International
La Corée du Sud a lancé sa première fusée de conception nationale
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/06/le-korea-satellite-launch-vehicle-ii-une-fusee-a-carburant-liquide-de-200-tonnes-appelee-nuri-a-decolle-du-site-de-lancement-de-goheung-a-16h00-locales-1000x600.jpg&description=La Corée du Sud a lancé sa première fusée de conception nationale', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La Corée du Sud a annoncé mardi avoir lancé avec succès sa première fusée spatiale de conception nationale. Elle a mis en orbite des satellites, ce qui constitue, pour les autorités, un "pas de géant" en matière spatiale.
Le Korea Satellite Launch Vehicle II, une fusée à carburant liquide de 200 tonnes, appelée Nuri, a décollé du site de lancement de Goheung à 16h00 locales (09h00 en Suisse), un commentateur déclarant: "Il semble que tout se passe comme prévu".
Ce deuxième essai intervient huit mois après l'échec du premier lancement au cours duquel la fusée n'avait pas réussi à envoyer en orbite sa charge utile factice, ce qui avait constitué un revers pour Séoul.
Les trois étages de la fusée ont fonctionné, l'amenant à une altitude de 700 kilomètres, et elle a réussi à se séparer d'un satellite de vérification des performances avec succès et à le placer en orbite, a indiqué Séoul.
Le programme spatial sud-coréen "a fait un bond en avant", a estimé Lee Jong-ho, ministre des Sciences et de la technologie, qualifiant cette mission de succès.
"La Corée du Sud est devenue la septième nation au monde à lancer un engin spatial avec une technologie locale", a-t-il déclaré. La Corée du Sud va lancer un orbiteur lunaire en août, a-t-il ajouté, affirmant que le gouvernement poursuivrait sa quête pour devenir "une nation spatiale avancée".
Dix ans de développement
Cet essai intervient huit mois après le lancement d'une première fusée qui avait échoué à envoyer en orbite sa charge utile factice, le moteur du troisième étage s'étant arrêté de fonctionner plus tôt que prévu.
Lors de l'essai de mardi, outre un satellite factice, Nuri a transporté un satellite de vérification des performances de la fusée et quatre satellites mis au point par quatre universités locales à des fins de recherche.
Il a fallu une dizaine d'années pour développer cette fusée, pour un coût de 2000 milliards de wons (1,48 milliard de francs). Avec ses six moteurs à carburant liquide, elle pèse 200 tonnes et mesure 47,2 mètres de long.
Ambitions spatiales
La Corée du Sud est la 12e économie mondiale et un des pays les plus avancés technologiquement avec notamment son fleuron le groupe Samsung Electronics, le plus grand fabricant de smartphones et de puces au monde.
Mais elle est toujours restée à la traîne dans la conquête spatiale où l'Union soviétique avait ouvert la voie avec le lancement du premier satellite en 1957, suivie de près par les États-Unis.
En Asie, la Chine, le Japon et l'Inde ont développé des programmes spatiaux avancés. La Corée du Nord, voisine du Sud et dotée de l'arme nucléaire, revendique sa place dans le club des pays disposant de leur propre capacité de lancement de satellites.
Les missiles balistiques et les fusées spatiales utilisent une technologie similaire et Pyongyang a mis en orbite un satellite de 300 kilos en 2012. Washington avait condamné ce lancement, le qualifiant de test de missile déguisé.
La Corée du Sud devient la septième nation - sans compter la Corée du Nord - à avoir lancé avec succès une charge utile d'une tonne sur ses propres fusées.
Bilan mitigé
Le programme spatial sud-coréen a un bilan mitigé: ses deux premiers lancements en 2009 et 2010, qui utilisaient en partie la technologie russe, se sont soldés par un échec. En janvier 2013, sa première fusée, construite avec des scientifiques russes, a finalement été lancée avec succès.
"Le fait que nous ayons désormais notre propre fusée spatiale signifie que nous pourrons tester et vérifier les technologies nécessaires aux projets d'exploration spatiale à l'avenir", a déclaré Bang Hyo-choong, professeur d'ingénierie aérospatiale à l'Institut supérieur coréen des sciences et technologies (KAIST), à l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Le secteur du lancement de satellites est de plus en plus la chasse gardée des entreprises privées, notamment SpaceX d'Elon Musk qui compte parmi ses clients l'agence spatiale américaine NASA et l'armée sud-coréenne.
L'essai de mardi semble rapprocher la Corée du Sud de la réalisation de ses ambitions spatiales, notamment le projet de faire atterrir une sonde sur la Lune d'ici 2030. La Corée du Sud prévoit d'effectuer quatre autres lancements d'essai de ce type d'ici 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Hockey
Une 3e finale de Coupe Stanley de suite pour les Panthers
Les Panthers disputeront une troisième finale consécutive de Coupe Stanley.
Florida a validé son ticket en allant s'imposer 5-3 mercredi sur la glace des Carolina Hurricanes dans l'acte V de la finale de la Conférence Est de NHL.
Battus 4-1 par les Vegas Golden Knights en 2023, les Panthers avaient vaincu Edmonton en sept matches l'an dernier pour décrocher la première Coupe Stanley de leur histoire. Ils pourraient d'ailleurs bien retrouver au stade ultime les Oilers d'Edmonton, qui mènent 3-1 face aux Dallas Stars de Lian Bichsel en finale à l'Ouest.
Florida, qui avait disputé une première finale de Coupe Stanley en 1996 (défaite 4-0 face à Colorado), a fêté cette qualification comme une simple victoire en saison régulière. "Je me souviens qu'il y a deux ans, nous avions déjà l'impression d'avoir accompli un exploit sachant d'où nous venions", a déclaré l'attaquant Matthew Tkachuk, cité sur le site d'ESPN.
"C'est du business, et nous avons un objectif plus grand en tête", a poursuivi l'ailier américain, qui a réussi un but et un assist dans le match 5 face aux Hurricanes. Son but, inscrit à la 28e minute, fut capital: il a permis aux Panthers, menés 2-0 au terme de la première période après s'être inclinés 3-0 dans l'acte IV, de débloquer leur compteur pour se relancer complètement.
Florida a même marqué trois buts consécutifs pour prendre l'avantage 3-2 dès la 32e. Les Hurricanes ont pu égaliser à la 49e, mais Carter Verhaeghe a redonné l'avantage aux Panthers pour de bon à la 53e en réussissant son 12e "game winning goal" en play-off depuis le printemps 2022. Sam Bennett a scellé le score dans une cage vide à 54'' de la fin pour sa 10e réussite dans ces séries finales 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le Thunder fonce en finale en pleine confiance
Oklahoma City s'est qualifié pour la finale NBA. Le Thunder a réussi une démonstration de force face aux Minnesota Timberwolves, écrasés 124-94 dans l'acte V de la finale de la Conférence Ouest.
Un dernier match à sens unique a permis au Thunder du MVP Shai Gilgeous-Alexander (34 points, 7 rebonds, 8 passes) de se projeter avec gourmandise vers sa première finale NBA depuis 2012. Emmené par Kevin Durant, James Harden, Russell Westbrook mais aussi Thabo Sefolosha, OKC avait été défait par le Miami Heat de LeBron James.
Sous sa forme actuelle, le Thunder, installé en Oklahoma depuis 2008, n'a jamais soulevé le trophée Larry O'Brien, remporté en 1979 en tant que Seattle SuperSonics. Il affrontera à partir du 5 juin soit les Indiana Pacers, soit les New York Knicks, menés 3-1 en finale à l'Est avant le match 5 prévu jeudi au Madison Square Garden.
La franchise voit aboutir son projet de reconstruction enclenché en 2020 autour de jeunes joueurs et d'un jeune entraîneur, Mark Daigneault (40 ans). Privé de play-off en 2021, 2022 et 2023, le Thunder avait rebondi de façon spectaculaire en terminant en tête de la Conférence ouest l'an passé, avant d'échouer au 2e tour des séries finales face aux Dallas Mavericks de Luka Doncic.
Armé du meilleur bilan de la Ligue cette saison (68 victoires-14 défaites), Oklahoma City a écrasé Memphis (4-0) au 1er tour avant de se sortir d'une série irrespirable contre Denver et Nikola Jokic (4-3). La finale de Conférence aura semblé beaucoup plus facile face aux Timberwolves, largement dominés, incapables de mettre en échec l'attaque du Thunder comme l'avaient fait les Nuggets.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Chine lance une sonde pour ramener des échantillons d'astéroïde
La Chine a lancé jeudi sa première sonde destinée à ramener sur terre des échantillons d'astéroïde, a rapporté l'agence de presse Xinhua. Cette mission vise à renforcer les capacités d'exploration de la Chine et à mieux comprendre l'origine du système solaire.
Une fusée Longue Marche-3B transportant la sonde Tianwen-2 a décollé du site de lancement de Xichang, dans la province du Sichuan (sud-ouest), à 03h31 (19h31 en Suisse), a précisé l'agence de presse officielle chinoise.
Environ 18 minutes plus tard, la sonde Tianwen-2 a été placée sur une orbite de transfert entre la Terre et l'astéroïde 2016HO3, a déclaré l'administration nationale de l'espace de Chine (CNSA), selon Xinhua. "Le vaisseau spatial a déployé ses panneaux solaires en douceur et la CNSA a déclaré que le lancement était un succès", a rapporté l'agence.
C'est le début d'un long voyage: le vaisseau doit mettre plus d'un an pour atteindre l'astéroïde "469219 Kamo'oalewa" (également appelé "2016 HO3"). Il doit arriver à l'été 2026 sur ce quasi-satellite de la Terre.
Une fois la collecte effectuée, Tianwen-2 ("Questions au ciel-2") s'envolera à nouveau puis larguera depuis l'espace un module qui redescendra seul sur la Terre avec les précieux échantillons.
Deux missions
La sonde principale poursuivra sa route en direction d'une comète (nommée "311P"). Il s'agira de la deuxième partie de la mission.
Tianwen-2 est la toute première mission chinoise de collecte d'échantillons sur un astéroïde, c'est-à-dire un petit corps rocheux qui se déplace dans l'espace, en orbite autour du Soleil. Les scientifiques pensent que ces échantillons contiennent des indices sur les débuts et l'évolution du système solaire.
La Chine ambitionne également d'améliorer ses capacités de mise en orbite et d'atterrissage sur des petits corps célestes.
Récupérer des échantillons d'astéroïde n'est pas inédit: des missions japonaises et américaine ont déjà accompli cette prouesse.
"Sur le plan technologique" cette mission marque toutefois "une étape importante dans la progression de la Chine en matière de rattrapage du Japon, des États-Unis et de l'Europe dans le domaine de l'exploration de l'espace lointain, au-delà de la Lune", déclare à l'AFP Chen Lan, spécialiste du programme spatial chinois.
La Chine a déjà envoyé dans le passé des sondes pour récolter des échantillons. Elle avait ramené sur terre en 2024 des échantillons de la face cachée de la Lune, une première mondiale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Musk, "déçu" par Trump, quitte son rôle gouvernemental
Le multimilliardaire Elon Musk a confirmé mercredi qu'il mettait fin à sa mission de réduction de la dépense publique, après quatre mois d'une expérimentation sans précédent. Il avait critiqué peu avant pour la première fois le président américain Donald Trump.
"Alors que ma période prévue en tant qu'employé spécial du gouvernement touche à sa fin, je voudrais remercier le président Donald Trump de m'avoir donné l'occasion de réduire les dépenses inutiles", a écrit l'homme d'affaires sur son réseau social X.
"La mission 'DOGE' [le nom de sa commission à l'efficacité gouvernementale, ndlr] va se renforcer encore à l'avenir pour devenir un mode de vie dans le gouvernement", a affirmé le patron de Tesla, SpaceX et X.
C'est un tout autre ton, beaucoup plus amer, qu'il a adopté sur la chaîne télévisée CBS. "J'ai été déçu de voir ce projet de loi de dépenses massives, franchement, qui augmente le déficit budgétaire", a déclaré Elon Musk dans un entretien dont un extrait a été diffusé mardi soir, en référence à une grande loi économique du président républicain.
Le patron de Tesla et SpaceX a aussi déploré auprès du Washington Post que la commission DOGE soit "en passe de devenir le bouc émissaire pour tout".
Fissure
La "grande et belle loi", telle que l'a baptisée Donald Trump, est en cours d'examen au congrès et a pour objectif de mettre en application certaines promesses de campagne emblématiques, comme la prolongation de gigantesques crédits d'impôt .
Selon une analyse d'une agence parlementaire sans affiliation politique, le texte en l'état entraînerait une hausse du déficit fédéral de 3800 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie.
"Je pense qu'une loi peut être grande ou qu'elle peut être belle. Mais je ne sais pas si elle peut être les deux", a déclaré Elon Musk dans son entretien à CBS News.
Ce commentaire marque la première fissure publique dans une alliance politique proprement extraordinaire, née pendant la campagne électorale de Donald Trump, qu'Elon Musk a généreusement financée, et renforcée pendant les débuts fracassants du second mandat du républicain.
La mission de M. Musk était conçue comme temporaire, son statut d'"employé spécial du gouvernement" étant limité à 130 jours. Il avait annoncé à la fin avril se mettre en retrait pour s'occuper davantage de ses entreprises, notamment Tesla, dont les ventes ont chuté au fur et à mesure que son patron devenait l'une des personnalités les plus clivantes au monde.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 3 jours
Lausanne: une nouvelle zone de baignade au bord du Léman
-
GenèveIl y a 3 jours
Trois rues des Pâquis réaménagées et végétalisées
-
FootballIl y a 3 jours
Lausanne va vibrer au rythme de l'Euro féminin
-
FootballIl y a 3 jours
Jamie Welch n'abandonne pas Yverdon
-
InternationalIl y a 3 jours
Accusé de faux témoignage, l'ex-chancelier Kurz relaxé en appel
-
ÉconomieIl y a 3 jours
L'Asloca s'inquiète de la multiplication des "congés rénovation"
-
CultureIl y a 3 jours
Meimuna décroche le prix culturel 2005 de la Ville de Sion
-
ClimatIl y a 3 jours
L'effondrement du glacier, le plus grand danger actuel à Blatten