International
La reine britannique Elizabeth II a passé la nuit à l'hôpital
La reine britannique Elizabeth II, 95 ans, a passé la nuit de mercredi à jeudi à l'hôpital pour y subir des "examens préliminaires". Mercredi, elle avait annulé une visite en Irlande du Nord après avoir "accepté à contrecoeur" le conseil de ses médecins de se reposer.
Elle "est rentrée au château de Windsor à l'heure du déjeuner aujourd'hui [jeudi, ndlr] et garde un bon moral", a écrit jeudi le palais de Buckingham dans un bref communiqué.
Malgré son âge, le décès de son époux Philip en avril et la pandémie de Covid-19 et après avoir passé les confinements successifs au château de Windsor près de Londres et en dépit de conjectures sur une mise en retrait après la mort en avril de son époux Philip, Elizabeth II participe ces derniers temps à de nombreux engagements publics.
Elle est encore apparue mardi à l'occasion d'une réception à Windsor, en présence du Premier ministre britannique Boris Johnson, de l'homme d'affaires Bill Gates ou de l'envoyé américain pour le climat John Kerry. Visiblement en forme, elle a serré des mains sans gants et discuté debout avec les invités, sans masque de protection.
La semaine dernière, elle a été vue marcher en public avec une canne, une première depuis 2004. On ne lui connaît pas de problème de santé sérieux ces dernières années.
La souveraine britannique, qui détient le record de longévité sur le trône britannique, s'apprête à célébrer en 2022 ses 70 ans sur le trône.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Espagne: vaste plan d'aide de plus de dix milliards d'euros
Le gouvernement espagnol a dévoilé mardi un plan d'aide de 10,6 milliards d'euros pour les dizaines de milliers d'habitants et entreprises sinistrés du sud-est du pays, une semaine après les dramatiques inondations qui ont fait au moins 219 morts.
Le gouvernement va activer des "aides directes pour les citoyens et les entreprises touchées, comme nous l'avons fait pendant la pandémie, avec le moins de paperasse possible et la plus grande célérité", a dévoilé le Premier ministre Pedro Sánchez à l'issue du Conseil des ministres.
"Ce que veulent les citoyens, c'est voir leurs institutions non pas se battre entre elles, mais travailler côte à côte", a-t-il insisté, alors que l'exécutif et le gouvernement de Valence, région la plus touchée par les inondations, font l'objet de vives critiques depuis une semaine pour leur gestion de la catastrophe.
Assurant que l'Etat central était aux cotés des sinistrés, Pedro Sánchez a dévoilé une série de mesures comprenant des aides directes pour près de "65'000 travailleurs indépendants" et "30'000 entreprises".
Il a par ailleurs annoncé que le gouvernement prendrait en charge "100%" des dépenses urgentes engagées par les municipalités pour venir en aide à leurs administrés et déblayer les rues.
"L'investissement total de toutes ces premières mesures" va dépasser les "10,6 milliards d'euros", a expliqué M. Sánchez, en précisant avoir "formellement demandé" à Bruxelles l'aide du Fonds européen de solidarité.
"Il reste des personnes à localiser, des maisons et des entreprises sont détruites, enterrées sous la boue et beaucoup de gens souffrent de graves carences. Nous devons continuer à travailler", a-t-il rappelé.
"Nous n'allons pas bien"
Selon l'exécutif, l'électricité a été rétablie dans "98% des foyers" et "68%" des lignes téléphoniques endommagés ont été réparées. En outre, 40 kilomètres de routes et 74 kilomètres de voies ferrées ont été réparés.
Sur le terrain, la situation reste cependant très compliquée, une semaine après les intempéries.
A Paiporta, ville de 25'000 habitants considérée comme l'épicentre de la tragédie, avec plus de 70 victimes, l'eau potable est de nouveau disponible mais les rues sont encore encombrées de véhicules.
"Nous allons mieux, mais nous n'allons pas bien", a résumé la maire Maribel Albalat sur la chaîne publique TVE. "Nous avons besoin de machines, nous avons besoin de professionnels qui viennent nettoyer les rues, les vider, pour que les gens puissent s'occuper de leurs maisons", a-t-elle imploré.
Selon les bilans fournis par les autorités, nationales et locales, 219 personnes sont décédées dans ces intempéries, la pire catastrophe naturelle de l'histoire récente de l'Espagne, selon l'exécutif. Parmi elles, 214 ont péri dans la région de Valence, quatre en Castille-la-Manche et une en Andalousie.
Les tribunaux ont déjà autorisé la remise de "près de cinquante corps" de défunts à leurs familles, a indiqué le tribunal supérieur de justice de Valence sur le réseau social X.
Et la priorité reste toujours la localisation des disparus dont le nombre précis n'a jamais été communiqué.
"Sentiment d'abandon"
Les autorités s'inquiètent en particulier de la situation dans de nombreux parkings souterrains, totalement inondés, et qui n'ont pas encore été complètement inspectés.
Ces derniers jours, les effectifs de l'Unité militaire d'urgence (UME), qui interviennent lors de catastrophes naturelles, ont installé de nombreuses pompes pour commencer à évacuer l'eau.
A Picanya, près de Valence, "des voisins" manquent encore à l'appel, souligne le maire Josep Almenar, qui, une semaine après le désastre continue de "sortir les poubelles de la ville, sortir les voitures".
Au total, près de 15'000 soldats et policiers sont déployés pour venir en aide aux habitants et procéder aux opérations de déblaiement, selon l'exécutif, qui précise que ce nombre a doublé en trois jours.
"Au cours des 72 heures écoulées depuis ma dernière prise de parole (...), le nombre de soldats, de membres de la police nationale, de gardes civils, déployés par le gouvernement espagnol est passé de 7300 à 14'898", a précisé M. Sánchez lors d'une conférence de presse.
Un déploiement toutefois jugé insuffisant par une partie de la population. "Ca fait six jours, déjà six jours, et il n'y a que la population qui nous aide, on ne peut compter que sur la solidarité de la population", déplore auprès de l'AFP Matilde Gregori, propriétaire d'un magasin dévasté par les inondations à Sedavi, près de Valence.
"Les politiques, où sont-ils? Où sont-ils? Pourquoi n'ont-ils pas donné l'alerte? Assassins. Ce sont des assassins", lance-t-elle, alors qu'elle participe à une distribution d'aide.
Cette exaspération s'est matérialisée dimanche par une explosion de colère d'habitants contre le roi d'Espagne, le Premier ministre Pedro Sánchez et le président de la région de Valence Carlos Mazón, lors d'une visite à Paiporta, accueillis justement aux cris d'"Assassins !" et visés par des jets de boue et d'objets.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Barcelone remplace Valence pour l'ultime Grand Prix de 2024
La saison de MotoGP connaîtra son dénouement mi-novembre sur le circuit de Catalunya à Barcelone. Ceci en remplacement du circuit de Valence inutilisable en raison des inondations.
Les organisateurs du championnat du monde l'ont confirmé dans un communiqué. L'ultime Grand Prix de la saison, programmé du 15 au 17 novembre, départagera dans la course au titre de champion du monde l'Espagnol Jorge Martin, actuel leader, et l'Italien Francesco Bagnaia, son dauphin à 24 points et champion du monde en titre.
La Dorna, l'entreprise promotrice du championnat MotoGP, a dû revoir ses plans d'urgence, après que des inondations meurtrières ont ravagé la semaine dernière la région de Valence, et rendu inutilisable le circuit initialement prévu pour accueillir ce dernier GP de la saison.
Les pilotes avaient exprimé leur souhait de courir ailleurs, par respect envers les victimes de la pire catastrophe naturelle de l'histoire récente du pays qui a fait au moins 218 morts selon le dernier bilan.
Le circuit de Barcelone, où le Grand Prix de Catalogne s'est tenu en mai, est bien connu du paddock, à dominante espagnole.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
4 courts et un hall couvert dans le nouvel écrin parisien
4 courts de compétition et un hall d'attente couvert pour les spectateurs: la FFT a dévoilé les premières nouveautés de la prochaine édition du Masters 1000 de Paris, transféré à La Défense Arena.
Disputé depuis sa création en 1986 à Bercy, dans l'est de la capitale, le tournoi se jouera à partir de 2025, pour sa 40e édition (25 octobre au 2 novembre), à Nanterre, au nord-ouest.
Là où la salle actuelle ne pouvait accueillir que trois courts et environ 15'000 spectateurs sur le Central, le nouveau site disposera de "quatre courts de compétition, dont un court central d'une capacité de 16'500 places, ainsi qu'un court d'entraînement",, annonce la FFT dans un communiqué.
Les organisateurs promettent également une gestion "optimisée" des flux de spectateurs, qui pourront patienter dans un hall couvert et équipé d'écrans géants avant d'accéder aux tribunes. A Bercy, qui a connu selon la FFT un "record d'affluence" en 2024 avec 176'451 spectateurs, la file d'attente s'étirait en plein air.
Alors que le Masters 1000 de Paris est réputé pour son ambiance en tribunes, "notre ambition est de perpétuer l'identité de notre événement, en mettant l'accent sur l'innovation et la modernité", souligne le directeur du tournoi Cédric Pioline, cité dans le communiqué.
"Ce déménagement doit permettre au tournoi d'entrer dans une nouvelle dimension", affirme-t-il encore, alors que l'évènement, non-mixte et doté d'infrastructures comparativement plus modestes par rapport à celles des autres Masters 1000 (Indian Wells, Shanghai...), bénéficiait jusqu'ici de dérogations de l'ATP.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Fraude fiscale: Netflix perquisitionné à Paris et à Amsterdam
Netflix, géant américain du streaming vidéo, fait l'objet mardi matin de perquisitions à Paris et Amsterdam dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de fraude fiscale et de travail dissimulé.
Le siège de Netflix pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique se trouve à Amsterdam.
Le Parquet national financier (PNF) a ouvert une enquête préliminaire en novembre 2022 pour blanchiment de fraude fiscale aggravée et travail dissimulé en bande organisée visant Netflix France, déjà ciblé par un contrôle fiscal portant sur les exercices 2019, 2020 et 2021.
"Des perquisitions sont conduites ce jour dans divers lieux, notamment au siège des sociétés Netflix en France" et "sont réalisées par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), en présence de membres du PNF", a indiqué une source judiciaire à l'AFP, confirmant partiellement une information de Marianne.
"Des opérations de perquisition sont conduites simultanément au siège des sociétés Netflix à Amsterdam par des magistrats et enquêteurs néerlandais, accompagnés par des magistrats et enquêteurs français", a annoncé cette source.
"Une action de coopération pénale entre les autorités françaises et néerlandaises est conduite depuis de nombreux mois dans le cadre de cette procédure et a fait l'objet d'une coordination par Eurojust", a-t-on encore souligné.
"Nous nous conformons aux règles fiscales de tous les pays dans lesquels nous opérons à travers le monde", avait indiqué à l'été 2023 un porte-parole de Netflix au moment de la révélation de l'information sur le contrôle fiscal en France.
Jusqu'en 2021, le groupe arrivé en France en 2014 "minimisait son imposition en déclarant aux Pays-Bas son chiffre d'affaires réalisé en France", ses clients contractant avec une société néerlandaise, écrivait la Lettre A, qui avait révélé l'information du contrôle fiscal.
"Entre 2019 et 2020, Netflix Services France", qui revendiquait déjà 7 millions d'abonnés dans l'Hexagone, a ainsi versé "seulement 981'000 euros d'impôts sur les bénéfices".
Après l'abandon de ce montage financier en 2021, le chiffre d'affaires déclaré en France par Netflix avait bondi de 47,1 millions d'euros en 2020 à 1,2 milliard d'euros".
En se penchant sur l'exercice 2021, "les agents du fisc entendent vérifier si (...) Netflix n'a pas continué à minimiser de façon abusive ses bénéfices", expliquait la Lettre A, selon qui la marge opérationnelle de la filiale française paraissait très faible comparée à celle de la maison-mère américaine.
Avec plus de 282 millions d'abonnés fin septembre dans le monde, Netflix a réalisé 9,82 milliards de dollars de chiffre d'affaires au troisième trimestre 2024, pour un bénéfice net de 2,4 milliards de dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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