International
Attaque russe massive sur Kiev avant un échange de prisonniers
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Une attaque massive de drones et de missiles russes sur Kiev a fait au moins 15 blessés tôt samedi matin. Cela peu avant la réalisation de la deuxième phase d'un échange record de prisonniers entre la Russie et l'Ukraine.
L'armée de l'air ukrainienne a affirmé avoir "abattu six missiles balistiques Iskander-M/KN-23 et neutralisé 245 UAV ennemis de type Shahed", sur un total de 14 missiles balistiques et 250 drones.
La capitale Kiev était "la principale cible" de cette attaque, a-t-elle précisé.
Des journalistes de l'AFP ont entendu des explosions dans la nuit. Le maire et l'administration civile et militaire de Kiev ont fait état de plusieurs incendies et de chutes de débris de missiles et de drones sur des immeubles dans un grand nombre de quartiers de la ville.
Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré avoir frappé pendant la nuit des "entreprises du complexe militaro-industriel" et des "positions de systèmes antiaériens Patriot" livrés par Washington à l'Ukraine.
"Seules des sanctions supplémentaires ciblant des secteurs clés de l'économie russe forceront Moscou à cesser le feu", a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky samedi, ajoutant que "la cause de la prolongation de la guerre se trouve à Moscou".
Nouvel échange
Ces attaques surviennent en plein échange de prisonniers, seul résultat tangible des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens mi-mai à Istanbul, alors que la communauté internationale, Donald Trump au premier chef, répète sans cesse ses appels à un cessez-le-feu dans cette guerre d'invasion lancée par la Russie en 2022.
Samedi, 307 prisonniers de guerre russes ont été échangés contre le même nombre de militaires ukrainiens, ont annoncé Kiev et Moscou.
Le premier volet de ce vaste échange, au format 1.000 pour 1.000, avait porté vendredi sur 270 militaires et 120 civils de chaque camp.
La troisième étape de cet échange, considéré comme le plus grand depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en 2022, doit avoir lieu dimanche.
L'échange de prisonniers et de corps de militaires tués au combat reste l'un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou, alors que la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien.
L'échange de vendredi avait été annoncé par Donald Trump, qui a affirmé vouloir amener les deux belligérants à négocier pour mettre fin le plus vite possible au "bain de sang".
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant "les conditions d'un accord durable, global et à long terme sur le règlement" du conflit, qui sera transmis à l'Ukraine une fois l'échange de prisonniers finalisé.
Kiev doit faire de même pour ses propres conditions.
"L'Ukraine est prête à toute forme de diplomatie qui produit des résultats, nous sommes prêts à toutes les étapes qui garantiront une sécurité réelle. C'est la Russie qui n'est prête à rien", a déploré samedi M. Zelensky, dans son allocution quotidienne.
Selon lui, la semaine prochaine devra être consacrée "à mettre une nouvelle pression sur la Russie".
Frappes et combats
Parallèlement, les combats se poursuivent sur le front, où l'armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit dans certains secteurs une lente avancée, malgré des pertes importantes.
Le ministère russe de la Défense a revendiqué samedi la conquête de deux villages ukrainiens, Stoupotchki et Odrané, situés dans la région de Donetsk (est), qui reste l'épicentre des affrontements.
A plus de 300 km de là, le ministère a également affirmé samedi que ses troupes s'étaient emparés de la localité de Loknia, dans la région de Soumy (nord-est), frontalière de la Russie et où Moscou a dit vouloir créer une zone tampon pour prévenir des incursions ukrainiennes sur son territoire.
Les autorités régionales ukrainiennes ont par ailleurs indiqué qu'une frappe aérienne russe avait tué samedi une femme dans cette région, dans le village de Velyka Pyssarivka, et blessé un homme.
Dans la région russe de Koursk, frontalière de celle de Soumy, cinq personnes ont été blessés samedi par des frappes ukrainiennes, a indiqué le gouverneur local Alexandre Khinchteïn. Quatre autres, dont deux pompiers, ont également été blessés dans celle de Belgorod, d'après son gouverneur.
La veille, en Ukraine, au moins 11 civils ont été tués par des bombardements russes: quatre dans la région de Donetsk, quatre dans celle de Kharkiv et trois autres dans la ville d'Odessa, selon les autorités ukrainiennes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Tom Cruise va recevoir un Oscar d'honneur
La mission est enfin accomplie. Tom Cruise va recevoir un Oscar d'honneur, a annoncé mardi l'Académie, pour l'ensemble de sa riche carrière, au cours de laquelle la récompense suprême lui a toujours échappé.
L'acteur de 62 ans, qui vient de mettre un point final à la saga "Mission Impossible", est largement vu comme une des dernières grandes stars de cinéma, capable de remplir les salles sur son seul nom.
Après la pandémie, ce fana de cascades a même été vu comme le sauveur d'Hollywood, grâce au succès de "Top Gun: Maverick", pour lequel il a renfilé son costume de pilote de chasse.
Mais malgré quatre nominations aux Oscars - en tant qu'acteur pour "Né un 4 juillet", "Jerry Maguire" et "Magnolia", et en tant que producteur pour "Top Gun : Maverick" -, il n'avait jusqu'ici jamais été récompensé.
"L'incroyable engagement de Tom Cruise envers notre communauté cinématographique, l'expérience en salles et la communauté des cascadeurs nous a tous inspirés", a salué la présidente de l'Académie, Janet Yang, dans un communiqué.
Cet Oscar d'honneur lui sera remis lors de la cérémonie des Governors Awards, qui aura lieu le 16 novembre.
L'Académie a également annoncé qu'elle remettra d'autres Oscars d'honneur lors de cette cérémonie à l'actrice Debbie Allen, au chef décorateur Wynn Thomas, et à la chanteuse country Dolly Parton, reconnue pour son engagement humanitaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Washington ferme son ambassade à Jérusalem jusqu'à vendredi
Les Etats-Unis ont annoncé mardi fermer leur ambassade à Jérusalem pour des raisons de sécurité, au cinquième jour de la confrontation militaire entre Israël et l'Iran, alors que les spéculations autour d'une possible intervention américaine s'intensifient.
"En raison de la situation sécuritaire et conformément aux directives du commandement du front intérieur israélien, l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem sera fermée de demain (mercredi 18 juin) à vendredi (20 juin)", peut-on lire sur un avis publié sur le site de l'ambassade américaine.
"En raison de la situation sécuritaire actuelle et du conflit en cours entre Israël et l'Iran, l'ambassade des Etats-Unis a demandé à tous les employés du gouvernement américain et aux membres de leur famille de continuer à s'abriter sur place à l'intérieur et à proximité de leur résidence jusqu'à nouvel ordre", ajoute l'avis.
Le département d'Etat a annoncé mardi la mise en place d'une "task force" pour aider les ressortissants américains au Moyen-Orient à se tenir informés de l'évolution du conflit.
Les Etats-Unis déconseillent aux Américains de se rendre notamment en Israël et en Irak et de ne surtout pas voyager en Iran, "quelles que soient les circonstances".
Les Etats-Unis ont déjà réduit les effectifs de leur ambassade en Irak pour des raisons de sécurité et autorisé du personnel non essentiel, ainsi que leurs proches, à quitter ce pays et Israël.
Le président américain Donald Trump a réuni mardi à la Maison Blanche son conseil de sécurité nationale, après avoir appelé à la reddition de l'Iran après l'offensive israélienne visant à détruire le programme nucléaire iranien.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Couvre-feu levé à Los Angeles
Le calme est revenu mardi à Los Angeles, où la maire a décidé de lever le couvre-feu nocturne instauré depuis une semaine, tandis que le gouverneur de Californie tente de reprendre le contrôle de la Garde nationale envoyée par Donald Trump.
Une vague d'interpellations musclées de sans-papiers par la police de l'immigration (ICE) a provoqué l'indignation dans la mégapole californienne ces derniers jours.
Les manifestations contre ces opérations coups de poing ont dégénéré en violences et dégradations par endroits.
Le président américain a alors accusé les autorités locales démocrates d'avoir perdu le contrôle de la ville, et a envoyé 4000 soldats de la Garde nationale de Californie, ainsi que 700 militaires des Marines.
Une décision largement dénoncée par les responsables locaux, qui l'ont accusé d'instrumentaliser la situation.
Malgré des images spectaculaires de robotaxis incendiés, des pillages et des heurts avec la police, les incidents se sont concentrés sur quelques pâtés de maison du centre-ville. La maire Karen Bass a instauré un couvre-feu le 10 juin dans la zone, couvrant 13 km2 de cette ville tentaculaire.
Cette mesure "a largement contribué à protéger les magasins, les restaurants, les entreprises et les communautés résidentielles contre les malfaiteurs qui se moquent du sort de la communauté immigrée", a estimé la démocrate mardi, en annonçant sa levée.
Présence militaire polémique
Depuis ce week-end, où la marche "No Kings" ("Pas de rois") a vu des milliers de personnes protester dans le calme, la tension est largement retombée à Los Angeles.
Mardi, le centre-ville était peuplé de passants circulant au milieu de nombreux commerces encore barricadés et parfois recouverts de graffitis, selon un photographe de l'AFP.
Mais la maire s'est dit prête "à réinstaurer" un couvre-feu si besoin.
En intensifiant son offensive anti-immigration Los Angeles, Donald Trump s'est attaqué à la Californie, Etat sanctuaire pour les sans-papiers, avec une importante population immigrée.
Son déploiement de la Garde nationale, sans le consentement du gouverneur de l'Etat - qui a aussi autorité sur ce corps militaire - est une première depuis 1965 aux Etats-Unis.
Le gouverneur Gavin Newsom a dénoncé une manoeuvre autoritaire et lancé une procédure judiciaire pour en récupérer le contrôle.
La semaine dernière, un juge fédéral lui a donné raison, en estimant ce déploiement illégal et que la violence constatée, limitée à quelques quartiers, est "bien loin" de la "rébellion" invoquée par le gouvernement fédéral.
Mais l'exécution de sa décision a immédiatement été repoussée, le temps qu'une cour d'appel de San Francisco puisse examiner l'appel du ministère de la Justice.
Lors d'une audience devant la cour mardi, le représentant du ministère, Brett Shumate, a estimé que les "membres de la Garde nationale sont essentiels" à Los Angeles.
"Bon sens"
Leur mission est de "protéger les bâtiments fédéraux contre de nouvelles violations et des émeutes violentes impliquant des feux d'artifice, des cocktails Molotov et des morceaux de béton lancés sur les agents" de la police de l'immigration, a-t-il insisté, en rappelant qu'ils n'ont "pas de mission de maintien de l'ordre".
De son côté, le représentant de la Californie, Samuel Harbourt, a estimé que les forces de l'ordre locales "font leur travail" et gèrent la situation.
La police de Los Angeles a effectué près de 600 arrestations depuis le début des manifestations et mardi, le procureur local a annoncé des poursuites contre une trentaine de personnes.
Dans ces conditions, le déploiement de la Garde nationale est une "mesure extrême" et injustifiée, selon M.Harbourt. Elle risque "d'aggraver encore les tensions et le risque de violence dans la ville de Los Angeles".
Attendue dans les prochains jours, la décision de la cour d'appel sera scrutée de près.
L'affaire aura des conséquences importantes sur le pouvoir d'un président américain pour utiliser l'armée sur le sol national, et pourrait remonter jusqu'à la Cour suprême, à majorité conservatrice.
"Je suis convaincu que le bon sens prévaudra ici", a estimé mardi M.Newsom, dans un communiqué en marge de l'audience. "L'armée américaine a sa place sur le champ de bataille, pas dans les rues américaines."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump étrille Macron au sommet du G7
Un "chic type" mais qui "ne comprend jamais rien": la foudre trumpienne s'est abattue sur Emmanuel Macron au sommet du G7 au Canada, jetant un froid sur la relation privilégiée que le président français cultive avec son homologue américain.
Le chef de l'Etat français a relativisé de son côté l'affaire, la qualifiant de "péripétie". "Ca ne m'émeut pas parce que je connais", a-t-il dit mardi en assurant qu'il en verrait "d'autres".
Donald Trump, visiblement agacé de voir Emmanuel Macron parler pour lui de ses projets de règlement du conflit entre Israël et l'Iran, lui a décoché un de ces camouflets dont il a le secret.
"Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien", l'a-t-il taclé lundi, après une journée de discussions entre dirigeants du G7, lui reprochant d'avoir voulu "se faire de la publicité" en parlant de discussions en vue d'un "cessez-le-feu".
"Cela n'a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C'est beaucoup plus gros que ça", a-t-il tempêté sur sa plateforme Truth Social en quittant un jour plus tôt que prévu le sommet qui s'est achevé mardi à Kananaskis.
Le président français, interrogé sur l'implication américaine dans le conflit, avait affirmé devant la presse: "Il y a une offre qui a été faite de rencontre et d'échanges, d'avoir un cessez-le-feu et d'enclencher des discussions plus larges."
"Le fait que le président Trump s'engage personnellement dans les prochaines heures à obtenir un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran est une très bonne chose", avait-il ajouté, en le jugeant seul capable de faire bouger les lignes, notamment face au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Coutumier du fait
Le président français a alors mis en garde contre la tentation pour Israël de viser aussi, à travers son opération militaire engagée vendredi contre l'Iran, un renversement du pouvoir à Téhéran.
"Tous ceux qui croient qu'en frappant avec des bombes depuis l'extérieur on sauve un pays malgré lui-même et contre lui-même se sont toujours trompés", a-t-il asséné, en référence notamment à l'invasion de l'Irak par les Américains en 2003.
Une déclaration susceptible d'avoir irrité Donald Trump qui avait lui-même agité le spectre, durant son premier mandat, d'un changement de pouvoir à Téhéran, déjà à cause des suspicions autour du programme nucléaire iranien.
Dimanche, Emmanuel Macron n'avait déjà pas mâché ses mots contre son homologue américain en dénonçant ses visées expansionnistes au Groenland.
Coutumier du fait, Donald Trump avait déjà publiquement humilié le président ukrainien Volodymyr Zelensky en février à la Maison Blanche, alors que ce dernier venait lui demander un soutien plus actif pour combattre la Russie de Vladimir Poutine.
Et il ne l'a pas mieux traité à Kananaskis en quittant le sommet sans le rencontrer, avant une session dédiée à l'Ukraine mardi.
"Difficile" pour tous"
Emmanuel Macron et Donald Trump, qui avaient cassé les codes, chacun à leur manière, pour arriver aux affaires en 2017, avaient alors noué une relation particulière, entre séduction et rapport de forces, à coup de poignées de main viriles.
Mais l'Américain n'avait pas tardé ensuite à lui décocher des piques, comme à d'autres dirigeants, dénonçant en 2019 "la stupidité de Macron" au sujet de la taxe française sur les géants du numérique et lui reprochant déjà de parler à sa place sur l'Iran.
Le président français, un des rares dirigeants à connaître Donald Trump depuis son premier mandat, a renoué un lien privilégié avec lui après sa réélection en novembre.
Il l'a invité en grande pompe pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame en décembre à Paris et se targue de l'avoir deux à trois fois par semaine en ligne directe.
"Macron a l'expérience de la bonne attitude à avoir, du bon niveau de proximité (...) Ce n'est pas sûr que ça marche avec Donald Trump. Ce sera difficile pour n'importe qui", résumait en février Célia Belin, spécialiste des Etats-Unis au Conseil européen des relations étrangères (ECFR) à Paris.
Le président français s'était rendu alors à Washington pour tenter de le faire "dévier du scénario du pire", une alliance avec le président russe Vladimir Poutine et une capitulation de l'Ukraine. Quatre mois plus tard, la stratégie de Donald Trump sur l'Ukraine est toujours aussi ambiguë.
"L'une de ses attitudes préférées, c'est l'insulte à tous ses collègues. Il les humilie, les méprise, et le fait publiquement. C'est un comportement inacceptable", a pointé l'ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Bourlanges, sur la chaîne Public Sénat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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