International
Les ministres européens promettent un "soutien durable" à Kiev
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Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se sont retrouvés lundi à Kiev pour une "réunion historique" visant à tracer les lignes d'un "soutien durable" à ce pays confronté à l'invasion russe et qui ambitionne d'intégrer l'UE.
Face à une contre-offensive ukrainienne lente et les craintes d'une baisse du soutien occidental à l'Ukraine, il s'agit aussi de montrer à la Russie qu'elle "ne doit pas compter" sur la "lassitude" de l'Union européenne, a expliqué la ministre française Catherine Colonna.
Un message qui a été immédiatement contredit par le Kremlin, persuadé que cette "lassitude" va "s'accroître dans différents pays".
"Je convoque aujourd'hui les ministres des Affaires étrangères à Kiev, première réunion de tous les 27 pays membres en dehors de l'UE", a annoncé le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell sur X (anciennement Twitter), se félicitant de cette "réunion historique" en Ukraine, "pays candidat et futur membre".
M. Borrell a cependant précisé qu'il s'agissait d'une rencontre "informelle" qui "n'a pas pour but d'aboutir à des conclusions et à des décisions concrètes".
"Dans les futures frontières de l'UE"
En recevant ses homologues, le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a salué la tenue de la réunion à Kiev, soit "à l'intérieur des futures frontières de l'Union européenne", selon lui.
"La puissance de nos guerriers sur la ligne de front est en grande partie le résultat de la puissance de nos accords avec nos amis et partenaires", a abondé le président Volodymyr Zelensky sur Telegram.
L'Ukraine ambitionne depuis des années d'intégrer l'UE et s'est vue accorder en juin 2022 le statut de candidat à l'adhésion, mais pour passer à l'étape suivante, Kiev doit encore faire des progrès notamment dans la lutte anti-corruption.
"Protection hivernale" nécessaire
La réunion de lundi à Kiev est un "geste diplomatique exceptionnel", a souligné Mme Colonna, qui a expliqué que l'UE veut témoigner de son "soutien résolu" et "durable" à l'Ukraine "jusqu'à ce qu'elle puisse l'emporter" face à Moscou.
Il s'agit de montrer "que l'Ukraine fait partie de la famille européenne" et de "donner aussi à la Russie le message qu'elle ne doit pas compter sur notre lassitude", a souligné Mme Colonna. "Nous serons là pour longtemps", a-t-elle promis.
La ministre allemande, Annalena Baerbock, a elle demandé la mise en place d'un "plan de protection hivernal" pour permettre à l'Ukraine de faire face aux bombardements sur ses infrastructures énergétiques, comme lors de l'année dernière.
Cette rencontre se tient au moment où des craintes émergent quant à la pérennité du soutien occidental à l'Ukraine, qui dépend des livraisons d'armes et de l'aide financière des Européens et des Etats-Unis.
Inconnue américaine
A Washington, un accord d'urgence conclu par le Sénat ce weekend pour éviter une paralysie de l'administration fédérale a laissé de côté du budget l'aide à l'Ukraine, qui devra faire l'objet d'un projet distinct à voter.
Le président américain Joe Biden a ensuite promis que les Etats-Unis "n'abandonneraient pas" l'Ukraine, et Kiev a annoncé "travailler" avec son principal soutien militaire et financier pour que cette situation "n'empêche pas le flot de l'aide".
Si le Kremlin a estimé lundi que Washington "continuera à s'impliquer dans ce conflit", il a dit s'attendre à ce que "la lassitude du soutien complètement absurde au régime de Kiev va s'accroître dans différents pays".
.... et slovaque
En Europe, la Slovaquie a élu samedi un parti populiste qui s'oppose à la poursuite de l'aide à l'Ukraine. Kiev a sobrement dit lundi "respecter le choix du peuple slovaque" et jugé qu'il était trop tôt pour prédire les conséquences.
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères hongrois - dont le pays est resté le plus proche de Moscou dans l'UE - ainsi que ses confrères polonais et letton n'ont pas assisté à la réunion à Kiev, a indiqué à l'AFP un haut responsable du gouvernement ukrainien sous le couvert de l'anonymat. Les diplomates polonais et letton sont malades, a-t-il ajouté.
FMI à Kiev
Autre source d'aide pour l'Ukraine, une mission du Fonds monétaire international (FMI), la première en trois ans, s'est rendue à Kiev pour discuter d'un programme de 15,6 milliards de dollars, a annoncé le Premier ministre Denys Chmygal.
Sur le front, où l'Ukraine mène depuis juin une difficile contre-offensive, les bombardements se sont poursuivis lundi. Quatre personnes ont été blessées à Kherson et deux autres à Orikhiv, dans le sud, selon les autorités régionales.
Quatre drones explosifs russes ont été abattus au cours de la nuit, selon l'armée ukrainienne.
Les services de renseignements ukrainiens ont de leur côté revendiqué une attaque au drone sur une usine de production de missiles à Smolensk, en Russie, à plus de 600 kilomètres de la frontière.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Audience de demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy
La cour d'appel de Paris a commencé lundi matin l'examen de la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy. L'ex-président français, est incarcéré depuis 20 jours à Paris après sa condamnation dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle.
M. Sarkozy n'a pas été extrait de la prison de la Santé pour cette audience, qui a débuté à 09h30. Il comparaît en visioconférence, offrant par écran interposé la première image de l'histoire d'un ancien président de la République en prison, en veste bleu foncé, pull et chemise.
Son épouse, Carla Bruni, et deux de ses fils, Pierre et Jean, ont pris place sur les bancs du public. La décision devrait être rendue dans la journée, selon une source judiciaire.
En cas de feu vert de la justice, Nicolas Sarkozy, 70 ans, pourrait être libéré dans la foulée. Contactés par l'AFP, ses avocats, qui avaient déposé la demande de mise en liberté dans les minutes qui ont suivi l'incarcération de leur client, n'ont pas souhaité faire de commentaire à l'approche de cette audience.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Alcaraz repasse no 1 devant Sinner avant l'explication finale
Carlos Alcaraz a repris à Jannik Sinner la place de no 1 mondial lundi au lendemain du début du Masters. Le tournoi de Turin déterminera qui terminera l'année au sommet de la hiérarchie ATP.
Ni Sinner ni Alcaraz n'ont joué la semaine passée, mais à la même époque l'an dernier, Sinner avait survolé le Masters ATP. Les 1500 points alors engrangés ont été déduits lundi ce qui l'a fait reculer derrière Alcaraz qui n'avait que peu de points à défendre puisqu'il avait perdu en phase de poules l'an dernier à Turin.
Victorieux samedi à Athènes de son 101e titre sur le circuit, son 72e (record) sur dur, Novak Djokovic gagne un place (ATP 4) pour se retrouver au pied du podium derrière Alexander Zverev (ATP 3).
Ben Shelton (ATP 5) gagne lui aussi une place pour atteindre son meilleur classement, mais sans avoir joué la semaine dernière. Il dépasse également Taylor Fritz (-2, ATP 6), victime lui aussi de la déduction de ses points des Finales ATP de l'an dernier.
Tien dans le top 30
Alexander Bublik, pourtant battu dès son entrée en lice au deuxième tour à Metz, gagne encore une place pour atteindre le 11e rang, le meilleur classement de sa carrière à l'issue d'une fin de saison en trombe. L'Américain Learner Tien bondit lui aussi à son meilleur classement: grâce à son premier titre ATP samedi à Metz, il gagne 10 places pour se hisser à 19 ans au 28e rang mondial.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Accord provisoire au Sénat américain pour mettre fin au shutdown
Le Sénat américain a franchi dimanche une étape décisive en vue de mettre fin à la paralysie budgétaire qui bloque une partie des services publics depuis une durée record de 40 jours. Le camp démocrate est toutefois divisé sur cet accord.
La chambre haute, contrôlée par les Républicains, a adopté cette motion par 60 voix contre 40 grâce à l'appoint de sept sénateurs démocrates et d'un élu indépendant. Il s'agit d'une première étape avant un vote final qui ne nécessitera que 50 voix pour être validé.
Si les élus de la Chambre des représentants (également dominée par les Républicains) donnent eux aussi leur feu vert, la proposition sera enfin soumise à Donald Trump pour signature. Cette procédure pourrait prendre plusieurs jours.
Démocrates divisés
Cette avancée fait espérer un prochain retour à la normale, alors que le trafic aérien et le versement des aides sociales sont perturbés, et que des centaines de milliers de fonctionnaires sont au chômage technique ou travaillent sans être payés depuis le 1er octobre.
Mais ce compromis divise le camp démocrate. Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Charles Schumer, ainsi que le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, se sont prononcés contre l'accord.
"On dirait qu'on s'approche de la fin du 'shutdown'" (la paralysie budgétaire, ndlr), a estimé devant la presse le président Donald Trump, de retour à la Maison Blanche après avoir passé le week-end dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.
Licenciements annulés
L'accord conclu au Sénat doit notamment permettre de renflouer le programme d'aide alimentaire qui soutient 42 millions d'Américains, et qui est suspendu en raison du blocage du budget. Il implique aussi l'annulation du licenciement de milliers de fonctionnaires fédéraux par Donald Trump le mois dernier, et la tenue d'un vote sur l'extension des aides pour les soins de santé, qui doivent expirer à la fin de l'année.
La proposition "protégera les fonctionnaires fédéraux contre les licenciements abusifs, réintégrera ceux qui ont été licenciés à tort pendant le 'shutdown', et garantira que les fonctionnaires fédéraux recevront leur salaire rétroactivement", a affirmé le sénateur démocrate Tim Kaine qui a voté en faveur du compromis. La Virginie, l'Etat de Tim Kaine, compte 300'000 employés fédéraux.
Chuck Schumer qui a voté contre le compromis a dénoncé les attaques républicaines contre le système de santé et soutenu que le combat "doit continuer". le compromis trouvé constitue "une terrible erreur", a estimé la sénatrice Elizabeth Warren. Le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, a résumé son opinion en un mot sur X : "Pathétique".
Le chef de la majorité républicaine au Sénat, John Thune s'est au contraire félicité de l'accord. "Après 40 longs jours, j'espère que nous pourrons enfin mettre fin au 'shutdown'", a-t-il dit.
Inquiétudes pour Thanksgiving
Du fait de l'effet de la paralysie budgétaire sur le contrôle aérien, plus de 3000 vols aux Etats-Unis ont été annulés et 10'000 retardés dimanche, selon le site FlightAware.
Le ministre des Transports Sean Duffy a averti dimanche qu'une prolongation du blocage budgétaire allait aggraver la situation, la fête de Thanksgiving à la fin du mois approchant. "Le trafic aérien va se réduire à peau de chagrin alors que tout le monde veut voyager pour voir sa famille", a-t-il alerté sur Fox News.
"Vous allez voir moins de contrôleurs aériens venir au travail, ce qui signifie qu'il n'y aura qu'une poignée de vols qui vont décoller et atterrir", a-t-il ajouté. Un retour à la normale du trafic aérien pourrait prendre des jours après la fin de la paralysie, le temps que le financement fédéral, qui comprend les salaires, relance la machine.
M. Trump a invoqué la paralysie budgétaire, due à des désaccords entre républicains et démocrates au Congrès, comme une des causes de la série de défaites électorales essuyées par son camp le 4 novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Corée du Sud: l'ex-président Yoon inculpé d'aide à l'ennemi
Le parquet sud-coréen a inculpé lundi l'ex-président Yoon Suk Yeol d'aide à l'ennemi. La justice accuse l'ex-président d'avoir nui aux intérêts militaires de son pays en ordonnant l'envoi de drones en Corée du Nord.
Les deux voisins sont techniquement toujours en guerre depuis leur conflit (1950-1953) qui s'est soldé par un armistice et non par un traité de paix.
En octobre 2024, la Corée du Nord avait affirmé détenir la preuve que le Sud avait fait voler des drones au-dessus de sa capitale, Pyongyang, pour y déverser des brochures de propagande. Séoul n'a pas confirmé.
Le parquet sud-coréen a ouvert une enquête spéciale en 2025 afin de déterminer s'il s'agissait là d'une tentative délibérée de M. Yoon de provoquer le Nord, pour ensuite utiliser sa réaction comme casus belli.
Selon les investigations, l'ex-dirigeant conservateur et d'autres personnes "ont conspiré pour créer les conditions permettant la déclaration de la loi martiale d'urgence, augmentant ainsi le risque d'une confrontation intercoréenne armée et portant atteinte aux intérêts militaires publics", a détaillé à la presse Park Ji-young, assistante du procureur spécial.
Yoon Suk Yeol est accusé d'avoir "favorisé l'ennemi en général" ainsi que d'"abus de pouvoir", a-t-elle ajouté.
M. Yoon, actuellement en prison, a été destitué en avril au terme d'une séquence chaotique déclenchée par sa brève imposition de la loi martiale le 3 décembre 2024.
Dans son allocution de ce jour-là, il avait notamment invoqué des menaces nord-coréennes pour justifier sa décision choc.
Mme Park a expliqué que des preuves irréfutables avaient été découvertes dans une note de l'ex-chef du contre-espionnage de Yoon Suk Yeol. Le document préconise de "créer une situation instable ou de saisir une opportunité qui se présenterait".
Pour cela, il suggère que l'armée vise des lieux "qui leur (le Nord) feraient perdre la face, afin qu'une riposte soit inévitable, comme Pyongyang" ou la grande ville côtière de Wonsan.
Durant son mandat, M. Yoon a tenu une ligne dure face à Pyongyang et opéré un net rapprochement avec les États-Unis, autre ennemi du Nord.
Le 3 décembre 2024, il a déployé l'armée au Parlement pour en prendre le contrôle, mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour voter la fin de la loi martiale.
M. Yoon a été arrêté en janvier, destitué en avril puis remplacé en juin par son rival démocrate Lee Jae Myung, qui prône l'apaisement avec Pyongyang.
Yoon Suk Yeol est toujours au coeur d'un procès pour insurrection, également en lien avec son coup de force.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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