Rejoignez-nous

International

Annecy: l'assaillant mis en examen pour "tentatives d'assassinat"

Publié

,

le

"On pense à vous", dit un des messages posés au milieu des fleurs, des peluches et des ballons rouges en forme de coeur qui s'accumulent dans le jardin d'enfants, à proximité du lac aux eaux turquoises. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le réfugié syrien qui a poignardé 6 personnes dont 4 jeunes enfants dans un parc d'Annecy a été mis en examen pour tentatives d'assassinat et rébellion avec arme. Il a été placé en détention provisoire, sans que l'enquête n'ait encore permis de comprendre son geste.

Depuis son interpellation, jeudi matin, Abdalmasih H. s'est refusé à toute déclaration. Le psychiatre qui l'a examiné "a relevé l'absence d'éléments délirants francs", mais il est encore trop tôt pour "se prononcer sur une éventuelle présence ou absence de pathologie psychiatrique", a déclaré samedi la procureure d'Annecy Line Bonnet lors d'une conférence de presse.

Les investigations se poursuivent pour "comprendre notamment les motivations et mobiles du mis en examen suite à cet acte odieux", a pour sa part souligné le patron zonal de la police judiciaire Damien Delaby, en précisant que l'affaire avait mobilisé plus d'une centaine d'enquêteurs cette semaine.

Blessés hors de danger

Le pronostic vital des victimes, pour la plupart en urgence absolue après l'attaque, n'est plus engagé, a par ailleurs annoncé la procureure d'Annecy.

Un garçon de 2 ans, touché au ventre et au thorax, est toujours traité à Grenoble après une intervention en urgence, tout comme une petite fille du même âge, traitée pour "trois plaies thoraciques". Touchée par un coup de couteau, une petite touriste britannique de 3 ans pourra quitter l'hôpital de Grenoble "dans les prochains jours". Enfin, une fillette néerlandaise de 22 mois est toujours traitée à Genève pour trois coups de couteau, selon la magistrate.

Un promeneur portugais de 73 ans, blessé par trois coups de couteau puis par un tir des policiers pendant l'interpellation, "a pu être entendu par les enquêteurs". Plus légèrement touché au coude, l'autre adulte, un Français de 78 ans, était très vite rentré chez lui, a-t-elle dit.

"Aucune motivation terroriste à ce stade"

Abdalmasih H., également mis en examen pour "rébellion avec arme" du fait des conditions de son interpellation dans le parc, a été placé en détention provisoire. Le chef de "tentative d'assassinat" peut lui valoir la réclusion criminelle à perpétuité, a précisé la magistrate.

"Aucune motivation terroriste n'apparait à ce stade", selon la procureure, même si des témoins l'ont entendu "prononcer le nom de Jésus-Christ" pendant l'attaque. Ce chrétien de Syrie portait une croix autour du cou, on a retrouvé sur lui deux "images chrétiennes", un permis de conduire suédois et 480 euros en liquide.

Statut de réfugié en Suède

Après avoir fui son pays en guerre via la Turquie, Abdalmasih H. avait obtenu fin 2013 un permis de séjour permanent en Suède après avoir reçu l'asile, ce qui lui conférait le statut de réfugié.

Mais il avait plusieurs fois échoué à obtenir la nationalité suédoise depuis 2017 du fait de son engagement dans le conflit syrien, selon les autorités suédoises.

"Je n'ai rien remarqué de déviant chez lui, il semblait être une personne normale", a déclaré à l'AFP Me Moa Englund-Flodström, son ex-avocate en Suède, qui l'a défendu brièvement pour un délit mineur - une fraude à l'aide sociale de faible montant, selon le quotidien suédois Dagens Nyheter.

Quittant son enfant de trois ans, Abdalmasih H. s'était récemment séparé de son épouse suédoise d'origine syrienne et réfugiée comme lui. Il a quitté la Suède en mars 2022, après des années de stabilité. En situation régulière, il est passé par l'Italie et la Suisse, où il avait déposé des demandes d'asile, avant d'arriver en octobre à Annecy, où il était sans domicile fixe.

Sa demande d'asile en France avait été rejetée quatre jours seulement avant l'attaque, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin évoquant une "coïncidence troublante".

"On ne comprend pas"

"Ce qui s'est passé est impensable, on ne comprend pas", se désole Laurence Gallay, une sexagénaire venue allumer une bougie et un bâton d'encens à l'entrée de l'aire de jeu où s'est déroulée l'attaque. "On pense à vous", dit un des messages posés au milieu des fleurs, des peluches et des ballons rouges en forme de coeur qui s'accumulent dans le jardin d'enfants, à proximité du lac aux eaux turquoises.

Laurence Gallay qui fréquente le superbe parc "depuis toujours", reviendra demain avec son fils "pour participer à la marche blanche". La mairie d'Annecy organise dimanche à 11h00 un "rassemblement citoyen en soutien aux victimes et à leurs proches" pour un "moment de solidarité et de fraternité".

Récupération par l'extrême-droite

Les militants d'extrême-droite, eux, se déchainent sur les réseaux sociaux, souvent sous le mot-dièse #francocide, un terme notamment utilisé par Eric Zemmour. Le soir de l'attaque, quelques dizaines de militants d'ultradroite s'étaient retrouvés dans le parc puis dans les rues d'Annecy en scandant "Bleu, blanc, rouge, la France aux Français".

Nommément visé par des messages haineux, le maire EELV d'Annecy, François Astorg a déposé plainte samedi matin, a-t-on appris auprès de ses services.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Ukraine: les Européens veulent "une pression" sur Moscou

Publié

le

Les soldats ukrainiens subissent des attaques sans relâche de la part des troupes russes, notamment dans le Donbass (archives). (© KEYSTONE/AP/Evgeniy Maloletka)

Les principaux dirigeants européens se sont dit dimanche convaincus que "seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie" pouvait réussir pour mettre fin à la guerre en Ukraine.

"Nous saluons le travail du président [américain Donald] Trump pour arrêter le massacre en Ukraine" et "sommes prêts à soutenir ce travail sur le plan diplomatique ainsi qu'en maintenant notre soutien militaire et financier substantiel à l'Ukraine, y compris par le biais des travaux de la coalition des volontaires, et en maintenant et en imposant des mesures restrictives à l'encontre de la Fédération de Russie", ont indiqué ces dirigeants dans une déclaration.

Le texte est signé par le président français Emmanuel Macron, la première ministre italienne Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz, les premiers ministres polonais Donald Tusk et britannique Keir Starmer, la présidente de la Commission européenne Ursula von Der Leyen et le président finlandais Alex Stubb.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Des dizaines de milliers de manifestants à Tel-Aviv

Publié

le

Les manifestants brandissaient des photos des otages toujours détenus, exhortant le gouvernement israélien à obtenir leur libération. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus samedi à Tel-Aviv pour appeler à la fin de la guerre dans la bande de Gaza, au lendemain de l'annonce du plan israélien pour la conquête de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien.

Après 22 mois de guerre, le Premier ministre Benjamin Netanyahu est confronté à une très forte pression en Israël et de l'étranger pour mettre fin à son offensive dans la bande de Gaza, où plus de 2 millions de Palestiniens sont menacés d'une "famine généralisée", selon l'ONU.

Selon le plan validé par le cabinet de sécurité israélien, l'armée "se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza", une agglomération en grande partie détruite dans le nord du territoire, "tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat".

Samedi à Tel-Aviv, les journalistes de l'AFP présents sur place ont estimé à des dizaines de milliers le nombre des manifestants, le Forum des familles des otages faisant état de 100'000 participants. Les autorités n'ont pas fourni d'estimation officielle.

Les manifestants brandissaient des pancartes et des photos des otages toujours détenus dans le territoire palestinien, exhortant le gouvernement à obtenir leur libération.

"Nous vous poursuivrons"

"Si vous envahissez certaines parties de Gaza et que les otages sont tués, nous vous poursuivrons sur les places publiques, pendant les campagnes électorales et à tout moment et en tout lieu", a déclaré à l'AFP Shahar Mor Zahiro, un proche d'un otage tué, dans un "message direct au Premier ministre".

Le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts, a affirmé vendredi que la décision israélienne d'occuper la ville de Gaza signifiait le "sacrifice" de ces otages enlevés lors de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.

Les familles des otages et les militants israéliens en faveur de la paix avec les Palestiniens réclament un cessez-le-feu avec le Hamas pour obtenir la libération des derniers captifs.

Mais au sein du gouvernement de Benjamin Netanyahu, l'aile dure de la droite israélienne et leurs partisans veulent continuer à occuper et annexer plus de territoires palestiniens, faisant fi des critiques internationales.

Outre le désarmement du Hamas et le retour "de tous les otages, vivants et morts", le plan vise à démilitariser la bande de Gaza et la placer sous contrôle israélien avant la mise en place "d'une administration civile" qui ne serait "ni le Hamas, ni l'Autorité palestinienne", a précisé vendredi le bureau de M. Netanyahu.

"Nous n'allons pas occuper Gaza, nous allons libérer Gaza du Hamas", qui dirige le territoire depuis 2007, a affirmé M. Netanyahu sur X.

A la suite de l'annonce de ce plan, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra dimanche à 10h00 une réunion d'urgence sur Gaza, selon plusieurs sources diplomatiques.

De l'Allemagne, pourtant l'un des plus fidèles alliés d'Israël, à l'Union européenne, en passant par la France, la Chine, la Russie et de nombreux pays musulmans, l'annonce de ce plan a suscité la réprobation internationale.

"Nouveau crime"

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a dénoncé samedi "un nouveau crime qui s'ajoute à la série de crimes israéliens commis en Cisjordanie, y compris à Jérusalem", soulignant "la nécessité urgente de prendre des mesures pour y mettre fin immédiatement".

Actuellement, l'armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies, démantelées lors de son retrait unilatéral en 2005.

Samedi, le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, a fait état de 37 personnes tuées par des frappes ou des tirs israéliens, dont des civils qui attendaient des distributions d'aide alimentaire.

Selon M. Bassal, douze personnes ont été tuées et près de 200 autres blessées quand les forces israéliennes ont ouvert le feu sur elles alors qu'elles se rassemblaient près d'un point de passage dans le nord de Gaza, utilisé pour l'acheminement de l'aide.

L'opération israéliennes à Gaza déjà fait 61'369 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Du côté israélien, l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 avait entraîné la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Retour sur Terre d'un équipage après cinq mois dans l'ISS

Publié

le

La capsule Dragon de l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a amerri dans l'océan Pacifique après s'être détachée la veille de l'ISS. (© KEYSTONE/EPA/NASA/Keegan Barber / HANDOUT)

Un équipage de deux astronautes américaines, un cosmonaute russe et un Japonais est de retour sur Terre samedi après l'amerrissage réussi de la capsule Dragon de SpaceX au large de la Californie, selon le flux vidéo retransmis par l'entreprise spatiale.

Les Américaines Anne McClain et Nichole Ayers, le Russe Kirill Peskov, et le Japonais Takuya Onishi ont passé près de cinq mois dans l'espace.

Leur retour conclut la dixième mission de rotation d'équipage de la Station spatiale internationale (ISS) menée dans le cadre du programme Commercial Crew de la Nasa, créé pour succéder à l'ère de la navette spatiale en s'associant à l'industrie privée.

La capsule Dragon de l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a amerri dans l'océan Pacifique à 08h34 heure locale (17h34 suisses) après s'être détachée la veille de l'ISS.

Sa vertigineuse descente a été freinée par l'entrée dans l'atmosphère terrestre, puis par d'immenses parachutes.

La capsule devait ensuite être récupérée par un navire de SpaceX et une fois hissée à bord, être enfin ouverte pour laisser les astronautes en sortir.

Lors de leur séjour dans l'ISS, l'équipage baptisé Crew-10 a réalisé de multiples expériences scientifiques, étudiant la croissance de plantes ou encore la manière dont les cellules réagissent à la gravité.

En mars, leur départ dans l'espace avait été particulièrement scruté car il devait permettre le retour de deux astronautes américaines coincés dans l'espace depuis neuf mois.

Initialement partis pour une mission de huit jours en 2024, Butch Wilmore et Suni Williams s'étaient retrouvé bloqués depuis juin dernier sur l'ISS en raison de défaillances sur le vaisseau Starliner de Boeing qui les avait acheminés.

Après 25 ans de service pour la Nasa, M. Wilmore a décidé de prendre sa retraite, a annoncé cette semaine l'agence spatiale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Tanja Hüberli doit se faire opérer

Publié

le

Blessée à la cheville, Tanja Hüberli doit observer une pause de trois mois (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Tanja Hüberli sera absente plusieurs mois. La médaillée de bronze aux JO de Paris s'est blessée cette semaine à la cheville gauche et doit se résoudre à une opération.

L'accident s'est produit mercredi lors du tournoi Challenge à Baden en Autriche. La Schwytzoise de 32 ans s'est foulé la cheville lors du match du premier tour avec sa nouvelle partenaire Leona Kernen. La paire helvétique menait clairement à ce moment-là, mais a dû abandonner en raison de la blessure.

Des examens complémentaires effectués en Suisse ont révélé une déchirure du cartilage, deux ligaments externes déchirés et une déchirure partielle du ligament interne, comme l'a annoncé Swiss Volley. Hüberli sera opérée mercredi prochain. L'objectif de l'intervention est de rétablir la stabilité de la cheville et de permettre un retour à la compétition dans environ trois mois.

"Notre objectif est le championnat du monde en novembre. Je ferai tout pour que Leona et moi puissions y participer", a déclaré Hüberli dans le communiqué de la fédération. La semaine prochaine, une décision sera prise quant à la manière dont Kernen s'entraînera et participera aux compétitions pendant la pause forcée de sa partenaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

EVERY HARD NIGHT

JACK KNIGHT FEAT. RHONDA FLOYD

03:55

Les 2 derniers titres

KNOCK, KNOCK

ANDREW MAZE

03:51

NESSA

TORELLI AND THE FUSE

03:47

Votre Horoscope

Scorpion

Avec les vibrations de Jupiter/Vénus, attendez-vous à vivre un face-à-face flamboyant, dont la flamme n’est pas près de s’éteindre !

Les Sujets à la Une