International
Kiev dit avoir "détruit" un entrepôt d'armement en Russie
Des drones ukrainiens ont "détruit" un entrepôt contenant des missiles et des munitions d'artillerie dans l'ouest de la Russie, selon une source des services de sécurité ukrainiens. Les autorités russes ordonnent, elles, des évacuations en raison d'un "incendie".
Des vidéos, publiées sur les réseaux sociaux et par des médias russes et ukrainiens, montrent d'impressionnantes explosions répétées et un immense panache de fumée.
L'AFP n'est pas en mesure de confirmer leur authenticité dans l'immédiat.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des drones ont "littéralement détruit" un entrepôt situé dans la région de Tver, à Toropets, a déclaré la source ukrainienne.
Armement stocké
Des missiles balistiques, des bombes aériennes guidées et des munitions d'artillerie y étaient stockés, selon elle.
"Après les frappes de drones ukrainiens, une détonation très puissante s'est produite", a ajouté cette source.
En 2018, Dmitri Boulgakov, à l'époque vice-ministre russe de la Défense, avait affirmé qu'un entrepôt dédié au stockage de missiles, de munitions et de matériaux explosifs serait bientôt mis en service à Toropets, selon l'agence d'Etat Ria Novosti.
Cette ville se trouve à environ 400 km au nord-ouest de Moscou.
Les autorités régionales de Tver ont elles annoncé sur Telegram qu'un "incendie (était) en cours d'extinction à l'endroit où sont tombés les débris d'un drone" à Toropets, sans mentionner d'entrepôt d'armement.
Elles ont affirmé que les systèmes de défense antiaérienne continuaient de "repousser une attaque de drones massive" contre la ville.
"Afin d'assurer la sécurité des habitants, le gouverneur de la région de Tver, Igor Roudenia, a ordonné une évacuation partielle de la population", ont indiqué les autorités.
L'Ukraine mène régulièrement des frappes de drones contre le territoire russe, touchant parfois des cibles très éloignées de ses frontières.
Elle affirme souvent viser des infrastructures militaires ou énergétiques afin de perturber la logistique des troupes russes, qui ont envahi le pays en février 2022.
Kiev mène ces frappes en réplique aux bombardements russes qui dévastent quotidiennement son territoire.
Une cinquantaine de drones interceptés
L'armée russe a par ailleurs annoncé mercredi avoir détruit dans la nuit 54 drones ukrainiens, dont la moitié au-dessus du territoire de la région russe de Koursk, théâtre d'une offensive ukrainienne d'ampleur depuis début août.
Pendant la nuit, "les systèmes de défense antiaérienne ont détruit 54 drones aériens ukrainiens", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Selon l'armée russe, 27 drones ont été détruits au-dessus de la région de Koursk, frontalière de l'Ukraine, les drones restants ayant été abattus dans les régions russes de Briansk (16), Smolensk (7), Belgorod (3) et Oriol (1).
Dans la région de Belgorod, quatre personnes ont été blessées et hospitalisées à la suite d'une attaque de drone, a écrit sur Telegram le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Russie: plus de trois ans de prison requis contre Laurent Vinatier
La justice russe a réclamé lundi une peine de trois ans et trois mois de prison ferme pour le Français Laurent Vinatier. Ce collaborateur d'une ONG suisse, détenu en Russie depuis début juin, est accusé de ne pas s'être enregistré en tant qu'"agent de l'étranger".
"L'accusation demande de reconnaître l'accusé coupable (...) Je propose d'imposer une peine de privation de liberté d'une durée de trois ans et trois mois, à purger dans une colonie pénitentiaire", a déclaré la procureure dans la salle d'audience d'un tribunal à Moscou.
Ce chercheur spécialiste de l'espace post-soviétique, âgé d'une quarantaine d'années, travaillait en Russie pour le Centre pour le dialogue humanitaire (HD Centre) de Genève. Cette ONG fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un ex-agent de la Stasi condamné pour un meurtre vieux de 50 ans
Le tribunal de Berlin a condamné lundi à dix ans de prison un ancien agent de la Stasi, la police politique de l'ex-RDA communiste, pour le meurtre d'un Polonais qui voulait fuir à l'ouest il y a 50 ans.
A l'issue d'un procès historique, le tribunal a déclaré Martin Naumann, âgé de 80 ans, coupable de meurtre pour avoir tiré dans le dos de Czeslaw Kukuczka alors qu'il tentait de s'enfuir par le poste-frontière de Friedrichstrasse à Berlin en 1974.
La Cour a "la conviction indubitable" que M. Naumann est l'auteur des tirs qui ont coûté la vie au fugitif de 38 ans, a déclaré le président du tribunal Bernd Miczajka.
Même s'il n'a pas agi "par motif personnel", il a "exécuté sans pitié" un acte "planifié par la Stasi", a détaillé le juge.
Le parquet allemand avait requis 12 ans de prison contre l'ancien lieutenant, aujourd'hui retraité.
Procès enregistrés
L'intéressé a rejeté l'accusation par la voix de ses avocats, qui demandaient eux son acquittement. Mais il ne s'est jamais exprimé devant les juges.
Ce procès, enregistré en raison de sa valeur historique, est l'aboutissement d'une longue enquête menée également côté polonais.
Il n'a été rendu possible que par l'apparition de nouvelles informations trouvées par deux historiens allemand et polonais dans les archives de la Stasi en 2016, liant M. Naumann à la mort du fugitif, et la découverte de nouveaux témoins potentiels.
Depuis mars dernier, le procès a replongé le pays au temps de la Guerre froide, période durant laquelle l'Allemagne fut scindée en deux par le Rideau de fer entre RFA à l'ouest et RDA à l'Est.
Selon une responsable des archives de la police secrète à Berlin, Daniela Münkel, M. Naumann devient avec le verdict rendu lundi le premier ancien agent de la police secrète de l'ancienne Allemagne de l'Est communiste à être reconnu coupable de meurtre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Nobel d'économie: un trio de chercheurs distingué
Le prix Nobel d'économie, qui clôt la saison 2024, a récompensé lundi l'Américano-turc Daron Acemoglu et les Britanno-américains Simon Johnson et James A. Robinson pour leur recherche sur les différences de prospérité entre les nations.
Les chercheurs, tous les trois basés aux Etats-Unis, ont été distingués "pour leurs études sur les institutions et la façon dont elles affectent la prospérité", a exposé le jury dans ses attendus.
"Réduire les énormes différences de revenus entre les pays est l'un des plus grands défis de notre époque. Les lauréats ont montré l'importance des institutions pour y parvenir", a déclaré Jakob Svensson, président du comité du prix en sciences économiques, cité dans un communiqué.
"Les lauréats de cette année ont été les pionniers de nouvelles approches, à la fois empiriques et théoriques, qui ont fait progresser de manière significative notre compréhension des inégalités mondiales", a précisé M. Svensson devant la presse.
En examinant les différents systèmes politiques et économiques introduits par les colonisateurs européens, les trois économistes ont pu mettre en évidence un lien entre les institutions et la prospérité, indique le comité dans son communiqué.
M. Acemoglu, 57 ans, est professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), tout comme M. Johnson, 61 ans. M. Robinson, 64 ans, est professeur à l'université de Chicago.
"C'est un véritable choc et une nouvelle extraordinaire. Je vous remercie", a réagi M. Acemoglu, interrogé par le comité Nobel.
Seul à ne pas avoir été prévu dans le testament d'Alfred Nobel, le prix d'économie a été créé par la Banque centrale suédoise "à la mémoire" de l'inventeur.
Les lauréats reçoivent un chèque de 11 millions de couronnes (920'000 euros), à partager en cas de multiples gagnants.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Allemagne: l'économie va encore reculer au troisième trimestre
L'Allemagne, première économie d'Europe, devrait être entrée en récession technique au troisième trimestre, avec une deuxième baisse trimestrielle consécutive de son Produit intérieur brut (PIB), indique lundi le ministère de l'Economie.
"Le gouvernement fédéral s'attend à un nouveau léger recul (...) au troisième trimestre, ce qui, après la légère baisse du deuxième trimestre, pourrait correspondre à la définition d'une +récession technique+", selon un communiqué du ministère.
La phase de faiblesse économique "devrait probablement se poursuivre dans la seconde moitié de 2024, avant que la dynamique de croissance ne commence à s'accélérer progressivement l'année prochaine", ajoute le ministère.
La première estimation du PIB du troisième trimestre sera communiquée le 30 octobre.
Un nouveau recul s'inscrirait dans la logique du récent abaissement par Berlin de ses prévisions de croissance pour l'année. Le gouvernement anticipe désormais une contraction de 0,2% du PIB annuel au lieu d'une hausse de 0,3% prévue au printemps.
Le PIB de la première économie européenne s'était déjà contracté de 0,3% en 2023. Cela ferait donc deux années de suite de récession pour le pays.
L'économie allemande, qui a longtemps bénéficié d'une énergie bon marché grâce aux accords de livraison de gaz russe, et d'exportations dynamiques, notamment vers la Chine, continue de subir de plein fouet les effets de la guerre en Ukraine et de la faiblesse de la demande mondiale, nourrie par les tendances protectionnistes en Chine et aux Etats-Unis, ses grands partenaires.
Sur les mois de juin à août, la production manufacturière s'affiche en baisse de 1,3% et les commandes en recul de 5,8% en août ne présagent pas d'un rebond à venir.
Autre signe du marasme ambiant, les immatriculations de voitures sont en net recul et les consommateurs restreignent leur dépenses en craignant davantage pour leur emploi, dans un contexte de progression du taux de chômage et des faillites d'entreprises.
Après deux années consécutives de recul, le PIB allemand devrait toutefois croître de nouveau l'année prochaine, de 1,1%, puis de 1,6% en 2026, selon les nouvelles prévisions du gouvernement, jugées toutefois déjà trop optimistes par plusieurs instituts de conjoncture du pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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