Rejoignez-nous

International

La "battle" d'une breakeuse australienne contre les moqueries

Publié

,

le

Raygun a dû faire face aux sarcasmes (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BLUMBERG)

Une breakeuse australienne, dont le style a suscité des sarcasmes sur les réseaux sociaux, a répliqué en défendant sa "créativité" et sa liberté.

Rachel "Raygun" Gunn, 36 ans, n'a marqué aucun point lors des trois confrontations auxquelles elle a participé vendredi à Paris, pour la première apparition aux Jeux du breaking, un art de la danse issu de la culture hip-hop.

Mais la "battle" de cette enseignante à l'université de Sydney, s'est aussi menée sur les réseaux sociaux après la compétition.

Ses mouvements réalisés sur la place de la Concorde ont déchaîné des comparaisons peu flatteuses, des internautes évoquant notamment un Homer Simpson se roulant par terre, du nom du personnage culte des Simpsons.

Le fait que Raygun ait choisi de concourir vêtue de l'uniforme officiel des sportifs olympiques australiens, plutôt que des vêtements de mode urbaine porté par les autres danseuses, a également été décrié.

Réagissant sur Instagram, Rachel Gunn a dit sa "hâte de voir si le même niveau d'exigence vestimentaire s'appliquera aux breakeurs garçons" qui entrent en piste samedi.

Interrogée par la chaîne australienne "Nine Network", elle a expliqué qu'elle n'était qu'une "outsider" et n'allait pas rivaliser avec les autres "Bgirls". "J'ai fait ce que je fais de mieux, j'ai montré ma créativité, mon style, un peu de caractère australien pour essayer de me faire une place sur cette scène mondiale."

En outre, porter l'uniforme australien était "une question de fierté", a-t-elle ajouté. "N'ayez pas peur d'être différent, allez-y, montrez-vous, vous ne savez jamais où cela peut vous mener", a conclu Raygun sur Instagram.

Après six heures de "battles" entre les seize meilleures breakeuses du monde, la Japonaise Ami, double championne du monde (2019, 2022), est devenue vendredi la première médaillée d'or de la discipline.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Auto: l'UE prête à assouplir l'objectif du tout-électrique en 2035

Publié

le

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen veut encourager le développement de petits véhicules électriques aux tarifs "abordables". (archive) (© KEYSTONE/AP/Virginia Mayo)

L'interdiction de vendre des voitures neuves à moteur essence ou diesel dans l'UE en 2035 devrait être assouplie mardi, après des mois d'intenses tractations, pour aider les constructeurs européens en crise.

Cette mesure emblématique du grand "Pacte vert européen", avait été adoptée lors du premier mandat d'Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne, au nom de l'engagement européen d'atteindre la neutralité carbone en 2050.

Mais l'UE, face à la concurrence de la Chine et aux tensions commerciales avec les Etats-Unis, a déjà repoussé ou élagué ces derniers mois plusieurs mesures environnementales, dans un virage pro-business assumé.

L'industrie automobile européenne est "en danger de mort", avait lancé en mars le vice-président de la Commission européenne, Stéphane Séjourné, qui va présenter à Strasbourg des mesures de soutien au secteur, avec plusieurs autres membres de l'exécutif européen.

Les constructeurs du Vieux Continent sont plombés par des ventes durablement atones, tandis que leurs rivaux chinois, dont BYD, voient leurs parts de marché s'envoler avec leurs modèles électriques aux prix attractifs.

Les assouplissements qu'ils devraient obtenir ont fait l'objet de négociations intenses ces dernières semaines entre la Commission et les Etats membres. Des arbitrages de dernière minute étaient attendus mardi matin.

Leurs contours exacts seront annoncés mardi, mais d'ores et déjà, l'influent élu allemand Manfred Weber, leader de la droite (PPE) au Parlement européen, a confirmé que les constructeurs se verraient fixer un nouvel objectif de réduction de 90% des émissions de CO2 de leurs flottes en 2035.

Cela répond à la demande de pays comme l'Allemagne, l'Italie ou la Pologne, qui défendent becs et ongles la "neutralité technologique", c'est à dire le maintien après 2035 des moteurs thermiques.

Ils mettent en avant diverses technologies qui permettraient de réduire fortement leurs émissions de CO2 : hybrides rechargeables, véhicules électriques équipés de prolongateurs d'autonomie, voire les biocarburants ou les carburants synthétiques.

Un soutien aux batteries

Pour Manfred Weber, cette équation est très politique : en faisant preuve de souplesse sur ce terrain, l'UE a une occasion selon lui "de lutter contre le populisme", en supprimant "un des angles d'attaque" des mouvements qui lui sont hostiles, a-t-il expliqué lors d'un point de presse mardi.

A l'inverse, la France et l'Espagne appellent l'UE à dévier le moins possible de l'objectif 2035.

Selon eux, revenir sur l'interdiction des véhicules à moteur thermique saperait les lourds investissements des constructeurs pour se convertir au tout-électrique.

Et cela risquerait d'étouffer la filière européenne des batteries pour voitures électriques, en pleine éclosion.

La Commission doit d'ailleurs dévoiler mardi, outre la révision de l'objectif 2035, de nouvelles mesures pour aider ce secteur naissant, ainsi qu'un plan sur le "verdissement" des flottes professionnelles.

La France milite aussi pour la "préférence européenne", c'est-à-dire l'obligation pour les industriels bénéficiant d'aides publiques de se fournir en composants "made in Europe".

Une façon de soutenir toute la chaîne des équipementiers et sous-traitants.

Enfin, la Commission veut encourager le développement de petits véhicules électriques aux tarifs "abordables". Un projet annoncé en septembre par Ursula von der Leyen, "pour ne pas laisser la Chine et d'autres conquérir ce marché".

"Nos demandes ne sont pas des souhaits facultatifs, ce sont des exigences essentielles pour maintenir la rentabilité du secteur, préserver les emplois, financer la décarbonation et rester compétitifs face à une concurrence mondiale féroce", a résumé Sigrid de Vries, dirigeante de l'association des constructeurs automobiles européens (ACEA).

L'ONG environnementale T&E prévient au contraire que ralentir l'électrification du secteur serait "une erreur stratégique", qui creuserait encore plus le retard des Européens par rapport à la concurrence asiatique.

"Si les constructeurs obtiennent des concessions, j'espère qu'au moins ils arrêteront de polluer le débat" autour des véhicules électriques, a déclaré son directeur William Todts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Ukraine: un organisme européen pour statuer sur les réparations

Publié

le

Selon Volodymyr Zelensky, les discussions menées à Berlin ont déjà permis de "réels progrès". (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

De hauts responsables européens, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ont établi mardi un organisme international basé à La Haye. Il sera chargé de statuer sur les réparations à verser à l'Ukraine pour compenser l'invasion russe.

La Commission internationale des réclamations pour l'Ukraine, signée par 35 pays dont la Suisse évaluera et statuera sur les demandes de réparations, y compris sur les montants à verser, sachant qu'un "registre des dommages" existe déjà et a reçu environ 80'000 demandes d'indemnisation émanant de particuliers ou d'organisations.

"Nous espérons que tous les mécanismes d'indemnisation [...] seront mis en place et bénéficieront d'un soutien international fort et suffisant afin que les gens puissent vraiment sentir que tous les dommages causés par la guerre peuvent être indemnisés", a déclaré M. Zelensky aux représentants.

"Cette guerre et la responsabilité de la Russie dans celle-ci doivent devenir un exemple clair afin que d'autres apprennent à ne pas choisir l'agression", a ajouté le président.

La troisième étape consistera à créer un fonds d'indemnisation, mais le fonctionnement de cette partie cruciale du processus n'a pas encore été clarifié, notamment à cause de la question de l'éventuelle utilisation des avoirs russes gelés.

"Nous n'avons pas oublié"

Le mécanisme d'indemnisation sera coordonné par le Conseil de l'Europe, qui siège à Strasbourg, un groupe de 46 nations dont la mission est de protéger les droits de l'homme sur le continent et dont la Russie a été exclue en mars 2022 après l'invasion de l'Ukraine.

"La création du fonds de compensation devrait intervenir dans un délai d'environ 12 à 18 mois," a déclaré aux journalistes Alain Berset, secrétaire général du Conseil.

"Et puis, bien sûr, les paiements aux victimes suivront une fois que le fonds sera opérationnel et que les demandes d'indemnisation auront été déposées", a ajouté le Fribourgeois.

Le nouvel organisme siégera à La Haye, a indiqué le Premier ministre néerlandais Dick Schoof.

"Nous envoyons un message très clair depuis La Haye. Une fois la paix rétablie, la justice doit pouvoir suivre son cours", a-t-il déclaré.

Kaja Kallas, à la tête de la politique étrangère de l'UE, s'est quant à elle adressée aux Ukrainiens qui demandent des réparations: "Nous n'avons pas oublié que vous avez souffert".

"Responsabilité et réparation"

Le principal point de friction sera de trouver les fonds nécessaires pour les réparations. Les dirigeants de l'UE doivent trancher sur l'utilisation des avoirs russes gelés lors d'un sommet qui débute jeudi.

Bien que ce plan soit soutenu par de nombreux Etats membres de l'Union européenne dont l'Allemagne, il se heurte à l'opposition ferme de la Belgique, qui abrite l'organisme international de dépôt Euroclear, détenant la plupart des actifs russes.

Le pays redoute les répercussions juridiques d'une éventuelle utilisation de ces avoirs.

Ces divergences s'étalent au moment où le président américain Donald Trump estime qu'un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine est "plus proche que jamais".

Après deux jours de discussions avec de hauts responsables américains à Berlin, les négociations ont permis de réaliser de "réels progrès", selon M. Zelensky.

Lundi, les dirigeants européens ont proposé la création d'une "force multinationale" dirigée par l'Europe et soutenue par les États-Unis afin de faire respecter un éventuel accord de paix.

"Les discussions sur la responsabilité, la réparation et la reconstruction doivent faire partie des pourparlers de paix", a déclaré Alain Berset aux journalistes à son arrivée à la réunion à La Haye.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Explosion dans l'Ain: une personne "manque à l'appel"

Publié

le

Le ministre français de l'Intérieur Laurent Nuñez s'est rendu sur les lieux du drame (archives). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Les recherches ont repris mardi à Trévoux, dans l'Ain, pour retrouver une "personne manquante" au lendemain de l'explosion, d'origine encore indéterminée, qui a tué deux enfants en bas âge et fait une dizaine de blessés.

"Il y a une personne qui manque à l'appel, qui était probablement occupante d'un des logements. Ce sont les équipes cyno(philes) qui sont en recherche actuellement", a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, lors d'une visite.

Un peu plus tôt, le maire de Trévoux Marc Péchoux avait mentionné des personnes "dont on n'a pas forcément de nouvelles. Mais rien ne dit qu'elles étaient dans leur appartement", avait-il dit devant la presse. Il a évoqué des recherches menées lundi "jusqu'à 23H30 avec des chiens qui n'ont rien détecté".

L'explosion, survenue vers 17h30, au rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitation de quatre étages, a tué deux jeunes enfants et fait "une dizaine de blessés en urgence relative", selon le ministre. "On a 53 personnes impliquées qui ont été choquées", a-t-il ajouté.

Enquête en cours

"Sur les motifs de cette explosion, il y a une enquête qui est en cours", et les investigations sont menées par les gendarmes sous l'égide du parquet de Bourg-en-Bresse, a-t-il déclaré, refusant d'en dire davantage.

Le maire de la ville de 6930 habitants, située à une quarantaine de kilomètres au nord de Lyon, a évoqué la piste d'une explosion due au gaz mais le parquet a souligné dans un communiqué qu'à ce stade, les causes exactes n'étaient "pas encore déterminées avec certitude".

Les deux garçons, des frères de trois et cinq ans, ont été sortis des décombres en arrêt cardio-respiratoire mais n'ont pas pu être ranimés, selon une source au sein des secours.

La zone autour de l'effondrement était toujours barrée mardi par des cordons de sécurité derrière lesquels s'affairaient pompiers et gendarmes.

"La cuisine coupée en deux"

Tôt mardi, des résidents sont venus, parfois avec leurs enfants, souvent en peignoir, chaussons ou vêtement de jogging, dans l'espoir de récupérer quelques affaires dans les logements alentours, évacués la veille par précaution. L'accès à l'immeuble de l'explosion reste interdit d'accès.

Samira y vivait au deuxième étage avec ses trois enfants. Au moment de l'explosion, "j'étais avec mon fils, il était dans sa chambre, d'un coup tout est tombé par terre", raconte-elle.

"C'est tombé d'un coup. On a plus de porte, elle s'est envolée, les fenêtres et la terrasse ont été soufflées. La cuisine a été coupée en deux", dit cette mère célibataire, dont un fils a été légèrement blessé. "Je ne peux plus rentrer chez moi je suis au camping".

La mère d'Abdel, âgée de 81 ans, habitait elle aussi au deuxième étage de l'immeuble soufflé. "Elle n'a rien compris. La porte a volé, les fenêtres ont éclaté. Un bruit assourdissant, comme une bombe", a raconté à l'AFP le fils de l'octogénaire.

"Elle est en état de choc, elle est légèrement blessée aux genoux. L'essentiel, ce matin, elle est chez moi, elle va bien", a-t-il ajouté.

Action des pompiers saluée

Le ministre de l'Intérieur a salué l'action des pompiers, notamment de deux officiers qui sont intervenus en civil lundi en dehors de leur service et "qui ont été les premiers à pratiquer les gestes de secours, notamment sur les deux jeunes enfants".

Venu pour témoigner du "soutien" et de "la compassion du gouvernement", Laurent Nuñez a également "salué un habitant de l'immeuble qui a joué un rôle important pour procéder aux évacuations" et souligné qu'une chaîne de solidarité" s'était mise en place pour prendre en charge les sinistrés.

L'immeuble où l'explosion a eu lieu comptait 20 logements, dont 19 occupés par quelque 70 habitants. Tous ont été évacués et ils ne pourront pas le réintégrer dans l'immédiat. Ils ont été hébergés provisoirement dans des hôtels, un camping ou bien chez des proches, selon la mairie.

"Le périmètre va être gelé pendant le temps nécessaire aux constatations", a dit le ministre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

F1: Le Grand Prix du Portugal de retour au calendrier

Publié

le

Lewis Hamilton, alors pilote chez Mercedes, avait remporté la dernière édition du GP du Portugal en 2021. (Archives) (© KEYSTONE/AP/MANU FERNANDEZ)

Le circuit de Portimao au Portugal fera son retour au calendrier du championnat du monde de Formule 1 en 2027, a annoncé mardi le promoteur du championnat. Il remplace le Grand Prix des Pays-Bas.

Un accord de deux ans a été conclu entre la Formule 1 et l'Autodromo Internacional do Algarve de Portimao, liant le tracé portugais jusqu'en 2028. Situé dans l'extrême sud du Portugal, le circuit de 4,6 km "offre aux pilotes un défi technique avec des changements d'altitude spectaculaires, culminant dans une descente vers le dernier virage à droite qui mène à la ligne droite des stands", explique la F1 dans un communiqué.

Disparu du calendrier depuis 2022

Pour l'heure, aucune date n'a encore été annoncée mais le GP du Portugal doit remplacer celui des Pays-Bas disputé fin août et déjà assuré de disparaître du calendrier après 2026. L'Autodromo Internacional do Algarve a fait ses débuts comme circuit du Championnat du monde de F1 en octobre 2020, lors de la pandémie de Covid-19, mais a quitté le calendrier après une dernière édition en 2021.

Avant cela, le Portugal a accueilli son premier GP à Porto en 1958 avant de visiter en 1959 le circuit de Monsanto (à la frontière espagnole) puis celui d'Estoril, près de Lisbonne, entre 1984 et 1996.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Poissons

Les courants célestes poussent en avant vos rêves d’autonomie… Votre ambition s’élance, par vagues successives, vers les sommets.

Les Sujets à la Une