International
Les candidats face-à-face lors d'un premier débat
Les candidats encore en lice pour succéder au Premier ministre britannique Boris Johnson se sont retrouvés face-à-face vendredi au cours d'un premier débat télévisé peu animé. La compétition se fait de plus en plus âpre.
Ils sont encore cinq dans la course au pouvoir lancée après l'annonce jeudi dernier de la démission de Boris Johnson, emporté par une avalanche de départs déclenchée par un trop-plein de scandales et de mensonges.
La secrétaire d'Etat au Commerce international Penny Mordaunt, l'ex-ministre des Finances Rishi Sunak, la cheffe de la diplomatie Liz Truss, l'ex-secrétaire d'Etat à l'Egalité Kemi Badenoch et le député Tom Tugendhat ont pu échanger sur leur vision sur la chaîne de télévision britannique Channel 4.
Embarras
Les candidats ont refusé de se laisser aller aux polémiques et aux attaques personnelles, soulignant leur appartenance commune à la famille des Conservateurs. Mais la question "Boris Johnson est-il honnête ?" les a mis dans l'embarras.
"Parfois", a répondu en riant Kemi Badenoch. "Non", a tranché M. Tugendhat sous les applaudissements tandis que les trois autres bottaient en touche, bafouillant des réponses vagues.
Cultivant son image très lisse, Rishi Sunak, 42 ans, s'est dit "fier" d'avoir participé au gouvernement Johnson mais a démissionné la semaine dernière car "trop c'est trop", entraînant avec lui le départ d'une soixantaine d'autres membres de l'exécutif.
Il est arrivé jeudi en tête d'un deuxième vote organisé par les députés conservateurs pour éliminer des candidats, devant la favorite des bookmakers Penny Mordaunt et Liz Truss.
Tout "sauf Rishi"
Peu connue des Britanniques, l'ancienne ministre de la Défense Penny Mordaunt battrait tous ses rivaux en cas de duel, selon les sondages.
Après avoir été attaquée par ses concurrents pour des propos jugés trop "woke" concernant les personnes transgenres, elle essuie désormais des critiques concernant son sérieux professionnel, l'ancien ministre David Frost ayant émis de "sérieuses réserves" sur sa capacité à diriger le Royaume-Uni.
"Nous sommes tous responsables de nos propres campagnes et je prends ça comme un gros compliment que personne ne veuille concourir contre moi", a-t-elle réagi pendant le débat.
De son côté, Liz Truss a mis en avant son bilan au gouvernement, citant le Brexit, l'Irlande du Nord et la guerre en Ukraine.
Coqueluche
La candidate de 46 ans, coqueluche du camp Johnson, essaie désormais de combler son retard et cherche à rallier autour d'elle la droite du parti conservateur. Elle a reçu jeudi le soutien de Suella Braverman, éliminée à l'issue du vote des députés.
Si le Premier ministre s'est gardé d'exprimer publiquement toute préférence pour "ne pas nuire aux chances de qui que ce soit", il exhorte selon le Times les candidats éliminés à soutenir "n'importe qui sauf Rishi".
La garde rapprochée du futur ex-chef du gouvernement est convaincue que l'ex-ministre, dont le départ du gouvernement a contribué à précipiter la chute de Boris Johnson, attendait son heure depuis des mois. Ce que les partisans de Rishi Sunak démentent.
Baisses d'impôts
Afin de sélectionner le nouveau Premier ministre, les députés conservateurs vont de nouveau voter lundi, mardi et mercredi pour éliminer un par un les candidats. Une fois le casting du face-à-face final déterminé, le choix reviendra aux membres du parti conservateur qui voteront par correspondance pendant l'été. Le résultat du scrutin est attendu pour le 5 septembre.
La désignation d'un nouveau chef du gouvernement intervient dans un contexte économique compliqué au Royaume-Uni avec une inflation de 9,1% en mai.
Tandis que Liz Truss et Penny Mordaunt expliquaient qu'elles prévoyaient des réductions d'impôts, Rishi Sunak a fustigé des "contes de fées", jugeant irréaliste de les abaisser vu la conjoncture.
Au ministère des Finances, Rishi Sunak a augmenté les taxes et a été accusé de ne pas en faire assez pour soulager les ménages britanniques étranglés par la crise du coût de la vie.
Les candidats ont également discuté du service de santé publique (NHS) affaibli par des années d'austérité, des problèmes climatiques et des prix de l'énergie. Deux autres débats télévisés sont organisés, dimanche sur la chaîne ITV et mardi sur Sky News.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des pays arabes et européens plaident pour la solution à deux Etats
Des représentants de pays arabes et européens, dont le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell, ont de nouveau plaidé vendredi à Madrid pour faire avancer la solution dite à deux Etats, l'un palestinien, l'autre israélien, sur fond de guerre à Gaza.
"Ensemble, nous voulons identifier les actions concrètes qui nous permettront de progresser vers cet objectif", a expliqué sur X le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez. "La communauté internationale doit faire un pas décisif vers une paix juste et durable au Moyen-Orient", a-t-il insisté.
Cette rencontre, baptisée "Pour l'application des deux Etats", a rassemblé le Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa, les ministres des Affaires étrangères du Qatar, de l'Arabie saoudite, de l'Egypte et de la Turquie, tous membres du Groupe de contact arabo-islamique pour Gaza, et les secrétaires généraux de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique.
L'Union européenne était représentée de son côté par son Haut représentant pour les Affaires étrangères Josep Borrell, mais aussi par les chefs de la diplomatie irlandais, norvégien, slovène et espagnol, dont les pays ont reconnu au printemps l'Etat de Palestine.
"Une paix juste et durable"
Pour le ministre espagnol José Manuel Albares, "la mise en oeuvre de la solution à deux Etats est le seul moyen d'assurer une paix juste et durable dans la région par la coexistence pacifique et sûre de l'Etat de Palestine et de l'Etat d'Israël".
Interrogé sur l'absence d'Israël lors de cette réunion, M. Albares a expliqué que le pays n'avait pas été invité parce qu'il n'appartient "ni au groupe des Européens, ni au groupe de contact arabo-islamique". Il a toutefois assuré qu'il serait "ravi" que l'Etat hébreu participe à des discussions sur la solution à deux Etats.
L'Espagne, qui a reconnu le 28 mai l'Etat de Palestine en même temps que l'Irlande et la Norvège, a adopté depuis le début du conflit à Gaza une position très critique vis-à-vis d'Israël.
Le pays, qui a accueilli fin mai une autre réunion sur le conflit à Gaza, a annoncé début septembre la tenue d'un sommet bilatéral entre l'Espagne et la Palestine, le premier du genre, avant la fin de l'année. "Nous sommes en train de fixer la date", a précisé vendredi José Manuel Albares.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Hermès inaugure sa 23e maroquinerie, dans le Puy-de-Dôme
Hermès annonce avoir inauguré vendredi à Riom (Puy-de-Dôme) sa 23e maroquinerie qui accueillera 250 artisans alors que la demande mondiale du groupe dans cette activité connaît une croissance soutenue.
La maroquinerie-sellerie, coeur de métier du groupe de luxe, a vu ses ventes du premier semestre progresser de 15,7% sur un an et dépasser les 3,2 milliards d'euros (3 milliards de francs). Le chiffre d'affaires du groupe sur cette période a lui augmenté de 12% à 7,5 milliards d'euros.
Pour faire face à cette demande croissante, Hermès augmente sa capacité de production, à raison d'une nouvelle maroquinerie par an en moyenne depuis dix ans.
La maroquinerie de Riom vient compléter le pôle auvergnat du groupe qui comprend également la maroquinerie de Sayat, installée depuis plus de 20 ans, et une école Hermès des savoir-faire à Riom depuis 2022.
A Riom, le groupe de luxe a rénové sur 7000 m2, l'une des ailes de la Manufacture des tabacs, ancien site industriel inscrit au titre des monuments historiques depuis 2004 et situé en centre-ville, selon un communiqué.
Hermès a confié au cabinet Tracks-Architectes la réhabilitation de ces bâtiments.
Le projet "répond à la démarche écoresponsable de la maison qui vise à limiter l'artificialisation des surfaces, à choisir des entreprises partenaires locales et à sourcer et utiliser des matériaux durables pour la rénovation", selon le communiqué.
La manufacture emploie 250 artisans auxquels s'ajoute une trentaine de collaborateurs dans des fonctions d'encadrement, de ressources humaines ou de logistique.
Trois autres projets de manufactures sont en cours, à L'Isle-d'Espagnac (Charente), Loupes (Gironde) et Charleville-Mézières (Ardennes) où les recrutements et les formations sont en cours.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Alinghi face à Britannia en demi-finale de la Louis Vuitton
Alinghi Red Bull Racing défiera Britannia, vainqueur du Round Robin, dès samedi en demi-finale de la Coupe Louis Vuitton.
Le premier défi qui remportera cinq régates se qualifiera pour la finale des Challengers, où il affrontera Luna Rossa ou American Magic.
Le défi britannique, emmené par Sir Ben Ainslie, légendaire barreur de 47 ans aux quatre titres olympiques, a donc choisi d'affronter Alinghi au stade des demi-finales. Il a conclu la phase préliminaire avec six succès pour deux défaites, comme les Italiens de Luna Rossa qu'il a battus en barrage pour la 1re place.
Premier projet à avoir défié le Defender néo-zélandais en vue de la 37e Coupe de l'America, Britannia a bénéficié d'un statut privilégié en tant que "Challenger of Record". C'est avec lui que se sont faites les négociations ayant conduit à la rédaction du protocole officiel de cette compétition.
Britannia - qui bénéficie du soutien du géant anglais de la chimie Ineos, propriétaire notamment du FC Lausanne-Sport - a nettement dominé les deux matches disputés face à Alinghi durant le Round Robin. Les Britanniques se sont imposés pour 1'25 le 31 août, et pour 53 secondes le 7 septembre.
Ben Ainslie et ses coéquipiers avaient à chaque fois fait la différence avant même d'avoir franchi la ligne de départ, poussant le défi cher à Ernesto Bertarelli à la faute dans la zone de pré-départ. Alinghi ne pourra pas se permettre de répéter encore la même erreur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Davantage de répression contre les Iraniennes (enquêtrices)
La répression contre les Iraniennes a augmenté depuis avril, selon la Mission internationale d'établissement des faits sur l'Iran. Le gouvernement souhaite éliminer leurs droits fondamentaux et "écraser" ce qui reste de leur activisme, a-t-elle dit vendredi à Genève.
Dans son rapport il y a quelques mois, la mission avait estimé que des actes équivalant à des crimes contre l'humanité avaient été perpétrés dans la répression des manifestants après le décès de la jeune Mahsa Amini en 2022. Celle-ci était décédée dans un commissariat après avoir été arrêtée pour avoir mal porté le voile islamique.
Les trois enquêtrices, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, avaient alors évoqué des meurtres, des emprisonnements, des actes de torture, des viols et d'autres formes de violences sexuelles, des persécutions, des disparitions forcées et d'autres actes inhumains.
Vendredi, elles ont dénoncé le plan national annoncé en avril par le chef de la police de Téhéran, qui "encourage, autorise et soutient des violations des droits humains des femmes qui bafouent la règle du voile obligatoire". Dès le premier jour, environ 500 femmes auraient été arrêtées, selon les médias iraniens.
"Les forces de sécurité ont encore augmenté les modèles de violences physiques en vigueur", affirme la mission qui a pu évaluer des vidéos. De même, la surveillance du port du voile s'est étendue, y compris par des drones.
La mission avait déjà alerté sur un projet de loi, qui pourrait être approuvé prochainement, qui prévoit des "amendes exorbitantes, de longues peines de prison" et d'autres restrictions contre les femmes qui violent les règles. Elle demande que celui-ci ne soit pas validé et se dit "très inquiète" d'indications de peines capitales contre des femmes activistes.
Elle appelle de nouveau à mettre un terme aux exécutions et à la libération des détenus arbitraires. Elle demande aux autres pays de poursuivre les responsables de toutes ces violations qui seraient présents sur leur territoire. Et d'accueillir les personnes qui ont été blessées ou sont ciblées par le régime iranien.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
SuisseIl y a 6 heures
Plusieurs routes de cols suisses fermées à cause de la neige
-
VaudIl y a 2 jours
Les arnaques aux faux policiers se multiplient
-
VaudIl y a 3 jours
Le deal de rue exaspère la Municipalité d'Yverdon
-
SuisseIl y a 2 jours
Les chasseurs suisses ont tiré près de 100'000 bêtes l'an dernier
-
VaudIl y a 2 jours
La ligne Vallorbe - Cossonay perturbée à la suite d'incidents
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Effondrement partiel d'un pont à Dresde, pas de victimes
-
SantéIl y a 2 jours
Le mpox peut causer des dégâts sur les femmes enceintes
-
Bons Plans LFMIl y a 1 jour
Un nouveau théâtre dédié à l'humour et l'improvisation à Lausanne