International
Israël rejette un accord interpalestinien et pilonne Gaza
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Israël a rejeté mardi un accord entre les rivaux Hamas et Fatah sur une gouvernance commune des territoires palestiniens pour l'après-guerre. Un accord en revanche salué par le secrétaire général de l'ONU, alors qu'Israël bombarde sans relâche la bande de Gaza.
Pour Antonio Guterres, l'accord entre le Hamas et ses rivaux palestiniens représente "un pas important pour renforcer l'unité palestinienne", a déclaré son porte-parole.
"Tous les pas vers l'unité sont bienvenus et encouragés. L'unité palestinienne (...) est cruciale pour la paix et la sécurité et pour faire avancer les aspirations du peuple palestinien pour l'autodétermination, et pour un Etat palestinien complètement indépendant, démocratique, contigu, viable et souverain", a indiqué Stéphane Dujarric à la presse, ajoutant que le secrétaire général appelait les mouvements palestiniens à "surmonter leurs différences par le dialogue".
"Cela n'arrivera pas"
"Cela n'arrivera pas car le Hamas sera écrasé et Abbas (le chef du Fatah Mahmoud Abbas) observera Gaza de loin", a de son côté lancé le chef de la diplomatie israélienne, Israël Katz, dont le pays occupe la Cisjordanie et Jérusalem-Est depuis 1967 et mène une offensive dévastatrice à Gaza en riposte à une attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.
"Au lieu de rejeter le terrorisme, Mahmoud Abbas étreint les meurtriers et les violeurs du Hamas", a ajouté M. Katz. M. Abbas est le président de l'Autorité palestinienne qui est basée à Ramallah en Cisjordanie.
Israël a juré de détruire le Hamas et refuse d'arrêter son offensive à Gaza avant de démanteler le mouvement islamiste qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza, deux ans après le retrait d'Israël de ce territoire qu'il a occupé pendant 38 ans.
"Gouvernement de réconciliation"
A Pékin, le Hamas a annoncé avoir signé un accord avec 14 factions palestiniennes, dont le Fatah, qui prévoit selon le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi, un projet de création d'un "gouvernement intérimaire de réconciliation nationale".
Le texte de l'accord évoque un "gouvernement d'union nationale temporaire, avec l'accord des factions palestiniennes", qui "exercerait son autorité et ses pouvoirs sur tous les territoires palestiniens" - la bande de Gaza ainsi que la Cisjordanie et Jérusalem-est.
Ces territoires formeraient l'Etat auquel aspirent les Palestiniens et qui est rejeté par le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Le Parlement israélien a voté une résolution contre la création d'un tel Etat.
"Faire face à la politique" des USA
L'Autorité palestinienne dirigée par M. Abbas et basée en Cisjordanie, a salué cet accord,
Membre du bureau politique du Hamas, Hossam Badran a lui affirmé que l'implication de la Chine permettait de "faire face à la politique" des Etats-Unis, grand allié d'Israël et son principal soutien militaire.
M. Netanyahu se trouve à Washington où il doit prononcer mercredi un discours devant le Congrès puis rencontrer jeudi le président Joe Biden, la vice-présidente Kamala Harris et l'ex-président américain Donald Trump, ces deux derniers concourant pour la présidentielle de novembre.
Allié d'Israël et important soutien militaire, Washington s'est agacé des conséquences de l'offensive israélienne à Gaza, insistant sur la protection des civils et l'entrée de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé par Israël depuis plus de neuf mois et menacé de famine selon l'ONU.
Plus de 39'000 morts
Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël ont mené une attaque qui a poussé Israël à lancer une campagne aérienne puis terrestre contre le petit territoire pauvre et surpeuplé, qui a fait jusque-là 39'090 morts, dont 84 ces dernières 24 heures, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas.
Avec le Qatar et l'Egypte, Washington tente de relancer les négociations pour un cessez-le-feu associé à une libération des otages. Une délégation israélienne est attendue jeudi à Doha.
L'armée israélienne poursuit pendant ce temps ses opérations dans la bande de Gaza, y compris dans des zones d'où elle s'était retirée ces derniers mois après y avoir selon elle démantelé le Hamas.
Mardi, les bombardements israéliens ont visé Khan Younès et Rafah (sud), Jabalia et la ville de Gaza (nord) où huit Palestiniens dont trois enfants ont été tués selon la Défense civile locale.
Nouveau déplacement forcé
L'armée a ordonné l'évacuation de l'est de Khan Younès, ville d'où elle s'était retirée début avril, disant préparer une nouvelle opération "contre les organisations terroristes" après des tirs de roquettes vers Israël. Des milliers ont fui le secteur dans la panique.
"Nous avons été déplacés tellement de fois que j'ai perdu le compte", déplore un Palestinien de Khan Younès. "On en est arrivé à un point où on préfèrerait mourir", lâche un peu plus loin une Palestinienne.
Des centaines de Palestiniens ont aussi quitté Bureij (centre) après un ordre similaire de l'armée. A pied, en voiture, sur des remorques ou des charrettes tirées par des ânes, ils ont fui, au milieu des décombres. "On nous a dit que nous n'avions qu'une heure pour évacuer", raconte l'un d'eux, Mohammad Awad.
La guerre a contraint la majorité des 2,4 millions de Gazaouis à se déplacer, alors que selon l'ONU aucun lieu n'est sûr à Gaza.
Mardi, l'Organisation mondiale de la santé s'est dite "très inquiète" face à de possibles épidémies, surtout après avoir isolé dans des échantillons d'eaux usées le virus de la polio. Selon elle, 14'000 personnes pourraient avoir besoin d'une évacuation médicale hors de Gaza.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump assure que les prix baissent "énormément" aux Etats-Unis
Pendant une réunion visant à raviver l'élan de sa campagne électorale, le président américain Donald Trump a assuré mardi que les prix baissaient "énormément" grâce à lui. Selon les dernières statistiques, l'inflation a accéléré aux Etats-Unis, remontant à septembre.
"Les prix baissent de manière assez substantielle. Il faut toujours qu'ils [ndlr: les démocrates] trouvent une supercherie. [Leur] nouveau mot est 'coût de la vie'", a critiqué le dirigeant républicain pendant la réunion en Pennsylvanie. "Les démocrates qui parlent de 'coût de la vie', c'est comme si Bonnie et Clyde parlaient d'ordre public", a-t-il ironisé.
Délaissant les questions économiques, le milliardaire de 79 ans s'en est par ailleurs pris violemment à ses adversaires politiques, aux journalistes et surtout aux immigrés, en particulier somaliens, ses cibles de prédilection dernièrement. La salle s'est alors mise à crier: "Renvoyez-les! Renvoyez-les!"
Donald Trump, qui a suspendu les demandes d'immigration de 19 pays parmi les plus pauvres de la planète, a aussi repris une expression qui avait beaucoup choqué pendant son premier mandat en disant que les Etats-Unis laissaient entrer des personnes venant de "pays de merde".
"Connard endormi"
Le président américain a traité son prédécesseur Joe Biden de "connard endormi" en étrillant le bilan, selon lui, désastreux laissé par l'ancien chef d'Etat démocrate, un argument qui porte au moins auprès de ses plus fervents partisans.
"Oui, les prix sont élevés en ce moment, mais les choses doivent empirer avant de s'améliorer", a dit à l'AFP Brianna Shay, 26 ans, administratrice dans l'éducation publique, venue assister à la réunion. "Malheureusement, le président précédent nous a vraiment entubés", a-t-elle ajouté.
La cote de popularité du président a chuté à son plus bas niveau depuis son retour au pouvoir en janvier, notamment en raison du coût de la vie que les Américains imputent en partie aux droits de douane. Les sondages indiquent toutefois que la cote de popularité de Donald Trump a chuté sous le poids des mauvaises performances de sa politique économique.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Interdiction des réseaux sociaux: l'Australie "reprend le contrôle"
L'Australie a commencé à "reprendre le contrôle" face aux géants des réseaux sociaux, avec des lois inédites interdisant ces plateformes aux moins de 16 ans, a déclaré mercredi le premier ministre du pays Anthony Albanese. La mesure est entrée en vigueur mercredi.
"C'est une première mondiale. C'est l'Australie qui montre qu'elle en a assez. Il s'agit pour nos familles de reprendre le contrôle", a affirmé M. Albanese.
Ces nouvelles lois sont destinées à protéger les moins de 16 ans du harcèlement ainsi que d'algorithmes, qui, selon les autorités australiennes, les exposent à des contenus violents et sexuels.
Mesure contestée en justice
Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Snapchat ou encore Reddit ont désormais l'interdiction de conserver ou de permettre la création de comptes pour les utilisateurs d'Australie âgés de moins de 16 ans. Les plateformes de streaming Kick et Twitch, ainsi que les réseaux sociaux Threads et X, sont aussi concernés.
Les sociétés désignées qui ne se conforment pas à la loi s'exposent à une amende allant jusqu'à 50 millions de dollars australiens (27 millions de francs suisses), selon la nouvelle législation.
Ces mesures sont toutefois contestées en justice: un groupe de défense des droits des internautes a affirmé avoir engagé une procédure auprès de la haute cour d'Australie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Covid: enquête américaine sur de possibles décès liés aux vaccins
L'agence américaine du médicament (FDA) mène une large enquête sur de possibles morts liées aux vaccins contre le Covid-19, chez des enfants et les adultes, a indiqué le ministère américain de la santé. Le ministre en charge du département est un vaccino sceptique.
Cet examen survient au moment où de plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer la politisation croissante des agences sanitaires par le ministre Robert Kennedy Jr, qui a lancé une profonde refonte de la politique vaccinale américaine.
"La FDA mène une enquête approfondie sur plusieurs groupes d'âge à propos de décès potentiellement liés aux vaccins contre le Covid", a indiqué Andrew Nixon, un porte-parole du ministère à l'AFP, confirmant des informations de Bloomberg et du Washington Post.
L'efficacité et la sécurité des vaccins anti-Covid ont été documentées par de nombreuses études, tout comme l'existence de cas très rares d'effets secondaires graves ne remettant pas en cause l'intérêt de la vaccination dans la plupart des tranches d'âge, selon diverses autorités sanitaires à travers le monde.
Fausses informations
Interrogé par l'AFP, le porte-parole n'a pas souhaité préciser la date à laquelle les conclusions de cette enquête, dont les méthodes et les données employées restent floues, seraient présentées.
Ce réexamen, qui devait initialement se concentrer sur de possibles morts d'enfants, a suscité une polémique ces dernières semaines après la fuite d'un document interne à la fin novembre. Attribuée à un haut responsable de la FDA, cette note affirmait que ces vaccins sont liés à au moins 10 décès infantiles sans fournir de preuves.
Une dizaine d'anciens responsables de la FDA ont depuis lors manifesté leur inquiétude et appelé à la prudence, rappelant qu'"aucune explication sur le processus et les analyses qui ont conduit à ce nouveau jugement rétrospectif" n'ont été dévoilées.
Et le ministre de la santé Robert Kennedy Jr est par ailleurs connu pour avoir relayé des fausses informations et théories complotistes sur le sujet. Lors de la pandémie, il avait qualifié ces vaccins des "plus mortels jamais fabriqués" et avait suggéré, lors d'un événement devant la presse, que le virus était "ethniquement ciblé" pour nuire aux personnes noires et aux personnes blanches tout en épargnant les "Ashkénazes et les Chinois". Il avait ensuite démenti ses propos.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Les vêtements en polyester recyclé polluent plus (étude)
Fabriqués à partir de bouteilles en plastique, les vêtements en polyester recyclé vendus par la mode sous couvert de démarche écologique sont plus polluants que ceux en polyester vierge, révèle une étude mercredi.
Lors du lavage, le polyester recyclé libère 55% de particules microplastiques de plus que le polyester vierge, selon des recherches menées à l'université Çukurova en Turquie et publiées par l'ONG Changing Markets.
Les particules sont par ailleurs 20% plus petites, donc plus à même de se répandre dans l'environnement, révèle l'ONG, qui rappelle que les microplastiques envahissent la terre, l'air, l'eau et les organismes vivants. Des tests ont été effectués sur 51 vêtements représentatifs de lots de productions des marques Adidas, H&M, Nike, Shein et Zara.
Nike s'est révélée être la plus polluante (tissus vierges et recyclés), devant Adidas: le polyester recyclé de la marque américaine à la virgule a perdu plus de 30'000 fibres par gramme de vêtement en moyenne, soit près de quatre fois plus que H&M et sept fois plus que Zara.
Fraude au polyester courante
Quant au géant asiatique de la mode Shein, ses vêtements étiquetés "polyester recyclé" libèrent étonnamment environ autant de microplastiques que ceux en polyester vierge. Par ailleurs, des articles achetés pour l'étude présentés "polyester recyclé" étaient disponibles à la vente quelques mois plus tard estampillés comme étant simplement en polyester vierge, affirme l'étude.
Cette "fraude au polyester" serait monnaie courante dans l'industrie textile, selon l'étude, qui précise avoir trouvé des traces de pratiques similaires chez H&M et Nike.
"La mode vend du polyester recyclé comme étant une solution verte. Or, nos résultats montrent qu'il aggrave le problème de la pollution", estime Urska Trunk, directrice de campagne de Changing Markets. "Les vraies solutions consistent à réduire et éliminer progressivement la production de fibres synthétiques et arrêter de détourner des bouteilles en plastique pour en faire des vêtements jetables".
Selon les chiffres de l'industrie rapportés par l'étude, 98% du polyester recyclé provient de bouteilles en plastique et non de déchets textiles. Les fibres synthétiques issues des combustibles fossiles représentent environ 69% de la production textile totale, avec 59% de polyester dont 12% recyclé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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