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Avec la majorité absolue, Mitsotakis de nouveau Premier ministre

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Kyriakos Mitsotakis a déjà été le chef du gouvernement de 2019 à la fin mai. (© KEYSTONE/AP/Yorgos Karahalis)

La droite de Kyriakos Mitsotakis a remporté une large victoire aux élections législatives dimanche en Grèce. Il s'est adjugé une majorité absolue qui va permettre au dirigeant d'entamer un nouveau mandat de Premier ministre.

La Nouvelle-Démocratie (ND), au pouvoir de 2019 à fin mai, obtient 40,55% des voix, soit largement plus du double que son principal adversaire, la gauche Syriza d'Alexis Tsipras, selon des résultats portant sur 97% des bureaux de vote.

Syriza, qui a déjà subi un revers cinglant lors du premier scrutin il y a cinq semaines, ne recueille que 17,84% des suffrages, soit 2,2 points de moins que le 21 mai. Ce résultat doit assurer à la droite 158 sièges sur les 300 du Parlement monocaméral grec, selon des analystes.

Avec un tel score, Kyriakos Mitsotakis, un diplômé de Harvard (Etats-Unis) âgé de 55 ans issue d'une dynastie politique grecque, est assuré de retrouver le fauteuil de Premier ministre qu'il a dû céder fin mai, avant la tenue des deuxièmes élections.

"Le peuple, pour la deuxième fois en quelques semaines, nous a donné un mandat fort pour avancer vers les grands changements dont le pays a besoin", s'est félicité le dirigeant de 55 ans dimanche soir devant ses troupes.

Il a promis des augmentations de salaires, notamment pour les plus faibles revenus, principale préoccupation des Grecs qui subissent la cherté de la vie. Kyriakos Mitsotakis n'a cessé pendant sa campagne électorale de brandir son bilan économique, marqué par un rebond de la croissance - à 5,9% en 2022 -, et un chômage en baisse après une décennie de crise.

La Grèce en bleu

"Toute la Grèce est bleue!", a-t-il également lancé devant ses partisans en liesse, en référence à la couleur de son parti. "La Nouvelle-Démocratie est le parti du centre droite le plus fort en Europe!", a-t-il également assuré, s'exprimant en bras de chemise devant le siège de son parti à Athènes.

Quatre ans après son accession au pouvoir, Nouvelle-Démocratie améliore son score par rapport à 2019 où elle avait obtenu 39,85% des voix.

Kyriakos Mitsotakis avait recueilli le 21 mai 40,79% des suffrages. Mais cette avance ne lui avait pas apporté la majorité absolue requise pour former un gouvernement sans devoir nouer d'alliance. Il avait exclu de bâtir une coalition et réclamé de nouvelles élections, comptant pour cela sur un mode de scrutin qui accorde au parti arrivé en tête un "bonus" pouvant aller jusqu'à 50 sièges.

Fin d'un "cycle historique"

Face à lui, Alexis Tsipras encaisse une nouvelle lourde défaite, après une gifle il y a cinq semaines lorsque Syriza était tombée à 20,07% des suffrages, soit une chute de plus de 11,5 points par rapport à 2019.

La question de son avenir à la tête du parti devrait désormais se poser alors que déjà après la défaite du 21 mai, l'ancien Premier ministre (2015-2019) et chouchou de la gauche radicale en Europe avait reconnu avoir songé à démissionner.

"C'était une bataille difficile (...) le résultat est évidemment négatif pour nous", a admis Alexis Tsipras reconnaissant que "un grand cycle historique s'est achevé" pour son parti.

Il a évoqué la nécessité de grands changements dans son parti et appelé ses membres à "nous juger", laissant augurer de prochaines élections au sein de Syriza.

En se détournant largement de Syriza, les Grecs semblent montrer qu'ils veulent définitivement tourner la page des années d'âpre crise financière et de plans de sauvetage aux conditions drastiques qui les ont considérablement appauvris.

Réapparition de l'extrême droite

Syriza reste toutefois le principal parti d'opposition, suivi des socialistes du Pasok-Kinal, des communistes KKE, et de quatre petites formations, dont les "Spartiates", qui a créé la surprise avec 4,6% des voix.

Ce parti est soutenu par un ancien cadre de la formation néo-nazie Aube dorée, Ilias Kassidiaris, qui purge actuellement une peine de 13 ans et demi de prison.

Les dirigeants et cadres d'Aube dorée, qui avait élu pour la première fois des députés en 2012 au pic de la crise grecque, ont été condamnés à de lourdes peines de prison pour assassinats et violences contre migrants et sympathisants de gauche.

"L'élection des partis d'extrême droite dont les Spartiates avec une connotation et des liens fascistes (...) est une évolution négative", a jugé Alexis Tsipras.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"Cela va de mieux en mieux", se réjouit Nadal

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Rafael Nadal se sent de mieux en mieux sur le court (© KEYSTONE/AP/Manu Fernandez)

Rafael Nadal s'est montré optimiste avant son entrée en lice jeudi dans le Masters 1000 de Rome. "Cela va de mieux en mieux", a assuré l'ancien no 1 mondial mercredi.

"Cela va de mieux en mieux, sur le plan physique comme sur le plan du tennis. Je suis ici pour donner le meilleur de moi-même", a déclaré le gaucher espagnol de 37 ans en conférence de presse.

"Tous les matches sont maintenant plus difficiles et plus imprévisibles pour moi qu'ils ne l'étaient par le passé, en particulier sur terre battue (...) Mais les perspectives sont bonnes si je continue de travailler de la bonne façon et si mon corps me le permet", a-t-il poursuivi.

Accablé par les blessures ces deux dernières saisons, Rafael Nadal revient pour la première fois depuis 2022 à Rome, un tournoi qu'il a remporté à dix reprises, un record, la dernière fois en 2021. Désormais 305e mondial, il sera opposé pour son entrée en lice au Belge Zizou Bergs, 108e mondial et issu des qualifications.

Revenu sur le circuit à Barcelone le mois dernier après une pause forcée de trois mois, Nadal, éliminé au 2e tour du tournoi catalan et en 8e de finale à Madrid, s'est réjoui d'"enchaîner pour la première fois depuis longtemps" un troisième tournoi de suite.

"Des hauts et des bas"

"Il y a bien sûr des hauts et des bas, et cela change d'un jour à l'autre, j'ai eu des moments difficiles à Madrid, ici aussi depuis mon arrivée, mais ma courbe (de forme) va globalement vers le haut, c'est évident", a-t-il insisté.

"Je suis content du niveau où je suis maintenant, il y a un mois, c'était presque impossible pour moi de pouvoir penser jouer à Barcelone", a rappelé le roi de la terre battue, qui s'est toutefois refusé de se projeter au-delà de Rome et de penser à Roland-Garros (26 mai-9 juin).

"Je suis à Rome, je ne veux pas penser à après", a-t-il insisté, en répétant comme il l'avait déjà fait à Madrid qu'il disputera Roland-Garros uniquement "si je me sens prêt".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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AB InBev: bénéfice en hausse

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Sur le seul segment des bières, AB Inbev a subi une baisse des volumes de 1,3%, mais elle a été partiellement compensée par une hausse de 3,5% des autres boissons (archives). (© KEYSTONE/EPA/HANNAH MCKAY)

Le brasseur belgo-brésilien AB Inbev, leader mondial avec ses marques Budweiser et Stella Artois, a publié mercredi un bénéfice net en progression de 15,2% à 1,51 milliard de dollars (1,37 millard de francs) au premier trimestre. Les volumes ont fléchi cependant.

AB InBev, dont le siège social est à Louvain (centre de la Belgique), a enregistré une baisse de 0,6% de ses volumes de boissons écoulés dans le monde sur les trois premiers mois de l'année.

Sur le seul segment des bières, la baisse a même atteint 1,3%, mais elle a été partiellement compensée par une hausse de 3,5% des autres boissons. En dépit de ces moindres volumes, AB InBev a réussi à faire progresser son chiffre d'affaires de 2,6% à 14,5 milliards de dollars (13,2 milliards de francs), grâce à des hausses de tarifs facilitées par la stratégie de montée en gamme du groupe.

AB InBev souligne que ses ventes ont augmenté sur 75% de ses marchés dans le monde, grâce à une augmentation de 3,3% des recettes par hectolitre. Les prix en hausse ont permis une progression de l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 5,4% à 4,99 milliards de dollars.

"La force de la catégorie bière, notre empreinte mondiale diversifiée et le maintien de la dynamique de nos méga-marques nous ont permis de réaliser à nouveau une croissance généralisée des produits et des bénéfices au cours de ce trimestre", s'est félicité le directeur général Michel Doukeris, cité dans un communiqué.

"Nous sommes encouragés par nos résultats pour commencer l'année, et l'exécution cohérente assurée par nos équipes et partenaires renforce notre confiance dans la réalisation de nos ambitions de croissance pour 2024", a-t-il ajouté. Le géant brassicole, qui revendique plus de 2 milliards de consommateurs de ses boissons dans 150 pays, a confirmé pour 2024 son objectif de progression de l'Ebitda "entre 4 et 8%", conforme à ses perspectives à moyen terme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La Malaisie veut s'essayer à la "diplomatie de l'orang-outan"

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En offrant des orangs-outangs aux nations faisant commerce de l'huile de palme, la Malaisie entend montrer qu'"elle est toujours engagée dans la préservation de la biodiversité" (archives). (© KEYSTONE/EPA/ADI WEDA)

La Malaisie a l'intention d'offrir des orangs-outans aux pays acheteurs d'huile de palme, a indiqué mercredi le ministre des matières premières Johari Abdul Ghani. Elle a lancé une initiative rappelant "la diplomatie du panda" de la Chine.

Selon M. Ghani, la stratégie de "diplomatie de l'orang-outan" consistera à offrir ces grands singes menacés d'extinction aux nations faisant commerce de l'huile de palme, en particulier aux principaux importateurs comme l'UE et l'Inde. La Malaisie montrera ainsi qu'"elle est toujours engagée dans la préservation de la biodiversité", a-t-il dit, sur X.

Selon le WWF, les orangs-outans sont en danger critique d'extinction, menacés principalement par la perte d'habitat "due à l'exploitation forestière, à l'expansion agricole, en particulier aux plantations d'huile de palme, et au développement des infrastructures".

Les écologistes estiment que la production d'huile de palme entraîne la destruction des forêts tropicales en Malaisie et en Indonésie, d'où provient la majorité de la production mondiale.

"Soft power"

Johari Abdul Ghani a exhorté les entreprises productrices d'huile de palme à collaborer avec les ONG afin de contribuer à la préservation de la faune et de la flore en Malaisie et à fournir une expertise technique en la matière.

L'huile de palme est utilisée dans l'alimentation (gâteaux, chocolat, margarine...) et dans les cosmétiques, le savon et le shampoing.

Pour la Chine, la diplomatie du panda est une forme de "puissance douce" ou "soft power", une stratégie d'influence dans les relations internationales. Elle passe des accords de prêts de ses pandas avec des zoos étrangers qui, en cas de naissance, doivent généralement renvoyer les petits ursidés quelques années plus tard pour qu'ils rejoignent le programme d'élevage du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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BMW: repli de la rentabilité sur un an, les coûts élevés persistent

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Le groupe BMW qui compte aussi les marques Mini et Rolls-Royce a vu son chiffre d'affaires de 36,6 milliards d'euros de janvier à mars reculer de 0,6 (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Le constructeur automobile BMW a fait état mercredi d'un bénéfice net de 2,95 milliards d'euros (environ 2,88 millions de francs) au premier trimestre, supérieur aux attentes, tout en reculant de 19% sur un an en raison de charges plus élevées.

Le groupe bavarois a affiché une marge opérationnelle (Ebit) de 8,8% à fin mars dans sa division automobile, inférieure aux 9,3% attendus par Factset, mais il maintient l'objectif d'un taux entre 8,0% et 10,0% sur l'année.

L'augmentation de 2,5% du nombre de véhicules de la marque BMW vendus entre janvier et mars, à 530,9 milliers d'exemplaires, et la proportion plus élevée de véhicules 100% électriques - 78,7 milliers en tout - et de véhicules du segment de prix supérieur ont eu un impact positif sur les ventes.

Néanmoins, le groupe qui compte aussi les marques Mini et Rolls-Royce a vu son chiffre d'affaires de 36,6 milliards d'euros de janvier à mars reculer de 0,6% sur un an. En cause, des changements de modèles, moins de véhicules haut de gamme vendus en Chine et des effets de change défavorables liés au renminbi chinois et au dollar américain.

Il en ressort que résultat opérationnel (Ebit) de la division automobile, à 2,7 milliards d'euros, est en retrait de 28% sur un an.

Explication : le même trimestre de l'année précédente avait bénéficié de la baisse de prix des approvisionnements par rapport à 2022 en même temps que le constructeur relevait les prix.

L'augmentation des coûts de fabrication ne s'est reflétée qu'à partir du deuxième trimestre 2023 et ce niveau de coûts plus élevé s'est poursuivi jusqu'au premier trimestre 2024, explique le constructeur.

Le constructeur de la i7 augmente "de manière dynamique la part des véhicules électriques tout en maintenant (un) niveau élevé de rentabilité", a déclaré le patron du groupe, Oliver Zipse, dans un communiqué.

Pour l'année, BMW confirme s'attendre à des ventes stables en volume, tirées notamment par modèles du segment de prix supérieur, comme la série 7 et la série 5, et à un bénéfice imposable légèrement inférieur à 2023, en se concentrant sur le lancement de la prochaine gamme électrique "Neue Klasse".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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