Rejoignez-nous

International

Italie: une soixantaine de migrants morts après un naufrage

Publié

,

le

La cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen a appelé dimanche à avancer sur la réforme du droit d'asile dans l'Union européenne, après cette "tragédie". (© KEYSTONE/EPA/STEPHANIE LECOCQ)

Au moins une soixantaine de migrants ont péri dimanche dans le naufrage de leur embarcation, près de la ville italienne de Crotone, en Calabre (Sud). La présidente de la Commission européenne a appelé à "redoubler d'efforts" pour réformer le droit d'asile.

"Jusqu'à il y a quelques minutes, le nombre de victimes confirmées était de 59", a déclaré M. Vincenzo Voce à 16h00 à la chaîne d'information en continu Sky TG-24.

Selon les gardes-côtes, l'embarcation transportait environ 120 personnes et s'est brisée sur les rochers à quelques mètres de la côtes, les pompiers évoquant eux "plus de 200 personnes".

Des images de la police italienne montrent des débris de bois disséminés sur une centaine de mètres de la plage, où se trouvaient de nombreux secouristes et des rescapés en attente de leur transfert dans un centre d'accueil.

"Profonde douleur"

Faisant part de sa "profonde douleur", la cheffe du gouvernement d'extrême droite Giorgia Meloni a jugé dans un communiqué "criminel de mettre en mer une embarcation de 20 mètres à peine avec 200 personnes à bord et une mauvaise prévision météo".

"Le gouvernement est décidé à empêcher les départs, et avec eux ce genre de tragédie, et continuera à le faire, exigeant avant tout la plus grande collaboration des Etats de départ et d'origine", a assuré Mme Meloni.

Réformer le droit d'asile dans l'UE

La cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen a elle appelé à avancer sur la réforme du droit d'asile dans l'Union européenne, après cette "tragédie". Elle a afirmé qu'il fallait "redoubler d'efforts concernant le Pacte sur les migrations et le droit d'asile, et sur le Plan d'action pour la Méditerrainée centrale".

La partie la plus délicate de ce pacte, qui doit être conclu avant la fin de la mandature du Parlement européen en 2024, concerne le meilleur partage des responsabilités dans l'accueil des demandeurs d'asile entre pays de l'UE, une question qui les divise depuis la crise des réfugiés en 2015-2016.

Afghans et Iraniens

Le président de la République Sergio Mattarella a déploré le naufrage dans lequel "des dizaines de personnes, dont des enfants, ont perdu la vie".

"Un grand nombre de ces migrants venait d'Afghanistan et d'Iran, fuyant des conditions très difficiles", a ajouté le chef de l'Etat, exprimant le souhait d'"un fort engagement de la communauté internationale pour éliminer les causes des migrations: guerres, persécutions, terrorisme, pauvreté...".

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a pour sa part affirmé sur Twitter que "chaque personne qui cherche une vie meilleure a le droit à la sécurité et la dignité" demandant des couloirs "sûrs et légaux pour les migrants et les réfugiés".

Nouvelles règles controversées

L'Italie, pays de première entrée qui a accueilli des centaines de milliers de migrants au cours des années passées, reproche à ses partenaires de l'UE un manque de solidarité dans la répartition de ces derniers, même si un grand nombre d'entre eux quitte par la suite la péninsule pour se rendre dans d'autres pays.

Ce nouveau naufrage survient quelques jours à peine après l'adoption par le Parlement de nouvelles règles controversées du gouvernement dominé par l'extrême droite sur le sauvetage des migrants.

Mme Meloni, dirigeante du parti Fratelli d'Italia (FDI, extrême droite), avait pris la tête d'un exécutif de coalition en octobre après avoir promis de réduire le nombre de migrants arrivant en Italie.

La nouvelle loi oblige les navires humanitaires à effectuer un seul sauvetage à la fois ce qui, selon les critiques, augmente le risque de décès en Méditerranée centrale dont la traversée est considérée comme la plus périlleuse au monde pour les migrants.

Lutter contre les filières

Pour le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi, cette "tragédie (...) démontre comment il est absolument nécessaire de lutter fermement contre les filières de l'immigration clandestine".

La situation géographique de l'Italie en fait une destination de choix pour les demandeurs d'asile qui passent de l'Afrique du Nord à l'Europe et Rome se plaint depuis longtemps du nombre d'arrivées sur son territoire.

Selon le ministère de l'Intérieur, près de 14'000 migrants ont débarqué en Italie depuis le début de l'année, contre environ 5200 durant la même période l'an dernier et 4200 en 2021.

Les ONG ne récupèrent qu'un faible pourcentage des migrants souhaitant arriver en Europe, la plupart étant sauvés par des navires de la garde côtière ou de la marine. Le gouvernement accuse cependant les ONG de stimuler par leur action les arrivées de migrants et d'encourager les trafiquants.

Filippo Grandi, le chef du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), a déploré "un nouveau terrible naufrage", estimant que "le moment est arrivé pour les Etat d'arrêter de débattre et de se mettre d'accord sur des mesures justes, effectives et partagées pour éviter d'autres tragédies".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Xavi sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone

Publié

le

Xavi reste à la barre du FC Barcelone. (© KEYSTONE/EPA/JUANJO MARTIN)

Après avoir annoncé fin janvier qu'il quitterait son poste à la fin de la saison, Xavi Hernandez sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone. Le Barça a officialisé cette nouvelle mercredi.

Comme l'affirmaient ces dernières heures les médias espagnols, le technicien catalan, qui avait prolongé jusqu'en 2025 à l'automne dernier, a accepté d'honorer son contrat, au terme d'une journée de réunions avec son président Joan Laporta et le directeur sportif Deco. L'élimination en quart de finale de la Ligue des Champions et la défaite dimanche à Madrid lors du Clasico face au Real n'ont apparemment refroidi le Champion du monde 2010...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

La Cour suprême examine l'interdiction de l'avortement dans l'Idaho

Publié

le

L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (archives). (© KEYSTONE/AP/Darin Oswald)

Une Cour suprême divisée s'est penchée mercredi sur l'interdiction quasi-totale de l'avortement par l'Etat de l'Idaho, dans le nord-ouest des Etats-Unis. Elle doit déterminer si elle entre en conflit avec une législation fédérale sur les urgences médicales.

C'est cette même institution dominée par les conservateurs qui a pulvérisé, en juin 2022, la garantie fédérale du droit à l'avortement, cassant une jurisprudence de plusieurs décennies.

La dernière affaire est particulièrement suivie car elle pourrait avoir un impact sur des hôpitaux à travers le pays. L'avortement est aussi l'un des thèmes au coeur de la campagne pour la présidentielle du 5 novembre.

L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG): l'avortement y est interdit sauf rares exceptions, comme en cas d'inceste ou de danger de mort imminent pour la femme enceinte.

En dehors de ce cadre, toute personne pratiquant un avortement risque jusqu'à cinq ans de prison.

L'administration du président démocrate Joe Biden a demandé à la justice de bloquer cette législation, arguant qu'elle viole une loi fédérale sur les urgences médicales puisqu'elle ne prévoit pas d'exception en cas de "danger grave pour la santé" de la femme enceinte.

"Situation impossible"

Mercredi, les trois juges progressistes de la Cour, Elena Kagan, Ketanji Brown Jackson et Sonia Sotomayor, ont pressé de questions le représentant de l'Etat de l'Idaho, en le recadrant parfois sèchement et en prenant pour exemple des cas éprouvants de femmes dont la santé serait menacée mais pas forcément la vie.

Chez les juges conservateurs, certains se sont montrés sceptiques sur les arguments du gouvernement.

"Comment pouvez-vous imposer des restrictions à ce que l'Idaho peut criminaliser, simplement parce que des hôpitaux dans l'Idaho ont choisi d'accepter" des fonds fédéraux? a ainsi demandé l'un d'eux, Samuel Alito.

Le même magistrat s'est par ailleurs interrogé sur l'usage de l'expression "enfant non né" dans la législation fédérale, laissant entendre que cela signifiait que "l'hôpital doit essayer d'éliminer toute menace immédiate pour l'enfant", et que par conséquent "pratiquer un avortement est contraire à ce devoir".

D'autres juges conservateurs, comme Amy Coney Barrett, ont toutefois laissé entrevoir des doutes, cette dernière se disant même "choquée" par une partie de l'argumentaire du représentant de l'Idaho, Josh Turner.

Elizabeth Prelogar, la représentante de l'Etat fédéral, a affirmé qu'"aujourd'hui, les médecins et les femmes dans l'Idaho se trouvent dans une situation impossible".

"Si une femme arrive aux urgences et que sa santé est gravement menacée, mais qu'elle n'est pas encore en danger de mort, alors les médecins doivent soit retarder le traitement et laisser son état se détériorer, soit la transporter par avion hors de l'Etat pour qu'elle puisse recevoir les soins d'urgence dont elle a besoin", a-t-elle lancé.

Manifestations

La loi fédérale, baptisée EMTALA, exige des hôpitaux affiliés à l'assurance maladie gouvernementale Medicare de fournir des soins d'urgence aux personnes le nécessitant. Pour l'Idaho, état rural et conservateur, ces soins n'incluent pas nécessairement l'avortement, ce que conteste le gouvernement fédéral.

Un juge fédéral à Boise, la capitale de l'Idaho, avait émis une injonction préliminaire en août 2022 qui suspendait en partie la loi de cet Etat, estimant qu'elle mettait les médecins dans une position délicate.

Mais en janvier, la Cour suprême des Etats-Unis a accepté de la remettre temporairement en place en attendant d'examiner une demande d'appel contre la mesure.

Mercredi, devant la Cour suprême à Washington, quelques centaines de manifestants pro-IVG brandissaient des pancartes proclamant "L'avortement sauve des vies". Une dizaine de militants anti-avortement leur ont un temps fait face.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Hockey

Dembélé et Mbappé trop forts pour Mvogo

Publié

le

Ousmane Dembélé arme sa frappe face à Yvon Mvogo. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Yvon Mvogo n’a rien pu faire ! Malgré toute sa bravoure, le portier de Lorient a été désarmé devant la verve d’Ousmane Dembélé et de Kylian Mbappé qui ont mené le PSG à la victoire 4-1.

En Bretagne, les deux attaquants ont joué au chat et à la souris avec la défense adverse. Ils ont signé chacun un doublé pour signer la victoire qui peut offrir le titre à leurs couleurs. Le PSG sera, en effet, sacré ce mercredi si Monaco ne bat pas Lille en Principauté.

Avant-dernier donc relégable, Lorient n’a pas vraiment existé lors de cette rencontre. Yvon Mvogo n’endosse aucune responsabilité sur les quatre buts encaissés. Le Fribourgeois a empêché que l’addition soit plus lourde encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Le Premier ministre espagnol dit réfléchir à une démission

Publié

le

Pedro Sanchez devrait annoncer sa décision lundi (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé mercredi, dans une lettre publiée sur X, "réfléchir" à une éventuelle démission. Cela après l'annonce de l'ouverture d'une enquête contre son épouse pour trafic d'influence et corruption.

"J'ai besoin de m'arrêter et de réfléchir" afin de décider "si je dois continuer à être à la tête du gouvernement ou si je dois renoncer à cet honneur", a-t-il écrit, en indiquant qu'il annoncerait sa décision lundi devant la presse et suspendait ses activités d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Poissons

Vous surfez sur la vague énergétique, vous nourrissant de l’énergie ambiante. Vos contacts et tous vos échanges, sont empreints de spontanéité.

Les Sujets à la Une

X