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International

La cheffe de l'OIM contre la "banalisation" des décès en mer

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L'Américaine Amy Pope est la première femme à diriger l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Genève. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La nouvelle directrice générale de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) Amy Pope veut lutter contre ceux qui pensent que les décès en Méditerranée sont "banals". Lundi à Genève, elle a dit le besoin d'aider les pays vulnérables face au climat.

"Nous devons changer les discours" et l'UE a un rôle, a affirmé à la presse Mme Pope, première femme à diriger l'OIM, au début de son mandat de cinq ans. "Ce sont des êtres humains dont nous parlons", dit-elle également.

Samedi, le patron du réseau social X (ex-Twitter) Elon Musk avait ciblé le soutien au sauvetage en Méditerranée. "Je me garderai bien d'entrer dans un conflit direct avec Elon Musk", s'est contentée de répondre, prudente, Mme Pope, une proche du président américain Joe Biden.

Elle se rendra à Bruxelles prochainement, juste après son premier voyage officiel dans l'Est de l'Afrique pour rencontrer notamment les dirigeants de l'Union africaine (UA). Elle appelle à davantage de voies "régulières" pour les migrants et à aider les pays d'où partent ces personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Football

L'Autriche sans son capitaine David Alaba à l'Euro

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David Alaba est bel et bien forfait pour l'Euro (© KEYSTONE/AP/JOSE BRETON)

L'Autriche, premier adversaire de la France à l'Euro 2024 (14 juin-14 juillet), sera privée de son capitaine David Alaba.

Blessé, le défenseur du Real Madrid ne figure pas dans la liste de 29 joueurs présentée mardi par le sélectionneur Ralf Rangnick.

Victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche en décembre avec son club, Alaba est insuffisamment remis et doit renoncer à l'Euro. Mais le capitaine de l'Autriche sera présent lors de la préparation au tournoi avec ses coéquipiers.

"C'est naturellement très dommage qu'il ne soit pas disponible comme joueur. J'ai échangé avec lui ces dernières semaines, et il a martelé que c'était son grand souhait d'être malgré tout avec nous", a expliqué Ralf Rangnick. Le joueur rejoindra donc la sélection de l'Autriche "le 4 ou le 5 juin", a précisé le sélectionneur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un cinquième succès d'étape pour Pogacar

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Tadej Pogacar est décidément insatiable (© KEYSTONE/EPA/LUCA ZENNARO)

Tadej Pogacar est insatiable sur ce Giro.

Le Slovène a fêté mardi son cinquième succès d'étape en s'imposant sous la pluie à San Cristina Val Gardena avec 16'' d'avance sur l'Italien Giulio Pellizzari et le Colombien Daniel Martinez.

Pogacar est passé à l'attaque peu avant le dernier kilomètre de l'ascension finale d'une étape raccourcie en raison des conditions météorologiques. Il accroît donc encore son avance en tête du classement général.

Au moment de franchir la ligne, Pogacar, en manches courtes, a fait le décompte de ses victoires avec les doigts avant de lever le bras droit, montrant sa main pleine. Il a ensuite enlevé son maillot rose qu'il a donné à Pellizzari qu'il a repris en dernier.

Après cette nouvelle victoire, le leader d'UAE compte désormais plus de sept minutes d'avance sur Daniel Martinez, son nouveau dauphin. Le Britannique Geraint Thomas a été le grand perdant du jour en craquant dans le dernier mur.

Bras de fer avant l'étape

Cette 16e étape a été raccourcie de 206 à 118 km après la suppression du premier col où il neigeait. Le départ a été décalé de trois heures et déporté dans la vallée après un bras de fer entre les coureurs, qui brandissaient la menace d'une grève si le parcours n'était pas modifié, et les organisateurs, déterminés d'abord à garder le même tracé.

Les coureurs ont finalement rejoint en voiture un nouveau lieu de départ, à Lasa, où ils ont enfourché leur vélo en rase campagne devant une station-service pour prendre la direction de Santa Cristina Val Gardena, dans le froid et sous une pluie battante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump renonce à témoigner à son procès, où les débats s'achèvent

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Donald Trump s'est adressé aux médias mais n'a pas livré sa version des faits à son procès historique pour paiements dissimulés à une actrice de films X. L'examen de l'affaire s'est achevé mardi. (© KEYSTONE/AP/Michael M. Santiago)

L'ancien président des Etats-Unis Donald Trump ne témoignera pas à son procès historique pour paiements dissimulés à une actrice de films X. L'examen de l'affaire s'est achevé mardi sans qu'il ne livre sa version aux jurés.

Après plus de quatre semaines de débats, le deuxième et dernier témoin de la défense a terminé son audition, ouvrant la voie aux toutes dernières phases de ce procès aux enjeux considérables pour le candidat des républicains à l'élection présidentielle du 5 novembre.

"Mardi (prochain), vous entendrez les plaidoiries" de la défense et de l'accusation, "et j'espère que vous commencerez à délibérer" le jour suivant, a indiqué le juge Juan Merchan aux jurés.

Le juge confiera alors aux jurés la lourde tâche de décider si Donald Trump s'est rendu coupable, au-delà de tout doute raisonnable, de 34 falsifications comptables liées au paiement de 130'000 dollars à la star de films X Stormy Daniels, pour s'éviter un possible scandale sexuel à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016.

Ce paiement était destiné à acheter son silence sur une relation sexuelle que l'actrice, de son vrai nom Stephanie Clifford, affirme avoir eue avec Donald Trump en 2006, alors qu'il était déjà marié avec son épouse Melania. Donald Trump nie cette relation.

A l'unanimité

Pour le déclarer coupable, l'unanimité des jurés sera requise.

"Tout le monde dit qu'il n'y a pas de délit (...) Tous les experts disent qu'il n'y a pas de délit et que je n'ai rien fait de mal", a lancé, à son arrivée au tribunal mardi, l'ancien président des Etats-Unis, le premier de l'histoire à comparaître dans un procès pénal.

Si le septuagénaire était condamné, il pourrait quand même se présenter à la présidentielle.

L'examen de l'affaire s'est terminé avec un témoin de la défense, l'avocat Robert Costello, un vieux briscard des tribunaux qui a remis en cause la veille la version de l'accusateur numéro un, l'ancien homme de confiance de Donald Trump, Michael Cohen.

Mais ce témoin a surtout marqué l'audience lundi en faisant sortir de ses gonds le juge Juan Merchan, d'habitude imperturbable. S'exprimant de manière familière et théâtrale, ne masquant pas son exaspération face aux interventions du magistrat, Robert Costello a été sévèrement réprimandé et rappelé à l'ordre.

Voyant qu'il continuait à le fixer droit dans les yeux, le juge a même fait évacuer la salle quelques minutes, pour s'expliquer avec le témoin.

Risqué

L'accusation a fait citer 19 témoins et fait verser des centaines de documents à la procédure, dont des échanges de SMS, courriels entre les protagonistes, ainsi que les factures et les chèques au centre des accusations.

La défense a cité deux témoins. Donald Trump avait assuré, avant le procès qu'il témoignerait. Il a finalement renoncé, ce que prévoyaient de nombreux observateurs, pour qui il se serait exposé à un contre-interrogatoire sans pitié des procureurs.

Le procès a alterné entre des phases arides et techniques, et des témoignages intenses, comme ceux de Stormy Daniels et de Michael Cohen.

L'actrice a livré son vécu sur sa rencontre avec Donald Trump et sa relation sexuelle avec lui en 2006 un acte consenti selon elle mais où le "rapport de force" avec l'homme d'affaires était "déséquilibré".

Quant à Michael Cohen, il a directement incriminé son ancien patron affirmant qu'il avait approuvé le paiement de 130'000 dollars à Stormy Daniels.

L'ancien avocat avait lui-même pris en charge le paiement à quelques jours du vote en 2016 et a assuré que Donald Trump avait validé son remboursement en 2017.

Des dépenses maquillées selon l'accusation en "frais juridiques" dans les comptes de son groupe d'entreprises Trump Organization, d'où les poursuites pour falsifications comptables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

"Ni meneur, ni monstre", un prince allemand dément avoir comploté

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Le procès des meneurs présumés d'un réseau complotiste insolite, qui voulait renverser par les armes le gouvernement allemand, s'est ouvert mardi sous haute surveillance policière à Francfort. (© KEYSTONE/AP/Michael Probst)

Le prince Henri XIII Reuss, descendant d'une lignée d'aristocrates de l'est de l'Allemagne, nie avoir été le meneur d'un groupe de complotistes présumés qui comparaissent depuis mardi pour avoir fomenté un renversement par les armes du gouvernement.

Ce procès, sans précédent dans l'histoire allemande récente qui se tient sous haute sécurité à Francfort, est le deuxième concernant cette affaire impliquant au total 26 suspects, et dont la révélation fin 2022 avait stupéfié le pays.

Un troisième groupe d'accusés sera jugé à partir du 18 juin à Munich.

Parmi les neuf personnes - six hommes et trois femmes- sur le banc des accusés mardi figurent les cerveaux présumés du groupe nourri aux idéologies complotistes et d'extrême droite.

Ils projetaient d'envahir la Chambre des députés à Berlin - le Bundestag - pour y arrêter les élus et faire tomber le gouvernement, selon le parquet fédéral.

Détenue depuis le coup de filet de décembre 2022, la juge et ancienne députée du parti d'extrême droite AfD, Birgit Malsack-Winkemann, s'est présentée au tribunal vêtue d'une doudoune noire.

Derrière elle, Henri XIII, dit Prince Reuss, accusé d'être le principal instigateur de la tentative de coup d'Etat, portait un blazer sombre et affichait un air détendu.

Les défenseurs de ce dernier ont rejeté les faits qui lui sont reprochés de même que le portrait des médias qui ont présenté leur client "comme le grand monstre".

"Mais nous allons rectifier cela. Il n'est pas un leader, ni un meneur. Et il n'est pas non plus membre d'un groupe terroriste. C'est tout", a déclaré son avocat Roman von Alvensleben en marge du procès qui a commencé avec retard en raison de plusieurs requêtes de la défense.

Pas "des fous inoffensifs"

Les suspects sont jugés pour "participation à un groupe terroriste" qui s'était "fixé pour objectif d'éliminer par la force l'ordre étatique" et pour "préparation d'un acte de haute trahison".

Il s'agit de la principale procédure contre ce réseau dont le démantèlement avait mis en lumière les ressorts de la menace conspirationniste et antisystème en Allemagne.

Ce ne sont pas des "fous inoffensifs, mais plutôt de dangereux suspects terroristes", qui préparaient "un coup d'Etat violent", animés "par la haine de notre démocratie", a jugé la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser dans un communiqué mardi.

Selon l'acte d'accusation, le groupuscule prévoyait d'installer provisoirement à la tête du pays l'aristocrate et homme d'affaires de 72 ans.

Un ex-lieutenant colonel de l'armée allemande, Rüdiger von Pescatore, 70 ans, commandant d'un bataillon de parachutistes dans les années 1990, figure également parmi les accusés, aux côtés d'un ex-colonel de l'armée, d'un ancien soldat des forces spéciales KSK et d'un ex-policier.

Tous sont notamment influencés par l'idéologie des "Reichsbürger" (citoyens du Reich, ndlr), une mouvance hétéroclite qui nie à la République fédérale d'Allemagne toute légitimité.

Selon le parquet, les accusés affirment que l'Allemagne est dominée par une "secte conspiratrice d'élites pédophiles".

Une idéologie rappelant aussi la mouvance complotiste QAnon venue des Etats-Unis.

Ingérence de Moscou?

Selon le parquet, la Russe Vitalia B., compagne de M. Reuss et poursuivie de son côté par la justice pour avoir soutenu le groupe, l'aurait "mis en contact (...) avec le consulat général de Russie à Leipzig et l'y a accompagné en juin 2022".

Il cherchait à s'assurer le soutien des autorités russes, même si au moment du démantèlement de la cellule, le Kremlin avait - comme à son habitude - démenti toute ingérence.

Le réseau s'était donné les moyens de ses ambitions, avec "environ 500'000 euros" à disposition, ainsi qu'un "arsenal d'environ 380 armes à feu, de près de 350 armes blanches ainsi que 500 autres armes et au moins 148'000 munitions", selon les enquêteurs.

"Il était clair pour les membres (du groupuscule, ndlr) que la prise de pouvoir en préparation impliquerait la mort de personnes", ont-ils estimé.

Les autorités allemandes ont classé ces dernières années la violence d'extrême droite au premier rang des menaces contre l'ordre public, avant le risque jihadiste.

Plusieurs réseaux ont été démantelés depuis deux ans, dont l'un planifiait l'enlèvement du ministre de la Santé, à l'origine des mesures de restriction anti-Covid.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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