International
Justine Mettraux perd une voile
Justine Mettraux a été victime d'une avarie sur le Vendée Globe. La skippeuse genevoise a vu sa voile avant se déchirer et cette dernière est désormais inutilisable.
Déjà affairée à une réparation mardi, Justine Mettraux a alerté son équipe TeamWork - Team Snef mercredi à 6h15 de la perte de sa voile avant. Elle a pu ramener le matériel endommagé à bord sans constater d'autres dégâts sur le bateau, mais devra composer avec son jeu de voile restant, informe son équipe dans un communiqué.
Au pointage de 11h00 mercredi, la navigatrice de 38 ans se classait au 13e rang, à 550 milles du leader Charlie Dalin et avançait à une vitesse réduite comparé à ses adversaires directs (11,8 noeuds). Plus loin, Alan Roura est lui 26e, à plus de 1500 milles de la tête. Le troisième Suisse engagé dans ce Vendée Globe, Oliver Heer, pointe au 35e rang provisoire.
Record de distance en 24h battu
Le Français Sébastien Simon est lui revenu à proximité du dauphin Thomas Ruyant. Profitant pleinement de la dépression attrapée par l'avant de la flotte, Simon a écrasé entre mardi et mercredi le record de la distance parcourue en 24 heures avec 604,62 milles (soit 1119,75 kilomètres) avalés dans l'Atlantique sud.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Moscou promet "une réponse" à l'attaque de Kiev avec des missiles
La Russie a promis mercredi "une réponse" à la nouvelle attaque ukrainienne menée dans la matinée, selon Moscou, avec des missiles américains ATACMS contre un aérodrome militaire dans le sud du pays. Une ligne proclamée rouge par Moscou.
Récemment, en réaction à des frappes similaires, Vladimir Poutine avait menacé de bombarder des centres de décision à Kiev avec son missile hypersonique expérimental Orechnik, qui peut porter une charge nucléaire, et les pays occidentaux qui aident l'Ukraine à attaquer le territoire russe.
Un haut responsable américain a ainsi averti mercredi, sous couvert d'anonymat, que Moscou pourrait frapper l'Ukraine avec un missile Orechnik "dans les prochains jours".
Après avoir obtenu en novembre le feu vert de Washington et de Londres pour attaquer la Russie avec des missiles longue portée américains ATACMS et britanniques Storm Shadow, Kiev a mené depuis des frappes sur le sol russe à l'aide de ces armes précises, qui ont à chaque fois provoqué la colère de Moscou.
"Abattus" ou "détournés"
En dépit des menaces de Vladimir Poutine, ces frappes se sont poursuivies mercredi en Russie, selon Moscou.
Dans un communiqué, l'armée russe a affirmé que "six missiles balistiques ATACMS de fabrication américaine" avaient été utilisés pour attaquer mercredi matin l'aérodrome militaire de Taganrog, dans la région de Rostov (sud-ouest).
Deux d'entre eux ont été "abattus" et "les autres (...) détournés par des équipements de guerre électronique", a assuré l'armée russe. La chute des débris "a fait des blessés parmi le personnel" du site militaire et deux bâtiments ont été notamment "endommagés", sans plus de détails.
Les autorités ukrainiennes, pour l'heure, n'ont pas revendiqué ni commenté cette attaque présumée.
Perturber la logistique russe
Plus tôt mercredi, des chaînes Telegram russes avaient publié des vidéos supposées de l'attaque sur Taganrog dans lesquelles on peut entendre des explosions en série.
Le gouverneur de la région de Rostov, Iouri Slioussar, a de son côté évoqué "une attaque de missiles" dans la nuit sur Taganrog, tandis que la municipalité a fait état d'une coupure de chauffage dans une trentaine d'immeubles résidentiels.
En réponse aux bombardements russes quotidiens sur ses infrastructures et ses villes, l'Ukraine a multiplié les attaques contre des sites militaires et énergétiques en Russie, afin de perturber la logistique de l'armée de Moscou qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.
"Incendie massif" sur un terminal pétrolier
Son armée a dit mercredi avoir frappé dans la nuit un terminal pétrolier dans la région russe de Briansk (ouest), provoquant "un incendie massif" dans ce site "activement utilisé pour approvisionner" les troupes russes.
Face aux frappes de Kiev, la Russie a tiré le 21 novembre un missile Orechnik contre une ville ukrainienne, un signal d'avertissement aux Occidentaux selon le Kremlin et une escalade des tensions inédites en près de trois ans de conflit à haute intensité.
Cette arme inconnue jusque-là peut frapper n'importe où en Europe et pourrait viser la côte ouest américaine selon ses caractéristiques vantées par le président russe, qui a toutefois juré qu'il préviendrait à l'avenir avant de lancer son Orechnik.
Moscou revendique la prise de 2 villages
Sur le terrain, les forces russes ont l'avantage dans l'est de l'Ukraine, avançant vers les villes de Pokrovsk et Kourakhové. Dans la région russe de Koursk, où l'armée de Kiev contrôle des centaines de kilomètres carrés depuis août, les troupes du Kremlin ont dit mercredi avoir repris deux villages.
Chaque camp semble vouloir tout faire pour améliorer au maximum sa position sur le champ de bataille, au moment où bruissent des rumeurs sur d'éventuelles négociations de paix en 2025, après l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.
"Au détriment de l'unité"
En attendant, les Européens tentent de faire front uni pour aider l'Ukraine à obtenir la paix "juste" qu'elle recherche face à une Russie déterminée.
Hormis l'appel récent entre Vladimir Poutine et Olaf Scholz, seul Viktor Orban, le Premier ministre hongrois et principal allié du Kremlin dans l'UE, continue de maintenir des contacts fréquents avec le dirigeant russe.
Mercredi, le Hongrois et le Russe se sont à nouveau appelés, provoquant la colère du président ukrainien Volodymyr Zelensky : "Personne ne doit promouvoir sa propre image au détriment de l'unité", a-t-il fustigé sur Telegram.
"Il ne peut y avoir de discussions sur la guerre que la Russie mène contre l'Ukraine, sans l'Ukraine", a-t-il encore martelé.
Vladimir Poutine exige toujours la reddition de l'Ukraine, son renoncement à rejoindre l'Otan et le contrôle des territoires ukrainiens annexés par Moscou. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés occidentaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Marco Schwarz s'apprête à faire son retour
Marco Schwarz fera son retour dimanche après une longue pause due à une grave blessure au genou droit. Le skieur autrichien a confirmé mercredi sur Instagram sa participation au slalom de Val-d'Isère.
Le 22 décembre 2023, Schwarz avait chuté lors de la descente de Bormio et subi une déchirure du ligament croisé et du ménisque interne ainsi qu'une lésion du cartilage du genou droit. Une hernie discale survenue cet été avait encore retardé son retour.
Avant sa blessure, Schwarz était considéré comme le principal rival de Marco Odermatt dans la lutte pour le grand globe de cristal. Juste avant sa chute, le polyvalent autrichien était d'ailleurs en tête du classement général de la Coupe du monde.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Coup de frein sur la demande de pétrole en 2024 et 2025 (Opep)
L'Opep continue de miser sur une croissance de la demande de pétrole en 2024 et 2025, mais, à nouveau comme le mois dernier, il l'a revue en baisse par rapport au mois précédent, selon son dernier rapport mensuel publié mercredi.
Le monde consommera 103,82 millions de barils par jour (mb/jour) en 2024, après 102,21 millions en 2023, indique dans ce rapport l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui révise chaque mois ses prévisions en fonction de la conjoncture.
Pour 2025, l'Opep prévoit une consommation mondiale de 105,27 millions de barils par jour.
Dans sa précédente estimation de novembre, le cartel des pays pétroliers prévoyait une consommation mondiale de 104,03 mb/jour et de 105,57 mb/jour l'année prochaine.
Les prévisions de 2024 sont ainsi revues à la baisse de 210.000 barils par jour par rapport à l'évaluation publiée en novembre, pour atteindre une croissance de 1,6 million de barils par jour par rapport à 2023. Un "petit ajustement" dû "principalement à la mise à jour de données pour les premier, deuxième et troisième trimestres 2024", indique l'Opep.
La hausse de la demande est surtout tirée par les pays n'appartenant pas à l'OCDE. "
Au sein des pays de l'OCDE, "le continent américain devrait tirer la demande, soutenu quelque peu par l'Europe tandis que la demande de pétrole de l'Asie Pacifique devrait rester faible".
Pour 2025, la croissance de la demande mondiale d'or noir est également revue en baisse, de 90.000 barils par jour par rapport à l'évaluation de novembre, pour atteindre 1,45 million de barils par jour.
Début décembre, l'Opep et ses alliés, réunis dans l'Opep+, avaient surmonté leurs divergences en reconduisant leurs réductions de production d'or noir et en étalant le calendrier de leur prochaines suppressions pour éviter une débâcle des cours. L'annonce, en grande partie attendue par le marché, avait eu un effet très limité sur les prix du pétrole.
Les cours de l'or noir ont en revanche été attisés ces derniers jours par l'incertitude en Syrie, depuis la chute de Bachar al-Assad. La Syrie n'est pas un pays stratégique dans la production de pétrole mais les inconnues sur l'avenir du pays et de l'ensemble de la région suscitent des inquiétudes sur l'approvisionnement de brut, soulignent les analystes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Désertification: des discussions s'achèvent en Arabie saoudite
Des discussions cruciales sur la désertification s'achèvent cette semaine en Arabie saoudite. Cela au milieu de doutes sur le moyen de financer la lutte contre ce fléau rampant.
La réunion à Ryad de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), ou COP16, a été marquée par des engagements de milliards de dollars pour répondre à la sécheresse et restaurer les terres touchées par l'aridité.
Les travaux ont été aussi marqués par des mises en garde sur l'avancée des déserts et l'aridité qui ne cessent de progresser dans le monde et l'incapacité de nombreux pays d'inverser la tendance, faute de moyens.
Restaurer 1,5 milliard d'hectares de terres
En amont des discussions, qui ont débuté le 2 décembre, la CNULCD a déclaré que 1,5 milliard d'hectares de terres devaient être restaurés d'ici la fin de la décennie et qu'au moins 2600 milliards de dollars d'investissements mondiaux étaient nécessaires.
Mais trouver l'argent est un véritable "défi", a déclaré à l'AFP Marcos Neto, directeur du bureau de soutien au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). "La transition vers une économie verte a un coût (...) des milliers de milliards de dollars", a-t-il dit.
Selon lui, pour la restauration des terres, de l'argent a "commencé à affluer" et il importe de "donner la priorité au processus et d'utiliser les ressources qui existent".
Engagements de plus de 12 milliards
La première semaine de la COP16 a vu des engagements de plus de 12 milliards de dollars de la part d'entités telles que le Groupe de coordination arabe, un ensemble d'institutions nationales et régionales, et le Partenariat mondial de Ryad pour la résilience à la sécheresse, qui vise à mobiliser des fonds publics et privés pour aider les pays à risque.
Mercredi, la CNULCD a annoncé des engagements plus modestes de 11 millions d'euros de la part de l'Italie et de 3,6 millions d'euros de la part de l'Autriche pour soutenir la mise en oeuvre de l'initiative de la Grande Muraille verte qui s'étend à travers l'Afrique.
Dans le même temps, le PNUD a publié un rapport indiquant que la dégradation continue des terres coûtera au Yémen, ravagé par la guerre, 90 milliards de dollars en perte de production économique et plongera 2,6 millions de personnes supplémentaires dans l'insécurité alimentaire.
Accord contraignant?
Avant la fin des travaux vendredi, l'un des "principaux points de friction" était de savoir si les pourparlers devaient aboutir à un accord contraignant sur la manière de répondre à la sécheresse, a déclaré M. Neto.
"Certains pays souhaitent la création d'un protocole contraignant et d'autres ne veulent pas qu'il le soit", a-t-il précisé. La CNULCD réunit 196 pays et l'Union européenne.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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