en raison notamment d'une approche technique plus prudente.

Si la société de Jeff Bezos emmenait déjà depuis plusieurs années des touristes pour quelques minutes dans l'espace avec sa fusée New Shepard, elle n'avait mené aucun vol orbital jusqu'au lancement inaugural de New Glenn en janvier. Ce deuxième vol jeudi intervenait par ailleurs dans un contexte de compétition accrue autour du programme lunaire Artémis.

La NASA, qui prévoit de renvoyer des Américains sur la Lune, a évoqué en octobre la possibilité de se passer de SpaceX en raison de retards, un avantage potentiel pour Jeff Bezos, qui développe également un alunisseur pour l'agence spatiale.

Dans ce contexte, les performances de la fusée New Glenn, qui transportait jeudi une mission scientifique de la NASA nommée Escapade destinée à étudier Mars, étaient particulièrement scrutées.

Si Blue Origin "mène à bien cette mission, cela donnera confiance à la NASA", avait estimé auprès de l'AFP George Nield, président d'une entreprise promouvant les activités spatiales privées, en amont du lancement.

"Stationnement" spatial et Mars

Depuis le retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, le gouvernement américain exerce une pression considérable sur la NASA pour accélérer son programme lunaire, qui a souffert de nombreuses complications et retards ces dernières années.

Sean Duffy, administrateur par intérim de l'agence spatiale américaine, est même allé jusqu'à évoquer récemment une "deuxième course à l'espace" opposant Washington et Pékin, qui ambitionne également de fouler le sol lunaire d'ici à 2030, après celle à laquelle se sont livrés les Etats-Unis et l'Union soviétique pendant la guerre froide.

Via le programme Artémis, les Américains cherchent à établir une présence humaine durable sur la Lune et à préparer le terrain à de futures missions vers Mars. Les sondes lancées jeudi pour le compte de la NASA devraient jouer un rôle dans ce projet, en permettant d'approfondir les connaissances sur la planète rouge.

Nommées Blue et Gold, ces dernières vont se positionner dans une orbite "de stationnement sécurisée" afin de rester près de la Terre et d'attendre le moment idéal pour partir vers Mars, qu'elles devraient rejoindre en 2027, a expliqué jeudi Joseph Westlake, un responsable de la NASA.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

La France se qualifie pour la Coupe du monde

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Kylian Mbappé et la France bien trop forte (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Sans surprise, la France sera du voyage en Amérique du Nord l'an prochain pour le Mondial. Les Tricolores ont écrasé l'Ukraine 4-0.

Au Parc des Princes, dix ans après les attentats meurtriers à Paris, la troupe de Didier Deschamps a fait le spectacle. Et bien évidemment, Kylian Mbappé s'est signalé en inscrivant un doublé. Il a également servi Ekitike pour le 4-0. L'autre but a été l'oeuvre d'Olise.

Forte de ce quatrième succès en cinq matches, la France passe à 13 points. L'Islande et l'Ukraine suivent avec 7 alors qu'il ne reste plus qu'un match à jouer pour chaque nation.

L'Italie s'est fait peur à Chisinau. Face à la Moldavie, les Transalpins ont dû attendre la 88e pour prendre les devants par Mancini. Espsoito a doublé la mise dans les arrêts de jeu pour un succès 2-0. Mais les Italiens accusent toujours trois points de retard sur la Norvège d'Erling Haaland. L'Italie-Norvège de dimancheà San Siro, dernier match de ces qualifications, sera explosif.

Déjà qualifiée, l'Angleterre a disposé de la Serbie 2-0. Tandis qu'à Dublin, le Portugal s'est incliné 2-0. Les Lusitaniens étaient menés sur ce score à la mi-temps. Mais pour ne rien arranger, Cristiano Ronaldo s'est fait expluser à la 61e pour un coup de coude.

Cette défaite ne devrait être qu'une péripétie, puisque la Seleçao, leader avec deux points d'avance sur la Hongrie, affronte l'Arménie dimanche lors du dernier match.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Carlos Alcaraz assuré de terminer 2025 comme no 1 mondial

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Carlos Alcaraz va terminer l'année no 1 mondial (© KEYSTONE/AP/Antonio Calanni)

L'Espagnol Carlos Alcaraz est assuré de terminer l'année à la première place du classement ATP. Ceci après sa victoire face à l'Italien Lorenzo Musetti 6-4 6-1 lors du Masters ATP jeudi à Turin.

Alcaraz, 22 ans, finira pour la deuxième fois de sa carrière, après 2022, la saison sur le trône de no 1 mondial. Il a remporté cette année huit titres, dont Roland-Garros et l'US Open, pour porter son palmarès à 24 titres, dont six en Grand Chelem.

L'Espagnol a coiffé sur le poteau son grand rival italien Jannik Sinner, le seul à pouvoir soutenir la comparaison avec lui cette saison, qu'il a délogé de la première place mondiale en septembre après 65 semaines de règne, avant un bref retour d'une semaine à la première place mondiale de l'Italien début novembre.

Les deux joueurs sont actuellement séparés par 1050 points au classement ATP (11'050 pour Alcaraz, 10'000 pour Sinner).

Avec trois victoires en autant de matches de la phase de poules, soit 600 points, l'Espagnol a porté son total provisoire à 11'650 points. Même s'il devait réaliser un sans-faute et remporter le titre comme en 2024, Sinner empocherait 1500 points, ce qui porterait son total à 11'500 points, inférieur à celui d'Alcaraz.

En terminant à la première place du groupe Jimmy Connors, Alcaraz affrontera en demi-finales samedi le deuxième du groupe Björn Borg, actuellement l'Allemand Alexander Zverev (3e mondial).

L'année 2025 a été marquée par le duel entre Alcaraz et Sinner qui se sont partagés les quatre titres du Grand Chelem et qui ont surclassé la concurrence.

Zverev, troisième mondial, a deux fois moins de points (4960 pts) au classement ATP que chacun d'eux.

L'Espagnol affiche avant sa demi-finale un impressionnant bilan de 70 victoires, pour huit défaites, et s'est imposé sur toutes les surfaces du circuit ATP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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