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Gaza: Netanyahu promet de ramener "tous les otages"

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"Comme je vous l'avais promis, nous avons changé la face du Moyen-Orient et en conséquence, le Hamas reste battu et solidaire", a déclaré Benjamin Netanyahu dans une allocuation télévisée samedi soir (archives). (© KEYSTONE/AP/Ohad Zwigenberg)

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis samedi de ramener "tous les otages" détenus dans la bande de Gaza à la veille de l'entrée en vigueur d'un accord de cessez-le-feu dans le territoire palestinien.

"Il s'agit d'un cessez-le-feu provisoire" et "nous nous gardons le droit de reprendre la guerre si besoin et avec le soutien des Etats-Unis", a affirmé M. Netanyahu dans une allocution télévisée, et, le cas échéant, "nous le ferons avec plus de force".

La trêve doit débuter dimanche à 08h30 (07h30 en Suisse), à la veille de l'investiture du président américain élu, Donald Trump, a annoncé samedi le Qatar, l'un des médiateurs avec l'Egypte et les Etats-Unis, qui ont réussi à arracher cet accord après plus d'un an de laborieuses négociations.

"Comme je vous l'avais promis, nous avons changé la face du Moyen-Orient et en conséquence, le Hamas reste battu et solitaire", a ajouté M. Netanyahu, promettant aux Israéliens de ramener "tous les otages".

Selon les termes de l'accord, les hostilités doivent cesser et 33 otages israéliens doivent être libérés, dans une première phase étalée sur six semaines. En échange, Israël va libérer 737 prisonniers palestiniens, selon le ministère israélien de la Justice, l'Egypte faisant état de son côté de "plus de 1890 prisonniers palestiniens" devant être libérés au cours de cette première phase.

Annoncé mercredi par les médiateurs, l'accord ambitionne, selon le Qatar, de déboucher à terme sur une fin définitive de la guerre, déclenchée par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée israélienne.

Malgré l'annonce de la trêve, les frappes israéliennes ont continué sur la bande de Gaza faisant plus de 120 morts depuis mercredi, d'après les secours. Samedi, cinq membres d'une même famille ont péri dans un bombardement à Khan Younès (sud), selon la Défense civile.

Netanyahu veut la liste des otages

Le gouvernement israélien a approuvé l'accord samedi, après le feu vert du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne. Des otages seront libérés dès dimanche, a annoncé le gouvernement israélien, sans préciser leur nombre ou à quelle heure.

Trois points d'accueil ont été installés à la frontière sud d'Israël avec Gaza, aux passages de Kerem Shalom, Eretz et à celui proche du kibboutz Réïm, a précisé un responsable militaire. Les captifs seront pris en charge par des médecins puis conduits vers des hôpitaux.

Selon des sources proches du Hamas, le premier groupe d'otages libérés devra être composé de trois Israéliennes. M. Netanyahu a exigé samedi soir de recevoir "la liste" des otages devant être libérés dimanche avant de pouvoir procéder au premier échange de prisonniers.

Israël a désigné 95 détenus palestiniens libérables dimanche, des femmes et mineurs en majorité, la plupart arrêtés après le 7-Octobre. Leur libération interviendra après 14h00 GMT (15h00 en Suisse), d'après les autorités.

Parmi les prisonniers appelés à être libérés figure Zakaria al-Zoubeidi, responsable d'attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah, arrêté et écroué en 2019.

"Je compte les minutes"

Dans la bande de Gaza ravagée par l'offensive israélienne menée en représailles à l'attaque du 7-Octobre, de nombreux déplacés se préparent à rentrer chez eux. "Je compte les minutes", confie à l'AFPTV Mohamed al-Moataz, un déplacé palestinien, à Deir el-Balah (centre).

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Au moins 46'899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

"Faire ce qui doit être fait"

Selon le président américain, Joe Biden, la première phase de l'accord comprend aussi un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza et une augmentation de l'aide humanitaire dans le territoire menacé par la famine selon l'ONU.

Les autorités égyptiennes ont annoncé que l'accord prévoyait "l'entrée de 600 camions d'aide par jour dans Gaza, incluant 50 camions de carburant".

Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.

Considérablement affaibli, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est toutefois encore loin d'être anéanti, contrairement à l'objectif qu'avait fixé le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, selon des experts.

Samedi, M. Trump a déclaré à la chaîne américaine NBC qu'il avait dit à M. Netanyahu que la guerre "devait prendre fin". "Nous voulons qu'elle prenne fin, mais nous devons continuer à faire ce qui doit être fait", a-t-il déclaré.

Malgré l'annonce de la trêve à Gaza, les rebelles houthis au Yémen, qui soutiennent les Palestiniens, ont revendiqué deux attaques au missile samedi contre Israël, qui ont été interceptés par l'armée.

La ville de Tel-Aviv a aussi été le théâtre d'une attaque au couteau perpétrée par un "terroriste" selon la police, laissant entendre qu'il s'agirait d'un Palestinien. Un homme a été blessé et l'assaillant "neutralisé" par un civil armé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les élus de l'Alaska s'opposent au changement de nom du mont Denali

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Le mont Delani est le plus haut pic d'Amérique du Nord, culminant à 6000 mètres d'altitude (archives). (© KEYSTONE/AP/Becky Bohrer)

Le Sénat de l'Alaska a voté vendredi contre le projet du président américain Donald Trump de changer le nom du plus haut pic d'Amérique du Nord, le Denali, la dénomination utilisée par les populations autochtones. Le milliardaire veut le rebaptiser mont McKinley.

Le sommet, qui culmine à plus de 6000 mètres d'altitude, avait été renommé "Denali" par l'ancien président Barack Obama en 2015, adoptant ainsi le nom utilisé par les populations locales de l'Alaska (nord-ouest) depuis des siècles et par le gouvernement de l'Etat dans les années 1970.

Lors de son discours d'investiture le 20 janvier, le 47e président des Etats-Unis d'Amérique Donald Trump avait annoncé vouloir "restaurer ce nom de mont McKinley en hommage à William McKinley, un grand président. C'est ainsi que cela doit être".

25e président américain

Après la chambre basse, le Sénat de l'Alaska, dominé par les républicains, a demandé à l'unanimité au président de renoncer à son projet. "Le nom Denali est profondément ancré dans la culture et l'identité de l'Etat", ont-ils avancé dans une résolution.

"Les noms des lieux géographiques de l'État devraient être déterminés par les habitants et les représentants de l'État", ont-ils ajouté.

William McKinley, 25e président des Etats-Unis, ne s'est jamais rendu sur le Denali et n'a aucun lien ni avec l'Alaska ni avec cette montagne, bien qu'elle ait été nommée en son honneur en 1917.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump retire à Biden l'accès aux informations confidentielles

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Donald Trump affirme que Joe Biden lui avait retiré le droit à accéder à des renseignements classés confidentiels en 2021 (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi retirer le droit de son prédécesseur Joe Biden à accéder à des renseignements classés confidentiels. Cette pratique permet aux anciens présidents d'être tenus au courant d'informations sensibles.

"Il n'est pas nécessaire que Joe Biden continue à accéder à des informations confidentielles", a écrit le 47e président des Etats-Unis sur son réseau social Truth Social. "Joe, tu es viré", a ajouté le milliardaire républicain.

"Nous supprimons donc immédiatement l'habilitation secret-défense de Joe Biden et mettrons fin à son rapport quotidien des agences de renseignements", a poursuivi le républicain, de retour au pouvoir depuis moins de trois semaines.

Il dit prendre cette décision, car Joe Biden en avait fait de même pour lui en 2021, le démocrate citant alors le "comportement incohérent" de Donald Trump lors de l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, juste avant qu'il ne quitte la Maison-Blanche.

Les capacités de Joe Biden, 82 ans, ont été épinglées dans un rapport il y a un an, explique le milliardaire de 78 ans, faisant référence à celui du procureur spécial Robert Hur, qui avait recommandé en février 2024 un non-lieu pour Joe Biden dans une affaire de rétention de documents confidentiels.

"Mauvaise mémoire"

Le procureur spécial avait évoqué un "homme âgé à la mauvaise mémoire" qui "ne se souvenait plus quand il était vice-président" (de 2009 à 2017, pendant les mandats de Barack Obama) ni de l'année exacte du décès de son fils aîné Beau.

Donald Trump a été lui-même inculpé d'avoir compromis la sécurité nationale en conservant dans sa résidence privée des documents, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, après la fin de son mandat, au lieu de les remettre aux Archives nationales.

Mais l'affaire a été classée sans suite depuis sa victoire à l'élection présidentielle en novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump veut "absorber notre pays", dit le premier ministre canadien

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Le premier ministre canadien Justin Trudeau appelle les Canadiens à prendre les menaces de Trump très au sérieux. (© KEYSTONE/AP/Frank Gunn)

L'idée du président américain Donald Trump de faire du Canada le 51e Etat américain est motivée par la richesse du sous-sol canadien, a déclaré vendredi le premier ministre Justin Trudeau. C'est une menace à prendre au sérieux, a-t-il mis en garde.

Le président des Etats-Unis veut "absorber notre pays et c'est une réalité", a affirmé Justin Trudeau selon plusieurs médias canadiens, alors qu'il s'adressait en privé à des chefs d'entreprises pendant un sommet économique à Toronto, organisé pour faire face à la menace américaine d'imposer des droits de douane de 25% sur des produits canadiens.

"Non seulement le gouvernement Trump sait combien de minéraux cruciaux nous possédons, mais c'est peut-être même la raison pour laquelle il continue de parler de nous absorber et de faire de nous le 51e État" américain, a-t-il déclaré. "Ils sont très conscients de nos ressources, de ce que nous avons et ils veulent vraiment pouvoir en bénéficier".

Droits de douane

Ces derniers mois, le président américain a évoqué à de nombreuses reprises la possibilité pour les Etats-Unis et le Canada de fusionner et a même menacé de faire usage de la "force économique" pour annexer son voisin du nord, un allié dont les Etats-Unis "subventionnent" la protection, selon lui.

Les élus canadiens ont d'abord perçu ces propos comme une blague, avant de durcir le ton. Justin Trudeau assurait au début janvier que "jamais, au grand jamais, le Canada ne fera partie des Etats-Unis".

Des droits de douane américains devaient entrer en vigueur mardi mais Donald Trump a accordé au Canada un sursis de 30 jours. Il les a justifiés comme un moyen de forcer le Canada à lutter contre le trafic de fentanyl, puissant opioïde qui cause une grave crise sanitaire aux Etats-Unis et contre les arrivées de migrants illégaux aux Etats-Unis. Mais il s'est également plaint du déficit commercial américain avec le Canada.

Au-delà des menaces douanières, le Premier ministre canadien a ajouté que son pays devrait se préparer à "ce qui pourrait être une situation politique à long terme plus difficile avec les États-Unis".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Denis Zakaria: un but pour rien

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Denis Zakaria arme sa frappe victorieuse pour le 1-1. (© KEYSTONE/AP/Michel Euler)

Malgré une réussite de son capitaine Denis Zakaria, l’AS Monaco a concédé sa troisième défaite de la saison devant le PSG. Au Parc des Princes, les Parisiens se sont imposés 4-1.

Denis Zakaria a signé le 1-1 à la 17e minute. Lancé sur la droite, le Genevois a trompé au premier poteau Gianluigi Donnarumma. Seulement, le PSG a forcé la décision en l’espace de trois minutes après le repos avec le premier but sous ses nouvelles couleurs de Kvicha Kvaratskhelia (54e) et une nouvelle réussite d’Ousmane Dembélé (57e) qui traverse en ce début d’année la plus belle période de sa carrière. C’est d’ailleurs lui qui devait sceller le score dans le temps additionnel.

Après cette défaite, Monaco accuse désormais... 16 points de retard sur le PSG. En cette année 2025, le PSG commence à faire vraiment peur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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