Économie
La ministérielle de l'OMC à Genève reportée jusqu'à nouvel ordre
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Le nouveau variant du coronavirus aura eu raison de l'une des réunions internationales les plus importantes de l'année en Suisse. La ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), prévue dès mardi à Genève, est reportée jusqu'à nouvel ordre.
"Tous les membres sont derrière la décision", a affirmé vendredi sur les réseaux sociaux la directrice générale adjointe de l'institution Anabel Gonzalez. Elle a mentionné des raisons de "santé" et d'"équité".
Auparavant, les experts mandatés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avaient décidé de considérer le variant Omicron comme "préoccupant". L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) avait annoncé que les vols en provenance du Botswana, d'Eswatini, du Lesotho, du Mozambique, de Namibie, du Zimbabwe et d'Afrique du Sud étaient interdits. De même, des quarantaines seront imposées aux personnes arrivant de Hong Kong, d'Israël et de Belgique.
Autant de contraintes qui ne permettaient plus de garantir une réunion équitable, alors que les 164 pays membres devaient négocier d'importantes questions pour le commerce mondial. A tel point qu'ils avaient refusé de prévoir un format hybride ou en ligne, incompatible avec les défis de l'institution.
Au total, environ 4000 personnes devaient participer à cette 12e réunion ministérielle de mardi à vendredi au moins. Plus de 200 ministres étaient attendus. La Suisse et les autorités genevoises avaient établi un important dispositif de sécurité.
Importante pour l'organisation
Cette réunion était très importante pour l'OMC dont une ministérielle formelle n'a plus eu lieu depuis plusieurs années. Organisée officiellement par le Kazakhstan, elle avait déjà été décalée l'année dernière en raison de la pandémie. Les Etats avaient également préféré ensuite la relocaliser à Genève.
En crise institutionnelle depuis fin 2019 après le blocage de son tribunal d'appel par les Etats-Unis et sans accord significatif depuis près de dix ans, l'OMC devait montrer qu'elle est encore capable d'aboutir à des résultats. Mais les discussions sont "dures", avait affirmé il y a quelques mois la directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala.
L'organisation était très attendue sur la réponse qu'elle peut apporter à la pandémie. Elle est confrontée depuis près d'un an à un blocage sur la question d'une levée provisoire des brevets sur le commerce des technologies contre le coronavirus.
Celle-ci a été soutenue par des dizaines de pays et elle est ardemment demandée par des acteurs onusiens et des ONG comme Médecins Sans Frontières (MSF). Mais la Suisse, au côté de l'UE, de la Grande-Bretagne et de la Norvège, reste fermement opposée à ce scénario. Une situation difficile pour elle qui aurait pu la pousser à devoir bloquer un consensus alors qu'elle s'est toujours refusée à le faire.
Divisions sur la pêche
Parmi les autres discussions attendues, les Etats devaient tenter d'arracher un arrangement après plus de 20 ans de négociations sur les subventions sur la pêche, estimées jusqu'à 54 milliards de dollars par an. L'objectif est d'interdire les subventions pour un navire qui mènerait une pêche illégale, non déclarée ou non réglementée. Mais aussi celles pour la surpêche, dans des zones déjà trop utilisées.
Selon l'ONU, 90% des stocks marins sont exploités ou surexploités. Un tiers des prises sont liées à la surpêche. Les Etats riches souhaitent que la Chine ne puisse s'appuyer sur des exceptions en raison de son statut autodéclaré de pays en développement.
Dans un projet d'accord, des exemptions pour les pays pauvres et ceux en développement avec un volume de pêche sous les 0,7% de la capacité mondiale étaient prévues. De même que des mesures pour limiter le recours au travail forcé, de quoi tenter de satisfaire tout le monde. Mais des Etats en développement le trouvent toujours trop favorable aux pays riches.
En marge de l'approche multilatérale, plusieurs discussions, établies par des dizaines de pays entre eux à chaque fois, avancent plus rapidement. Un arrangement sur le commerce des services devait être approuvé par plus de 60 pays, dont la Suisse. Les économies grâce à cet accord pourraient s'élever à plus de 130 milliards de francs à moyen terme.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Bourse suisse: les indices en verve pour finir une belle année 2025
La Bourse suisse a bouclé sa dernière séance de l'année sur une note positive. Au bilan annuel, le tableau est également réjouissant, l'indice vedette de SIX, le SMI, affiche une progression de 14,37%. Le SLI a lui gagné 11,80% et le SPI 17,88%.
A New York, Wall Street évoluait en ordre dispersé en matinée, dans l'attente du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed), sur fond de volumes faibles à l'approche du Nouvel An.
Pour Frank Sohlleder, analyste d'Activtrades, ce compte rendu pourrait agir comme un catalyseur au vu des faibles volumes. "Si les intervenants devaient y déceler le signe d'une politique monétaire encore plus expansionniste, ils pourraient lancer prématurément le feux d'artifice de la Saint-Sylvestre", a estimé l'expert, avertissant cependant qu'un indice sur une politique plus restrictive pourrait par contre se solder par des "ventes massives".
Le SMI a terminé en hausse de 0,20% à 13'267,48 points, avec un plus haut à 13'285,32 et un plus bas à 13'206,52. Le SLI a avancé de 0,23% à 2143,31 points et le SPI de 0,19% à 18'219,49 points. Sur les trente valeurs vedettes, vingt ont progressé, huit reculé et Nestlé et SGS ont fini inchangées.
Alcon (-0,4%) a fini lanterne rouge, derrière le bon Lindt et Novartis (chacun -0,3%).
L'autre poids lourd pharma, Roche (+0,2%) a gagné un peu de terrain.
En performance annuelle, Roche (+28,5%) et Novartis (+23,6%) ont fait nettement mieux que le géant alimentaire de Vevey (+5,2%) qui a annoncé mardi la vente des 40% restants de sa participation dans la coentreprise Herta Foods à son partenaire espagnol Casa Tarradellas. La transaction a été conclue le 23 décembre. Le prix d'achat n'a pas été divulgué, conformément à l'accord conclu entre les parties.
Dans le camp des gagnants du jour, UBS et Richemont viennent en tête avec une progression de 0,9% chacun. Sur un an, l'action de la grande banque a gagné 33,3% et celle du groupe de luxe 24,8%.
Le podium annuel est composé d'Holcim, médaille d'or avec une progression de 70,1%, et ce après la séparation et la mise en Bourse de ses activités américaines Amrize (-0,1% ce mardi) fin juin dernier.
La médaille d'argent revient à Galderma (+61,1% sur l'année, +0,2% ce mardi) qui a fait son entrée au SLI en septembre dernier.
Sandoz Group (+55,6% sur l'année, +0,2% ce mardi) a terminé sur la troisième marche du podium annuel.
Dans le fond du classement annuel, on trouve le fabricant d'aides auditives Sonova (-30,1%), le chimiste de la construction Sika (-24,7%) et le numéro un mondial des parfums et arômes Givaudan (-20,7%).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'Inde affirme être devenue la quatrième économie du monde
L'Inde est devenue la quatrième économie de la planète, devant le Japon, et les autorités espèrent qu'elle dépassera l'Allemagne d'ici trois ans, selon le bilan économique de fin d'année établi par le gouvernement.
La publication en 2026 des chiffres du produit intérieur brut (PIB) annuel viendront ou non confirmer officiellement ces prévisions.
"L'Inde fait partie des grandes économies affichant la croissance la plus rapide au monde et est bien placée pour maintenir cet élan", affirme la note économique.
"Avec un PIB évalué à 4180 milliards de dollars (3296 milliards de francs), l'Inde a dépassé le Japon pour devenir la quatrième économie mondiale et est sur le point de déloger l'Allemagne de la troisième place dans les 2,5 à 3 prochaines années, avec un PIB estimé à 7300 milliards de dollars d'ici 2030".
Selon le Fonds monétaire international, ce n'est qu'en 2026 que l'Inde figurera à la quatrième place : il estime que son PIB atteindra alors 4,51 milliards de dollars, contre 4.460 milliards pour le Japon. Les Etats-Unis, la Chine et l'Allemagne sont, dans cet ordre, les plus grandes économies au monde, selon le FMI.
Les prévisions optimistes de New Delhi interviennent dans un contexte économique compliqué pour le pays le plus peuplé de la planète, avec 1,4 milliard d'habitants.
Fin août, Washington, le premier partenaire commercial du pays, a imposé une hausse de 50% des droits de douane sur les produits "made in India" arrivant aux Etats-Unis, en représailles à ses achats de pétrole russe.
La croissance continue reflète "la résilience de l'Inde face aux incertitudes persistantes (qui pèsent) sur le commerce international", estime le gouvernement.
Le PIB par habitant de l'Inde atteignait 2.694 dollars en 2024, selon les derniers chiffres de la Banque mondiale, soit douze fois moins que les 32.487 dollars du Japon et vingt fois moins que les 56.103 dollars de l'Allemagne.
Plus d'un quart des habitants de l'Inde ont entre 10 et 26 ans, selon les données gouvernementales, mais le taux de chômage des jeunes diplômés reste très élevé.
Le Premier ministre Narendra Modi a annoncé des allégements fiscaux et des réformes du droit du travail après que la croissance économique a atteint un plus bas en quatre ans, au cours de l'exercice annuel clos le 31 mars.
La roupie indienne a atteint un niveau historiquement bas face au dollar début décembre - après avoir chuté d'environ 5% en 2025 - en raison des notamment inquiétudes persistantes liées à l'absence d'accord commercial avec Washington.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Citigroup anticipe une perte avec la vente d'actifs en Russie
La banque américaine Citigroup a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la vente de ses derniers actifs en Russie et anticipe de perdre 1,1 milliard de dollars (789 millions de francs) dans cette opération.
La vente devrait être bouclée dans la première partie de 2026, mais reste soumise à l'approbation des autorités de régulation, a précisé le groupe.
Les dernières activités en Russie seront inscrites dans les comptes comme "détenues en vue d'une vente" à compter du 4e trimestre 2025, a indiqué Citigroup dans un document transmis au gendarme américain des marchés financiers, la SEC (Securities and Exchange Commission).
Cette décision entraînera une perte nette après impôts inscrite dans les comptes pour le trimestre en cours, a ajouté la banque dans le même document.
AO Citibank, qui gère les dernières activités du groupe en Russie, va être vendu à Renaissance Capital, selon la banque.
Mi-octobre, le groupe avait publié des résultats pour le 3e trimestre en nette hausse, portée - à l'instar de ses concurrents - par le dynamisme des marchés financiers, en dépit des tensions commerciales mondiales.
Citigroup avait notamment affiché un bénéfice net en hausse de 16% à 3,8 milliards de dollars.
Ce 3e trimestre avait été aussi marqué par une dépréciation exceptionnelle de 726 millions de dollars liée à la vente de 25% des parts de sa filiale Banamex au Mexique. Sans cela, le bénéfice aurait atteint quasiment 4,5 milliards, avait alors indiqué la banque.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Les perspectives conjoncturelles s'éclaircissent encore
Les attentes pour l'évolution de l'économie suisse continuent de s'améliorer, les entrepreneurs retrouvant leur optimisme d'avant la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis.
L'activité manufacturière est optimiste pour les prochains mois, alors que les exportateurs et la consommation sont plus prudents.
Le baromètre conjoncturel de l'institut KOF, qui évalue les anticipations économiques des prochains mois, a grimpé de 1,7 point sur un mois à 103,4 points en décembre, selon un communiqué publié mardi.
Cet indicateur très suivi des milieux économiques dépasse ainsi son niveau de février (103,3 points), soit avant la proclamation en avril du "Liberation day" par le président américain Donald Trump où l'indice avait chuté à son niveau le plus bas (95,5 points) de l'année.
Dans l'industrie et la construction, la tendance est positive, ont relevé les experts du centre d'études zurichois, notamment pour les perspectives d'emploi, de stocks et de marche des affaires. L'activité de production et les entrées de commandes se trouvent cependant sous pression.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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