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La Kfor renforce la sécurité face aux manifestants serbes

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Les manifestants ont déployé un gigantesque drapeau serbe de plus de 200 mètres de long entre le centre-ville et les abords de la mairie. (© KEYSTONE/AP/Bojan Slavkovic)

Les soldats de maintien de la paix de l'Otan ont renforcé leurs mesures de sécurité mercredi autour d'une mairie du Nord du Kosovo où des centaines de manifestants serbes se sont rassemblés à nouveau après de violents heurts qui ont fait plus de 80 blessés.

La région va de crise en crise depuis des années mais les grandes puissances ont attribué la responsabilité des derniers incidents à Pristina, Paris mettant en cause le gouvernement kosovar dans la foulée de propos très durs de Washington contre son allié historique.

L'Otan a décidé de dépêcher dans la région des centaines de renforts pour appuyer les troupes déjà déployées par la Kfor, la force multinationale emmenée par l'Alliance dans l'ex-province de Belgrade, après des affrontements avec des manifestants serbes lundi.

Des centaines de protestataires se sont à nouveau retrouvés mercredi devant la mairie de Zvecan, lourdement protégée par les soldats de la Kfor avant de quitter les lieux au bout de quelques heures, rapporte une correspondante de l'AFP.

La Kfor a encerclé le bâtiment municipal et renforcé sa défense avec du fil barbelé et une barrière en métal.

Les manifestants ont déployé un gigantesque drapeau serbe de plus de 200 mètres de long entre le centre-ville et les abords de la mairie.

Ils ont également brandi une bannière dédiée à la star serbe du tennis Novak Djokovic, lequel a écrit sur une caméra après son premier match à Roland-Garros "Le Kosovo est le coeur de la Serbie".

Selon la télévision officielle serbe RTS, les manifestants seront de retour jeudi.

Feu aux poudres

De nombreux membres de la communauté serbe majoritaire dans quatre villes du Nord du Kosovo ne reconnaissent pas l'autorité de Pristina et sont fidèles à Belgrade.

Les Serbes ont boycotté les municipales d'avril dans ces localités, ce qui a abouti à l'élection de maires albanais avec une participation de moins de 3,5%. Leur intronisation la semaine dernière par le gouvernement kosovar a mis le feu aux poudres.

Trois véhicules blindés des forces spéciales de la police kosovare, dont la présence suscite toujours l'ire de nombreux Serbes, étaient garés devant la mairie.

Les manifestants réclament le départ des maires albanais et de la police kosovare.

Lundi, trente soldats de la Kfor ont été blessés lors d'affrontements avec les protestataires serbes, impliquant des jets de cocktail Molotov et de pierres.

Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Otan, a dénoncé des attaques "inacceptables" et annoncé en conséquence l'envoi de renforts.

"Nous avons décidé de déployer 700 soldats supplémentaires de la force de réserve opérationnelle pour les Balkans occidentaux et avons mis un autre bataillon des forces de réserve en état d'alerte avancé".

Du côté des manifestants, Belgrade a annoncé 52 blessés.

Blâme américain

La Serbie, soutenue par ses alliés russe et chinois, n'a jamais reconnu l'indépendance proclamée en 2008 par son ex-province, une décennie après une guerre meurtrière entre forces serbes et rebelles indépendantistes albanais.

Le président français Emmanuel Macron a dénoncé "la responsabilité" de Pristina dans le dernier accès de fièvre.

"Très clairement, il y a une responsabilité des autorités kosovares dans la situation actuelle et un non-respect d'un accord qui était pourtant important et qui avait été scellé il y a juste quelques semaines", a-t-il déclaré, en référence à un accord visant à la normalisation récemment annoncé par l'Union européenne.

La veille les Etats-Unis, les principaux alliés du Kosovo dont ils ont défendu l'indépendance avaient également mis en cause la responsabilité du Premier ministre kosovar Albin Kurti dans la crise.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré que sa décision sur les maires avait "fortement et inutilement aggravé les tensions".

Albin Kurti a assuré que Pristina "travaillait dur pour rechercher une porte de sortie", estimant que le rythme des réunions tenues sous la houlette de Bruxelles devait être plus soutenu. "Nous avons besoin d'un dialogue plus intense, pas de tenir des réunions à haut niveau tous les deux mois", a-t-il déclaré.

La guerre du Kosovo, où vivent 1,8 million d'habitants en très grande majorité albanais, a pris fin en 1999 avec une campagne de bombardements de l'Otan menée par les Etats-Unis.

La minorité serbe compte 120'000 membres, dont un tiers environ vivent dans le Nord. Belgrade exige l'application d'un accord de 2013 prévoyant la création d'une association de dix municipalités à majorité serbe. Mais nombre de Kosovars albanais craignent la création d'un gouvernement parallèle contrôlé par la Serbie.

Le Kremlin a apporté son "soutien inconditionnel" aux Serbes du Kosovo", ajoutant que tous leurs "droits et intérêts légitimes devaient être respectés".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Paris: les ailes du Moulin Rouge se sont effondrées, pas de blessé

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Les ailes du Moulin Rouge sont tombées accidentellement durant la nuit (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Les ailes du Moulin Rouge, célèbre monument parisien, sont tombées dans la nuit de mercredi à jeudi, ont indiqué les pompiers, confirmant une information de BFMTV. Aucun blessé n'est à déplorer.

Les sapeurs-pompiers de Paris ont ajouté qu'il n'y avait plus aucun risque d'effondrement. Les raisons de cette chute sont pour le moment inconnues.

"C'est la première fois qu'un accident de ce type se produit depuis sa création le 6 octobre 1889", a précisé à l'AFP le Moulin Rouge, qui ne dispose "pas d'informations" sur la cause de cet accident.

"Ca s'est passé après la fermeture heureusement", a précisé la même source, en indiquant que, "chaque semaine, la direction technique du cabaret vérifie le mécanisme des ailes du moulin et n'a constaté aucun problème".

Le seul accident grave intervenu dans le temple du cancan est un incendie dû à des travaux en 1915, selon le cabaret, qui avait dû fermer pendant 9 ans.

Le célèbre établissement situé au pied de la butte Montmartre, synonyme des folles nuits parisiennes avec le Lido et des danseuses de cancan, et devant lequel des milliers de visiteurs se prennent en photo chaque jour, va fêter ses 135 ans le 6 octobre.

Le Moulin Rouge a précisé être ouvert tous les jours et présente deux spectacles chaque soir accueillant 850 visiteurs, soit 600'000 par an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

23 paniers à 3 points pour le Heat

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Tyler Herro (14), l'homme du match. (© KEYSTONE/AP/Charles Krupa)

Meilleure équipe de la saison régulière, Boston est tombé de haut. Sur leur parquet, les Celtics se sont inclinés 111-101 devant Miami pour perdre l’avantage du terrain dans cette série.

Finaliste malheureux l’an dernier face à Denver, contraint une fois de plus à passer par la case des play-in et privé de sa star Jimmy Butler, le Heat est revenu à 1-1 dans cette série grâce à un véritable festival derrière la ligne des 3 points. Emmené par Tyler Herro avec ses 24 points et ses 14 assists, Miami a, en effet, réussi 23 tirs primés pour forcer la décision.

Avec 23 paniers inscrits sur 43 tentés, Miami a témoigné d’une réussite de 53,5 % dans les tirs à 3 points. Avec une telle adresse, tout devient possible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Malala critiquée pour une comédie musicale produite avec Clinton

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La militante des droits des femmes, Malala Yousafzai, 26 ans, est louée à travers le monde (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/VIANNEY LE CAER)

La Pakistanaise Malala Yousafzai, prix Nobel de la paix, est sous le feu des critiques dans son pays natal après une publicité réalisée pour une comédie musicale sur les suffragettes qu'elle produit avec Hillary Clinton.

Sur X, anonymes et commentateurs lui reprochent d'être apparue à Broadway aux côtés de l'ex-secrétaire d'Etat américaine - sous le mandat de laquelle des frappes de drones ont tué des civils au Pakistan - et de ne pas se prononcer sur la guerre à Gaza, y voyant un "deux poids, deux mesures".

Si Malala Yousafzai, 26 ans, est une militante obstinée des droits des femmes louée à travers le monde, les cercles islamistes et une partie importante de l'opinion publique pakistanaise voient en elle un "agent des Etats-Unis" créé pour corrompre la jeunesse. Après la première représentation de "Suffs", le cercle des critiques semble s'être élargi à des figures du féminisme au Pakistan.

"J'ai défendu bec et ongle Malala toutes ces années mais, là, je ne la suis pas. C'est vraiment difficile de la défendre depuis six mois", écrit ainsi la militante Leena Ghani, en référence à la guerre lancée par Israël à Gaza en réponse à l'attaque meurtrière du Hamas sur son sol le 7 octobre.

"J'admire Malala depuis 2011", affirme l'éditorialiste Mehr Tarar sur X, mais "sa collaboration théâtrale avec Hillary Clinton -qui défend le soutien infaillible de l'Amérique au génocide des Palestiniens- est un vrai coup à sa crédibilité comme défenseuse des droits humains".

"Tu nous as laissés tomber"

Mme Clinton a dit soutenir la guerre contre le Hamas et rejeté des appels au cessez-le-feu à Gaza. Elle a aussi réclamé la protection des civils dans le petit territoire contrôlé par le mouvement islamiste depuis 2007.

"Quelle déception Malala, tu nous as laissés tomber", écrit de son côté la professeure et militante féministe Nida Kirmani. De nombreuses voix au Pakistan ont accusé Malala Yousafzai de ne pas avoir exprimé sa solidarité avec les Palestiniens. La jeune femme avait pourtant précédemment publiquement condamné la mort de civils à Gaza et réclamé un cessez-le-feu.

Le New York Times rapporte qu'elle portait un pin's rouge et noir pour la première représentation de "Suffs", un signe de soutien au cessez-le-feu. Après ces critiques, la jeune femme a affirmé mardi sur le réseau social X son soutien aux habitants de Gaza et condamné la guerre menée par Israël.

"Je veux qu'il n'y ait aucune confusion quant à mon soutien à la population de Gaza", a écrit Malala Yousafzai. "Nous n'avons pas besoin de voir davantage de cadavres, d'écoles bombardées et d'enfants affamés pour comprendre qu'un cessez-le-feu est urgent et nécessaire".

"J'ai condamné et je continuerai à condamner le gouvernement israélien pour ses violations du droit international et ses crimes de guerre", a-t-elle ajouté. La jeune fille originaire de la verdoyante vallée de Swat, dans le nord-ouest du Pakistan, avait été blessée par balle au visage en 2012 par des islamistes.

Soignée en urgence en Grande-Bretagne, elle est ensuite devenue un symbole mondial de résistance à l'extrémisme religieux et la porte-voix des filles privées d'instruction, puis en 2014 la plus jeune prix Nobel de la Paix de l'histoire. Depuis qu'elle a été attaquée, elle n'est revenue que deux fois dans son pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Arizona inculpe des collaborateurs de Trump

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L'ancien avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani, figure parmi les personnes inculpées (archives). (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

L'Etat américain de l'Arizona a inculpé 18 personnes dans le cadre d'une tentative d'inverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020 en faveur de Donald Trump. C'est ce qu'a déclaré mercredi le procureur général de l'Etat.

Parmi les personnes inculpées, les médias américains citent Rudy Giuliani, l'ancien avocat personnel de l'ex-président Donald Trump. Les accusations font état d'un complot visant à attribuer des grands électeurs - dont un certain nombre permettent tous les quatre ans d'élire un nouveau président - à Donald Trump dans cet Etat remporté de peu par Joe Biden en 2020.

Le procureur général de l'Arizona, un Etat clé pour l'élection de novembre, a fait savoir que 11 républicains locaux étaient concernés par les inculpations, ainsi que sept autres personnes en dehors de l'Etat.

Selon le Washington Post, parmi ces sept personnes figurent l'ancien chef de cabinet de la Maison Blanche de Donald Trump, Mark Meadows, les avocats Jenna Ellis et John Eastman, le conseiller de campagne Boris Epshteyn, ainsi que Rudy Giuliani, ancien avocat personnel de Donald Trump.

L'ancien président n'a pas été inculpé mais a été désigné comme co-conspirateur non inculpé, selon le Washington Post. Joe Biden avait gagné cet Etat du sud-ouest avec un peu plus de 10'000 voix d'avance sur le milliardaire mais de nombreux responsables du parti républicain ont considéré, sans preuve, qu'il y avait eu fraude et que Donald Trump avait gagné l'Arizona.

Malgré la défaite de Trump dans cet Etat aux paysages désertiques, ses représentants ont néanmoins signé des documents attestant de sa victoire. Après le Michigan, la Géorgie et le Nevada, l'Arizona est le quatrième État à engager des poursuites contre des personnes ayant tenté de former une liste alternative de grands électeurs.

M. Meadows, M. Giuliani, Mme Ellis et M. Eastman ont tous été inculpés en Géorgie, aux côtés de Donald Trump dans ce qui est probablement le plus explosif des quatre procès au pénal auxquels il est confronté. Ces nouvelles inculpations tombent alors que Donald Trump est à nouveau candidat à la Maison Blanche face au président Joe Biden et qu'il continue d'affirmer sans fondement qu'il a gagné en 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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