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International

L'Allemagne va étendre les contrôles à l'ensemble de ses frontières

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"Nous continuons d'appliquer notre ligne dure contre l'immigration irrégulière", a déclaré la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser (archives). (© KEYSTONE/dpa/Jörg Carstensen)

L'Allemagne a annoncé lundi instaurer des contrôles à l'ensemble de ses frontières pour lutter contre l'immigration illégale, redevenue un sujet politique majeur pour le gouvernement d'Olaf Scholz face à la montée de l'extrême-droite.

"Nous continuons d'appliquer notre ligne dure contre l'immigration irrégulière", a déclaré la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser en évoquant ces nouvelles mesures.

Des contrôles avec la France, le Luxembourg, les Pays-bas, la Belgique et le Danemark vont être établis pendant six mois à partir du 16 septembre. Ils s'ajouteront aux contrôles déjà en place aux frontières avec la Pologne, la République tchèque, l'Autriche et la Suisse.

Berlin juge ces dispositions nécessaires pour "la protection de la sécurité intérieure contre les menaces actuelles du terrorisme islamiste et de la criminalité transfrontalière", deux semaines après l'attentat de Solingen revendiqué par le groupe Etat islamique.

La semaine dernière, une tentative d'attentat a visé le consulat général d'Israël à Munich menée par un Autrichien de 18 ans, connu pour avoir des sympathies islamistes.

L'UE avisée

Le ministère de l'Intérieur dit avoir informé les autorités de l'Union européenne, s'agissant de mesures exceptionnelles qui dérogent aux règles de libre circulation dans l'espace Schengen.

Ce durcissement pourrait toutefois tendre les relations entre l'Allemagne et ses voisins, surtout que la coalition au pouvoir a également déclaré lundi vouloir augmenter le nombre des migrants refoulés aux frontières allemandes.

L'Autriche a déjà prévenu qu'elle "n'accepterait pas les personnes refoulées d'Allemagne", selon des propos du ministre de l'Intérieur, Gerhard Karner au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

L'opposition conservatrice (CDU) presse depuis plusieurs jours le gouvernement de recourir plus largement à cette pratique extrêmement controversée consistant à renvoyer des demandeurs d'asile dans le pays de l'UE par lequel ils sont arrivés, sans leur permettre de déposer une demande d'asile en Allemagne.

Berlin dit avoir élaboré une solution juridique "conforme au droit européen" que Mme Faeser doit détailler mardi.

Capacités d'accueil aux limites

La politique d'asile et d'immigration est revenue au centre des débats en Allemagne avec la forte poussée du parti d'extrême-droite AfD qui a obtenu des résultats record à deux élections régionales, début septembre.

L'AfD a remporté le scrutin en Thuringe, où cette formation est devenue la première force politique au parlement régional.

Un nouveau parti de gauche, l'Alliance Sahra Wagenknecht (BSW), qui réclame un contrôle plus étroit des flux migratoires, a aussi effectué une percée spectaculaire pendant ces élections.

AfD et BSW devraient enregistrer une nouvelle poussée électorale à l'occasion d'un troisième scrutin qui se déroulera le 22 septembre dans le Brandebourg, la région autour de Berlin.

Le débat, déjà houleux, à propos de la politique d'asile a été alimenté par le triple meurtre perpétré fin août dans l'ouest de l'Allemagne, à Solingen, dont l'auteur présumé est un Syrien de 26 ans qui aurait dû être expulsé.

Dans la foulée de cette attaque, le gouvernement a annoncé la suppression des aides aux demandeurs d'asile entrés dans un autre Etat de l'UE avant d'aller en Allemagne.

Accélérer les expulsions

Berlin veut aussi accélérer l'expulsion de réfugiés ayant fait l'objet d'une condamnation pénale. L'Allemagne a ainsi procédé fin août au renvoi dans leur pays de 28 Afghans condamnés pour crimes, pour la première fois depuis le retour au pouvoir des talibans en août 2021.

Il y a un an, elle avait déjà renforcé ses contrôles aux frontières dans un contexte de forte hausse du nombre des demandes d'asile.

Le social-démocrate Olaf Scholz, qui gouverne avec les Verts et les libéraux, s'est targué dimanche d'avoir "réalisé le plus grand changement de ces dix ou vingt dernières années dans la gestion de l'immigration", revendiquant ce durcissement après la politique d'accueil incarnée par l'ex-chancelière conservatrice Angela Merkel.

Au cours de la crise migratoire de 2015-2016, la première économie européenne a accueilli plus d'un million de réfugiés, dont de très nombreux Syriens. Depuis l'invasion russe de février 2022 en Ukraine, l'Allemagne a pris en charge environ un million d'exilés ukrainiens ayant fui leur pays.

L'accueil des réfugiés met à l'épreuve de nombreuses collectivités. Berlin a invoqué lundi "les capacités limitées des communes en matière d'hébergement, d'éducation et d'intégration".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Dani Carvajal sur flanc pendant des mois

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Dani Carvajal en action samedi soir avant qu'il ne se blesse. (© KEYSTONE/EPA/Zipi)

Coup dur pour le Real Madrid et la Roja ! Dani Carvajal sera sur le flanc pendant des mois.

Sorti sur une civière samedi lors du match de Liga face à Villarreal, Dani Carvajal souffre d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit et de deux autres blessures graves nécessitant une opération. Le vice-capitaine du Real Madrid sera opéré ces prochains jours. Agé d 32 ans, le défenseur devra s'armer de patience avant de revenir sur les terrains.

Dani Carvajal s'est blessé dans le temps additionnel lors d'un choc avec son coéquipier en sélection Yeremy Pino. Fondamental dans le sacre de la Roja à l'Euro cet été et dans la saison historique du Real l'an passé en marquant notamment en finale de Ligue des champions face à Dortmund, Carvajal devrait donc être absent au moins jusqu'à la fin de la saison, et manquer les prochaines échéances en club et en sélection, dont le match contre la Suisse le 18 novembre à Ténériffe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

L'état d'urgence décrété en Floride à l'approche d'un Milton

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Milton, qui progresse actuellement dans l'ouest du golfe du Mexique, devrait se transformer en ouragan majeur en se dirigeant vers la Floride en milieu de semaine prochaine. (© KEYSTONE/AP)

Le gouverneur de Floride a décrété l'état d'urgence dans 35 comtés samedi face à la menace de la tempête tropicale Milton. Cet Etat du sud des Etats-Unis est toujours sous le choc provoqué par le puissant ouragan Hélène qui y a fait 14 morts.

"Nous allons continuer à mettre en place les moyens de l'Etat pour nous préparer à des opérations de recherche et de sauvetage efficaces, au rétablissement de l'électricité et au dégagement des routes", a écrit sur le réseau social X le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis.

La tempête tropicale Milton, qui progresse actuellement dans l'ouest du golfe du Mexique, "devrait se transformer en ouragan majeur en se dirigeant vers la Floride en milieu de semaine prochaine", a indiqué l'agence météorologique nationale NWS, également sur X.

220 morts

Selon les premières prévisions, Milton traversera probablement la Floride avant d'atteindre l'océan Atlantique, le centre national des ouragans (NHC) mettant en garde contre des "conséquences potentiellement mortelles pour certaines parties de la côte ouest de la Floride mardi ou mercredi".

Milton pourrait, d'après sa trajectoire anticipée par le NHC, épargner l'intérieur des terres américaines, comme les montagnes de Caroline du Nord, où l'ouragan Hélène a occasionné de graves dégâts en déclenchant notamment des inondations.

Hélène a tué au moins 220 personnes dans le sud-est des Etats-Unis dont 14 en Floride, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres communiqués par les autorités.

Selon les scientifiques, le changement climatique rend plus probable l'intensification rapide des tempêtes et augmente le risque d'ouragans plus puissants, en réchauffant les eaux des mers et des océans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth

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La banlieue sud de Beyrouth a à nouveau été prise pour cible par l'armée israélienne. (© KEYSTONE/AP/Hussein Malla)

De violents bombardements aériens israéliens sur la banlieue sud de Beyrouth ont terrorisé les habitants de la capitale libanaise dimanche, à la veille du premier anniversaire de l'attaque du Hamas palestinien ayant déclenché la guerre à Gaza.

Dans la bande de Gaza, Israël a annoncé "encercler" la zone de Jabaliya (nord) et viser des membres du Hamas, tandis qu'au moins 26 personnes ont été tuées dans le centre du territoire palestinien dans des frappes sur une mosquée et une école accueillant des déplacés, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

L'armée israélienne a affirmé avoir "mené une frappe précise sur des terroristes du Hamas qui opéraient dans un centre de commandement" dans une structure "servant auparavant de mosquée".

"Nuit la plus violente" au Liban

Au Liban, l'agence de presse officielle ANI a rapporté plus de "30 frappes" dans la nuit sur plusieurs secteurs de la banlieue sud, fief du Hezbollah pro-iranien, qui a, selon Israël, déjà perdu "440 combattants" depuis le lancement lundi par les troupes israéliennes de raids terrestres dans le sud du pays.

Selon les autorités libanaises, 23 personnes sont mortes et 93 ont été blessées samedi à travers le pays, un bilan n'incluant pas les frappes nocturnes. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé le monde à "faire pression sur Israël" pour un cessez-le-feu.

Au sud de Beyrouth, une boule de feu a illuminé le ciel nocturne, des dizaines de personnes fuyant le quartier de Sabra à pied ou à moto, selon un photographe de l'AFP.

"Il y avait des frappes de tous les côtés. Il n'y avait pas de cible militaire, seulement des bâtiments civils et des propriétés privées, racontre à l'AFP Mehdi Zaïter, 60 ans, primeur dans la banlieue sud de Beyrouth. "C'était la nuit la plus violente qu'on ait vécue. Il y avait tellement de bombardements qu'on aurait cru un tremblement de terre", poursuit l'homme qui refuse toujours de quitter sa maison.

Dans le secteur, les destructions sont énormes et touchent de nombreux bâtiments, a rapporté un photographe de l'AFP. Des pelleteuses s'activent à déblayer les débris sur une route menant à l'aéroport, tandis que les frappes se poursuivent.

Frappes à Gaza

Après avoir affaibli le Hamas lors d'une offensive dévastatrice toujours en cours dans la bande de Gaza assiégée, Israël a déplacé mi-septembre l'essentiel de ses opérations vers le front libanais, ouvert par le Hezbollah en soutien au mouvement islamiste palestinien le 8 octobre 2023.

Mais dimanche, l'armée israélienne a annoncé "encercler" la zone de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza où elle estime que le Hamas reconstruit ses capacités, et avoir mené des frappes aériennes contre "des dizaines de cibles", dont des sites de stockage d'armes.

Elle a aussi dit déployer des troupes supplémentaires près du territoire palestinien, avant l'anniversaire du 7 octobre

Sur le front libanais, l'armée israélienne a indiqué avoir "mené dans la région de Beyrouth une série de frappes ciblées sur plusieurs installations de stockage d'armes et des sites" du Hezbollah, et dit qu'elle allait "continuer d'opérer pour démanteler les capacités" du mouvement.

Le Hezbollah a de son côté dit avoir ciblé dans la nuit des forces israéliennes avec des obus après une tentative d'infiltration dans la zone de Blida dans le sud du Liban.

Il a aussi revendiqué des tirs de roquettes sur un groupe de soldats israéliens lors de "l'évacuation de blessés et de soldats morts" dans la région frontalière de Manara, et une attaque de drones contre une base militaire israélienne dans le nord d'Israël.

"Crise terrible"

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, doit lui prononcer lundi un discours à la nation à l'occasion de la commémoration de l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien.

Sidérant tout le pays, elle a entraîné la mort de 1205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels israéliens, incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 97 sont toujours otages à Gaza, dont 33 considérées mortes.

L'offensive israélienne lancée en représailles sur Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007, a causé la mort de 41'870 personnes et ravagé le territoire assiégé, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l'ONU.

Vendredi, Israël, qui affirme vouloir en finir avec les tirs de roquettes du Hezbollah sur le nord d'Israël, pour permettre le retour des dizaines de milliers de déplacés chez eux dans le nord d'Israël, avait visé lors d'intenses frappes près de Beyrouth, selon le site israélien Ynet, Hachem Safieddine, potentiel successeur à la tête du mouvement libanais de Hassan Nasrallah, tué par un raid israélien le 27 septembre.

Un responsable du Hezbollah a affirmé à l'AFP que le contact était depuis "perdu" avec Hachem Safieddine.

Depuis octobre 2023, plus de 2000 personnes ont été tuées au Liban, dont plus d'un millier depuis le lancement par Israël de frappes massives contre le Hezbollah le 23 septembre, selon les autorités. Environ 1,2 million de personnes ont été déplacées.

Le ministre libanais de l'Education, Abbas al-Halabi, a annoncé dimanche que la rentrée scolaire des 1,25 million d'élèves de la maternelle au lycée serait repoussée d'octobre au 4 novembre, "face au danger qui menace" élèves et enseignants.

Samedi, le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, avait estimé que le Liban traversait une "crise terrible", tandis que le coordinateur humanitaire de l'ONU pour le Liban, Imran Riza, mettait en garde contre une "hausse alarmante des attaques contre les services de santé".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump en campagne à Butler, là où il avait failli être tué

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Selon Donald Trump, "la main de la providence" a empêché le tireur de l'avoir tué à Butler. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

L'ancien président américain Donald Trump est revenu samedi à Butler, en Pennsylvanie, là où, le 13 juillet, il avait réchappé de peu à une tentative d'assassinat. Il a assuré qu'il n'abandonnerait "jamais" même si le tireur cherchait à le "réduire au silence".

"Il y a 12 semaines, ici même, un assassin a tenté de me réduire au silence, ainsi que notre mouvement. Ce monstre vicieux [...] était proche d'y parvenir, mais la main de la providence l'en a empêché", a déclaré M. Trump, devant une foule acquise. Mais le candidat à la présidentielle de novembre l'assure: "Je n'abandonnerai jamais, ne plierai jamais, ne me briserai jamais".

Le républicain s'adressait à plusieurs milliers de personnes rassemblées dans la bourgade de Butler, dans l'Etat crucial de la Pennsylvanie, un mois jour pour jour avant l'élection présidentielle du 5 novembre, où il affrontera la vice-présidente démocrate Kamala Harris.

Avec Musk

Il a marqué une minute de silence, à l'heure précise où les tirs ont retenti le 13 juillet dernier, avec un hommage appuyé à la seule victime, Corey Comperatore, avant de reprendre son discours à l'endroit exact où il avait alors été interrompu. Il a également dénoncé ceux qu'il désigne comme "les ennemis de l'intérieur, bien plus dangereux que ceux de l'extérieur".

"Ces huit dernières années, ceux qui veulent nous arrêter m'ont calomnié, ont tenté de me destituer, m'ont poursuivi en justice, ont essayé de m'enlever des bulletins de vote et, qui sait, même peut-être tenté de me tuer. Mais je n'ai jamais cessé de me battre pour vous et je ne cesserai jamais", a assuré l'ex-président à ses supporters.

Le rassemblement s'est déroulé sous très haute sécurité, des tireurs d'élite étant installés sur les toits de plusieurs bâtiments environnants et un drone survolant la foule, a pu constater un journaliste de l'AFP.

Avant son entrée sur scène, Donald Trump était précédé de son colistier J.D. Vance, sous les yeux de l'homme le plus riche au monde Elon Musk, des proches de victimes des tirs et des forces de l'ordre qui l'ont protégé.

Invité à venir s'exprimer par M. Trump, le milliardaire a présenté l'élection américaine comme "un combat qu'il ne faut pas perdre", craignant qu'il ne s'agisse, dans le cas contraire, "de la dernière élection, c'est ma prédiction".

La tentative d'assassinat de Butler, suivie d'une deuxième en septembre sur le golf en Floride de l'ancien président, a provoqué un choc dans le pays et à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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