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International

Combats de rue avec les forces russes à Kharkiv

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L'UE veut "paralyser" les actifs de la banque centrale russe, selon la présidente de la Commisssion européenne Ursula von der Leyen. (© KEYSTONE/AP/Olivier Hoslet)

L'armée russe a effectué dimanche une percée à Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine. Des combats de rue y ont lieu, en dépit de la pression internationale et de sanctions occidentales de plus en plus importantes.

Des banques russes ont été bannies de la plateforme interbancaire Swift et les Occidentaux ont aussi promis davantage d'armes à l'Ukraine.

La nuit a été "dure", a dit dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au quatrième jour de l'offensive russe, accusant la Russie de considérer les zones habitées "comme une cible légitime".

M. Zelensky a salué la formation d'une "coalition anti-guerre" internationale pour soutenir l'Ukraine: "nous recevons des armes, des médicaments, de la nourriture, du carburant, de l'argent".

Proposition de pourparlers

L'armée russe, dont le président Vladimir Poutine a salué dimanche "l'héroïsme", a reçu samedi l'ordre d'élargir son offensive au motif que Kiev avait refusé des négociations.

Le Kremlin a affirmé dimanche renouveler sa proposition de pourparlers au Bélarus, d'où la Russie a envahi son voisin. M. Zelensky s'est dit prêt à négocier mais pas depuis ce pays qui sert de base arrière à l'armée russe.

A Kharkiv (nord-est) où soldats russes et ukrainiens se livraient à des combats de rue, on pouvait voir des blindés légers abandonnés ou en feu et entendre des coups de feu ou des explosions sporadiques.

Percée à Kharkiv, calme à Kiev

"Il y a eu une percée des véhicules légers de l'ennemi russe dans la ville de Kharkiv, y compris dans la partie centrale", a indiqué sur Facebook le gouverneur de la région éponyme, Oleg Sinegoubov, indiquant que "les forces armées ukrainiennes éliminent l'ennemi".

A Kiev, sous couvre-feu jusqu'à lundi 08h00 (07h00 en Suisse), la matinée était calme et ensoleillée. Le bruit des bombardements et des raids aériens a fortement diminué après 01h00. Des soldats patrouillaient nerveusement dans les rues avec leurs armes sorties et des avions sillonnaient le ciel.

A une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Kiev, des combats se poursuivent pour le contrôle de la base aérienne de Vassylkiv, empêchant les pompiers d'intervenir pour éteindre l'important incendie d'un dépôt de pétrole frappé dans la nuit par un missile russe près de cette ville, a indiqué dimanche à l'aube le chef de l'administration de la région de Kiev, Oleksy Kouleba.

"Sabotage"

Selon l'état-major ukrainien, l'armée russe "n'a pas atteint" son "principal objectif (qui) est de verrouiller Kiev" et a recours "au sabotage" avec "des groupes de reconnaissance qui détruisent l'infrastructure civile".

"Les occupants russes ont fait usage de missiles balistiques et de croisière ainsi que de forces aériennes depuis les territoires temporairement occupés de Crimée et de la république du Bélarus visant Kiev et d'autres villes", selon l'état-major.

De son côté, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir encerclé deux grandes villes du Sud, Kherson et Berdiansk, qui comptent respectivement 290'000 et 110'000 habitants. "La ville de Guenitchesk et l'aérodrome de Tchernobaïevka près de Kherson ont également été pris sous contrôle", selon un communiqué.

Il revendique également des gains territoriaux pour les séparatistes prorusses dans l'Est, soutenus par l'armée russe et qui ont avancé, selon Moscou, de 52 km depuis le début de l'offensive.

Au total, l'armée russe assure avoir détruit 975 installations militaires ukrainiennes, dont des systèmes de défense anti-aérienne S-300.

Jusqu'à présent, le ministère russe de la Défense n'a pas évoqué d'offensive sur Kiev, faisant état uniquement de tirs de missiles de croisière sur des infrastructures militaires, d'avancées dans l'Est - où l'armée appuie les séparatistes des territoires de Donetsk et Lougansk - et dans le Sud ukrainien, où les forces russes sont entrées jeudi depuis la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.

Victimes civiles

L'Onu recensait samedi au moins 64 morts parmi les civils et des centaines de milliers de personnes sans eau ou électricité. Selon le ministre ukrainien de la Santé, Viktor Liachko, au moins 198 civils, dont trois enfants, ont été tués et 1115 personnes blessées depuis jeudi.

A travers le pays, des dizaines de militaires ukrainiens ont perdu la vie dans les combats. L'armée ukrainienne affirme infliger de lourdes pertes à l'armée russe mais celle-ci ne communique aucun bilan.

Vladimir Poutine paraît résolu à poursuivre son offensive, jusqu'à déloger du pouvoir à Kiev ceux qu'il qualifie de "drogués" et "néonazis". Il a aussi appelé l'armée ukrainienne à prendre le pouvoir.

"Paria"

Les Occidentaux ont adopté samedi un nouveau train de sanctions plus dures, avec l'exclusion de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire Swift, rouage essentiel de la finance mondiale, a annoncé le gouvernement allemand qui préside le G7.

Les partenaires occidentaux ont aussi décidé de restreindre davantage l'accès de la banque centrale russe aux marchés des capitaux et de "paralyser" ses actifs, selon la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

La Russie est désormais un "paria économique et financier mondial", avec un rouble en "chute libre", et un groupe de travail "traquera" les "yachts, jets, voitures de luxe et maisons de luxe" des oligarques russes, a synthétisé samedi soir un haut responsable américain.

Selon l'état-major ukrainien, M. Zelensky a renouvelé dimanche son appel aux étrangers à venir se battre "contre les criminels de guerre russes".

Rompant avec sa politique traditionnelle de refus d'exporter des armes létales en zone de conflit, l'Allemagne a annoncé samedi la fourniture à Kiev d'un millier de lance-roquettes antichars et de 500 missiles sol-air. Washington va envoyer une nouvelle aide militaire à l'Ukraine de 350 millions de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Vainqueur du PSG 1-0, Dortmund prend une petite option

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Niclas Füllkrug félicité par ses coéquipiers (© KEYSTONE/AP/Matthias Schrader)

Dortmund a pris une petite option sur une éventuelle participation à la finale de la Ligue des Champions. A domicile, le Borussia a battu le PSG 1-0 en demi-finale aller.

L'avantage est minime, mais il existe. Devant leur public, les Allemands ont inscrit l'unique but de la rencontre par Niclas Füllkrug, qui a par ailleurs bien ennuyé la défense parisienne. Dans le plus pur esprit des bombers, l'Allemand de 31 ans a frappé à la 36e. Sur une superbe ouverture de Nico Schlotterbeck, l'ancien attaquant du Werder a parfaitement contrôlé la passe en profondeur avant de battre Donnarumma. Le portier italien s'est bien rattrapé juste avant la pause en empêchant le 2-0 sur une reprise de Sabitzer.

En début de deuxième période, c'est plutôt Gregor Kobel que l'on a vu. Et qui a eu de la chance. Le gardien zurichois a été sauvé à deux reprises par ses montants à la 51e. C'est tout d'abord son poteau gauche qui a repoussé une magnifique frappe enroulée de Kylian Mbappé. Puis dans l'enchaînement, c'est son poteau droit qui a privé Achraf Hakimi de l'égalisation.

Dortmund n'est pas passé loin du 2-0 en seconde mi-temps avec deux grosses occasions pour Füllkrug (60e et 66e), mais le buteur a mal cadré ses envois. Paris a encore eu quelques chances, mais les joueurs offensifs de Luis Enrique ont manqué de précision, comme ce tir d'Ousmane Dembélé à la 80e qui est passé juste au-dessus de la transversale.

Les deux équipes se retrouveront mardi au Parc des Princes pour le match retour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Nouvelles manifestations contre la loi sur l'"influence étrangère"

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La Géorgie est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis trois semaines. Mercredi soir, des dizaines de milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue. (© KEYSTONE/EPA/DAVID MDZINARISHVILI)

Des dizaines de milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue mercredi en Géorgie pour protester contre le projet de loi controversé sur l'"influence étrangère", adopté en 2e lecture par le Parlement malgré la mobilisation massive de ses détracteurs.

Ce pays du Caucase est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis le 9 avril, après que le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a réintroduit ce projet de loi perçu comme une entrave aux aspirations de Tbilissi à rejoindre l'Union européenne.

Les députés ont voté mercredi à 83 pour et 23 contre ce texte que le Rêve géorgien compte adopter définitivement d'ici mi-mai, malgré trois semaines de mobilisation dans la rue de ses opposants.

Le texte doit encore passer une troisième lecture et la présidente Salomé Zourabichvili, qui est en conflit avec le parti au pouvoir, devrait y opposer son veto. Le Rêve géorgien dispose cependant d'assez de voix pour pouvoir passer outre.

Comme la veille, les manifestants se sont rassemblés mercredi soir devant le Parlement en brandissant des drapeaux géorgiens et européens, tandis que résonnait l'Ode à la joie, l'hymne de l'UE, a constaté un journaliste de l'AFP.

La police, qui avait la veille dispersé les manifestants à coup de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc, a délogé cette fois avec du gaz poivre et des canons à eau un petit groupe de manifestants qui tentaient de bloquer l'entrée latérale du Parlement. Le reste du rassemblement s'est poursuivi de manière pacifique dans la soirée.

"Leur violence insensée est futile. La manifestation ne fera que s'amplifier car la colère populaire grandit contre notre gouvernement", a commenté l'un des manifestant, Tato Gachechiladzé, 20 ans.

"Garder le cap" vers l'UE

"La Géorgie appartient à l'Europe et nous ne tolérerons pas des lois russes et un gouvernement pro-russe", a-t-il ajouté.

Le texte controversé s'inspire d'une législation russe utilisée par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes.

Le ministère de l'Intérieur a lui assuré que la police avait utilisé "les moyens spéciaux prévus par la loi - gaz poivre et canons à eau - afin de rétablir l'ordre public".

L'Union européenne a condamné la "violence" de la police lors de la nuit précédente durant laquelle des journalistes, dont un photographe de l'AFP, ont été pris pour cible. Une soixantaine de manifestants ont aussi été arrêtés.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué mercredi suivre avec "une vive inquiétude" les manifestations, appelant Tbilissi à "garder le cap" vers l'UE.

Des rassemblements similaires ont eu lieu cette semaine dans tout le pays, notamment à Batoumi, la deuxième ville de Géorgie, et à Koutaïssi, la principale ville de la région occidentale d'Imereti.

Si cette loi est adoptée, elle exigera que toute ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20% de son financement de l'étranger s'enregistre en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère".

Le gouvernement assure pour sa part que cette mesure est destinée à obliger les organisations à faire preuve de davantage de "transparence" sur leurs financements.

Une première version du texte avait été abandonné l'année dernière après des manifestations de rue d'ampleur.

Ces troubles surviennent à quelques mois d'élections législatives en octobre, considérées comme un test important pour la démocratie dans cette ex-république soviétique habituée aux crises politiques.

En décembre, l'UE a accordé à la Géorgie le statut de candidat officiel, mais a déclaré que Tbilissi devrait mener des réformes ses systèmes judiciaire et électoral, accroître la liberté de la presse et limiter le pouvoir des oligarques avant que les négociations d'adhésion ne soient officiellement lancées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Parme va retrouver la Serie A après trois ans d'absence

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Simon Sohm, ici avec la Suisse, est promu en Serie A avec Parme (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Parme, leader du Championnat d'Italie de 2e division, va retrouver l'élite après trois ans d'absence. Ceci grâce à son nul 1-1 à Bari mercredi.

A deux journées de la fin de la saison, Parme totalise 74 points, soit sept de plus que Venise, 3e, qui ne peut donc plus la devancer.

Le but qui a assuré le retour en Serie A de Parme a été inscrit par le Français Ange-Yoan Bonny (50e).

Parme où ont notamment évolué l'Italien Gianluigi Buffon, le Français Lilian Thuram, l'Argentin Hernan Crespo ou encore le Brésilien Adriano n'a jamais été sacré champion d'Italie.

Mais le club d'Emilie-Romagne a remporté trois éditions de la Coupe d'Italie (1992, 1999, 2002), la Coupe des vainqueurs de Coupe, la défunte C2 (1993) et la Coupe de l'UEFA, actuelle Europa League, à deux reprises (1995, 1999).

Parme pourrait être accompagné dans l'élite par Come, 2e à trois points du leader. Le troisième billet pour la Serie A sera attribué à l'issue de barrages opposant six équipes.

Seule pour le moment une des trois équipes reléguées de Serie A est connue: il s'agit de la Salernitana, lanterne rouge du Championnat d'Italie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La Fed maintient ses taux, '"absence de progrès" sur l'inflation

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Le président de la Fed, Jerome Powell, a prévenu qu'il faudrait sans doute "plus de temps que prévu" avant d'avoir confiance dans la baisse de l'inflation. (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

La Réserve fédérale américaine (Fed) a maintenu mercredi ses taux d'intérêt inchangés. Elle fait état de l'"absence de progrès" récents sur le front de l'inflation, mais annonce qu'elle dégonflera moins vite le volume d'actifs à son bilan à partir de juin.

La banque centrale américaine a laissé ses taux au plus haut depuis plus de vingt ans, entre 5,25 et 5,50%, fourchette au sein de laquelle ils évoluent depuis juillet, a-t-elle annoncé dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion.

Cela a pour effet de maintenir à un niveau élevé les taux d'intérêts des prêts immobiliers, des cartes de crédit, des prêts automobiles ... afin d'empêcher les prix de continuer à flamber.

Et le président de la Fed, Jerome Powell, a prévenu lors d'une conférence de presse qu'il faudrait sans doute "plus de temps que prévu" avant d'avoir confiance dans la baisse de l'inflation. Comprendre que les taux resteront élevés plus longtemps.

Il s'est gardé de toute prédiction sur le moment où les taux entameront leur recul, entre crainte de voir les prix flamber de nouveau, et inquiétudes, à l'inverse, que cela ne pèse trop fort sur l'activité économique.

Jerome Powell a toutefois jugé "peu probable que le prochain mouvement sur les taux soit une hausse", la politique monétaire étant selon lui et ses collègues "suffisamment restrictive" sur la durée.

Sur le moment, cela a fait bondir Wall Street.

"Repoussées, pas annulées"

Les marchés, qui étaient pleins d'espoir de voir les taux commencer à baisser en juin, misent désormais plutôt sur septembre ou novembre, selon l'estimation de CME Group.

"Le moment de la première baisse des taux dépendra d'une modération durable de l'inflation", note Nancy Vanden Houten, économiste pour Oxford Economics.

Mais le message est que "les baisses de taux sont repoussées, pas annulées", souligne Krishna Guha, économiste pour Evercore, société de conseil en investissements.

Le Comité de politique monétaire (FOMC) a, dans son communiqué, fait état de l'"absence de progrès supplémentaires" au cours des derniers mois sur le front de l'inflation, pour la voir rejoindre l'objectif de 2%.

La courbe des prix semblait pourtant sur la bonne trajectoire. Mais depuis janvier, elle est repartie à la hausse, à 2,7% sur un an en mars, selon l'indice PCE privilégié par la Fed - celui qu'elle souhaite ramener à 2% -, et à 3,5% selon l'indice CPI.

Dégonfler moins vite le bilan

Malgré ce rebond, la Réserve fédérale marque un début d'assouplissement de politique monétaire: elle a en effet annoncé mercredi qu'elle réduira moins vite à partir de juin, le volume d'actifs à son bilan.

Elle réduira ses actifs en bons du Trésor de 25 milliards de dollars par mois, quand elle sabre actuellement 60 milliards chaque mois.

Le portefeuille de la Fed avait grossi pendant la pandémie, lorsqu'elle massivement acheté des titres, inondant le marché de liquidités pour maintenir le fonctionnement du système financier.

Puis, parallèlement aux hausses de taux destinées à lutter contre l'inflation, elle avait cédé des titres, réduisant son portefeuille de 1500 milliards de dollars.

Le marché de l'emploi américain aussi reste trop tendu au goût de la Fed. Les chiffres officiels d'avril seront publiés vendredi, mais les entreprises du seul secteur privé ont créé 192.000 emplois en avril, selon l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée mercredi.

Pour enfoncer le clou, l'indice du coût de l'emploi s'est montré au premier trimestre bien plus élevé qu'attendu, "suggérant que la décélération des salaires s'est arrêtée, au moins temporairement", indique Krishna Guha.

Le rebond de l'inflation aux Etats-Unis contraste avec l'Europe, où le net ralentissement de l'inflation conduit la Banque centrale européenne (BCE) à envisager une baisse des taux dès juin.

Jerome Powell a par ailleurs rappelé que la Fed est indépendante du pouvoir politique, à six mois de l'élection présidentielle. Le scrutin, qui verra s'affronter le président démocrate Joe Biden, et son prédécesseur républicain Donald Trump, se tiendra la veille d'une réunion du comité de politique monétaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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