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Joggeur tué par un ours: Rome étudie le déplacement d'animaux

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Il y a entre 120 et 200 ours en Italie, essentiellement dans le Trentin et les Abruzzes (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/VISAR KRYEZIU)

L'Italie envisage de déplacer un grand nombre d'ours de la région du Trentin (nord-est) vers d'autres régions du pays, a annoncé mardi le ministre de l'Environnement. Cette décision fait suite à la mort la semaine dernière d'un joggeur tué par un plantigrade.

Selon les autorités locales, une centaine d'ours bruns peuplent aujourd'hui les zones montagneuses et boisées de la province autonome du Trentin alors que le plan de réintroduction lancé à la fin des années 1990 n'en prévoyait que la moitié environ.

Or si de rares rencontres entre l'homme et l'animal sans conséquences graves se sont produites depuis lors, la mort le 5 avril d'un joggeur de 26 ans tué par un mâle a provoqué la colère des habitants et des édiles locaux.

L'ours responsable de la mort d'Andrea Papi a été identifié grâce aux prélèvements génétiques effectués sur le corps de la victime et va être abattu. Les services de gestion de la faune étudient aussi l'abattage d'autres individus susceptibles de représenter un danger immédiat pour les populations.

Population trop dense

En outre, le ministre de l'Environnement Gilberto Puichetto et le président de la province, Maurizio Fugatti, sont convenus mardi lors d'une réunion à Rome d'étudier "un plan de déplacement de masse [des ours du Trentin vers d'autres régions] avec le maintien dans la province du Trentin d'un nombre d'individus acceptable".

Ils considèrent que la population d'ours sur ce territoire est trop dense et fait peser un risque croissant sur la population. Mais ils n'ont pas précisé combien d'ours pourraient être déplacés ni dans quelles régions de l'Italie ils seraient répartis.

D'ici là, les forces de l'ordre locales pourraient être dotées de "répulsif anti-ours", ont-ils souligné dans un communiqué. Le ministre de l'Environnement s'est engagé à en discuter avec son collègue de l'Intérieur.

Jusqu'à 200 ours

Il y a entre 120 et 200 ours en Italie, essentiellement dans le Trentin et les Abruzzes (centre). La mort d'Andrea Papi, 26 ans, est la première tragédie de cette nature recensée depuis au moins 150 ans.

La confédération agricole Coldiretti a appelé mardi à l'adoption d'un "plan national de gestion de l'ours, du loup et du sanglier". Pour elle, "le risque est la disparition de l'homme dans les montagnes et les régions intérieures du fait de l'abandon de milliers de familles et de tant de jeunes qui sont revenus à la terre pour restaurer la biodiversité par la relance de races historiques de vaches, de chèvres et de moutons".

L'ONG environnementale Legambiente dénonce au contraire "une gestion par la peur" des difficultés de cohabitation entre l'homme et les espèces sauvages, et des "hypothèses farfelues" pour les résoudre. "Déplacer les ours? Où? On ne peut pas déplacer comme ça un animal sauvage né sur un territoire donné", a réagi Antonio Nicoletti, responsable des aires protégées et de la biodiversité de l'ONG.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nouveaux heurts dans un quartier gangrené en France

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La police a été victime d'un guet-apens dans un quartier "sensible" à Béziers (illustration). (© KEYSTONE/EPA/MARTIN LELIEVRE / POOL)

Un guet-apens tendu aux pompiers et aux forces de l'ordre a dégénéré samedi soir dans un quartier sensible à Béziers. L'attaque a fait un blessé parmi les policiers et provoqué l'incendie d'un appartement touché par un mortier d'artifice.

Cet événement survient au lendemain d'affrontements similaires entre des forces de l'ordre et une centaine de personnes encagoulées et armées à Limoges, dans le centre de la France.

La police comme le parquet parlent d'un piège tendu aux forces de l'ordre, dans la nuit de samedi à dimanche, dans ce quartier paupérisé de Béziers, gangréné par le trafic de stupéfiants.

Les fauteurs de troubles "ont contacté eux-mêmes les pompiers pour un feu de poubelle (et) ils étaient près d'une cinquantaine, dont certains sur les toits des immeubles", à leur arrivée, a rapporté à l'AFP le commissaire Eric Agniel.

Les pompiers ont alors contacté la police, entraînant l'arrivée de plusieurs agents qui se sont retrouvés "piégés par des individus", poursuit-il. Ce qu'il qualifie d'"émeute" a finalement été stoppé à la suite de l'embrasement d'un appartement, touché par un tir de mortier d'artifice pendant ces violences.

Le sinistre a totalement détruit l'appartement de 130 m2 où vivait une dame avec ses trois enfants majeurs. Une dizaine d'occupants de l'immeuble au total ont été évacués.

Sur Facebook, la municipalité, dirigée par Robert Ménard, anciennement proche de figures de l'extrême droite française, a annoncé avoir relogé la famille sinistrée, qualifiant ces violences d'"inadmissibles".

Un policier a été légèrement blessé au mollet, également par un tir de mortier, précise de son côté le commissaire Agniel.

Le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, confirme que ces événements "sont probablement en rapport avec une série d'interpellations de petits revendeurs et la saisie d'une importante quantité de stupéfiants ces derniers jours dans ce quartier".

Phénomène en expansion

Il précise par ailleurs qu'aucune interpellation n'a eu lieu concernant ces heurts avec les policiers.

Le préfet de l'Hérault a annoncé le renfort d'une unité de CRS dans le quartier où se sont produits les affrontements pour la nuit de dimanche à lundi.

Ces personnes ont bloqué une route nationale et ont attaqué au mortier des véhicules, faisant neuf blessés parmi les policiers.

Depuis quelques années, des villes moyennes du sud de la France comme Béziers ou Nîmes, à une centaine de km à l'est, sont rattrapées par le fléau du narcotrafic, avec un niveau de violences jusqu'alors réservé à Marseille, deuxième ville de France et épicentre du narco-banditisme dans la région.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Pas de médaille pour Steve Guerdat

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Steve Guerdat n'a pas réussi à conserver son titre européen avec Iashin Sitte. (© KEYSTONE/EPA/Cabalar)

La Suisse rentre des Championnats d'Europe de saut d'obstacles sans médaille. Tenant du titre, Steve Guerdat n'a terminé qu'à la 12e place en invididuel dimanche à La Corogne.

Le Jurassien, qui pointait au 3e rang intermédiaire samedi, a reculé hors du top 10. Il a commis une faute lors de la première manche de la finale et deux autres sur son second passage pour terminer à la 12e place.

Le vice-champion olympique de Paris montait le hongre Iashin Sitte et non pas Dynamix, son cheval phare, qu'il réserve pour des échéances plus importantes que ces Européens.

La médaille d'or est revenue à l'Allemand Richard Vogel et sa monture United Touch. Le Britannique Scott Brash, sur Hello Folie, et le Belge Gilles Thomas, sur Ermitage Kalone, ont complété le podium.

Les deux Suissesses engagées dans cette finale, Nadja Peter Schneider et Janika Sprunger, n'ont pas disputé la deuxième manche. La Schwytzoise, qui montait Mila, et la Bâlois, sur Orelie, ont respectivement fini au 15e et au 25e rang.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Tim Wellens survole la 15e étape

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Tim Wellens a fait un numéro pour s'imposer à Carcassonne (© KEYSTONE/AP/Mosa'ab Elshamy)

Tim Wellens a sorti le grand jeu pour enlever la 15e étape du Tour de France entre Muret et Carcassonne sur 169 km. Son coéquipier chez UAE Tadej Pogacar a conservé son maillot jaune sans difficulté.

Une attaque en puissance après le Pas du Sant, dernière difficulté du jour, des adversaires qui décrochent et qui n'arrivent ensuite pas à collaborer et voilà le Belge Tim Wellens qui signe à 34 ans la plus belle victoire de sa carrière.

L'équipier de Tadej Pogacar, champion de Belgique, a joué juste tactiquement en plus d'avoir un coup de pédale particulièrement affûté. Dès qu'il a pris la tête, le Belge s'est lancé en mode contre-la-montre pour prendre une avance de près de deux minutes, alors que parmi les poursuivants il y avait des cadors comme Campenaerts, Vlasov ou encore Rodriguez. A noter que Wellens est le 113e coureur à avoir remporté une étape sur les trois grands Tours.

Aucun changement au niveau du classement général où Tadej Pogacar domine toujours Jonas Vingegaard de plus de 4 minutes.

Lundi, le peloton aura droit à un jour de repos. De quoi permettre aux coureurs de se refaire une santé avant d'attaquer les Alpes pour la troisième semaine. Mais avant ça, c'est le Mont Ventoux qui attend le peloton mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Japon: revers électoral projeté pour le Premier ministre Ishiba

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Des experts avaient estimé avant l'élection qu'une telle défaite du gouvernement pourrait contraindre à la démission Shigeru Ishiba. (© KEYSTONE/AP/Tomohiro Ohsumi)

La coalition gouvernementale du Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a perdu la majorité à la chambre haute du Parlement lors d'élections dimanche, selon de premières projections. Un revers cuisant sur fond d'inflation et de forte poussée de l'extrême droite.

Alors que 125 des 248 sièges étaient renouvelés lors du scrutin, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) de M. Ishiba et son allié Komeito (centre droit) n'ont gagné que 41 sièges, selon les projections des médias nationaux, dont la télévision publique NHK.

Loin des 50 nécessaires pour conserver leur majorité. Le parti populiste anti-immigration Sanseito, au slogan "Le Japon d'abord", fait de son côté une très forte percée, avec entre 10 et 22 sièges remportés, alors qu'il n'en contrôle que deux dans l'assemblée actuelle.

Des experts avaient estimé avant l'élection qu'une telle défaite du gouvernement pourrait contraindre à la démission Shigeru Ishiba, 68 ans, en poste depuis dix mois.

La coalition gouvernementale est déjà en minorité à la chambre basse du Parlement, depuis un cuisant revers lors des élections législatives anticipées de l'automne - que M. Ishiba avait lui-même convoquées après avoir pris en septembre la tête du PLD.

"Terrain inconnu"

Le Japon pourrait désormais entrer "en terrain inconnu, avec un gouvernement en minorité dans les deux chambres du Parlement, situation inédite depuis la Seconde Guerre mondiale", avait prévenu avant l'élection Toru Yoshida, professeur de sciences politiques à l'Université Doshisha.

Le PLD gouverne le Japon de manière quasi ininterrompue depuis 1955, malgré de fréquents changements de dirigeant.

Minoritaires à la chambre basse, le PLD et Komeito devaient déjà transiger avec l'opposition pour faire voter leurs textes, alors même que la conjoncture s'assombrit.

L'inflation reste forte (+3,3% en juin hors produits frais), tirée par une vertigineuse flambée des prix du riz qui ont doublé en l'espace d'un an.

"Les prix de base augmentent, mais je suis surtout inquiet que les salaires n'augmentent pas", soupire Atsushi Matsuura, 54 ans, rencontrée dimanche dans un bureau de vote de Tokyo.

Hisayo Kojima, 65 ans, déplore elle la réduction constante du montant réel de sa retraite: "Nous avons beaucoup payé pour soutenir le système de retraite. C'est le problème le plus urgent", insiste-t-elle.

Pour atténuer l'impact inflationniste, Shigeru Ishiba a étendu les aides au logement, prolongé des subventions à l'énergie, et s'est engagé à verser des chèques de 20'000 yens (120 dollars) par citoyen. Les autorités ont également débloqué une partie des réserves stratégiques de riz pour faire baisser les prix, sans succès pour l'heure.

L'ombre de Trump

Par ailleurs, l'offensive douanière de Donald Trump a fait plonger d'un quart les ventes automobiles vers les Etats-Unis, un secteur surtaxé par Washington à 25% et qui représente 8% des emplois dans l'archipel. La menace de surtaxes généralisées de 25% au 1er août fragilise le tissu économique nippon, très dépendant des exportations.

Alors que le négociateur japonais s'est rendu à sept reprises aux Etats-Unis, les pourparlers avec Washington paraissent s'enliser.

Avant les élections, Shigeru Ishiba avait affiché une stratégie maximaliste consistant à réclamer l'élimination totale des droits de douane, au risque d'alarmer certains acteurs industriels.

"La capacité du gouvernement à gérer les négociations commerciales est un enjeu critique, il est crucial pour le PLD de conforter la confiance des citoyens", confie à l'AFP Masahisa Endo, professeur de sciences politiques à l'université Waseda.

Les marchés financiers s'inquiètent, eux, des dérives budgétaires, les massifs plans de relance et d'aides du gouvernement Ishiba aggravant un endettement déjà massif. Plusieurs émissions obligataires de Tokyo ont été boudées ces derniers mois, faisant s'envoler les taux nippons.

"Le Japon d'abord"

Si on y ajoute les scandales de corruption entachant le PLD, le climat est favorable à l'opposition, mais celle-ci apparaît très fragmentée et guère en mesure de former un gouvernement alternatif, en dépit de la défaite de la coalition gouvernementale.

La poussée du Sanseito, qui empiète sur le vote PLD, était surveillée de près.

Cette formation prône des "règles et restrictions durcies" en matière d'immigration, fustige le "mondialisme", dénonce les politiques de genre "radicales", et appelle à refondre les stratégies de vaccination et de décarbonation.

Sous pression en raison de positions jugées prorusses, le Sanseito a farouchement nié avoir tout lien avec Moscou.

"Ils expriment ce que je pense mais que je ne pouvais pas dire depuis longtemps", confiait récemment à l'AFP une électrice lors d'un rassemblement du parti.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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